Maladroit

Dans le temps je lisais une bande dessinée  » Nancy  » qui me faisait bien

rire. (A l’époque, le dessinateur était Jerry Scott, copyright United

Features Syndicate).

 

Dans une des histoires, nous voyons Nancy- une fille d’environ huit ans-

qui essaie de répondre à la question assez directe d’une amie : Est-ce que

‘Sluggo’, son ami malchanceux, est en fait son petit ami ?

 

Nancy bafouille et cherche une réponse.

 

Puis nous voyons Sluggo qui se dirige vers elles. Tout d’un coup, il

trébuche sur un caillou et se casse la binette.  » Alors, c’est si difficile

de décrire ta relation avec lui !  » lui demande son amie.  » Non, c’est

difficile à avouer…  » réplique Nancy.

 

 

N’avez-vous jamais eu le sentiment d’être maladroit comme Sluggo, non

seulement physiquement mais  » jusqu’à la moelle  » ? Laissez-moi illustrer

cette question…

 

Quelque chose m’arrive, quelque chose qui ne me plaît pas. D’abord mon

estomac passe à l’acte : il répand de l’acidité un peu partout. Puis mon

cerveau s’engage :  » Mais que se passera t-il si ceci …… ? Que se passera

t-il si cela ……  » ? Enfin, c’est le tour de mon coeur :  » Mais que

fais-tu ? Tu sais ce que le Seigneur a dit dans sa Parole. Fais-lui

confiance  » !

 

Mais mon estomac ne coopère pas. Il jette un peu plus d’acidité sur le feu.

Mon cerveau écoute et il est d’accord avec ce qui dit mon coeur, mais il

revient tout de suite à ses soucis et il incite mon estomac.

 

A 2h du matin, il me réveille :  » Mais que fais-tu  » !? Il hurle après moi.

 » Il faut qu’on trouve une solution ! « . Il paraît que dans le

subconscient, il ruminait le problème pendant que je dormais, et il a

enfin décidé qu’il voulait un compagnon. Alors, moi, j’ai été élu. Qui

d’autre ?

 

Et mon estomac ajoute un peu d’acidité pour créer l’ambiance.

 

Il me semble que faire marcher mon coeur, mon cerveau et mon estomac dans

la même direction, en même temps, ressemble à quelqu’un qui essaie de

diriger un troupeau de chats. Chacun va dans le sens qui lui plaît.

 

Heureusement, ceux qui aiment le Seigneur ont une arme secrète dans la

lutte : c’est le Seigneur lui-même ! Un de mes versets bibliques préférés

dit simplement :  » Mais quand j’ai peur, je mets ma confiance en toi  »

(Psaumes 56 :4, Français Courant).

 

Ce n’est pas :  » Quand je fais en sorte que mes émotions, mes sentiments,

et mes pensées soient bien alignés, marchant dans le même sens, c’est alors

que je me confierai dans le Seigneur « .

 

Non, dans ma crainte et ma faiblesse je crie à Lui. Je sais qu’il m’écoute

et qu’il travaille pour moi, que je le ressente ou non. Même si la

situation ne change pas, je sais qu’il est pour moi. Il me fera passer

victorieusement par l’épreuve. Le Psalmiste le savait :  » Je loue Dieu pour

la parole qu’il a dite, je lui fais confiance, je n’ai plus peur. Quel mal

pourrait me faire un simple mortel  » ? (Ps. 56 :5, Français Courant)

 

Plus tôt ou plus tard mon cerveau assailli se calme et l’Esprit de Dieu

l’aide à écouter les promesses de Dieu et à se rappeler du fait que le

Seigneur ne l’a jamais abandonné. Pourquoi commencerait-il maintenant ?

 

Mon estomac arrête de répandre de l’acidité et commence à réclamer un Big

Mac. Mes sentiments redeviennent normaux.

 

Mais jusque là, je n’abandonne pas. Je ne peux pas laisser mes actions être

dirigées par mes craintes ou n’importe quelle autre émotion qui n’est pas

en accord avec la foi en Jésus. Mon coeur, rempli de l’Esprit de Dieu,

dirige ma vie et non pas mes sentiments, émotions, ou craintes.

 

Alors, relevez la tête, les ami(e)s. Nous allons de l’avant pour le

Seigneur, avec la force qu’il nous donne. Qu’importe ce que l’ennemi

déverse, nous allons avoir foi dans le Seigneur Jésus !

 

Et vous ?

La suite

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