Leçon 3 : Les principes fondamentaux de l’interprétation

Nous avons parlé, dans la leçon 1, de quelques indications de base conduisant à une bonne compréhension des Ecritures. Dans la leçon 2, vous avez découvert que l’interprétation était la seconde étape fondamentale sur les six, de l’étude de la Bible. Après avoir observé, vous avez un ensemble d’informations, et vous interprétez ensuite ces diverses informations.

Au cours de la leçon 3, vous découvrirez certains des aspects importants de l’interprétation. L’ensemble du credo et des doctrines de la foi chrétienne a été établi au moyen de l ‘interprétation. Qu’est-ce que la doctrine ? D’où tire-t-elle son importance ? Pourquoi l’interprétation est-elle une étape aussi cruciale pour qui veut s’instruire? Voyons quelles sont les réponses à ces questions.

IMPORTANCE DE LA DOCTRINE
Objectif1. Définir les mots «doctrine» et «théologie» selon

l’usage que nous faisons de ces termes.

Dans cette leçon, nous employons le mot «doctrine» en relation avec la doctrine de la Bible. Ce mot sert à désigner un ensemble de connaissances qui forment la substance de la foi chrétienne. La théologie est étroitement apparentée à la doctrine. Nous lui donnerons la définition suivante: «science ayant pour objet Dieu et Sa relation avec l’homme et le monde ». Doctrine et théologie comprennent tous les enseignements de la foi chrétienne.

Certains passent leur vie entière à étudier de tels sujets, aussi notre objectif principal n’est-il pas d’enseigner la doctrine mais de vous dire ce qu’elle est, et de vous donner aussi une idée de son importance. Jésus affirmait que Sa doctrine venait de Dieu. Il disait : « Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de mon chef » (Jean 7.16, 17).

En écrivant à Timothée, Paul parle de l’utilité de l’Ecriture (2 Timothée 3.16, 17). Dans son premier point, il affirme que l’Ecriture est utile pour enseigner la vérité. Celle-ci, bien sur, est la clé de l’importance de la doctrine. La vérité, étant divine, est une doctrine saine (Jean 14.6). Il vous suffit de croire et de partager cette « vérité » uniquement.

La doctrine et la théologie sont importantes car ce que vous croyez au sujet de Dieu et de Son plan détermine la manière dont vous vous conduisez, les décisions que vous prenez et les relations que vous entretenez ; en bref, toute votre vie. Paul faisait l’éloge de l’attitude des chrétiens de Rome qui obéissaient à la vérité. Il disait en effet : « Grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits » (Romains 6.17).

En ouvrant la Bible, vous apportez vos ressources naturelles, c’est-à-dire votre intelligence, votre volonté et votre cœur. Dieu, Lui, apporte les Siennes. Il vous a donné le Saint-Esprit afin de vous aider à comprendre des paroles qu’Il a déjà inspirées.

Alors, me direz-vous, pourquoi y a-t-il tant de fausses doctrines dans le monde ? On peut donner à cela plusieurs lorsqu’ il Dieu, et ils se servent de Sa Parole d’étrange manière. J’ai connu un homme qui disait ceci : « je crois que Jésus était un grand maître, et je vis selon le Sermon sur la Montagne ». Cet homme n’était pas un chrétien né de nouveau. Pour lui, Jésus n’était pas le Sauveur du monde. Il ne prêtait aucune attention au fait que Jésus Lui-même affirmait être le Sauveur, le Fils bien-aimé de Dieu. Or, si vous ne croyez pas que Jésus disait la vérité en s’exprimant ainsi, il vous est impossible d’accepter Ses autres enseignements. Nous ne pouvons vivre en accord avec le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5.7) que si Jésus vit dans notre cœur.

Les fausses doctrines surgissent lorsqu’on tord délibérément les Ecritures. Dans Malachie, un livre de l’Ancien Testament, Dieu dénonce les prêtres qui enseignaient de fausses doctrines (Malachie 2.8). Dans le Nouveau Testament, c’est Paul qui exhorte sans cesse Timothée à veiller attentivement au maintien de la bonne doctrine.

L’une des raisons qui se cachent derrière la fausse doctrine est plus troublante encore car la chose se produit au sein même de l’église. Le Saint-Esprit est là, prêt à éveiller notre compréhension, mais nombreux sont ceux qui, parmi les enfants de Dieu, se montrent paresseux, insouciants, indifférents lorsqu’on leur parle d’étudier la Bible. Ils deviennent la proie facile des faux docteurs qui leur annoncent ce qu’ils désirent entendre et non la vérité de Dieu. Un esprit paresseux et une attitude d’indifférence créent une barrière et empêchent l’action du Saint-Esprit. Celui-ci est appelé à œuvrer au travers devotre intelligence et, en ce qui concerne la communication, deux parties sont en cause. Dieu ne peut se révéler s’il n’y a là personne à qui Il puisse le faire ou personne qui veuille bien s’efforcer de recevoir la communication. Paul disait aux chrétiens d’Ephèse : « . . . afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction » (Ephésiens 4.14).

Les chrétiens qui recherchent honnêtement la volonté de Dieu afin de comprendre sa vérité doivent porter un grand intérêt à ce que nous appelons l’interprétation, la théologie et la doctrine. Les principes énoncés dans les leçons 3 et 4 vous aideront à mettre en pratique ce que recommandait Paul dans
1 Thessaloniciens 5.21 : « Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon ». Vous devez peser les idées qui vous viennent àl’esprit en cours d’étude. Ces idées sont-elles de Dieu ou est-ce votre propre intelligence qui les a produites ? Vous devez les mettre à l’épreuve afin de savoir si elles tiennent debout. Les principes d’interprétation ne sont que des tests permettant de confirmer ou de vérifier la vérité tout en arrachant les idées erronées. La foi doit être examinée par une personne rachetée qui ouvre la Parole en se basant sur son meilleur jugement. Celui-ci est alors dirigé par le Saint-Esprit qui favorise la compréhension de la vérité, c’est-à-dire de la bonne doctrine.

UNE INTERPRETATION LITTERALE
Objectif 2. Expliquer le sens et l’importance d’une interprétation littérale.

En interprétant littéralement une chose, on lui donne une signification basée sur l’usage normal ou courant du langage, et sur le sens ordinaire des mots. Lorsqu’on se sert du langage figuré, on exprime une chose en employant des termes qui servent à en désigner une autre. Cette forme de langage présente à l’esprit des images qui illustrent d’autres idées.

Le langage est un système complexe et changeant. Avec les années, le sens des mots se transforme légèrement. Lorsqu’on dit qu’il faut donner à la Bible son sens littéral, on ne doit pas placer celui qui l’étudie dans un cadre rigide en lui disant : « ce mot ne peut être compris que de cette manière ». Il faut en effet un point de départ. Et quel est-il ? La manière courante d’utiliser un mot qui garde son sens ordinaire. Le langage figuré est utilisé dans la Bible, et nous en parlerons dans la leçon 4. Lorsqu’on veut en découvrir la signification, on doit revenir au sens littéral de ce qu’il décrit. Jésus, en enseignant, se servait souvent d’un langage figuré.

Ces quelques questions vous donnent une idée de l’emploi du langage figuré. (Peut-être aurez-vous envie de choisir un autre passage décrit dans un langage figuré et auquel vous poserez vos propres questions ; vous pourrez alors relever celles-ci dans votre cahier, afin de vous entraîner.) Vous devez constater qu’il est indispensable de savoir ce que signifie ordinairement le mot « semence » pour bien comprendre ce que Jésus voulait illustrer. Nous faisons d’ailleurs cela dans chacune de nos lectures. Toute communication s’appuie sur l’idée que celui qui parle sera compris par celui qui l’écoute ou qui le lit. C’est ce à quoi Dieu s’attend. Il ne cherche pas à vous dissimuler Son message mais Il tient au contraire à vous le révéler. Il est par conséquent inutile de vous efforcer de découvrir le sens mystique ou caché des Ecritures. S’il en était ainsi, tout ne serait que confusion. L’imagination des gens dépasserait les limites de ce qui est raisonnable, et plus rien ne pourrait être considéré comme certain. L’une des manières de mettre ce que l’on croit à l’épreuve est de vous demander si vous donnez aux mots leur sens ordinaire ou pas.

UN ENSEMBLE COMPLET
Objectif 3. Décrire trois principes selon lesquels la Bible est utilisée comme un ensemble complet.

L’Ancien Testament révélé dans le Nouveau

Ce que l’on croit doit être examiné à la lumière de la révélation contenue dans le Nouveau Testament. Les enseignements de l’Ancien Testament ont posé un fondement dans l’histoire, et cela en vue de ceux du Nouveau Testament. Vous vous souvenez avoir étudié la « révélation progressive », au cours de la première leçon ; l’homme, à cause de sa nature coupable et perverse, est limité en ce qui concerne la compréhension des choses, et c’est pourquoi Dieu ne peut lui révéler qu’une ou deux vérités à la fois. Jésus disait, dans Matthieu 5.17 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu, non pour abolir mais pour accomplir ». La révélation du Dieu rédempteur, dans le Nouveau Testament, est pour l’homme le sommet de la révélation. Tous les enseignements de l’Ancien Testament doivent être examinés à la lumière de cette révélation finale et suprême telle qu’elle nous apparaît dans le Nouveau Testament.

Les Ecritures et leur contexte

Veillons à ne pas utiliser certains passages pour « prouver » nos idées. Ce que l’on croit doit être examiné à la lumière d’un passage de l’Ecriture, et cela en relation avec son contexte, c’est-à-dire le paragraphe entier, le chapitre, le livre complet ou même les autres livres de la Bible.

Un texte que l’on choisit comme « preuve » est un verset qui peut être cité pour soutenir un point de vue ou une certaine doctrine. On peut le faire, mais cela à une condition. il faut d’abord s’assurer que l’on possède bien le sens exact du verset que l’on est en train de citer. Par exemple, dans la question numéro 6, on cite Marc 7.17-19 pour « prouver » que, selon l’enseignement de Jésus, il est permis de consommer n’importe quel genre de nourriture. Un autre texte, en rapport avec ce même principe, est Actes 10.9-15. Dans l’évangile de Marc, l’enseignement de Jésus est clarifié par ce qui est ajouté au verset 19.

Le passage des Actes, qui nous décrit la vision de Pierre au moment où celui-ci vit des animaux impurs descendre dans un drap, nous communique le même enseignement ; mais il ne s’agit là que d’une illustration du message principal. Si vous lisez le chapitre (c’est-à-dire le contexte) avec attention, vous y découvrirez que l’idée principale est d’encourager Pierre à accepter les Gentils et de ne pas avoir peur de leur annoncer l’évangile. La question des aliments est tout à fait secondaire.

Vous souvenez-vous des questions relatives à la raison, au pourquoi des choses, dont nous avons parlé dans notre dernière leçon ? « Pourquoi ceci est-il dit ? » « Pourquoi ceci est-il dit A CET ENDROIT-LA ? ». Lorsqu’on cherche à déterminer une que l’ ensemble accepter, où qu’ils soient, de telles questions deviennent extrêmement importantes. Pour comprendre les Ecritures, il faut examiner leur contexte immédiat, et les comparer également àd’autres passages.

La révélation divine n’apparaît que dans les Ecritures

Cette fois-ci, notre phrase initiale est quelque peu modifiée. Ce que l’on croit doit être formulé UNIQUEMENT après avoir été extrait de l’ECRITURE. L’histoire de l’homme, telle que nous la connaissons, date de plusieurs milliers d’années. En ce temps-là, l’intelligence humaine a produit de nombreuses pensées tout à fait nobles, mais elle a également suscité bien des notions erronées tandis que l’homme observait ce qui l’environnait et cherchait à donner à tout cela des explications valables. La doctrine chrétienne ne peut se fonder sur des écrits d’inspiration humaine. Théologie et doctrine ne peuvent avoir qu’une seule source. la Bible. Vous pouvez découvrir la vérité de Dieu uniquement en vous efforçant de bien comprendre l’Ecriture.

La doctrine, nous venons de le dire, ne peut avoir d’autre source que la Bible. Elle ne peut aller au delà de ce que déclarent spécifiquement les Ecritures. Beaucoup de questions ne trouvent pas de réponse dans la Bible ; peut-être vous en posez-vous, mais soyez bien persuadé que Dieu a donné, dans Sa Parole, tout ce qu’Il désirait que vous sachiez. Il a donné ce qui avait de l’importance. Il veut maintenant que vous étudiez afin de découvrir tout ce qui est à votre disposition. La marche du chrétien est cependant une marche par la foi. Dans Romains 8.25, Paul termine un paragraphe qui parle de l’espérance des chrétiens en disant : « Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance ». Dieu a de bonnes raisons de nous faire connaître certaines choses, dans les Ecritures, et de nous en cacher d’autres. On ne peut établir une doctrine saine en ne nous basant que sur des suppositions.

Il est très probable que vous ne serez jamais appelé à donner à l’église de nouvelles doctrines. Pourtant, tous ceux qui étudient les Ecritures sont, en quelque sorte, engagés dans une tâche où l’on cherche à établir ce que l’on croit soi-même et ce que l’on désire partager avec d’autres. N’oubliez pas que la doctrine n’a qu’une seule source : la Bible, et qu’elle ne va pas plus loin que la Parole de Dieu elle-même.

COMMENT DETERMINER LA VERITE DOCTRINALE
Objectif 4. Expliquer les deux principes généraux qui consistent à identifier la vérité doctrinale d’après les Ecritures et à diriger le comportement du chrétien.

Utilité des passages proclamant la volonté de Dieu

La Bible tout entière est la Parole de Dieu. Tout y est vérité, et tout ce qu’elle nous dit peut nous être utile. Cependant, elle nous est utile de diverses manières. Lorsqu’on parle de déterminer la doctrine, cela ne veut pas dire que l’on doive considérer certains passages de la Bible comme des vérités alors que les autres sont des erreurs. Cependant, la vérité doctrinale (les passages qui déclarent la volonté de Dieu pour l’homme d’aujourd’hui) nous est utile de manière particulière car elle exige quelque chose de nous.

2 Jean 9 diffère de 2 Jean 12 en ce qu’il proclame un principe éternel qui n’a pas changé depuis l’époque où Jean écrivait cette lettre. Et ce principe est le suivant : si vous ne restez pas attaché aux enseignements de Christ mais cherchez à les dépasser, vous n’avez pas Dieu. Ce qu’exprime 2 Jean 12 est également vrai mais ce passage ne proclame pas une vérité éternelle ayant des implications personnelles pour ceux qui vivent aujourd’hui. La doctrine est donc déterminée par des passages qui proclament la volonté de Dieu pour l’homme en tout temps.

L’enseignement chrétien et votre conscience

Au début de cette leçon, nous avons défini la doctrine comme étant un ensemble de connaissances qui forment la substance de la foi chrétienne. Une part précise de ce que comprend la doctrine est un autre ensemble, formé de commandements, et qui concerne directement notre conduite journalière. Il est difficile de vous séparer de votre conduite. Dans les milieux chrétiens, ce que l’on peut faire ou ne pas faire est habituellement un sujet qui intéresse chacun et dont on parle. Il arrive aussi que ce sujet soit lié à des pratiques culturelles sans aucun rapport avec ce qu’ordonnent les Ecritures.

Le commandement direct est ce qu’il y a de plus clair. Les choses que l’Ecriture condamne sans équivoque doivent être rejetées aujourd’hui encore. Vous en trouverez un exemple dans l’exercice suivant.

 

L’implication raisonnable n’est pas aussi claire que le commandement direct, mais elle doit être considérée, elle aussi.

L ’ ivresse, par condamnent. (Voir 1 Corinthiens 5.11 ; 6.10 ; Ephésiens 5.18 ; Galates 5.21.) Nous pouvons raisonnablement tirer de ces passages l’implication suivante : il est nécessaire de condamner l’abus des médicaments ou de la drogue car il nuit à toute fonction normale et consciente du corps et de l’esprit.

Le principe éternel est important bien qu’il soit moins clair que le commandement direct. Vous en trouverez un exemple en lisant Ephésiens 5.1 et 2.

Dans 1 Corinthiens 8, où il est question de la viande sacrifiée aux idoles, vous avez à la fois l’exemple du principe éternel et celui de la conscience. La différence repose sur la manière dont on voit les choses. Selon la position adoptée par Paul, vous êtes en présence d’un principe éternel : celui de la considération que l’on porte à autrui. Pour Paul, manger de la viande sacrifiée aux idoles ne signifiait absolument rien. Cependant, par égard pour ceux qui, autour de lui, étaient persuadés que c’était un mal, il n’y touchait pas. Il était poussé par le désir de ne pas offenser celui qui considérait un tel acte comme un péché (1 Corinthiens 8.13).

Dans 1 Corinthiens 8.10, c’est la conscience qui se manifeste chez celui qui est faible : « Car , si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles ? ». Il est intéressant de noter que si vous croyez réellement qu’une chose soit un péché (qu’elle le soit ou non, selon les normes dont nous avons parlé), et que vous alliez à l’encontre de votre conscience, votre acte devient péché pour vous. Il ne s’agit pas ici de l’acte lui-même mais de l’esprit de désobéissance qui en est le motif.

NATURE PRATIQUE DES ECRITURES

Objectif 5.

Reconnaître deux aspects de la nature pratique des Ecritures.

Les principes fondamentaux de l’interprétation 67

La Bible n’avait pas pour but d’être une encyclopédie d’informations intéressantes. Ce n’est pas un livre scientifique non plus. Elle possède un thème central que nous avons découvert : celui de la rédemption par la foi en Jésus-Christ. Le contenu de la Bible est très sélectif. Il a été choisi précisément pour apporter et soutenir le message de la rédemption. Même en ce qui concerne les activités de Jésus, Jean déclare ceci : « si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’onécrirait » (Jean 21.25). Ainsi, en étudiant les Ecritures, gardez à l’esprit leur valeur pratique. Elles comprennent de nombreux renseignements accessoires mais leur objet principal est à la fois personnel et pratique ; elles nous montrent comment être sauvé, comment vivre en chrétien, comment annoncer l’Evangile.

NOTRE RESPONSABILITE A L’EGARD DE LA LUMIERE
Objectif6. Expliquer pourquoi il est important d’annoncer le message de la Bible avec précision.

La Bible est véritablement un livre dont le message est une question de vie ou de mort ! Annoncer la Parole de Dieu, ce n’est pas charmer les oreilles des gens en leur citant des faits intéressants ou en étalant son savoir. C’est agir avec un cœur rempli d’amour pour Dieu et pour Son église sans cesse croissante. La Bible contient des informations absolument essentielles pour tout individu. Elle parle d’une joie éternelle ou d’un châtiment, éternel lui aussi, dès l’instant où se termine notre courte vie. La Bible est le seul endroit où il est possible d’apprendre avec précision ce qu’il en est de Dieu et de la destinée éternelle de l’homme. Il est en votre pouvoir soit de conduire les hommes à Dieu en leur annonçant la vérité, soit de les égarer, en toute insouciance, par de faux enseignements. La Parole de Dieu doit être proclamée avec vérité !

Prochaine leçon