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Jésus est…

Jésus-Christ est né il y a près de 2 000 ans de cela. Est-il vraiment important pour vous de savoir qui est Jésus ? Pourquoi entreprendre une étude portant sur Sa Personne? Cette question est d’une importance vitale. Vous en découvrirez les raisons dans les leçons contenues dans ce livre. Aujourd’hui, plus que jamais, les gens parlent de Jésus. Des millions de personnes se déclarent «disciples de Jésus». Pourquoi? Quelle que soit votre religion, vous devez savoir qui est Jésus—quels furent Sa vie, Son enseignement et Ses proclamations.

Leçon 8: Jésus, le Sauveur

Vous avez appris que Jésus guérit et baptise du Saint-Esprit. Ces deux vérités sont magniÞ ques. Mais ce n’est pas tout. Son oeuvre la plus importante est que Jésus sauve ! Jésus est mort pour nous, Il a ressuscité d’entre les morts et a vaincu la mort, le péché et l’enfer pour l’éternité ! Qui est donc Jésus ? Il est l’unique Sauveur du monde.

La Bible nous dit que Jésus est venu pour chercher celui qui était perdu. La signiÞ cation de la religion chrétienne est décrite dans cette simple phrase. Les autres religions essaient d’offrir de grands idéaux de vie. Elles expliquent aux gens la raison de leur souffrance, la façon dont il devraient vivre et pour Þ nir, elles leur disent que s’ils échouent, ils seront punis. Ces religions sont dénuées de la chose la plus importante : elles ne donnent pas à leurs disciples de quoi anéantir les forces du mal.

Contrairement à cela, le christianisme offre à l’homme la solution divine qui les amène au salut. Jésus dit à chaque homme et femme : « Vous avez échoué, mais vous pouvez tout de même réussir. Peut-être êtes-vous accablés par la culpabilité de vos péchés, mais vous pouvez en être puriÞ és ». Le sujet de cette leçon traite sur la façon dont Dieu nous a sauvés grâce à Jésus.

JESUS EST LE SAUVEUR DU MONDE

La bonne nouvelle de l’évangile est que Jésus est venu aÞ n d’être le Sauveur de toute l’humanité. Lorsque Jésus naquit, un ange dit aux bergers :

Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur (Luc 2.10-11).

Le nom de Jésus

Le nom Jésus signiÞ e « Jéhovah sauvera », ou « Sauveur ». Dieu le Père choisit ce nom pour Son Fils. Il envoya un ange dire à Joseph (le père de Jésus) comment il devait appeler l’enfant que Marie mettrait au monde. Le nom de Jésus leur rappellerait constamment qui était Jésus et pourquoi
Il était né. Il était le Fils de Dieu, venu sur la terre pour nous sauver du péché. L’ange dit :

« Elle enfantera un Þ ls, et tu lui donnera le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1.21).

Lorsque vous entendez ou prononcez le nom de Jésus, rappelez-vous du message de la bonne nouvelle en réserve pour vous : Jéhovah, le Dieu éternel qui existe par Lui-même, est venu dans le monde pour vous sauver. Dieu vous sauvera. Telle est la promesse que nous proclamons lorsque nous prions le Père dans le nom de Jésus. Murmurez le nom de Jésus dans l’adoration et la prière. Chantez le nom de Jésus le Sauveur. Parlez de Lui aux autres. Il est le seul Sauveur—celui que Dieu a envoyé pour nous sauver. Pierre et Jean guérirent un boiteux par la puissance du nom de Jésus. Pierre expliqua :

C’est par la foi en son nom, que son nom même a rendu fort cet homme que vous voyez et connaissez ; c’est la foi en Jésus qui lui a donné ce complet rétablissement, en présence de vous tous…Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 3.16 ; 4.12).

La nature de salut

Le mot salut dans la Bible est un terme large, contenant une multitude d’idées. Sauver signiÞ e échapper au danger, délivrer de la captivité ou du jugement, garder en lieu sûr et guérir. Jésus, notre Sauveur, nous délivre de la puissance de Satan, nous libère de la captivité du péché, prend notre
place et notre culpabilité lors du jugement, nous conduit dans un lieu sûr et nous donne la santé pour le corps et l’âme.

Jésus est venu nous délivrer de la perdition et des dangers d’une vie séparée de Dieu. Le péché nous a tous séparé de Dieu. Nous avons perdu notre chemin. Nous tournons en rond, dans les ténèbres d’une vie sans but et sans utilité. Sans Dieu, c’est la mort éternelle qui nous attendait. Mais Jésus est venu pour nous sauver et nous ramener à Dieu. Il nous dirige vers la bonne direction. Il nous donne la lumière de Sa présence, et apporte dans nos vies un nouveau sens et un nouveau but. Jésus calme nos craintes, nous donne joie et paix, nous éloigne de la destruction qui nous menace et nous conduit vers notre demeure éternelle. Jésus a dit :

« Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19.10).

Jésus est venu nous sauver de la culpabilité et du châtiment que méritaient nos péchés. Nous avons tous brisé les lois de Dieu, et pour cela nous aurions dû affronter la condamnation de la séparation éternelle loin de Lui. Mais Jésus prit sur Lui la condamnation de nos péchés et mourut volontairement à notre place aÞ n que nous puissions être pardonnés.

« Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 6.23).

Jésus est venu nous sauver de la puissance du péché et de Satan. Il nous libère de notre nature pécheresse, rebelle et égoïste, et nous revêt de la nouvelle nature des enfants de Dieu. Il brise le pouvoir de la tentation et nous libère des désirs et des habitudes qui détruisent notre santé et font du mal à nos âmes. En Jésus, nous sommes à l’abri des attaques de Satan. Nous continuons à livrer des batailles, mais Jésus nous donne la victoire.

« Mais maintenant, libérés du péché… » (Romains 6.22).

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : (toutes choses) sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5.17).

Jésus est venu nous sauver des effets et de la présence du péché. Il nous apporte la santé pour le corps et l’âme. Et un jour, Il nous donnera un nouveau corps qui ne sera pas assujetti à la maladie. Il prépare maintenant au ciel une nouvelle demeure pour tous ceux qu’Il délivre du péché. Lorsque nous mourrons ou que Jésus reviendra sur la terre pour nous chercher, Il nous prendra avec Lui dans Sa demeure céleste. Un jour, Jésus établira Son règne sur la terre et la puriÞ era de tout péché.

La nature elle-même sera libérée de la violence et de la destruction. Tout sera alors parfait. Quel grand salut !

…Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, Ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu (Apocalypse 21.3-4).

JESUS EST L’AGNEAU DE DIEU

Le titre Agneau de Dieu se réfère particulièrement à la mission conÞ ée à Jésus comme Sauveur du monde.

Le sacriÞ ce de l’agneau

Lorsque Jésus fut sur le point de commencer Son ministère public, Jean-Baptiste le présenta à la foule disant : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29).

Ceux qui entendirent les paroles de Jean ne purent les interpréter que d’une seule manière. Les agneaux étaient tués aÞ n d’être offerts en sacriÞ ce pour le péché. Les pécheurs confessaient leur culpabilité à Dieu et Lui demandaient d’accepter la mort d’un agneau à leur place. Jésus était le sacriÞ ce que Dieu avait envoyé mourir pour le pardon de tous les pécheurs—l’Agneau de Dieu qui devait ôter les péchés du monde entier !

Le grand prophète Esaïe avait écrit comment Dieu ferait du Messie un sacriÞ ce pour nos péchés. Il serait faussement accusé et mis à mort comme un criminel. Il prendrait sur lui la culpabilité de tous nos péchés. Il devait mourir à notre place, comme notre substitut, aÞ n que nous puissions être
libérés du péché. Plus tard, Il reviendrait à la vie, contemplerait les résultants de Son sacriÞ ce et en serait satisfait.

Tout ceci se déroula exactement comme Esaïe l’avait annoncé :

Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui l’on se voile la face, il été méprisé, nous ne l’avons pas considéré.

Certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous nous l’avons considéré comme atteint d’une plaie, comme frappé par Dieu et humilié.

Mais il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes ; le châtiment qui nous donne la paix est (tombé) sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Eternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous.

Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche, semblable à l’agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert la bouche.

Il a été emporté par la violence et le jugement ; dans sa génération qui s’est soucié de ce qu’il était retranché de la terre des vivants, à cause des crimes de mon peuple, de la plaie qui les avait atteints ?

On a mis sa tombe parmi les méchants. Son sépulcre avec le riche, quoiqu’il n’ai pas commis de violence et qu’il n’y ait pas eu de fraude dans sa bouche.

Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance ; après s’être livré en sacriÞ ce de culpabilité, il verra une descendance et prolongera ses jours, et la volonté de l’Eternel s’effectuera par lui.

Après les tourments de son âme, il rassasiera ses regards ; par la connaissance qu’ils auront de lui, mon serviteur juste justiÞ era beaucoup (d’hommes) et se chargera de leurs fautes.

C’est pourquoi je lui donnerai beaucoup (d’hommes) en partage ; il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été compté parmi les coupables, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup, et qu’il a intercédé pour les coupables (Esaïe 53.3- 12).

Les quatre évangiles nous racontent comment Jésus est mort pour nos péchés. Les chefs religieux n’ont pas voulu L’accepter comme étant le Messie. Ils étaient jaloux de Lui et déterminés à Le tuer. Ils L’accusèrent devant le gouverneur et engagèrent des témoins pour dire des mensonges à Son sujet, lors de Son procès. Pilate, le gouverneur romain, savait que Jésus n’était pas coupable, mais il s’inclina devant les exigences des chefs religieux et de la foule qu’ils avaient rassemblée.

Ils demandèrent Sa mort, et Pilate ordonna Sa cruciÞ xion. Ce genre de condamnation était en général réservé aux pires criminels.

Certaines personnes posent cette question : « Pourquoi était-il nécessaire que Jésus meure pour pouvoir nous sauver ? » Il fallait qu’Il meure, car Dieu est juste. Dieu ne pouvait pas simplement mettre de côté le châtiment mérité. Quelle était donc la solution ? La seule solution était la mort de
Jésus, le Fils de Dieu. La justice divine nécessitait un sacriÞ ce pour les péchés, et la bonté divine nous procura ce sacriÞ ce.

Jésus nous offrit Sa vie. Bien que de mauvais hommes se soient assemblés autour de Lui, ils n’avaient aucun pouvoir de Le tuer. Il aurait pu appeler Son Père pour qu’Il les juge, mais Il n’en Þ t rien. Il décida simplement de remplir Sa mission.

En ce sombre jour, Ses ennemis Le guidèrent jusqu’à un endroit appelé « Le crâne ». Ses mains et Ses pieds furent alors cloués sur une croix de bois, et Il fut élevé aux yeux de tous. Il fut exposé entre deux voleurs. Là, Il mourut, Lui, l’Agneau de Dieu, sacriÞ ce parfait pour nos péchés.

Les attitudes envers l’Agneau

A travers les différentes attitudes de la foule assemblée au Calvaire, nous pouvons trouver une image du monde entier. Certains contemplaient Jésus avec de la haine, se moquant de Lui et riant de Ses proclamations. Certains étaient indifférents, tirant au sort Ses vêtements, pendant qu’Il agonisait. D’autres regardaient la scène, profondément déçus. Mais quelques-uns contemplaient Jésus avec foi, espérance et amour.

Trois croix se dressaient sur la colline. Trois hommes moururent ce jour-là, au Calvaire. Dans leur attitude, nous pouvons trouver le modèle auquel la nôtre doit se conformer.

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le cruciÞ èrent là, ainsi que les deux malfaiteurs ; l’un à droite, l’autre à gauche. Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font… L’un des malfaiteurs suspendus en croix blasphémait contre lui : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l’autre lui Þ t des reproches et dit : Ne crainstu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit : Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23.33-34, 39-43).

Les trois croix nous parlent de : 1) rébellion, 2) rédemption, 3) repentance. Sur l’une, un homme mourait dans son péché. Sur la seconde, l’Agneau de Dieu mourait pour le péché. Sur la troisième, un pécheur mourait au péché.

Rébellion. Sur la croix de la rébellion fut pendu un homme mourant dans ses péchés. Il avait gâché sa vie en faisant le mal. La vie l’avait rendu amer et dur. Maintenant, il se trouvait face à la mort—défaite Þ nale. S’il avait seulement cru, il aurait pu trouver de l’aide à son côté. Il se trouvait dans la présence même de Dieu. Mais la rébellion dans son coeur l’avait rendu aveugle à la vérité spirituelle. A deux pas du Sauveur, il mourut dans cette amère agonie de l’esprit, pleine de haine, de ressentiment et de désespoir.

Rédemption. Jésus mourut pour nos péchés sur la croix se trouvant au centre, aÞ n de nous racheter. Nous méritions la mort à cause de notre rébellion contre Lui. Satan, l’ennemi de Dieu, avait fait de nous ses esclaves. Mais la mort de Jésus changea tout. Lorsqu’Il mourut, Il paya le prix
de notre pardon et Il vainquit Satan. Dieu accepta que Jésus soit notre Substitut, et Satan fut obligé de nous délier de son emprise.

« …vous avez été rachetés… par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et
sans tache » (1 Pierre 1.18-19).

Repentance. Sur la troisième croix, un pécheur mourut à ses péchés, libéré à jamais de leur emprise, par la foi en Jésus. Cet homme avait la volonté de s’affronter lui-même et d’affronter la vérité. Il confessa ses fautes. Il reconnut Jésus comme le Sauveur, le Messie. Jésus était en train de mourir, mais le brigand repentant crut qu’un jour Il régnerait sur le monde. C’est pourquoi il demanda au Sauveur de se rappeler de lui (d’avoir pitié de lui) lorsqu’Il viendrait en tant que Roi. Quelle foi ! L’une des dernières choses que Jésus Þ t avant de mourir, fut de pardonner les péchés d’un brigand mourant et de lui donner la vie éternelle.

Chaque homme décide lui-même de sa propre destinée par la manière dont il traite le Sauveur. Les deux brigands du Calvaire avaient la même occasion. L’un s’accrocha à sa rébellion et à sa haine, se moquant de Celui qui pouvait le sauver. L’autre se repentit et implora la miséricorde.
L’un alla en enfer—lieu de souffrance éternelle. L’autre alla au ciel (le paradis)—lieu de bonheur éternel. Ces hommes illustrent ce que peuvent être nos attitudes. L’un était rebelle et perdu. L’autre se repentit, confessa qu’il avait besoin de Jésus et fut sauvé. Quel exemple suivrez-vous ? Vous
pouvez trouver la vie éternelle, le pardon, la paix et l’aide en invoquant Jésus dans la prière. Il est près de vous maintenant.

« Pour célébrer la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés… » (Ephésiens 1.6-7).

…Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, aÞ n que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice ; lui dont la meurtrissure vous a guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes, mais maintenant, vous êtes retournés vers le berger et le gardien de vos âmes (1 Pierre 2.24- 25).

 

Prochaine leçon