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Le ministère de l’Église Chrétienne

Vous avez peut-être pensé que ce plan rédempteur prenait fin avec le mort de Christ sur la croix. Mais Jésus lui-même a transmis son ministère de salut du monde à son Église. Vous apprendrez dans ce cours que la mission universelle donnée par Christ à l’Église est aussi en fait son autorité pour agir au nom de Dieu. L’Église n’a pas non plus été abandonnée à elle-même pour accomplir cette tâche—car Christ a envoyé son Saint-Esprit pour nous aider. Il œuvre en nous, et au travers de nous, pour accomplir le plan rédempteur de Dieu.

Leçon 1 : Un problème universel

Ceci est la première des trois leçons sur Le monde : ce qui fait agir Dieu. Ces trois leçons abordent quelques idées essentielles. Les gens se sentent plus en confiance lorsqu’ils commencent avec de petites idées et avancent lentement. Il n’en est pas de même avec Dieu. Il voit grand dès le début. Son uvre surpasse le monde. Il agit rapidement ; la vie ou la mort de toute l’Humanité en dépend.

Vous voyez, le centre de l’action de Dieu, c’est le monde entier. Le plan de Dieu comprend le salut d’un monde qui se meurt. L’Eglise, Son peuple, est une communauté mondiale sauvée du péché, ayant reçue la tâche de participer au salut des autres du péché.

En quoi cela vous concerne-t-il ? D’abord, vous vivez dans ce monde pécheur. Dieu et Son Fils Jésus, Se sont mis en mouvement pour sauver le monde. Deuxièmement, vous faites partie de ce mouvement de salut.

Dans cette leçon, vous découvrirez comment le pêché est venu dans le monde, et comment celui-ci affecte notre monde aujourd’hui. La solution divine, face au problème du péché, était de donner Son Fils en rançon pour les nôtres. Et nous avons reçu le privilège de pouvoir annoncer le message du salut à ceux qui sont encore sous l’esclavage du péché. Nous faisons partie intégrante du grand plan de Dieu pour le rachat du monde !

DECOUVRIR LE PROBLEME

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Objectif 1. Décrire l’origine, la nature et l’étendue du péché dans le monde.

Le problème du péché

La Bible c’est le récit du péché de l’homme et d’un Dieu d’amour qui veut sauver les hommes du péché. Au commencement, Dieu avait créé un monde parfait sans péché. L’homme était Sa création, unique en son genre. Parmi toutes les créatures de Dieu, l’homme se détachait du reste d’entre elles. L’homme fut créé à l’image de Dieu, avec une intelligence, une volonté libre et avec des émotions pour répondre. L’homme fut créé pour pouvoir avoir communion avec son Créateur.

La Bible nous dit aussi que Satan fut l’agent par lequel le péché et le mal entrèrent dans la création de Dieu. Adam et Eve brisèrent les lois divines. Ces lois étaient saintes, car Dieu est saint. L’homme brisa les lois de Dieu et se sépara donc de Dieu (Genèse 3). Cette séparation de la communion de Dieu et de Sa compagnie signifiait la perdition de l’homme. A cause du péché du premier homme (Adam), le monde se trouva sous la malédiction du péché. Depuis ce moment, l’homme naît dans le péché (Romains 5.12-18).

Considérons trois façons de décrire le péché. La Bible décrit le péché de l’homme comme étant :

1. Des actes de rébellion. Une personne rebelle est celle qui refuse de faire ce qu’une autre lui commande. L’homme a refusé d’obéir à Dieu. Il a refusé d’obéir à toute autre voix que la sienne, mais aussi de se courber devant toute autre volonté que la sienne. il a refusé de reconnaître Dieu comme Créateur et Père du monde. « Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur cur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1.21).

2. Des actes de désobéissance. « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive » (Romains 1.18). Les lois de Dieu sont saintes et sont faites pour qu’on leur obéisse. Dieu avait conclu un accord avec l’homme (Genèse 2.15-17), mais l’homme a désobéi. C’était une alliance, un contrat qui lie, mais l’homme n’a pas reconnu le Dieu de l’alliance. L’impiété suscite la colère de Dieu envers l’homme (Jean 3.36).

Ces actes ont créé une certaine condition dans l’homme. L’homme commet non seulement des actions pécheresses, mais il est aussi un pécheur. Le péché devient sa propre nature. Le péché ne consiste pas simplement en actions, mais en une condition, et celle-ci est la même pour tous les hommes, qui sont par nature morts dans leurs péchés et leurs transgressions et sont devenus des enfants de colère (Ephésiens 2.1-3).

3. Une condition de servitude. Celui que l’on vend est un esclave. « Je suis charnel, vendu au péché » (Romains 7.14). Etre vendu au péché, c’est se trouver sous le contrôle et la puissance du péché. La personne devient la propriété de celui qui la contrôle. Dans le cas qui nous occupe, cette personne c’est Satan, car des services sont aussi rendus à ce dernier. Le péché a fait de l’homme un esclave et lui a ôté sa liberté. Il a perdu la liberté qu’il avait autrefois. Il est sous la servitude et prisonnier du pêché.

L’étendue du problème

Le péché de base de l’homme fut la négation de la nature et des qualités de Dieu. L’homme n’a pas reconnu Dieu comme Créateur et Père de l’univers. Considérons l’étendue de son péché.

1. Le péché a commencé avec un homme. Le récit concernant la nature du péché dans la vie de l’homme se trouve dans Genèse 3. L’origine du péché dans la race humaine remonte à Adam et Eve. Ils désobéirent au commandement de Dieu. Ils eurent des doutes quant à la justesse de l’ordre divin de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ils avaient été créés avec une libre volonté et avaient donc le choix. Désobéir à Dieu fut leur choix, et ils en souffrirent les conséquences. Les résultats de ce premier acte pécheur furent la culpabilité et un sentiment de nudité devant Dieu.

2. Le péché d’un homme fut transmis à tous les hommes. Le châtiment qu’est la mort fut transmis à toute la race humaine par Adam et Eve. A cause du choix du premier homme, tous les hommes naissent désormais séparés de Dieu. Les hommes n’ont pas simplement en eux la tendance (l’attraction) vers le péché dès leur naissance—ils sont nés dans le péché, avec une nature pécheresse, dans un état de péché. A moins qu’il ne soit renouvelé par la grâce de Dieu, l’homme doit souffrir le châtiment de son péché.

Le péché, par sa nature même, implique deux personnalités. Il implique celui qui pèche, mais aussi celui contre qui le péché est commis. Bien que l’on puisse pécher contre son prochain, le plus grand péché de l’homme est contre Dieu.

La nature de Dieu est juste et sainte. Ses lois sont saintes et immuables. Il châtiera ceux qui brisent ces lois. Mais Sa nature est aussi celle d’un père rempli d’amour. En tant que Créateur et Père du monde, Il S’approche de l’homme et de son problème qu’est pour lui le péché. En Lui est la force d’attraction qui attire le pécheur, afin qu’il soit en communion avec Lui par Son Fils, le Seigneur Jésus-Christ.

Celui qui résout le problème
Objectif 2. Expliquer les trois aspects de la paternité de Dieu.

Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement (1 Jean 2.16-17).

La volonté de Dieu pour ce monde changeant et pécheur, c’est que l’homme Le reconnaisse et L’accepte comme Père et Créateur. Le péché de l’homme était orienté contre la nature et les qualités de Dieu. Pour être restauré dans la communion avec Dieu, l’homme doit d’abord connaître celui-ci tel qu’Il est.

Dieu est le Créateur

Dieu est le Dieu du monde entier. Au commencement, au centre, et à la fin de toutes choses se trouve le Dieu éternel. Il est le Créateur de l’univers et de l’humanité. Il est le seul Dieu absolu. C’est un Dieu extrêmement jaloux, en ce sens qu’Il veut être reconnu comme ce qu’Il est.

Dieu est non seulement le Créateur de l’ordre physique, mais Il est aussi Celui de l’ordre moral du monde.

  1. Dieu a établi les lois du bien et du mal.
  2. Les lois de Dieu ont en elles, les plus hauts standards de moralité.
  3. Dieu insiste pour que ces lois soient obéies.
  4. Dieu amène le châtiment lorsque Ses lois sont brisées.
  5. Dieu a envoyé Jésus pour nous aider à obéir aux lois divines.

Dieu est le Père

Les actes créatifs de Dieu doivent être reconnus. Ses actions salvatrices doivent aussi être acceptées. Il est le Dieu du salut.

Dieu a voulu le salut du monde. Ce fut Son choix et Son désir. Ces actions révèlent l’amour de Dieu pour Ses enfants en tant que Père Céleste de la création.

Il y a la paternité de Dieu par création, qui est universelle à tous les hommes. Puis, il y a la paternité de Dieu par relation, dont seul Son Fils Jésus-Christ bénéficie. Et finalement, il y a la paternité de Dieu par rédemption, qui est pour tous ceux qui acceptent le sacrifice de Son Fils, pour leurs péchés.

NOTRE PERE

LA PATERNITE DE DIEU

LE PERE

“MON PERE”

COMPRENDRE LE PROBLEME
Objectif 3. Identifier des aspects du changement, dans la société moderne, présentant des possibilités pour le ministère.

Voici une histoire incroyable des temps modernes : Deux soldats Japonais furent trouvés dans la jungle d’une île de l’Océan Pacifique. Ils étaient restés cachés depuis la 2ème guerre mondiale, pendant une période de plus de 35 ans. Ils furent surpris d’apprendre que la guerre était terminée. Mais ils furent tout aussi surpris de découvrir les énormes changements intervenus dans les grandes cités modernes.

Ils furent étonnés, et ils avaient raison de l’être. Notre monde change rapidement. Certains ont peur de ce qui arrive, alors que d’autres ne comprennent pas ce changement. Nous devons faire face au monde.

Le Seigneur veut que nous soyons dans le monde et que nous le comprenions. Il est important que nous soyons conscients des forces énormes qui forment la société. Le monde change, mais la puissance du péché est toujours là. Ce monde pécheur offre des possibilités pour le ministère, qu’aucune autre génération n’a peut-être jamais connues.

L’atmosphère de la ville

La population s’accroît tout autour du monde. Beaucoup de personnes sont attirées vers les villes. Elles quittent leurs petits villages et leurs villes pour trouver de meilleures conditions dans les cités.

Il est dit que trois personnes sur quatre, dans le monde, vivent dans les villes. Les petites villes changent et évoluent aussi, mais ce sont les grandes cités qui souffrent le plus des résultats de ce changement. C’est là que les gens sont les plus affectés par cette société changeante.

Au fur et à mesure que la population augmente, les besoins eux aussi augmentent. Ces besoins sont d’ordre physique, social et économique. Le taux de croissance provoque un déséquilibre et crée des problèmes sociaux. La pauvreté (l’état d’être très pauvre), de pauvres habitations, le manque de travail et même les mendiants dans la rue, sont des exemples de l’ampleur du changement.

Mais les villes présentent aussi des possibilités pour le ministère. Les personnes qui sont dans le besoin représentent un terrain fertile pour annoncer « l’évangile des pauvres ».

Une société qui change, indique aussi des valeurs changeantes. De nouveaux lieux, de nouvelles circonstances et de nouveaux voisins font partie de notre déménagement dans un nouveau foyer. De nouvelles formes et façons de vivre sont acceptées. Nous trouvons de nouveaux amis et de nouvelles églises. Les cités représentent toutes ces choses.

Les cités—un champ de mission

Le changement peut affecter une personne très profondément, et c’est ce qui arrive le plus souvent. Les cités représentent de nouvelles valeurs, mais aussi de nouveaux problèmes. Le sentiment d’être coupé de la famille et des amis peut provoquer la solitude. On expérimente une nouvelle liberté qui était inconnue précédemment dans une petite communauté. Il en est de même que pour le fils prodigue de Luc 15, qui s’en alla pour trouver une liberté nouvelle. Cette indépendance éloigne les gens de ce qui est bien.

Les villes sont devenues très importantes à notre époque a cause de leur étendue et de leur effet sur la société moderne. Jésus a dit : « Une ville située sur une montagne ne peut être cachée » (Matthieu 5.14). Les chrétiens doivent leur accorder beaucoup d’attention pour le ministère. Par exemple :

  1. Jésus parcourait toutes les villes et villages (Matthieu 9.35).
  2. Jésus les a considérées comme des centres du péché (Matthieu 11.20).
  3. Jésus y a remarqué des personnes réceptives (Matthieu 10.11).

L’esprit de ce siècle

Les cités sont des endroits particuliers pour le ministère, non seulement parce qu’il s’y trouve beaucoup de monde, et à cause des changements qui y ont lieu, mais aussi parce qu’elles reflètent (manifestent) l’esprit de ce siècle. Aujourd’hui, à notre époque, il y a certaines pensées et idées qui sont très populaires. Par celles-ci, il est possible de voir l’antiquité du péchéd’égoïsme dans la nature humaine. Les villes représentent 1) un désir pour les choses matérielles surpassant le spirituel ; et 2) le désir du moi et de la vie humaine, surpassant Dieu et Sa juste place en tant que Créateur.

Pour illustrer ceci, j’ai donné des noms particuliers à deux « mouvements » ou attitudes de l’homme, et à un mouvement de Dieu envers l’homme. Les voici :

1. Le « Mouvement de Canaan » (Exode 3.8). L’esprit de ce siècle semble rechercher le pays du « lait et du miel ». Il y a un désir d’aller en avant dans la vie. Il y a une recherche désespérée pour une vie meilleure. L’homme est amené à chercher le confort dans la vie. Le monde dit : « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous y ferons des affaires et nous réaliserons un gain ! » (Jacques 4.13). 14 Lisez Deutéronome 8.17 et Jacques 4.13.

2. Le « Mouvement de la Tour de Babel » (Genèse 11.1-9). Le monde veut aujourd’hui non seulement aller de l’avant dans la vie, mais il veut aussi s’élever. Ce ne sont pas deux choses semblables. Aller de l’avant c’est vouloir davantage de biens. S’élever c’est obtenir une meilleure position. L’homme veut être au-dessus, plus haut, plutôt que d’être sous quelqu’un. Il cherche à être son propre chef et patron. C’est en voulant être un dieu pour lui-même que l’homme est tombé (Genèse 3.5). Il continue encore à vouloir se faire un nom. Il court toujours loin de la colère de Dieu et de Son châtiment. Il ne se contente pas de vouloir laisser Dieu de côté, il veut maintenant s’élever et se mettre lui-même à la place de Dieu.

3. Le « Mouvement de Bethléhem » (Luc 2.4-7). Les mouvements de Canaan et de la Tour de Babel n’ont pas satisfait le monde. Des générations, après des générations d’hommes, ont essayé d’aller de l’avant et de s’élever de toutes sortes de manières. L ’ homme a échoué et est toujours perdu et malheureux.

Le mouvement de Bethléhem c’est Dieu venant dans le monde au travers de Jésus-Christ. Il est venu aider l’homme à se relever, étant donné que celui-ci ne pouvait pas le faire. Le Fils de Dieu vint sous la forme d’un homme pour S’identifier au besoin de l’homme. C’est par grâce et amour divin que tout ceci a eu lieu. L’homme est désormais capable de venir à Dieu par Jésus-Christ. L ’ homme peut obtenir une vie meilleure et éternelle.

La gloire et les richesses ne rendent pas une personne heureuse ni juste devant Dieu. Le chemin du salut n’est pas découvert ni mérité par l’homme; il vient a l’homme par révélation. Cela doit lui être annoncé à partir de la Parole de Dieu. « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ » (voyez Romains 10.8 à 17).

L ’ homme est perdu, mais il garde une représentation déformée (endommagée) de l’image de Dieu selon laquelle il fut créé. Les conditions du monde accroissent le besoin humain de répondre à l’évangile. Le Saint-Esprit produit le bon moment pour répondre et rend les personnes réceptives.

RESOUDRE LE PROBLEME
Objectif 4. Expliquer comment Dieu a rendu possible pour l’homme la restauration de sa communion avec Lui.

C’était la volonté de Dieu que le monde soit sauvé. Une troisième personne fut amenée dans la querelle (désaccord) entre l’homme et Dieu ; Dieu le Père envoya Son Fils, Jésus, comme étant la solution au péché (Jean 3.16). Le ministère de Jésus fut rendu nécessaire à cause du problème du péché dans le monde. S’il n’y avait pas eu de péché, il n’y aurait pas eu de nécessité pour Jésus, de mourir sur la croix. Sans péché, il n’y aurait pas eu de besoin de restaurer l’homme vis-à-vis de quelque chose qu’il avait perdu.

Qu’a donc perdu l’homme ? Sa liberté et sa communion avec Dieu. Sa conscience de Dieu comme Père et Créateur. Lisez dans Luc 15 l’histoire de la relation restaurée entre un fils et son père. Cela vous aidera à comprendre la relation entre Dieu et l’ homme.

Comment Dieu a-t-Il restauré la communion de l’homme avec Lui ? Il l’a fait au travers de la vie et des actions de Christ. Celui-ci vint sur la terre et mourut sur la croix. Par ces actions de Christ, Dieu offre quatre choses :

1. Dieu offre la réconciliation. Réconcilier signifie « amener deux choses ensemble de façon correcte ». L’homme était devenu un ennemi de Dieu à cause de ses actes de rébellion. Christ vint donc pour amender (réparer) les divergences entre l’homme et Dieu. Son amour est la puissance qui réunit Dieu et l’homme ensemble.

2. Dieu offre un sacrifice. La colère de Dieu était contre l’homme parce qu’il avait brisé Ses lois saintes. Dieu étant un Dieu juste exige l’obéissance à Ses lois. Etant donné que l’homme ne pouvait pas y obéir, Christ est venu pour y obéir à sa place. Ainsi la colère de Dieu fut satisfaite. Par Son sacrifice sur la croix, Christ put en payer le prix. Nous devons nous souvenir que Dieu ne S’est pas contenté de demander un prix à payer pour le péché, mais Il a aussi donné Son Fils comme étant ce même prix.

3. Dieu offre la rédemption. C’est le prix que paie Christ pour libérer le pécheur de la servitude du péché. Cela signifie que le pécheur est sauvé, délivré et secouru. Il est l’esclave acheté, à un grand prix, à son ancien maître pour l’en libérer. Cet esclave libéré, peut être si reconnaissant pour la personne qui l’a gracieusement affranchi, pour un si grand prix, qu’il s’offre lui-même pour servir cette personne en retour. C’est l’histoire du chrétien. Cela est démontré dans les passages suivants de l’Ecriture : Marc 10.44 ; Galates 3.13 ; Romains 3.23-24 et Ephésiens 1.7.

LA SOLUTION DIVINE

4. Dieu offre la participation. Tous les précédents aspects du salut sont mis à la disposition de tous par Dieu. Le Père en prit la décision et le Fils les concrétisa pour le bénéfice du salut de l’homme. Mais l’offre est aussi faite à l’homme de participer à la solution au problème du péché. L ’ homme doit 1) se détourner du péché pour se tourner vers Dieu, et 2) aller vers le monde avec la bonne nouvelle.

La conversion c’est le premier pas de l’homme vers une restauration de la communion avec Dieu. La repentance et la foi sont les deux aspects fondamentaux de la conversion. La repentance c’est l’action qui consiste à se détourner du péché, en se sentant désolé à cause de lui, en regardant à la croix. La foi elle, représente l’activité positive de l’homme lorsqu’il se tourne vers Dieu. L’homme voit alors Dieu comme un Père qui l’aime et qui prend soin de lui. Il met toute sa confiance, sa vie entière et sa destinée entre les mains de Dieu.

L’illustration qui suit est celle de quelqu’un qui était dans le monde, maudit et prêt pour le châtiment éternel, mais qui est sauvé de la destruction. Une fois qu’il est lui-même secouru, il se sent responsable des autres, qui eux aussi sont sous la malédiction, comme lui l’était auparavant. Aussi, à son tour, il va à leur secours.

SECOURU

C’est aussi l’image de l’Eglise. L’Eglise est un ensemble de personnes choisies, appelées hors du monde pour être un peuple mis à part, et pour annoncer le message du salut à ce même monde.

L’Eglise a reçu la commission de la part de Dieu, de faire connaître Sa rédemption au monde. Elle doit croire que sans Christ, ce monde est perdu et que Christ est le seul espoir de l’humanité. Si le monde doit connaître Christ, cela se fera par Son Eglise, les croyants. Ceux-ci ont tous été appelés à témoigner, et ils rendront compte à Dieu de ce qu’ils ont fait, au moment du retour de Jésus.

Prochaine leçon