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Le ministère de l’Église Chrétienne

Vous avez peut-être pensé que ce plan rédempteur prenait fin avec le mort de Christ sur la croix. Mais Jésus lui-même a transmis son ministère de salut du monde à son Église. Vous apprendrez dans ce cours que la mission universelle donnée par Christ à l’Église est aussi en fait son autorité pour agir au nom de Dieu. L’Église n’a pas non plus été abandonnée à elle-même pour accomplir cette tâche—car Christ a envoyé son Saint-Esprit pour nous aider. Il œuvre en nous, et au travers de nous, pour accomplir le plan rédempteur de Dieu.

Leçon 8 : La personne dans le ministère

J’ai lu, un jour, un poème qui me montra l’importance d’un ministère personnel envers autrui. C’était quelque chose comme ça :

J’ai cru entendre la voix de Dieu
Et suis monté sur la plus haute tour ;

Mais Dieu m’a dit « Redescends, J’habite au milieu du peuple. »

—Auteur inconnu

C’est le peuple de Dieu qui accomplit le ministère de l’évangile. C’est le plus noble de tous les appels. Dieu l’a voulu très personnel. Il aurait pu appeler des anges, ou d’autres créatures célestes pour accomplir Son uvre sur la terre. Au lieu de cela, Il a choisi de nous utiliser, vous et moi.

Dans notre dernière section, nous avons vu comment l’Eglise, dans son ensemble, est impliquée dans un ministère envers Dieu, envers elle-même, et envers le monde. Maintenant, nous allons voir comment l’individu a une responsabilité personnelle vis-à-vis du ministère. Le but de cette leçon est de vous montrer comment le plan de Dieu, et Son action, s’accomplissent au travers de vous, en tant que personne. Vous devez prendre place dans le plan de Dieu. Le monde a besoin de vous, et l’Eglise aussi. Mais par-dessus tout, Dieu a besoin de vous. Il vous envoie une invitation personnelle à vous engager, personnellement, dans Son plan rédempteur. Vous qui êtes une personne rachetée, vous représentez la clé du plan divin.

UN APPEL PERSONNEL

consécration dévouement progressive

Objectif 1. Faire une distinction entre l’appel général de Dieu au ministère et Son appel spécifique.

Un appel général

La Bible révèle que Dieu a appelé tous les hommes et femmes à Le servir. De nombreuses personnes dans l’Ancien Testament furent appelées par Dieu à accomplir Son plan. Il appela Abraham à devenir le père de la nation choisie : Israël. Il donna à Moïse un appel divin pour qu’il conduise Son peuple hors d’Egypte et dans le pays de la promesse. Débora fut appelée à devenir l’un des juges d’Israël (Juges 4). L’Ancien Testament nous révèle comment Dieu a appelé de nombreux individus à s’intégrer dans Son plan, pour leur période de l’histoire.

La même chose est vraie du Nouveau Testament. Le Seigneur appela Pierre, André, Jacques et Jean—les pécheurs—à devenir Ses pécheurs d’hommes. Plus tard, Il se choisit environ 70 hommes pour qu’ils annoncent l’évangile dans les villages (Luc 10). Saul, qui fut connu par la suite comme Paul, ne prétendit jamais être le seul à avoir reçu un appel de Dieu. Lisez ce qu’il en dit dans 1 Corinthiens 1.26-27 et dans 2 Timothée 1.8-9.

Le ministère de l’Eglise est rendu possible par des personnes qui croient que Dieu a lancé un appel divin à tous les croyants. L’Eglise a un appel très noble. Croire cela, c’est comprendre la nature de l’appel de Dieu et du ministère. C’est aussi voir l’appel du ministère comme la plus belle des vocations. Accepter l’appel de Dieu implique un dévouement total, à mener à bien Son plan rédempteur dans le monde.

Dans un sens, tous les chrétiens sont appelés à proclamer l’évangile avec leur témoignage personnel. C’est un appel divin, même si celui-ci n’est pas donné d’une façon dramatique, comme pour Saul de Tarse. L’ordre d’évangéliser le monde, qui fut donné des lèvres même de Jésus aux premiers disciples, devait être transmis, par eux, à chaque personne voulant bien le recevoir. Comme ceux qui obéirent aux disciples de Jésus, nous aussi, nous avons été appelés à prêcher l’évangile à chaque être humain. Cet appel à été transmis d’un croyant à un autre, au travers des siècles, pour arriver jusqu’à nous.

Lorsque Jésus pria pour ceux qui étaient devenus Ses disciples, Il ajouta ceci : « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole » (Jean 17.20). Dans 1 Corinthiens 12.13, Paul rappelle que nous avons tous été baptisés dans le corps de Christ, par un seul Esprit. Nous sommes tous un en Christ, et nous devons tous partager Son amour pour les perdus, ainsi que le désir de les amener à Lui.

Tous les croyants peuvent recevoir de l’Esprit, la même autorité et la même puissance pour faire l’uvre de Dieu. Des signes suivront ceux qui croiront (Marc 16.17). La promesse est aussi réelle, aujourd’hui, qu’elle l’était pour les premiers disciples. Le Saint-Esprit nous oint, afin que nous puissions réaliser l’appel divin de prêcher l’évangile jusqu’aux extrémités de la terre.

Avez-vous entendu parler de Christ par un ami, ou par un membre de votre famille ? Si la personne qui vous a annoncé l’évangile ne l’avait pas fait, seriez-vous chrétien aujourd’hui ? Combien il est important pour nous de voir que l’appel de Dieu nous englobe tous ! Il y a des personnes qui n’entendront peut- être jamais le message, à moins que vous ne le leur annonciez !

Un appel spécifique

Il y a aussi un appel spécifique à prêcher. Dieu choisit certains membres du corps pour un service défini particulier. Bien que tous les chrétiens soient appelés, néanmoins certains reçoivent des tâches spécifiques pour un ministère à plein-temps. Dans un sens particulier, ils sont appelés à prêcher l’évangile.

Dans Exode 31, il nous est parlé d’Oholiab et de Betsaléel qui furent appelés par leur nom, et remplis par l’Esprit de Dieu, en vue d’un travail manuel demandant beaucoup d’habileté dans la construction du tabernacle. Paul et Barnabas étaient en train de servir le Seigneur à Antioche, lorsqu’ils furent appelés par le Saint-Esprit à une tâche spécifique (Actes 13).

Le ministre de l’évangile qui reçoit un appel spécifique porte plusieurs noms, et a diverses fonctions dans la Bible. Ces noms nous donnent une image du travail et de la responsabilité de chacun.

  1. Un homme de Dieu (1 Timothée 6.11). Ce titre indique que le ministre est le représentant divin d’une façon spéciale. Il implique que celui-ci doit être rempli de Dieu et être envoyé par Lui pour accomplir Sa tâche particulière.
  2. Un messager (Malachie 2.7). La tâche du messager est de porter le message de Dieu aux hommes. Il doit témoigner des choses qu’il a vues et entendues de la part de Dieu.
  3. Un pasteur (Ephésiens 4.11). Le pasteur est un homme appelé à servir. Il est comparé à un berger qui nourrit, conduit, protège et assiste ses brebis. Le pasteur d’une église locale a un appel particulier.

D’autres titres sont aussi donnés, comme évangéliste, docteur, etc. Chacun d’eux décrit un genre de ministère bien particulier, que ce soit un travail à plein-temps ou un engagement plus limité. Mais tous demandent un dévouement total à l’appel divin.

Que vous soyez appelé dans le sens où tous les chrétiens sont appelés, ou que vous ayez reçu un appel spécifique pour un ministère particulier, votre appel demande votre dévouement et des qualifications personnelles.

Puisque chacun a reçu un don, mettez-le au service des autres en bons intendants de la grâce si diverse de Dieu. Si quelqu’un parle, que ce soit selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un sert, que ce soit par la force que Dieu lui accorde, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance aux siècles des siècles. Amen ! (1 Pierre 4.10-11).

DES QUALIFICATIONS PERSONNELLES

Objectif 2. Décrire la relation entre le caractère chrétien d’une personne et son efficacité dans le ministère.

Le caractère chrétien

Où que nous soyons, ou quoi que nous faisions, nous sommes en train de former notre caractère. Il se peut très bien que le caractère d’une personne détermine sa valeur devant Dieu pour le service. Sans l’image de Christ dans sa vie, une personne n’est d’aucune utilité pour Dieu. Au contraire, celle qui dans son caractère est semblable à Christ, est riche en elle-même, elle est utile à Dieu.

Le caractère est la mesure de la puissance spirituelle d’un homme. On peut très bien être capable de contrôler les gouvernements, et cependant n’avoir aucune puissance face à Dieu, ou sur les âmes pour les élever spirituellement. La personne qui est vraiment chrétienne, comme Christ lorsqu’Il marchait sur la terre, a de la faveur et de la puissance, devant Dieu, et devant les hommes.

Dans la leçon 6, nous avons parlé des fruits de l’Esprit comme ils apparaissent dans la vie de Christ. Nous avons appris que si nous permettions au Saint-Esprit de produire les fruits du caractère de Christ, dans nos vies, nous deviendrions comme Lui, pleins de maturité. Nous avons aussi étudié la description, faite par l’apôtre Paul, des fruits de l’Esprit dans Galates 5.22- 23. Maintenant, nous allons considérer la description qu’en fait pour nous l’apôtre Pierre.

Mais observons maintenant ces qualités de caractère, dans la vie d’un croyant qui veut être efficace dans son ministère pour le Seigneur.

1. La foi. La foi est aussi naturelle pour l’homme que sa vue. On peut la voir dans un enfant, qui manifeste sa foi totale, envers ses parents. La foi du chrétien est semblable à elle. Sa foi accepte la révélation de Dieu, et est la porte ouverte à Christ et à Son salut. Elle fait preuve d’une confiance totale en Dieu, qui n’est pas affectée par les circonstances. C’est un abandon total en Dieu et dans les grandes vérités de l’évangile.

2. La vertu. La vertu implique la pureté, ce qui est bien. La personne qui possède cette qualité, se tiendra ferme pour Christ, en face de la plus grande opposition. C’est l’élément de caractère qui rend les hommes pleins de hardiesse, à confesser leur Seigneur, et à tenir debout pour Sa vérité. La personne qui a cette qualité, sera capable de résister à la tentation et de vivre une vie pure.

3. La connaissance. L’ignorance est l’ennemi du caractère chrétien. Ceux qui désirent travailler pour Dieu, devraient connaître Dieu. Nous apprenons davantage sur Lui en passant du temps avec Lui. Nous apprenons à connaître les Ecritures, en les lisant, et en les étudiant. Ceci nous aidera à nous connaître nous- mêmes, à connaître le véritable but de la vie, et à réaliser ses énormes possibilités.

4. La maîtrise de soi. La maîtrise de soi, ou la tempérance, signifie qu’on est capable de se contrôler dans toutes les circonstances. Ceux qui travaillent pour Dieu, ne peuvent pas être esclaves de passions viles. Il n’y a pas de place, dans le caractère chrétien, pour la cupidité, la gloutonnerie (manger plus que nécessaire), ou le manque de discipline. Ces derniers sont des tyrans, et chaque homme devrait s’en libérer.

5. La persévérance. La persévérance, ou la patience, signifie se reposer calmement en Dieu, lorsque les circonstances sont faites pour nous décourager. Cela signifie garder sa bouche hermétiquement close, alors que la souffrance voudrait nous faire crier. La persévérance nous amène à continuer notre travail, pour le salut des hommes, alors que les résultats apparents sont là pour nous dire d’abandonner. La patience est l’une des qualités les plus pieuses ; elle est l’un des éléments les plus importants du caractère chrétien.

6. La piété. La piété implique qu’une personne est remplie de Dieu ; que toutes ses pensées, ses désirs et actions sont contrôlés par l’Esprit de Dieu. C’est le but vers lequel nous devrions tous aspirer et nous diriger.

7. La fraternité. Dieu avait voulu que toute la race humaine ne soit qu’une grande fraternité. Le péché a entravé le but divin, mais cela n’empêche pas Dieu de rassembler des hommes et des femmes dans la famille de Son Eglise ; Il accomplira quand même Son plan original. La conduite du vrai chrétien envers son prochain est très fraternelle. Il s’intéresse aux autres et à leurs besoins. C’est cet élément du caractère chrétien qui rend la communauté de l’Eglise si attirante. Nous qui sommes rachetés, nous sommes vraiment des frères et surs en Christ.

8. L’amour. Ici nous parlons de 1’amour dans son sens le plus large. Cet amour du chrétien se manifeste pour les autres, sans égards à leur nationalité, ou à ce qui les rend différents de lui. Il se manifeste dans un esprit de pardon, vis-à-vis de ceux qui l’ont blessé. C’est ce genre d’amour qui a amené Jésus à aller mourir sur la croix pour nos péchés. C’est un amour qui se sacrifie, qui se donne.

Ces éléments du véritable caractère chrétien ne sont pas séparés, ni distincts les uns des autres, car un élément entre dans la nature d’un autre. Lorsque ces caractéristiques sont totalement développées dans la vie d’un chrétien, elles font de lui une révélation de Dieu, et l’uvre de Ses mains la plus élevée.

La croissance chrétienne

Développer le caractère chrétien est une action progressive. Un homme ne reçoit pas soudainement toutes ces qualités de Christ, au moment ou il devient chrétien. Elles deviennent le caractère du chrétien lorsque celui-ci se fait participant, et permet au Saint-Esprit de les développer dans sa vie. Les développer entièrement, devient l’affaire de toute une vie. L’apôtre Pierre nous exhorte, nous disant : « Efforcez-vous d’autant plus d’affermir votre vocation et votre élection : en le faisant, vous ne broncherez jamais » (2 Pierre 1.10).

Nous devons devenir comme Christ. Le monde veut voir Jésus dans ceux qui Le représentent. Est-il possible, pour quelqu’un qui essaie de toutes ses forces de devenir semblable à Christ, de tomber ? Nous devons mettre notre cur tout entier à 1’ouvrage, afin que notre caractère soit vraiment comme Christ. Si nous agissons ainsi, aucune puissance sur la terre ne pourra nous enlever ou tacher notre gloire.

Le chrétien qui permet au Saint-Esprit de produire ces qualités dans sa vie gagnera la confiance et le respect des autres. C’est la personne que tout le monde désire honorer ; c’est la personne qui est vraiment un témoin de l’évangile. Il n’entachera l’évangile d’aucune honte, par de mauvaises actions. C’est la personne, qui incitera à aller, et à prêcher la bonne nouvelle au monde entier et à toute la création (Marc 16.15), qui rendra la chose facile et lui donnera un caractère de réussite.

Considérez chacune des situations suivantes, et répondez à la question qui suit chacune d’elles.

 

UNE PREPARATION PERSONNELLE

La vie de disciple
Objectif 3. Identifier les principes de base de la vie de disciple.

Comment une personne se prépare-t-elle à servir Dieu ? Le premier pas dans la préparation, c’est la vie de disciple. Un disciple c’est quelqu’un qui marche derrière Christ. Il apprend de Lui et L’accepte comme son professeur. Ce que Christ lui dit fait autorité. Il veut d’abord savoir ce que Christ a à dire sur un certain sujet, et n’accepte ce que les autres ont à dire, que si cela est conforme avec les instructions de Christ. Il suit Jésus comme son modèle et exemple. Le disciple est préparé à échanger ses façons d’agir avec celles de Christ.

Etre un disciple n’est pas une chose facile. Jésus n’a pas rendu les choses faciles pour ceux qui veulent être Ses disciples. En vérité, il semble que le nombre de ceux qui le suivaient ne l’intéressait pas autant que leur qualité. S’il avait été aussi préoccupé que nous, à accroître l’assistance de nos églises, Il n’aurait jamais rendu les conditions si difficiles.

Quelles sont les conditions de la vie de disciple ?

  1. Un disciple renonce à lui-même afin de servir Christ.
  2. Un disciple se détourne de tout ce qui est péché.
  3. Un disciple contrôle ses propres désirs et se place lui-même sous le contrôle de Christ.
  4. Un disciple doit être prêt à porter une croix.

Si nous fermons la porte à quelqu’un, cette personne n’a aucune influence sur nous. Sa voix n’est pas acceptée dans la direction de nos affaires. Nous ne lui permettons pas le contrôle de nos mouvements ou de nos plaisirs. La condition la plus importante de la vie de disciple consiste à renoncer à soi-même. Cela signifie que vous permettez à Jésus de diriger vos affaires, de contrôler vos désirs, et de vous donner les réponses à vos questions. Un homme qui veut être disciple de Christ doit s’ignorer lui-même, au point que Christ soit vraiment SEIGNEUR de sa vie. Si Jésus est Seigneur, il est alors impossible de Lui dire non. Les deux mots ne vont pas ensemble. Lorsqu’Il est Seigneur, nous disons non à notre moi, et oui à Christ.

Dans Matthieu 16.24, nous lisons ce que Jésus dit à Ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive ». Porter sa croix peut vouloir signifier des expériences douloureuses, que nous devons être prêts à supporter à cause de Christ. C’est aussi se sacrifier pour les autres. La croix est indissociable du sacrifice de Christ pour nos péchés. Nous aussi, nous devons être prêts à nous sacrifier pour nous débarrasser du péché. Cela veut dire que nous devons haïr le péché, dans nos propres vies et dans celles des autres, ainsi qu’être prêts à faire n’importe quel sacrifice pour nous libérer du péché. Un vieux chant dit :

Jésus doit-il porter seul la croix,
Et le monde entier aller sans émoi ?

Non, il y a une croix pour toi,
Et il y en a une aussi pour moi !

12 Lesquelles parmi ces descriptions font partie des principes de la vie de disciple ?

  1. a  Moi d’abord, Jésus ensuite, les autres en dernier.
  2. b  Jésus d’abord, les autres ensuite, et moi en dernier.
  3. c  Oui, Seigneur !
  4. d  Non, Seigneur !
  5. e  La maîtrise de soi en étant contrôlé par Christ.
  6. f  Prendre soi-même ses propres décisions.
  7. g  Se détourner du péché.
  8. h  Se sacrifier soi-même.
  9. i  Porter une croix.
  10. j  Excuser le péché des autres.
  11. k  V ouloir apprendre de Christ.
  12. l  Suivre l’ exemple de Christ.

Un cur droit
Objectif 4. Reconnaître les caractéristiques décrivant chaque aspect d’un cur droit.

La deuxième condition pour un service efficace envers Dieu, c’est avoir un cur droit. Le renoncement à soi-même ne suffit pas—il faut aussi avoir un cur préparé à servir.

La condition du cur physique est de grande importance. La santé du corps dépend de la solidité du cur. Si celui-ci est malade, la vie devient incertaine. Le cur spirituel de l’homme devrait le préoccuper bien davantage que son cur physique, parce que sa condition 1’affecte pour toute l’éternité. Voici quelques façons de déterminer si nous avons un cur droit. Ce devrait être :

1. Un cur qui aime Dieu. Les curs de beaucoup de personnes sont fixés sur les richesses, le plaisir, la position ou la gloire, mais un cur droit est fixé sur Dieu. Ceci explique le caractère élevé du chrétien. Les chrétiens devraient se tenir debout en direction de l’objet de leur plus grand amour. Un cur droit montre son affection pour le Seigneur, dans ses actions et le service. Celui qui a un cur aimant Dieu Lui manifeste du respect, Lui est fidèle et a confiance en Lui.

2. Un cur qui hait le péché. Il y a beaucoup de mots dans la Bible qui signifient «péché». En voici quelques-uns: erreur, échec, s’égarer, transgression, manquer son but, offense, et iniquité. Dans 1 Jean 3.4 nous lisons que le péché est « une violation de la loi ». La loi de Dieu est sainte, juste et bonne. Il veut que nous haïssions le péché et que nous obéissions à Sa loi. Le péché ruine l’homme, et le sépare de Dieu—c’est vraiment une chose hideuse.

Nous devons haïr le péché, et désirer ardemment qu’il soit ôté de la vie des gens. Le péché estropie les gens et les conduit à la mort éternelle. Nous devons lutter, avec force, pour détruire son influence dans le monde. C’est l’une des raisons les plus importantes pour servir et être consacré à Dieu.

3. Un cur humble. Un cur humble n’a aucune raison de se vanter. Il donne la gloire à Dieu pour toutes les bonnes choses. C’est un cur riche, mais ses richesses ont été données par miséricorde et par amour. C’est un cur pur, parce que l’Esprit de Dieu l’a nettoyé. Il n’a aucune raison d’être fier, sinon de sa relation avec Jésus. C’est un cur vrai.

Il y a ceux dont le sens de l’humilité les amène à parler d’eux-mêmes, d’une façon qui n’est pas conforme aux faits. Ils parlent d’eux-mêmes comme de pauvres pécheurs misérables, alors qu’ils sont maintenant enfants et saints de Dieu. Ils utilisent à leur égard, les expressions les plus humbles, alors que Dieu leur a donné la position la plus exaltée de l’univers. La personne qui a un cur humble, a un cur reconnaissant, parce qu’elle a été adoptée dans la famille divine de Dieu. Au travers de Christ, elle a été faite roi et sacrificateur de l’ordre le plus élevé. Elle considère comme un privilège de servir Son Seigneur et Maître, en tant qu’humble serviteur.

4. Un cur reconnaissant. L’homme est fait pour être reconnaissant. L’ingratitude ne lui est pas naturelle. Les dons que Dieu a faits à l’homme sont nombreux et merveilleux. Ce sont des expressions de Son amour ; ce sont des faveurs—aucun d’eux n’était mérité. Ils devraient, par conséquent, susciter des remerciements sincères—des remerciements qui viennent du cur. Ceux-ci ne sont pas exprimés uniquement par des mots, mais aussi par la conduite de nos vies.

5. Un cur qui pardonne. Un chrétien a le cur de Jésus : un cur qui pardonne. La totalité de Sa mission consista à montrer au monde que Dieu pardonne le péché et qu’Il restaure la relation de l’homme avec Lui. Il pria Dieu de pardonner ceux qui avaient péché contre Lui. Ses dernières paroles inclurent le pardon pour ceux qui L’avaient crucifié, parce qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient (Luc 23.34). Le pardon est une caractéristique essentielle d’un disciple de Christ. Les disciples de Christ sont des exemples vivants, aux yeux du monde, du cur de Dieu qui pardonne.

6. Un cur rempli d’amour. C’est un cur rempli de l’amour de Christ pour les hommes. C’est l’amour qui a conduit Jésus à quitter le ciel, à prendre Sa croix, et à mourir pour les péchés du monde. Il a montré au monde l’amour de Dieu. Il nous a choisis pour servir le monde avec Son amour. Cela revient à tellement aimer Dieu que nous voulons Le servir et tellement aimer le monde que nous voulons le gagner à Christ.

Prochaine leçon