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Le Chrétien dans la communauté

Si vous avez accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel, de nombreux changements ont alors déjà eu lieu dans votre vie. Pour commencer, votre attitude à l’égard de votre entourage n’est plus la même. Nous sommes tous en relation avec différentes personnes. En d’autres termes, nous vivons en communauté. Nous sommes également dans une sorte de communauté là où nous vivons, mais il ne s’agit certes pas tant d’un endroit que d’un état d’esprit, d’une attitude à l’égard des autres. Savez-vous que vous pouvez évoluer dans plus d’une communauté ? Vous pouvez être dans une communauté scolaire, dans la communauté de l’église ou encore dans une communauté professionnelle. Ces différentes communautés forment la communauté ou société dans laquelle vous vivez. Ce cours vous permettra de découvrir les principes de la vie dans la communauté de ceux qui vous entourent. L’un d’eux, qui est un principe fondamental et qui est destiné à renforcer l’aspect pratique de ce cours dans votre vie quotidienne, est de savoir compter sur le Saint-Esprit. C’est en effet l’Esprit qui vous aidera à recevoir l’enseignement qui vous est donné ici afin que vous puissiez le mettre en pratique. Demandez-Lui de vous assister durant votre étude et lorsque vous chercherez à mettre en pratique ce que vous avez appris. Ce cours utilise une méthode moderne autodidacte qui vous aidera à en apprendre facilement les divers principes et à les mettre immédiatement en pratique.

Leçon 3: Grandir dans la communauté

Grandir dans la communauté

Avez-vous déjà réfléchi à la façon dont une personne grandit et se développe ? Lorsqu’il vient au monde, le bébé est tout juste capable de pleurer et de manger. Au bout d’une année et demie, il marche, parle et pense. Comment une chose pareille est-elle possible ? Nous sommes là en présence d’un miracle auquel beaucoup ne prêtent aucune attention. Le bébé grandit parce qu’il mange et dort. Il s’instruit parce que ceux qui prennent soin de lui se chargent de lui enseigner toutes sortes de choses. Sa croissance physique et mentale se poursuit pendant plusieurs années, jusqu’au moment où il devient adulte. Dès lors, on dit qu’il est arrivé à maturité.

Dans la leçon 2, vous avez vu que Jésus nous a donné l’ordre de témoigner. Pour le faire de manière efficace, nous devons croître spirituellement. Cette leçon nous montrera donc comment devenir mûrs d’un point de vue spirituel. Certains chrétiens sont encore des bébés spirituels au bout de plusieurs années, mais ce n’est pas là ce que Dieu veut. Selon Son plan, nous sommes appelés à grandir « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ » (Ephésiens 4.13). Nous pourrons alors grandir en communion avec d’autres.

Cette leçon vous aidera à . . .

  • Comprendre comment vous pouvez grandir dans le Seigneur.
  • Expliquer quel est le rôle de la séparation, de la tolérance et de la modération dans la croissance du chrétien.

 

Dans cette leçon, vous étudierez . . .

Comment grandir ?
Connaître l’Ecriture
Penser au Seigneur
Etre motivé par l’amour chrétien Adorer Dieu en compagnie d’autres chrétiens
Les principes de croissance

Etre mis à part pour Dieu Etre séparé du monde Tolérance et modération

 

COMMENT GRANDIR
Connaître l’Ecriture
Objectif 1. Dire ce que l’on retire de la lecture et de la connaissance de la Parole de Dieu.

Un jour, les Sadducéens se sont approchés à Jésus pour Lui raconter avec une histoire qu’ils avaient inventée de toute pièce. Ils Lui parlèrent d’une femme dont le mari était mort et qui, après s’être remariée, avait également perdu son second mari. La chose s’était ainsi répétée sept fois. « A la résurrection, duquel des sept frères sera-t-elle donc la femme ? » demandèrent les Sadducéens (Matthieu 22.28).

Ils avaient inventé cette histoire pour essayer d’éprouver Jésus. Les Sadducéens ne croyaient pas à la résurrection. Ils voulaient pousser Jésus à dire quelque chose qui était contraire à leurs convictions. De cette façon, ils pourraient alors rejeter Son enseignement avec un sentiment de satisfaction.

Mais au lieu de leur répondre, Jésus alla simplement à la racine du problème. Il mit à nu leur ignorance en ce qui concernait les Ecritures et Il dit : « Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu » (Matthieu 22.29). Remarquez dans quel ordre Jésus S’exprime : Il place la connaissance de l’Ecriture avant celle de la puissance de Dieu.

Il y a plusieurs points à retirer de ce fait. Les gens semblent désirer intensément recevoir la puissance de Dieu, mais la connaissance des Ecritures ne les intéresse pas. Ils placent ainsi la charrue avant les bœufs, ce qui les empêche d’en retirer quoi que ce soit. Voulez-vous faire l’expérience de la puissance de Dieu dans votre vie ? Il est alors indispensable que vous connaissiez les Ecritures et que vous viviez en accord avec ce qu’elles enseignent.

L’apôtre Pierre nous dit ceci : « désirez, comme des enfants nouveau-nés le lait non frelaté de la parole, afin que par lui vous croissiez pour le salut » (1 Pierre 2.2). Les bébés doivent manger s’ils veulent grandir et rester en bonne santé ; de même, nous devons nous nourrir de la Parole de Dieu afin de parvenir à l’état de chrétien mûr et équilibré.

Le Psaume 119 comprend 176 versets. Chacun de ces versets mentionne, d’une manière ou d’une autre, les Ecritures. Celles-ci nous sont présentées à la fois comme une défense contre le péché, comme un guide, comme notre sagesse et notre joie.

Si la lecture de la Parole de Dieu ne représente pas l’un des aspects réguliers de votre vie, vous pouvez demander au Seigneur de vous aider et de vous accorder la sagesse qui vous permettra non seulement de lire les Ecritures mais encore de les comprendre. Parfois, nous ne faisons pas ce que nous devrions faire simplement parce que nous sommes paresseux. Il existe certaines choses que Dieu seul peut accomplir pour moi, mais il en est d’autres que je dois faire moi-même. Par exemple, en ce qui concerne la prière quotidienne et la lecture de la Bible, je dois me contrôler et me mettre à l’œuvre. Un acte de ma volonté devient nécessaire car nul ne me forcera jamais à agir.

Cela dépend uniquement de moi. Et alors que je lis chaque jour la Parole, j’éprouve la joie et la satisfaction qui en résultent et je grandis.

Les bébés ne grandissent que si leurs parents leur donnent du lait et de la nourriture qui leur conviennent. Il en est de même dans la vie du croyant. Si vous désirez grandir dans le Seigneur, vous devez Lui permettre de vous nourrir. Et comment le fait-Il ? Au moyen de Sa Parole. Mettez chaque jour un moment à part pour recevoir cette Parole, exactement comme vous le faites en ce qui concerne vos repas. Le Saint-Esprit vous aidera à comprendre ce que vous lisez et vous grandirez ainsi dans le Seigneur.

Objectif 2. Expliquer pourquoi la prière et la méditation sont deux choses importantes.

Un autre facteur essentiel dans la croissance du chrétien est celui de la prière et de la méditation—ces instants où l’on pense au Seigneur. Nous devons nous entraîner à penser à Dieu. Il est en effet nécessaire de songer à Sa Parole, à la prédication de la veille et à tout ce que le Seigneur a fait pour nous. L’apôtre Paul, dans Philippiens 4.8, nous recommande de remplir notre esprit de tout ce qui a de la valeur. Voici ce qu’il dit : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées ». Dans Esaïe, nous avons également une promesse où Dieu dit qu’Il gardera en paix « celui qui est ferme dans ses dispositions » (Esaïe 26.3). Penser au Seigneur permet à notre foi d’être édifiée.

Nous devons d’autre part demander à Dieu de nous enseigner Ses voies et de diriger chacun de nos pas. Le Seigneur désire que nous priions afin de mieux comprendre Sa Parole. Il nous est conseillé, dans Philippiens 4.6, de Lui présenter nos besoins. Dans Ephésiens 6.18, nous lisons en outre : « Priez pour tous les saints ». Lorsque nous intercédons en faveur d’autres chrétiens, nous faisons preuve d’un esprit communautaire à leur égard. Nous devons également prier pour ceux qui ne connaissent pas Christ afin qu’ils soient attirés par Dieu. Quand nous prions de cette manière pour des inconvertis, nous faisons preuve d’un esprit communautaire au sens le plus large du terme.

Objectif 3. Décrire la nouvelle loi enseignée par Jésus.

Les Dix Commandements qui ont été donnés aux Israélites sont les lois les plus anciennes en ce qui concerne le comportement des êtres humains au sein de la communauté (Exode 20). Ces commandements traitent le problème des relations entre Dieu et les hommes, et celui des relations entre les hommes entre eux. Tout ce que faisaient les Israélites devait être examiné à leur lumière. On ne pouvait désobéir à aucun d’entre eux. Les Israélites ont cependant eu beaucoup de mal à s’y soumettre.

Dieu vit que ceux auxquels Il avait donné Ses lois n’étaient pas assez forts pour y obéir, et c’est pourquoi Il envoya Jésus-Christ. Lisez Romains 8.3 et Galates 4.4-5. Ces versets nous montrent la miséricorde de Dieu ainsi que Son désir d’être en communion parfaite avec l’homme. Les relations dont jouissent les hommes entre eux s’améliorent dès l’instant où ils ont une bonne relation avec Dieu.

Lorsque j’étais jeune, on m’avait assigné une certaine tâche aux côtés d’un homme plus âgé, un véritable expert dans son métier. Cet homme était cependant difficile, et il n’était guère aisé de travailler avec lui. J’ai quand même décidé de me comporter envers lui avec amour, même si, lui, il me traitait méchamment. Quand il s’est aperçu que son attitude désagréable n’avait aucun effet sur moi, il s’est mis à changer et à répondre à mon amitié. Il m’a alors appris bien des leçons de grande valeur qui m’aident encore aujourd’hui. L’une d’entre elles est que nul ne peut résister à une attitude d’amour et de sollicitude.

Lorsque nous acceptons Jésus-Christ comme notre Seigneur, un changement se produit dans notre vie. On considère Dieu, la Bible et les autres de manière différente. Jésus accomplit pour nous ce que ni les Dix Commandements ni la Loi n’auraient pu faire. Nous devenons des créatures nouvelles au moment où nous entrons en communion avec Lui (2 Corinthiens 5.17). Le Seigneur a écrit Sa loi d’amour dans nos cœurs humains (2 Corinthiens 3.3). Cela veut dire que l’ancienne loi a été remplacée par une loi d’amour. Nous désirons obéir à Christ parce que nous L’aimons. Les relations que nous entretenons avec les autres sont, elles aussi, gouvernées par la loi d’amour de notre Maître. Notre conscience est purifiée, notre esprit renouvelé. Nous accomplissons désormais, par nature, ce que cette loi nous ordonne. Nous avons là une merveilleuse manière de vivre.

Quelqu’un s’est-il mal comporté envers vous depuis que vous vous êtes converti à Christ ? Avez-vous éprouvé de la colère à son égard ? Si vous avez permis à l’amour de Dieu de remplir votre cœur, alors vous avez été capable de pardonner celui ou celle qui vous traitait cruellement. Parce que vous êtes chrétien, votre nature a été transformée par la puissance divine. La loi d’amour du Seigneur devient la règle de conduite de votre vie. C’est ainsi que l’on peut avoir un véritable esprit communautaire !

 

Objectif 4. Expliquer comment le fait d’adorer Dieu avec d’autres chrétiens peut nous aider à grandir spirituellement.

Adorer Dieu en compagnie d’autres chrétiens vous aidera à grandir. Il est nécessaire que nous nous retrouvions pour étudier la Parole du Seigneur ; lorsqu’on fréquente régulièrement l’église où un enseignement nous est donné, on se fortifie en Dieu. Il est également utile de partager avec ses frères et sœurs ses joies et ses peines ; un tel partage est réciproque. L’un des principes fondamentaux de la vie en communauté est que l’on a besoin les uns des autres. Il est nécessaire que nous passions du temps en compagnie de ceux qui, comme nous, aiment le Seigneur. Le faites-vous ? Rencontrez- vous d’autres chrétiens ? Prenez-vous part à leurs activités ? Partagez-vous leur joie lorsqu’ils sont heureux ? Les encouragez-vous lorsqu’ils sont dans la tristesse ? Si c’est là ce que vous faites, vous manifestez de l’amour et un esprit communautaire dans son sens le plus large.

LES PRINCIPES DE CROISSANCE
Objectif 5. Décrire le principe selon lequel nous sommes mis à part pour Dieu et séparés du monde.

Lorsque nous nous édifions dans notre marche chrétienne au travers de l’étude de la Parole de Dieu, de la prière, de la méditation, du culte et de la communion fraternelle, Dieu nous conduit dans une vie de sainteté. La Bible nous dit que cela signifie que nous sommes mis à part. Le Nouveau Testament nous parle de deux types de séparation. On peut être mis à part pour Dieu et vivre àl’écart du péché. Tous deux sont très importants.

Etre mis à part pour Dieu

Dieu vous appelle à être mis à part pour Lui. Il veut que vous Lui soyez consacré afin qu’Il puisse Se servir de vous. Voici ce que nous dit Romains 12.1 à ce sujet : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ». Nous avons ici l’aspect positif de la séparation. Lisez également Actes 13.2 où il nous est dit : « . . . Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés ». Enfin, dans Romains 1.1, nous lisons ceci : « Paul, serviteur du Christ-Jesus, appelé à être apôtre, mis à part pour l’évangile de Dieu ». Ainsi, nous sommes mis à part pour Dieu.

Lorsqu’on est ainsi mis à part, on est appelé à une vie de consécration totale afin que Dieu puisse nous aider à vivre dans la sainteté, à l’exemple de Christ.

Etre séparé du monde

Dans 2 Corinthiens 6.14, nous lisons ceci : « Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate. Car quelle association y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? » Le message contenu dans ce verset est le suivant : un croyant et un incrédule ne peuvent véritablement s’associer car le fondement nécessaire à un esprit de communauté ne peut exister entre eux. Notez ici le mot « partenaires » que nous avons cité en donnant la définition de la communauté à la leçon 1. Ce verset nous demande donc de ne pas entrer en communion étroite avec des non-croyants, mais il est surtout question ici du mariage ou de l’association dans les affaires. Les contacts que nous entretenons quotidiennement dans le monde sont une chose différente.

Nous sommes souvent en contact avec des gens qui n’ont aucune foi en Dieu, mais c’est bien parmi eux que le Seigneur nous a placés. Nous devons Lui amener ces personnes. Le secret de l’enfant de Dieu dans un monde corrompu est qu’il connaît le Seigneur. Vous devez permettre au Saint-Esprit de gouverner votre vie. Dieu doit avoir en vous une place si grande que chacun pourra Le remarquer sans même que vous soyez obligé de le dire. Vous vivez sur la terre mais vous êtes citoyen du ciel. Il se peut que vous soyez avec les incrédules, mais vous ne devez pas être comme eux !

Un homme appelé Georges avait remarqué quelque chose de différent dans la vie de son nouveau voisin et il demanda à ce dernier de quoi il s’agissait. Le voisin répondit qu’il avait accepté Jésus comme son Sauveur. Bientôt, Georges donna sa vie à Christ grâce au témoignage de son voisin. Il s’en alla ensuite visiter sa mère dans une autre ville ; celle-ci lui posa la même question : « que t’est-il arrivé ? » Georges parla de Jésus à sa mère qui L’accepta à son tour. Tous deux furent remplis du Saint-Esprit. Les problèmes de Georges étaient toujours les mêmes mais Georges, lui, avait changé ! Lorsque sa mère s’en rendit compte, elle éprouva le désir d’obtenir ce que son fils possédait. Et parce que le voisin de Georges était réellement mis à part pour Dieu, parce qu’il vivait séparé du monde, deux vies ont été transformées !

 

Objectif 6. Savoir discerner quelle doit être l’attitude du chrétien en ce qui concerne la tolérance et la modération.

Le chrétien a parfois du mal à savoir exactement comment se comporter. Certains affirment que nous ne sommes plus sous la loi et que nous sommes par conséquent libres de vivre selon les normes que nous nous sommes fixées. D’autres adoptent une attitude plus rigoureuse. C’est-à-dire qu’ils essaient de plaire à Dieu en faisant ou en ne faisant pas certaines choses. Ils s’efforcent de se rendre agréables à Dieu non par leur foi en Christ, mais par l’observation de toutes sortes de règles. Ces deux positions représentent un danger. Etre chrétien, ce n’est pas observer une série de règles ; c’est recevoir Jésus-Christ comme son Sauveur et Lui permettre de devenir le Seigneur de notre vie. Il le dit Lui-même de cette manière :

Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir (Matthieu 5.17).

Lorsque Jésus-Christ est le Maître de notre vie, nous éprouvons le désir de faire ce qui Lui est agréable. Nous ne tenons pas à agir d’une manière qui compromettrait notre témoignage chrétien. Nous ne sommes pas esclaves de certaines lois et nous n’avons pas non plus le sentiment que la grâce de Dieu nous autorise à nous comporter comme bon nous semble. La loi d’amour de Christ nous aide à maintenir un certain équilibre et à faire preuve de modération dans notre conduite.

Dieu s’occupe de chacun d’entre nous individuellement. Il connaît nos besoins, et c’est Lui qui nous aidera à faire preuve de modération et d’équilibre dans notre comportement chrétien.

Parce que Dieu nous considère sur une plan individuel, nous devons veiller à ne pas juger les autres selon ce que nous croyons être juste. Romains 14 et 15 parlent de ce problème concernant certains aliments et la mise à part de certains jours. Les principes énoncés dans ces deux chapitres s’appliquent néanmoins à tous les aspects de notre vie sur lesquels nous nous posons des questions. En voici quelques-uns :

1. « Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; usez plutôt de votre jugement pour ne pas mettre devant votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute » (Romains 14.13).

2. « Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle » (Romains 14.19).

3. « Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s’abstenir de ce qui pour ton frère est une cause d’achoppement, [de chute ou de faiblesse.] Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu » (Romains 14.21-22).

4. « Faites-vous mutuellement bon accueil, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu » (Romains 15.7).

Ces passages de l’Ecriture indiquent clairement que nous devons nous montrer tolérants envers ceux dont les règles de conduite sont différentes des nôtres. Etre tolérant signifie être patient et accepter les autres quand bien même nous ne sommes pas parfaitement d’accord avec eux.

Dieu sait comment s’occuper de chacun d’entre nous individuellement. Il traite avec nous sur le plan personnel, et ceci afin de nous amener à une communion plus intime avec Lui. Il discerne les endroits où nous avons besoin d’aide. Il se peut qu’Il exige de vous une certaine chose alors qu’Il demandera à quelqu’un d’autre une chose totalement différente. Il peut nous pousser à agir ou, au contraire, à ne pas agir de telle ou telle manière. Evitons de forcer qui que ce soit à se comporter exactement comme Dieu nous encourage à le faire. Nous devons accepter les autres chrétiens comme ils sont, sachant que le Seigneur les conduit. Montrons-nous tolérants.

Jésus a dit : « C’est du jugement dont vous jugez qu’on vous jugera, de la mesure dont vous mesurez qu’on vous mesurera » (Matthieu 7.2). Ou comme le dit la version en Français Courant : « Car Dieu vous jugera de la façon dont vous jugez et il utilisera pour vous la mesure que vous employez pour les autres ». Il n’est par conséquent pas sage de se montrer dur ou de critiquer lorsqu’on juge les autres. La tolérance à leur égard est un exemple de la loi de l’amour ; on la retrouve partout où se manifeste un esprit communautaire.

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