Leçon 3 : Joseph – Il a démontré l’amour de Dieu

Joseph—Il a démontré l’amour de Dieu

« Regardez qui arrive ! C’est notre vantard de frère. Il va encore raconter des histoires à papa et nous créer des ennuis. Allez, venez ! Tuons-le ! Personne ne nous verra dans les champs. Déchirons sa tunique, on pensera ainsi qu’une bête sauvage l’a attaqué ».

Tandis que Joseph approchait, dix hommes robustes et en colère complotaient sa mort. On peut penser que personne n’est capable d’échapper à une telle force et une telle méchanceté.

Aucune puissance mauvaise n’est capable d’empêcher l’accomplissement de la volonté de Dieu. Dieu avait un but pour la vie de Joseph. Dieu avait de l’intérêt pour sa personne et voulait l’utiliser pour l’accomplissement d’un plan magnifique ayant pour but de sauver Son peuple du désastre. Dieu voulait nous montrer qu’au sein d’un monde perverti, Il pourvoit toujours aux besoins de l’humanité. Il voulait nous enseigner à Lui faire confiance et à suivre Ses voies, dans l’amour et la soumission.

Nous allons maintenant voir comment Dieu a préservé Joseph et s’est servi de sa vie pour nous enseigner une leçon.

Dans cette leçon, vous apprendrez comment . . .

Un fils est protégé par Dieu
Un esclave obéit à la volonté de Dieu Un frère démontre l’amour de Dieu

Cette leçon, vous aidera à . . .

  • Montrer par des exemples comment Dieu pense aux hommes et pourvoit à leurs besoins.
  • Expliquer comment nos actions démontrent notre foi et notre attachement à Dieu.
  • Avoir une foi personnelle en Dieu, et accepter ce qu’il nous a offert.

    UN FILS EST PROTEGE PAR DIEU

    Dans bien des domaines, Jacob fut un homme béni de Dieu. Il prospéra jusqu’à posséder des troupeaux et du bétail en grande quantité. Jacob avait également douze fils qui vinrent agrandir sa famille et l’aider dans l’administration de ses biens. Les dix premiers faisaient paître les troupeaux et les abreuvaient, sur toute l’étendue des immenses propriétés paternelles, en Palestine.

    Le père donna une situation relativement privilégiée à Joseph, l’un des plus jeunes. Sa tâche consistait à communiquer à ses frères aînés les messages que leur père leur envoyait. De temps à autre, il rapportait à son père les actions de ses frères. Ces derniers y étaient fortement opposés, bien évidemment. Ils en conçurent une certaine animosité à l’égard de Joseph. Cette animosité se transforma ultérieurement en haine, lorsque leur jeune frère commença à leur raconter certains de ses rêves.

    Il se peut fort bien que Dieu ait accordé à Joseph une compétence particulière en ce qui concerne les rêves. Plus tard, il devint évident que ces rêves avaient une signification et que Dieu permettrait à Joseph de comprendre le sens de certains autres rêves.

Une nuit, Joseph rêva qu’il se trouvait avec ses frères, dans les champs, liant des gerbes, à l’époque de la moisson. La gerbe de Joseph se dressa et les gerbes de ses frères s’inclinèrent par obéissance devant celle de Joseph. Une autre nuit, il rêva que le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant lui. Il raconta alors ses rêves à sa famille.

« Mais qu’est-ce ce que cela ? » dirent ses frères. « Il s’attend peut être à ce que nous nous inclinions devant lui ? Joseph s’imagine qu’il nous est supérieur et notre père est plus attaché à lui qu’à nous ». Ils lui portèrent envie et se mirent à le haïr. A la fin, ils complotèrent afin de le faire mourir.

Nous discernons, dans ce récit, une des grandes faiblesses de l’humanité qui, à l’origine, a introduit le péché dans le monde. Joseph racontait ses rêves d’une manière qui révélait son orgueil. Ses frères avaient, eux aussi, de l’orgueil dans leur coeur. Ils ne pouvaient accepter l’idée de s’incliner devant un frère plus jeune qu’eux. Leur orgueil se transforma ensuite en envie et en haine, et les poussa à concevoir des idées de meurtre.

Joseph et ses frères n’étaient que des êtres humains, comme nous. Leurs actions nous montrent que le péché réside au fond du coeur humain. Lorsque les gens agissent à leur guise, sans se laisser conduire par Dieu, ils récoltent des problèmes.

Comme toujours, Dieu manifesta Sa miséricorde et Sa compassion. Il pensait beaucoup à la famille de Jacob. Il eut de la miséricorde pour les dix qui pensaient au meurtre, et Il leur évita de commettre ce forfait. Il eut de la miséricorde également pour Joseph, dont il préserva la vie. Il eut de la miséricorde, enfin, pour la famille de Jacob, et lui prépara un chemin pour l’avenir.

Dieu manifeste Sa miséricorde envers les hommes, mais nous apprenons, par la vie des prophètes, qu’Il doit cependant toujours juger le mal. Il doit conduire les hommes à reconnaître le péché comme tel, ainsi que ses conséquences. Dans l’histoire de Joseph, cette vérité est souvent répétée. Le péché a engendré les problèmes, mais Dieu a offert la délivrance.

Bien qu’ayant démontré sa faiblesse par son orgueil, Joseph n’en avait pas moins confiance en Dieu et le servait fidèlement. Dieu permit qu’il souffrît, non pour le punir, mais pour le rapprocher de Lui. Il voulait également que Joseph devienne sage et fort, en vue de l’oeuvre qu’Il allait lui confier. Joseph partit alors dans les champs, ignorant complètement les projets funestes de ses frères.

«N’allons pas jusqu’à le tuer», dit l’un d’eux. «Nous pouvons le jeter dans une citerne ». Ils lui retirèrent sa tunique et la tachèrent de sang, pour faire croire à Jacob qu’une bête féroce l’avait dévoré. Ils le jetèrent ensuite dans une citerne.

Un groupe de marchands vint alors à passer. « Pourquoi ne le vendrions-nous pas comme esclave ? » se dirent les frères de Joseph. « Nous nous débarrasserons définitivement de lui, et en retirerons même quelque argent ». Ils le firent donc sortir de la citerne et le vendirent pour une modeste somme. Il fut alors emmené en Egypte.

Joseph n’alla pas seul en Egypte. Dieu l’y accompagna, s’occupant toujours de lui et le guidant. Sa vie était loin d’être dirigée par quelque destin hasardeux et incontrôlable. Joseph avait conscience d’être préservé et aimé de Dieu, comme un enfant l’est par Son père. Malgré le traitement d’esclave que lui faisaient subir les autres, il se sentait tout près de Dieu. Dieu ne l’oubliait pas. S’il l’avait protégé, c’était dans un but précis. Il se servit donc des circonstances pour accomplir Sa volonté . Joseph, quant à lui, savait très bien que les circonstances de sa vie étaient entre les mains de Dieu.

UN ESCLAVE OBEIT A LA VOLONTE DE DIEU

Quel changement dans la vie de Joseph ! Lui, le fils préféré, avait été vendu pour un prix de misère ! Etant encore très jeune et sans expérience, sa valeur était inférieure à celle d’un esclave. Ses rêves semblaient bien loin, maintenant. Au lieu d’être honoré, il était réduit à l’esclavage. Il aurait pu sombrer dans le découragement, s’abandonner à l’amertume et penser à se venger.

Nous lisons, dans le récit de sa vie, que si son orgueil fut changé en humilité, il ne désespéra pas. Il n’était même pas en colère contre ses frères. Il ne remit pas en question les voies de Dieu. Il semble bien qu’il réalisait clairement dans son coeur que Dieu a des desseins qui ne sont pas toujours compris par les hommes. Dieu utilise souvent des expériences désagréables pour exercer Ses bénédictions.

Au début, tout sembla bien aller pour Joseph. Il fut vendu à un riche officier égyptien. Il faisait bien son travail et se comportait d’une manière agréable. L’officier remarqua ses capacités et lui donna la responsabilité de ses affaires. Dieu bénit son travail, et son maître connut alors une grande prospérité.

Mais un jour, son caractère fut sérieusement mis à l’épreuve. La femme de son maître tenta de le séduire. D’une manière audacieuse et corrompue, elle le tenta et lui dit : « Allez, viens ! Prends-moi, et viens dans mon lit ! »

« Non ! » lui répondit Joseph, se défaisant rapidement de son emprise. « Ce ne serait pas simplement une faute contre ton mari, mais également un péché contre Dieu ! » Au sein d’une telle épreuve, Joseph chercha refuge en Dieu, car il savait fort bien que ceux qui font le mal ne prospèrent jamais. Joseph était un homme juste. La femme de l’officier était cependant décidée à parvenir à ses fins avec Joseph. Elle trouva une autre occasion de le violenter, s’accrochant à son vêtement et lui offrant son corps. Il se libéra d’elle, mais elle ne voulut pas le laisser partir. Elle déchira alors sa tunique, au moment où il quittait la pièce. Joseph était vraiment un homme juste.

Furieuse, la femme poussa un cri et se mit à accuser Joseph. Elle montra ensuite la tunique de Joseph à son mari en disant : « C’est lui qui a essayé de me faire violence, mais j’ai crié. Alors, ils s’est enfui et m’a laissé sa tunique ».

Bien qu’entièrement innocent, Joseph fut mis en prison. Là encore, il ne se plaignit pas et ne douta pas même de Dieu. Il sentait dans son coeur que Dieu avait un dessein précis dans tous ces événements. Il ne se soumettait pas à une destinée malchanceuse qu’il ne pouvait pas contrôler. Non ! Sa soumission s’exerçait envers Dieu et par la foi. Il savait que Dieu pensait à lui, et qu’il le conduirait sur le chemin qui lui convenait le mieux.

En prison, Joseph fit la même impression que dans la maison de l’officier. Il était évident, pour tous, qu’il était capable et intelligent, et qu’il avait foi dans le seul vrai Dieu.

Il arriva un jour que l’échanson et le panetier du roi furent jetés dans la prison de Joseph. Et, une nuit, ils eurent tous deux un rêve plutôt troublant.

« J’aimerais bien que l’on m’explique ce rêve », dit l’échanson.

« L’explication des rêves appartient à Dieu », lui répondit alors Joseph. « Et si tu me le racontes, il se peut que Dieu m’en révèle la signification ».

« Dans mon rêve, j’ai vu trois sarments portant des raisins mûrs », dit l’échanson. « Je pressais les raisins et en fit couler le jus dans la coupe du roi, et je mis la coupe dans la main du roi ».

« Dans mon rêve, je portais sur ma tête trois corbeilles de pain », dit le panetier, à son tour. « Les oiseaux venaient et mangeaient le pain dans celle qui était au sommet ».

Joseph expliqua alors que les trois sarments et les trois corbeilles représentaient trois jours. Encore trois jours, et l’échanson serait rétabli dans sa charge au service du roi, et le panetier serait pendu.

« S’il te plaît, souviens toi de moi, lorsque tu te trouveras dans la maison du roi » dit Joseph à l’échanson. « Je suis ici à cause d’une fausse accusation. J’aimerais bien avoir l’occasion de plaider ma cause devant le roi. S’il te plaît, parle-lui de moi ».

Trois jours plus tard, le panetier fut pendu, tout comme Joseph l’ avait prédit, dans l’ explication du rêve. Quant à l’échanson, il retrouva sa place au service du roi. Mais Joseph fut oublié, du moins l’échanson l’oublia ! Cependant, Dieu avait un meilleur plan pour son fidèle serviteur. Dieu, Lui, n’oublie pas.

UN FRERE DEMONTRE L’AMOUR DE DIEU

Joseph passa deux ans de plus en prison. Certains croiront qu’il a ainsi gâché une partie de sa jeunesse et de ses capacités. Mais Dieu était à l’oeuvre, comme Il l’avait fait dans la vie de Noé et d’Abraham. Il voulait que Joseph soit une source de bénédictions pour de nombreuses personnes. Il ferait en sorte que les événements de la vie de Joseph aident l’humanité à comprendre la nature et le dessein de Dieu.

Nous remarquons ici que Joseph était environné d’une atmosphère de péché, comme il en était du temps de Noé et d’Abraham. La cruauté de ses frères, l’humiliation de l’esclavage dans un pays étranger, les tentations de Satan, les mensonges et la prison: tous ces événements placèrent Joseph dans une situation désespérée. Mais Dieu pensait à lui. Il était le Seul à pouvoir le délivrer. Pour recevoir la délivrance, Joseph n’avait besoin que d’avoir foi en Dieu et de se soumettre à Sa volonté. Il accepta la voie de Dieu et exprima son choix par son obéissance.

Encore une fois, un rêve va jouer un rôle important dans la vie de Joseph. Cette fois, c’est le roi d’Egypte qui va avoir un rêve. Dans son rêve, il vit sept vaches grasses et magnifiques qui sortaient du fleuve, suivies de sept autres, maigres et affreuses. Les vaches maigres se mettaient alors à dévorer les vaches grasses.

Il fit un deuxième rêve : sept épis gras poussaient. Puis sept autres, maigres et affreux, poussaient après eux et les avalaient.

Le roi fut si troublé par les rêves qu’il ne parvint pas à les oublier. Il était convaincu qu’ils avaient une signification précise. Il envoya chercher ses magiciens et ses conseillers, et leur demanda de lui expliquer ces rêves. Mais aucun d’eux n’en fut capable. L’échanson se souvint alors de Joseph. « Amenez-le moi ! » ordonna le roi. « Je veux connaître le sens de mes rêves ».

On fit sortir Joseph de sa prison. Il expliqua au roi qu’il n’avait aucun pouvoir magique. « Je ne peux rien faire »,déclara Joseph, « mais Dieu, Lui, le peut ».

Dieu révéla donc à Joseph la signification des rêves et Joseph l’expliqua au roi.

« Les sept vaches grasses et les sept épis gras représentent sept bonnes années. Une période d’abondance va arriver. La moisson sera plus importante que d’habitude. Les vaches maigres et les mauvais épis représentent sept mauvaises années. Il y aura ensuite une terrible famine qui sévira dans tout le pays ».

Dieu donna à Joseph non seulement l’interprétation des rêves, mais également la sagesse nécessaire pour conseiller le roi. « Ce dont tu as besoin », dit Joseph, « c’est un bon administrateur. Cet homme fera alors des plans en vue d’amasser et de préserver la nourriture, pendant les bonnes années. Ainsi, lorsque viendra la famine, il y aura de la nourriture pour tout le monde, en Egypte ».

Cela plut au roi. Il vit que Joseph était guidé par Dieu. « Ta sagesse vient de Dieu », lui dit-il, « c’est pourquoi personne ne surpasse ta sagesse ». Il installa donc Joseph au gouvernement du pays, afin qu’il travaille sous les ordres du roi et prépare le pays en vue des années de famine. Joseph avait été fidèle et obéissant en tant qu’esclave. Maintenant, Dieu allait lui donner l’occasion de démontrer la nature de son caractère, dans une position de puissance et de richesse.

  1.  

Dieu dirigeait les événements. Auparavant, Joseph était un étranger, un esclave emprisonné. Aujourd’hui, il était gouverneur.

Certains auraient conçu de la fierté et auraient cherché à se venger, une fois parvenus à une position d’honneur et de puissance. Nous voyons ici que Joseph, quant à lui, accepta avec beaucoup d’humilité le plan de Dieu. Il manifesta sa soumission à Dieu en faisant preuve d’amour envers les autres.

Les sept bonnes années passèrent. Les greniers de l’Egypte regorgeaient de grain, fruits des récoltes abondantes. Puis vint la famine. Les gens commencèrent à venir de loin pour acheter la nourriture qui se trouvait dans les magasins que Joseph gérait. Un jour, il leva les yeux et aperçut ses dix frères parmi ces hommes venus de loin pour s’approvisionner.

Qu’auriez-vous fait à sa place ? Comment auriez-vous traité ceux qui jadis avaient projeté de vous faire mourir, vous avaient jeté dans une citerne et vous avaient vendu comme esclave à un pays étranger ? Les auriez-vous punis ? Vous seriez-vous vengé ?

Joseph n’y pensa même pas. Sa vie était entre les mains de Dieu.

La compassion de Dieu était une force agissante en lui. Dans son coeur, il n’y avait aucune place pour l’orgueil ou les pensées de vengeance.

Ses frères ne le reconnurent pas. Il décida alors de les mettre à l’épreuve, en faisant accuser le plus jeune d’entre eux de vol. Ils se mirent tous à le défendre et proposèrent de subir le châtiment à sa place.

Joseph comprit à ce geste qu’ils s’étaient repentis de leur péché passé et avaient changé de conduite. Alors, il leur révéla sa véritable identité : « Ecoutez-moi, je suis Joseph », leur dit-il. « Dieu m’a permis de vous devancer ici, afin que votre vie soit préservée et que vous soyez l’objet d’une grande délivrance. Maintenant, dépêchez-vous de rentrer chez vous et ramenez ici le reste de votre famille. Je veux honorer mon père et pourvoir à ses besoins comme un digne fils doit le faire ».

Joseph prit donc des dispositions afin que toute sa famille puisse venir s’installer en Egypte. Il leur prépara une demeure. Il fit en sorte qu’ils soient respectés dans le pays et occupent la meilleure terre. Ils en furent reconnaissants et s’inclinèrent devant lui.

Les rêves de Joseph s’étaient donc réalisés ! Cependant, il ne ressentait aucun orgueil devant l’humiliation de sa famille. Il n’accueillit pas leur geste comme un souverain hautain l’aurait fait. Car il savait fort bien que tout cela avait été préparé par Dieu pour sauver Son peuple. Joseph était un frère et un fils plein d’amour. Il savait aussi que sa vie avait été utilisée afin de montrer comment Dieu délivre ceux qui sont impuissants, pourvoit en toutes circonstances aux besoins de ceux qui se confient en Lui et pardonne à Ses enfants égarés lorsqu’ils se repentent.

PRIERE

O Dieu, Ami Protecteur de Joseph, Toi qui connais toutes choses et qui es plus sage que tous les sages. Apprends-moi à trouver refuge en Toi en toutes circonstances et en toutes difficultés. Aide-moi, en tout temps, à montrer dans ma vie les qualités qui Te sont les plus agréables. Fais en sorte que je ne remettes pas en question les expériences propres à mon pèlerinage terrestre, mais qu’au contraire, j’apprenne à soumettre entièrement ma vie à Ta parfaite sagesse. Car Toi, et Toi seul, es le Maître de ma vie. Comme Tu as aidé Joseph, daigne m’aider également afin que mes paroles et mes actions soient constamment le reflet de mon obéissance, de mon humilité et de ma compassion pour ceux qui m’entourent. Amen

Prochaine leçon