Leçon 9 : La méthode d’étude par sujet individuel

L’étude par sujet individuel est une étude de la Bible qui permet de se pencher sur un sujet précis. Celui que l’on peut considérer comme le sujet par excellence, dans la Parole de Dieu, est la rédemption par le sang de Christ. L’Ancien Testament nous explique de quelle manière Dieu a établi un lien avec la race humaine déchue en se manifestant au travers d’Israël. Les sacrifices, les fêtes et les offrandes de ce peuple étaient tous, dans un sens ou dans un autre, des images de Christ, le Sauveur qui viendrait un jour. Il vint, en effet, au moment choisi par Dieu. Le Nouveau Testament relate cet événement. Il nous parle également de ce qui a fait suite à Sa venue et de tout ce qui doit encore se produire, dans le déroulement du temps. D’autres sujets bibliques viennent soutenir ou expliquer le thème principal.

Vous avez appris, dans la leçon 8, que ceux qui font l’objet d’une étude biographique sont des personnages. Les Ecritures présentent cependant d’autres sujets encore. On y trouve des passages où il est question de musique, de professions, de coutumes, de plantes, d’animaux, de politique, de géographie, de règles de conduite et de bien d’autres sujets à la fois intéressants et enrichissants. Apprendre la marche à suivre pour faire une étude biblique vous aidera à mieux comprendre la Parole de Dieu.

LA METHODE D’ETUDE PAR SUJET INDIVIDUEL
Objectif 1. Décrire la relation qui existe entre les choses visibles et les qualités invisibles, lorsqu’on étudie la Bible selon un sujet particulier.

Dans la liste des sujets bibliques que nous vous avons donnée au début de cette leçon, nous parlions à la fois d’éléments visibles et invisibles. Romains 1.20 établit entre eux un lien qui est valable pour toute étude par sujet individuel. Voici ce qu’il nous est dit dans ce verset : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables ». Ce passage montre que Dieu a créé la nature qui nous entoure afin que nous Le connaissions en observant cette dernière. C’est Dieu encore qui a placé Israël en Palestine (Deutéronome 1.8), qui a décidé des matériaux que l’on emploierait pour la construction (des pierres qui dureraient des siècles afin d’attester la vérité de Sa Parole). Il a planifié les ressources naturelles, l’étalement des terres et le climat. Tout cela a été utilisé par Dieu qui voulait illustrer la vérité par le moyen de Sa puissance et de Sa nature.

Les pluies de la première et de l’arrière saison, qui arrosent la Palestine, sont des pluies d’automne (première saison) et de printemps (arrière saison). Elles servent souvent d’illustration, dans l’Ecriture. (Voir Proverbes 16.15, Zacharie 10.1, Jacques 5.7.) N’importe quel sujet traité ou simplement mentionné dans la Bible devient un sujet que vous pouvez étudier, vous aussi. Il peut s’agir non seulement de vêtements, de maison ou de nourriture mais encore de mots, c’est-à-dire de la façon dont les mots-clé apparaissent dans les Ecritures. Votre étude comprendra alors des thèmes tels que la foi, la prière, le retour de Seigneur, ainsi que des sujets relatifs à la vie chrétienne. L’étude que vous allez entreprendre dans la dernière partie de cette leçon est tirée de l’épître aux Ephésiens ; elle correspond au dernier exemple que nous venons de citer, et traite d’un important aspect de la vie chrétienne : les paroles qui sont agréables à Dieu.

La nature a été créée par Dieu au petit bonheur et sans aucun plan préalable.

Il n ‘y a aucun rapport entre la vérité éternelle de Dieu et ce que l’on peut voir dans la nature.

Dieu a créé la nature dans un but précis : celui d’illustrer à la fois Sa puissance et Sa nature divine.

La région où devrait demeurer Israël fut choisie tout à fait au hasard.

Dieu choisit particulièrement la Palestine qui deviendrait la patrie de Son peuple d’Israël.

Jacques 5.7 évoque les pluies de printemps et d’automne, en Palestine, pour illustrer la valeur de la patience.

Il pourra y avoir une grande différence entre le nombre de détails qui vous sont donnés en relation avec les divers sujets de la Bible. Pour certains, on trouvera une foule de précisions dans un seul chapitre ou un seul passage. Pour d’autres, il sera nécessaire de glaner les renseignements dans de nombreux livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, et c’est alors qu’apparaîtra toute la signification de leur étude. Plus votre travail sera complet, plus il exigera de temps. J’ai entendu parler de quelqu’un qui a entrepris pour son compte l’étude du Saint- Esprit en se basant sur la Bible dans son ensemble. Il est possible de réaliser un tel travail en respectant les étapes qui vont vous être suggérées dans cette leçon. Cet homme devra probablement y consacrer plusieurs années, ou même sa vie entière, surtout s’il cherche à fournir une étude détaillée. La longueur d’une étude par sujet dépend donc du nombre de détails que l’on désire trouver et du temps que l’on souhaite consacrer à cette tâche.

Une longue étude, que l’on veut aussi complète que possible, est rendue plus facile si l’on a accès à un dictionnaire biblique ou à une concordance. Dans l’un et l’autre de ces livres, les mots et sujets mentionnés dans la Bible apparaissent dans leur ordre alphabétique, accompagnés de leurs références. Ceci permet de gagner beaucoup de temps lorsqu’on désire trouver tous les endroits où un certain sujet est mentionné. Si de tels livres sont à votre disposition, faites-en bon usage. Il est cependant possible d’entreprendre une étude par sujet sans ce matériel.

Il est d’ailleurs préférable de poursuivre votre propre lecture et vos propres recherches lorsque vous vous intéressez à un sujet relativement court. En lisant de cette manière, vous vous apercevrez que, dans certains cas, on est en présence d’une allusion DIRECTE tandis que, dans d’autres passages, le sujet apparaît de manière INDIRECTE. Les références directes sont celles où l’on trouve le mot particulier, la phrase que l’on cherchait. Les références indirectes sont celles où il est simplement fait mention du thème ou de l’idée générale de votre sujet. Elles jouent un rôle important dans la compréhension de ce dernier .

EXEMPLES D’ETUDES PAR SUJET INDIVIDUEL
Objectif 2. Décrire les « choses » et les « qualités » qui présentent des sujets d’étude biblique et donner des exemples pour chaque catégorie.

Un sujet tiré de la nature : le passereau ou moineau

Vous avez vu, en lisant Romains 1.20, que Dieu a créé la nature afin d’enseigner des leçons à la famille humaine. L ‘humble moineau, si commun autour de nos maisons et de nos jardins, est souvent évoqué dans les Ecritures pour illustrer une vérité.

Les commentateurs bibliques nous disent que le mot « moineau » est une traduction de l’hébreu tzippor qui semble avoir été un terme général servant à désigner tous les petits oiseaux semblables aux moineaux. Si vous aviez le temps de faire des recherches, vous verriez ce mot apparaître plus de quarante fois dans l’Ancien Testament (il n’est pas toujours traduit par moineau). Parfois, il est simplement question d’oiseaux. Un mot grec correspondant apparaît deux fois dans le Nouveau Testament. Ces petits oiseaux illustrent souvent la manière dont Dieu prend soin de Ses enfants. Matthieu 10.29-31 nous dit ceci :

Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou?

Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux.

Dieu s’intéresse aux passereaux qui font partie de la création. Combien il est important pour chaque enfant de Dieu de garder une entière confiance en son Père céleste qui prend soin de lui !

Le psalmiste, lui, choisit l’illustration du petit oiseau pour parler de la solitude : « Je suis. . . comme l’oiseau solitaire sur un toit » (Psaume 102.8), écrit-il. Les passereaux sont connus pour former des bandes bruyantes et pailleuses. Pour illustrer l’intensité de son chagrin, l’auteur du psaume établit un contraste entre l’environnement habituel de ces oiseaux et la situation de celui qui se trouve seul sur un toit.

Un sujet théologique : la nature de Dieu

Voici le plan d’une étude par sujet individuel ; il ressemble à celui que vous ferez dans votre cahier, quand vous étudierez l’épître aux Ephésiens. Lisez-le maintenant et cherchez les versets qui s’y trouvent mentionnés. Relevez les observations faites à la suite de chaque passage, ainsi que le résumé qui apparaît tout à la fin. (Les passages sont tous tirés du livre d’ Habacuc.)

 

MARCHE A SUIVRE EN VUE DE LA METHODE PAR SUJET INDIVIDUEL
Objectif 3. Citer les six étapes d’une étude par sujet individuel, puis les expliquer.

Etape 1. Relever le sujet toutes les fois où il apparaît

Dans cette première étape, vous établirez un plan textuel semblable à celui que vous avez fait précédemment pour l’étude biographique. Il faudra le refaire à chaque fois que vous entreprendrez une étude par sujet. Choisissez d’abord un sujet puis sélectionnez le livre ou le passage de l’Ecriture (il peut s’agir de plusieurs passages) dans lequel vous avez découvert des détails relatifs à votre sujet. Lisez le texte, crayon en main et en ayant une feuille de papier à votre disposition. Deux colonnes seront prévues sur le papier, exactement comme vous l’avez fait pour la nature de Dieu. A gauche, vous relèverez les références et à droite, ce que vous aurez observé.

Dès que vous trouvez quelque renseignement relatif au sujet, au cours de votre lecture, relevez-le, accompagné de sa référence.(Prévoyez un espace entre les différents points, sur votre liste, afin de pouvoir y ajouter d’autre observations, si nécessaire.) Il se peut que vous découvriez une référence directe (le mot ou la phrase désignant le sujet choisi apparaissant en toutes lettres) ou encore une référence indirecte (un passage où il est fait allusion au thème de votre sujet ou à l’idée générale). Que ce soit directement ou indirectement, vous relèverez le sujet toutes les fois où il apparaît, et dans l’ordre où il se présente.

Copiez dans votre cahier la partie de la dernière phrase du passage précédant qui est en italiques. Elle représente l’étape 1.

Si l’information que vous découvrez est une référence directe à votre sujet, vous l’écrirez simplement à côté de la référence biblique. Si c’est, au contraire, une référence indirecte, vous la relèverez aussi, mais vous noterez en plus la question suivante : « qu’est-ce que cela implique, en ce qui concerne mon sujet ? » N’oubliez jamais que, dans l’étude de la Bible, le Saint-Esprit est toujours présent à vos côtés pour révéler Sa vérité à votre intelligence. Quelle que soit la méthode employée, il est nécessaire de se pencher sur les Ecritures dans une attitude de prière et avec un esprit ouvert, réceptif. Vous n’étudiez jamais la Parole de Dieu seul ! Le Seigneur est à vos côtés.

Remarque : si vous n’êtes pas sûr de certains détails trouvés au cours de votre lecture, revenez à votre manuel et parcourez-le tout à nouveau.

Etape 2. Prévoir différentes catégories

Dans l’étape 1, il vous était demandé de relever votre sujet dans l’ordre où il vous apparaissait dans le texte. Cela signifie que votre première liste comprend des versets de l’Ecriture tels qu’ ils maintenant examiner tout ce que vous avez découvert en relation avec votre sujet afin de voir de quelle manière ces renseignements peuvent être groupés en un ensemble logique. Les détails eux-mêmes vous suggéreront diverses catégories. Prenons un exemple : vous avez choisi comme sujet le mobilier du temple et vous décidez alors de grouper les détails recueillis selon les endroits qui se trouvent à l’intérieur de l’édifice ; ces endroits deviennent les catégories dont vous avez besoin. Si vous avez choisi un sujet appartenant à la nature, vos catégories pourront correspondre aux diverses manières dont la Bible aborde ce sujet en particulier. Quel genre d’information trouvons-nous en relation avec le sujet ? Celui-ci est-il destiné à illustrer une certaine vérité ? Est-il utilisé comme symbole d’une autre chose ? Les sujets historiques suggéreront des catégories en rapport avec le temps : ils comprendront un début, une période intermédiaire et une période finale. Chaque sujet comprendra deux catégories ou plus, et celles-ci permettront d’organiser tous les détails que vous aurez réunis.

L’étape 2 peut donc se résumer ainsi : classer le sujet dès qu’il en est fait mention et selon la manière dont il est utilisé. Etablir ensuite des catégories qui se présentent naturellement apparaissent dans un passage donné. Il va falloir parmi les détails que vous avez réunis. En abordant l’étude de l’épître aux Ephésiens, un peu plus loin, dans la leçon, vous chercherez par exemple des détails concernant les paroles qui sont agréables à Dieu. Vous remarquerez alors que Paul établit souvent des contrastes dans la même phrase : « ne dites pas cela

. . . dites plutôt ceci . . . ». Lorsque vous aurez relevé plusieurs de ces passages, vous grouperez automatiquement ce sujet en deux catégories principales qui pourront être : « paroles agréables à Dieu », « paroles à éviter ». Le plan final s’arrêtera à quatre ou cinq catégories, mais elles seront toutes liées aux deux premières qui viennent immédiatement à l’esprit.

Etape 3. Examiner le contexte

Dans la leçon 1, vous avez appris ce que signifiait le mot contexte. Il s’agit des «parties d’un texte qui précèdent et suivent immédiatement une citation de ce texte ». Ce cours vous a également appris quelle était l’importance d’une observation attentive lorsqu’on étudie la Parole de Dieu. L’étape 3 va mettre vos facultés d’observation à l’épreuve. Vous avez relevé toutes les fois où votre sujet apparaissait (étape 1) et vous avez ensuite organisé les détails selon différentes catégories, en voyant de quelle manière le sujet était utilisé (étape 2). Maintenant, vous allez non seulement lire le verset où votre sujet apparaît mais vous allez aussi vous pencher sur les versets qui l’entourent afin d’être bien certain d’en avoir saisi le sens que voulait lui donner le Saint-Esprit.

En lisant le contexte, il sera peut-être nécessaire d’ajuster vos premières observations ou d’y ajouter quelques détails. L’étape 3 consiste donc à examiner attentivement (à analyser) les diverses manières dont votre sujet est utilisé, et cela à partir de son contexte. Si vous vous rendez compte que divers changements ou rajouts doivent y être apportés, relevez-les sur le plan de l’étape 1.

Etape 4. Résumer chaque catégorie

Résumer, c’est réduire l’information afin de la présenter de manière plus concise. C’est utiliser moins de mots tout en gardant le sens de la phrase.

Dans cette quatrième étape, vous lirez toutes les observations que vous avez faites pour les différentes catégories, et vous les résumerez individuellement. Supposons par exemple que vous étudiez les « brebis ». La liste de vos références sera fort longue car il est souvent fait allusion à ces animaux, dans les Ecritures. Après avoir ainsi établi une liste, au cours de l’étape 1, vous aurez groupé les détails découverts en plusieurs catégories liées à l’usage du sujet. En d’autres termes, vous aurez placé ensemble tous les passages qui ont quelque lien entre eux. Parmi les titres que vous aurez choisis, en parlant des brebis, certains serviront simplement à décrire ces dernières comme des animaux. « Bétail » ou « habitudes et caractéristiques des brebis » en sont deux exemples. Vous aurez probablement découvert des passages où les brebis servent de sacrifices, de symboles, d’illustrations, par rapport au peuple de Dieu. Jésus s’attribue Lui-même le nom de « Bon Berger » (Jean 10.11). Au cours de la troisième étape, vous aurez enfin examiné le contexte de chaque passage afin de bien en saisir le sens complet et véritable.

Votre quatrième étape consiste à résumer chaque catégorie. Votre sujet étant celui des brebis, vous relèverez sous forme condensée toutes vos observations concernant les brebis—ou moutons—en tant qu’animaux. Vous ferez de même là où les brebis sont présentées comme des sacrifices. Vous résumerez tout ce qui touche aux brebis symboliquement, ainsi que les passages où elles servent à illustrer des vérités bibliques. L’étape 4 consiste donc à présenter chaque observation faite précédemment sous sa forme résumée.

Etape 5. Comparer ce qui a été relevé dans le résumé

L’étape 5 n’est pas, avant tout, un exercice écrit, mais une étape de réflexion et d’observation. C’est le moment où il devient nécessaire de penser à ce qui ressort de votre étude, de méditer sur la vérité que vous avez découverte dans les Ecritures. Vous pouvez alors considérer, dans la prière, tous les renseignements que vous avez récoltés, en permettant au Saint- Esprit de vous aider à discerner non seulement l’ensemble des détails mais encore la relation qui s’établit entre eux, et l’impact total des versets.

En observant et en réfléchissant, au cours de cette cinquième étape, vous déciderez dans quel ordre il est préférable de disposer les diverses catégories qui apparaissent dans votre plan. Dans la première étape, vous avez relevé votre sujet toutes les fois où il apparaissait dans le passage étudié, et cela dans l’ordre où il se présentait. Maintenant, alors que vous venez de résumer chacune des catégories, il vous semblera peut-être préférable de placer l’une d’entre elles avant ou après une autre, soit parce qu’il y a là une question de temps, soit parce qu’elle est relativement importante. Ou peut-être voudrez-vous placer les catégories les plus importantes à la fin.

Dans l’Etape 1, vous relevez le sujet au fur et à mesure que vous le rencontrez.
Dans l’Etape 4, vous observez et réfléchissez mais n’écrivez rien.

L ’ étape une étape de réflexion et d’observation.
Dans l’étape 2, vous relevez le sujet toutes les fois où il apparaît dans le texte, et cela dans l’ordre où il se présente.

L ’ étape rapport entre elles sont regroupées en une catégorie. L’Etape 3 est l’étape où vous étudiez avec soin chaque catégorie dans le contexte qui lui est propre.

Dans l’Etape 4, vous résumez chacune des catégories.

Etape 6. Résumer le plan complet

Dans l’Etape 6, tout ce que vous avez découvert se trouve réuni. Vous tirez des conclusions en une phrase-clé qui comprend le résumé de chaque catégorie. Ce résumé-là, de toute importance, est le résultat des réflexions et méditations qui ont été les vôtres dans l’étape 5. Au cours de cette dernière étape, vous allez donc synthétiser, c’est-à-dire réunir les résumés de vos définitions pour n’en faire ressortir qu’une idée maîtresse.

Il est cependant nécessaire de vous mettre en garde contre deux choses. Premièrement, évitez de généraliser à l’extrême. Une généralisation est une conclusion dans un sens très large et qui couvre tout ; c’est une règle, une remarque sans aucun détail et qui est conçue de manière à être appliquée en général. Lorsqu’on résume les Ecritures, il est très facile de se laisser emporter par de merveilleuses découvertes et de lancer des déclarations qui vont un peu trop loin. Ne tirez pas de conclusions qui dépassent les limites de l’Ecriture. Efforcez-vous de leur faire dire plus ou moins ce qui est contenu dans cette dernière.

Deuxièmement (et ceci est lié à ma première mise en garde), n’oubliez pas les limites fixées par les Ecritures. Ces limites peuvent être implicites (on comprend une certaine chose sans qu’elle soit exprimée directement) ou explicites (c’est-à-dire exprimées ouvertement). Les Ecritures nous limitent de ces deux manières-là. La Bible déclare ouvertement certaines choses, et nous sommes alors limités car nous ne pouvons changer ce qu’elle dit au profit de nos idées personnelles. La Bible fixe également une limite à nos conclusions en donnant un enseignement implicite, c’est-à-dire des idées qui se laissent comprendre sans être ouvertement énoncées. Lorsque les Ecritures nous laissent entendre une certaine chose, nous pouvons dire que la chose est sous-entendue, mais il faut en rester là, à moins que nous trouvions un enseignement plus précis à ce sujet dans d’autres passages.

ETUDE DE L’EPITRE AUX EPHESIENS
Objectif 4. Etablir le plan d’Ephésiens 4, 5 et 6 en se basant sur le sujet suivant : « des paroles agréables à Dieu ».

Vous nécessiterez de votre cahier et de la Bible pour cette partie de la leçon. Les exercices d’apprentissage de cette leçon vous aideront à mettre en pratique les six étapes dont nous avons parlé. Vous travaillerez sur Ephésiens 4, 5 et 6.

Remarque : Il est très important de faire les exercices avant de jeter un coup d’œil sur les réponses! Pour être justes, vos propres réponses n’ont pas besoin de correspondre mot pour mot à celles que vous donne le manuel. Lorsqu’enfin vous les comparerez, après avoir terminé votre travail, sentez-vous libre d’ajouter certaines choses à votre travail, d’ajuster d’autres points, mais efforcez-vous de ne rien changer aux termes que vous avez employés et à vos propres découvertes. Notre but est de vous aider à étudier vous-même la Parole de Dieu avec de d’assurance. Dieu
individuellement. Il vous parlera exactement comme Il l’a fait pour d’autres. Plus vous étudierez, plus votre perspicacité se développera. La clé est de savoir consacrer le temps nécessaire àl’étude méthodique de la Bible.

Le sujet de cette étude est le suivant : Des paroles agréables à Dieu. Ce thème est tiré du Psaume 19, verset 15 : « Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sentiments de mon cœur, O Eternel, mon rocher et mon libérateur! » Dans l’épître aux Ephésiens, le Saint-Esprit s’est servi de Paul pour nous communiquer de nombreux détails au sujet des paroles qui sont agréables à Dieu (ou de celles qui Lui déplaisent). Si vous vous demandez quelle est l’importance d’un tel sujet pour votre vie plus en plus s’adresse à nous spirituelle, pensez à ce que nous dit Jacques concernant la langue : « La langue aussi est un feu . . . souillant tout le corps . . aucun homme ne peut la dompter » (Jacques 3.6, 8). Pour en savoir davantage, lisez le passage tout entier (Jacques 3.1-12). La langue y est utilisée, bien sûr, comme symbole des paroles que nous prononçons. Il est évident que c’est au moment où nous devenons de nouvelles créatures en Jésus-Christ, et que nous l’ obéissance, que commence à être agréable à Dieu.

Votre premier travail, en ce qui concerne la préparation de l’Etape 1, est de tracer deux colonnes sur trois pages de votre cahier, la colonne la plus large étant à droite. En haut de celle de gauche, écrivez le mot REFERENCE, et en haut de celle de droite, le mot OBSERVATION. Lisez maintenant Ephésiens 4, 5 et 6, crayon en main. Dès qu’il est question du sujet sur les paroles, relevez la référence dans la colonne prévue à cet effet, et l’observation que vous pouvez en tirer dans la colonne de droite. S’il s’agit d’une référence directe, notez-la simplement puis poursuivez votre lecture. Si, au contraire, vous vous trouvez devant une référence indirecte, écrivez ce que vous avez observé

« Qu’est-ce implique, en ce qui concerne les paroles?».Efforcez-vous ensuite de répondre brièvement à cette question. Plusieurs des étapes suivantes vous permettront de réfléchir et de méditer ; ne en y ajoutant la question suivante : que cela à essayer maintenant tout ce que le texte peut signifier. Vous le ferez plus tard.

Veillez à bien relever des exemples de paroles agréables à Dieu ainsi que des paroles qu’Il ne peut accepter. Elles peuvent nous montrer ce que Dieu accepte, si nous utilisons la figure littéraire qu’est le contraste. Si un verset comprend à la fois des idées positives et des idées négatives, utilisez les point « a » et « b » afin de les distinguer.

etape 1. Relevez votre sujet toutes les fois où il apparaît dans Ephésiens 4, 5 et 6 (ainsi que nous venons de vous l’expliquer).

Après avoir terminé votre lecture et le plan nécessaire à l’exercice précédent, comparez ce que vous avez écrit, dans l’Etape 1, au plan qui vous est donné dans la partie réservée aux réponses.

Maintenant, dans l’Etape 2, vous allez organiser toutes vos découvertes de manière à ce qu’elles aient un sens, et vous vous baserez pour cela sur leur « usage ». Vous grouperez tous les points qui ont un lien entre eux afin qu’ils forment plusieurs catégories. Dans ce qui forme un ensemble d’informations, il existe plus d’une manière logique de grouper les idées en catégories qui permettent de comprendre facilement le tout. Nous vous indiquerons une façon d’organiser vos découvertes. Il y en a d’autres qui, même si nous n’en parlons pas, ne sont pas nécessairement fausses. Si vous préférez vos propres titres, gardez-les ! (Prenez une nouvelle page de votre cahier pour répondre aux six exercices suivants de l’Etape 2. Prévoyez environ cinq lignes entre les réponses.)

Après avoir terminé l’exercice précédent, vous devriez avoir, sur l’une des pages de votre cahier, les cinq titres ou cinq catégories suivantes. Ils doivent correspondre à ceux que nous vous donnons et se présenter dans le même ordre. Les voici :

PAROLES INACCEPTABLES : NE PAS LES ECOUTER

PAROLES AUXQUELLES IL FAUT PRETER ATTENTION

PAROLES INACCEPTABLES : NE JAMAIS LES PRONONCER

PAROLES ACCEPTABLES ET QUE NOUS POUVONS NOUS

ADRESSER LES UNS AUX AUTRES

PAROLES AGREABLES A DIEU

Dans l’Etape 3, vous devez revenir au plan textuel qui a été établi dans l’Etape 1. Lisez chacun des passages que vous avez notés, ainsi que leur contexte (les versets qui les précèdent et les suivent). Dans la colonne réservée aux observations, relevez toute découverte supplémentaire qui vous est apparue en lisant le contexte des différents versets.

Lorsque vous commencez à travailler à partir des textes que vous avez choisis, veillez à ne pas vous éloigner de ce que disent d’ une importance. Si vous prenez la liberté d’aller au-delà du texte, votre étude en sera faussée. De plus, il est nécessaire que vous interprétiez comme il convient ce que la Bible déclare réellement ! Nous avons entendu d’autres opinions qui ne sont pas basées sur la Parole de Dieu. En vous mettant à interpréter les Ecritures, il est essentiel que vous évitiez à tout prix d’ajouter à vos déclarations des idées préconçues. Si vous vous apercevez que la Bible n’est pas en accord avec ce que vous croyiez précédemment, sondez-la afin de voir sur quoi se fonde votre erreur. Votre tâche consiste à découvrir ce que dit la Parole de Dieu, et vous devez en rester là.

Poursuivez votre travail de la même manière, en examinant chaque passage et en tirant de la Parole de Dieu autant de détails et d’explications que possible. Plus vous y consacrerez de temps, plus votre étude sera complète.

les Ecritures concernant le sujet ; cela est grande

En ce qui concerne l’Etape 4, il vous faut maintenant préparer une phrase résumée pour chacune des cinq catégories formées au cours de l’Etape 2. N’oubliez pas que, dans un résumé, on garde tous les points importants, mais en les citant le plus brièvement possible. Ecrivez vos propres résumés avant de lire ceux qui vous sont donnés dans le manuel.

Vous voici arrivé à l’Etape 5 où il vous est demandé de comparer vos cinq phrases de résumé. Cet exercice, vous le savez, ne consiste pas tellement à écrire, quoique vous soyez appelé à ajouter certains points supplémentaires à vos notes, si vous l’ estimez et la méditation entrent en jeu car c’est le moment où vous faites le point sur ce que vous avez retiré de votre étude. Relisez votre premier plan ainsi que vos différentes observations. Notez les catégories sur lesquelles vous vous êtes arrêté, les résumés que vous en avez fait. Soulignez en outre la manière dont Paul bâtit son sujet en s’acheminant vers la conclusion, et enfin la façon dont il s’est servi du contraste entre les paroles agréables à Dieu et celles qui ne le sont pas, pour renforcer son enseignement.

Dans la dernière étape, l’Etape 6, vous allez établir la synthèse de vos cinq résumés. Evitez de trop généraliser. Gardez à l’esprit les limites, implicites ou explicites, imposées par le contexte et par le texte lui-même. Ecrivez une idée maîtresse sur les paroles agréables, l’enseignement qui nous est donné dans Ephésiens 4, 5 et 6. Vous savez qu’il n’est pas nécessaire qu’elle corresponde exactement à la nôtre pour être exacte.

Prochaine leçon