L’athéisme et notre raison d’être

De nouvelles études montrent que le fait d’avoir un but et un sens dans la vie apporte bonheur et satisfaction.  Où trouver ce but ?  En Dieu.  Notre vie ne tourne pas autour de nous, mais autour de Dieu.  Nous concentrer sur nous-mêmes ne nous révélera jamais le but de notre vie.  Même Bertrand Russell, un athée bien connu, a dit un jour: « À moins de supposer l’existence d’un Dieu, la question du but de la vie n’a pas de sens. »  Il a été écrit que « l’athéisme s’avère trop simple.  Si l’univers entier n’avait aucun sens, nous n’aurions jamais dû découvrir qu’il n’en avait pas. »  La Bible nous dit dans le Psaume 14:1:  “L’insensé a dit en son cœur qu’il n’y a pas de Dieu.”  Selon le psalmiste, l’insensé est quelqu’un qui non seulement ignore la vérité, mais s’oppose aussi à la sagesse de Dieu. Il croit que Dieu n’existe pas, ce qui est la définition de l’athéisme. Dans la réalité quotidienne de nos vies, l’athéisme n’existe pas. Nous croyons tous en quelque chose. Nous adorons tous quelque chose. La grande différence entre l’adoration de Dieu et l’adoration de toute autre chose, c’est que cette dernière ne sera jamais satisfaisante en fin de compte. Si nous adorons l’argent et les choses, s’ils nous donnent un sens réel à la vie, nous n’en aurons jamais assez. Si nous adorons notre corps et notre beauté, il y aura toujours un moment où nous nous sentirons moins beaux que les autres, alors que notre corps est en train de se décomposer. Si nous vénérons le pouvoir, nous finirons par nous sentir faibles et effrayés et nous aurons besoin d’encore plus de pouvoir sur les autres pour surmonter cette peur. Si nous vénérons notre esprit, notre intellect, nous finirons toujours par nous sentir ignorants lorsque nous découvrirons qu’il y a plus à apprendre, plus à savoir, qu’il y a d’autres personnes qui en savent plus que nous. Ce qui est difficile avec ces formes d’adoration, c’est qu’elles ne sont pas intrinsèquement mauvaises ou maléfiques en elles-mêmes, mais elles sont les “paramètres par défaut” selon lesquels nous vivons notre vie. Où est la bonne nouvelle dans le fait de croire que nous sommes seuls dans l’univers, que personne n’entend ou ne répond à nos prières, que nous sommes tous le produit d’événements aléatoires, que nous ne valons pas plus qu’un morceau d’argile, que nous sommes confrontés à un anéantissement certain dans la mort?  Où est la bonne nouvelle dans le fait de croire que nos souffrances n’ont pas de but, que nos vies n’ont finalement pas d’importance dans le grand schéma des choses?  Il semble que personne ne parle plus de Dieu que ceux qui croient qu’il n’y a pas de Dieu.  C’est pourquoi il est si important d’avoir une relation avec Dieu.  Elle donne un sens à notre vie.  Sinon, nous sommes relégués à trouver notre but en « regardant vers l’intérieur », en « inventant un but » ou en « n’ayant pas de but ou de sens du tout ».  Proverbes 9:10 déclare : « La connaissance de Dieu engendre toute autre forme d’intelligence. » Réjouissons-nous aujourd’hui de savoir que nous avons un sens et un but dans la vie, que nous trouvons en Dieu, le Dieu qui existe, qui nous a créés et qui nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes.