Leçon 6 : Esaïe – Il a prédit le salut

Esaïe—Il a prédit le salut

Ecoute, ô terre!

Car l’Eternel a parlé.

Que n’avons-nous pas entendu, en écoutant les prophètes que Dieu a envoyés pour nous parler ! Vous remarquerez que nous apprenons beaucoup par la vie et l’exemple des prophètes. Mais ce qui est le plus important encore, ce sont les messages que nous avons reçus et que Dieu nous a fait connaître par l’intermédiaire de Ses serviteurs.

Dieu a parlé. Il a envoyé Sa Parole. Il S’est révélé Lui-même à nous, au moyen de Ses élus. Il S’est révélé comme étant le Dieu saint qui juge le péché, mais également comme le Dieu plein de compassion, semblable à un tendre père. Nous avons découvert qu’Il vient vers nous et veut nous aider. Il donne Sa Parole pour nous conduire. Il nous délivrera de la culpabilité si nous acceptons de confesser nos péchés, de Lui obéir et d’accepter Ses révélations.

Nous avons tant reçu de la part des prophètes ! Et ce n’est pas fini. Dans cette leçon, nous entendrons Esaïe parler. Son nom signifie : DIEU EST LA SOURCE DU SALUT. Son message particulier est celui-ci : le salut vient par la grâce et la puissance de Dieu, et non par notre propre force ou par l’accomplissement de devoirs religieux.

Dans cette leçon, vous apprendrez . . .

La vision et l’appel L’avertissement et le promesse Le Rédempteur et l’invitation

Cette leçon vous aidera à . . .

  • Connaître le prophète Esaïe
  • Expliquer la signification du sacrifice
  • Décrire le vrai Rédempteur
  • Reconnaître la vérité des prophéties d’Esaïe et leur signification pour notre vie personnelle

 

LA VISION ET L’APPEL

Nous ne connaissons pas le nombre exact de personnes que Dieu a appelées à le servir comme prophètes. Il en existe certainement plusieurs dont nous ne connaissons pas le nom. Cependant, aucun doute n’existe au sujet de la fonction exercée par Esaïe, qui a été choisi par Dieu d’une manière particulière, pour porter à l’humanité Son message d’espoir et de salut.

Il est probable qu’Esaïe était issu d’une famille qui occupait d’importantes fonctions, dans le gouvernement de l’époque, car il se montra actif à la cour du roi, pendant la plus grande partie de sa vie. Il était un historien renommé, pendant le règne de plusieurs rois, ainsi qu’un écrivain de talent, dont le style révèle sa culture et son raffinement. Son langage est très poétique et contient des expressions très littéraires. Il aimait beaucoup la nature et savait observer le comportement humain. Il savait également écrire de manière à ce que tous comprennent ce qu’il disait. Homme d’état particulièrement instruit, il écrivit de manière à attirer l’attention des historiens et des érudits. Il proclama les paroles de Dieu dans ses discours et ses écrits, pendant près de 60 ans, et vit un grand nombre de ses prophéties s’accomplir, durant sa propre vie.

Nous avons déjà vu que Dieu parle à ceux qu’Il a choisis, en des périodes de grand besoin, et les utilise pour influencer la vie d’autrui. Nous avons remarqué qu’au travers de Ses prophètes, Dieu parle lorsque Son peuple risque d’être détruit pour ses péchés et son idolâtrie. Ce fut le cas au temps d’Esaïe. Le peuple était en guerre avec des ennemis particulièrement cruels. En outre, un grand nombre d’Israélites se montraient désobéissants envers Dieu et allaient jusqu’à adorer des idoles. Ils étaient insouciants et injustes dans leurs relations avec les autres.

Mais le pire, c’est qu’ils refusaient de voir leur péché et leur besoin. Ils continuaient à offrir des sacrifices d’animaux et à accomplir les rites et les jeûnes prescrits, au nom de la religion. Ils étaient fiers et se comportaient comme si Dieu leur avaient accordé des privilèges particuliers. Esaïe était conscient de cette situation. C’est pourquoi il dit au peuple : « Ecoute, ô terre! »

Dieu lui donna alors une vision merveilleuse : « Je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé », dit Esaïe. « Des séraphins se tenaient au-dessus de Lui ; ils avaient chacun six ailes : deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds et deux (dont ils se servaient) pour voler. Ils criaient l’un à l’autre et disaient : Saint, saint, saint est l’Eternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! »

Esaïe fut émerveillé par cette vision. Les soubassements des seuils tremblèrent et la pièce fut remplie de fumée. Esaïe savait qu’il était en présence du Dieu saint. Il eut peur et s’écria : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des armées ».

Alors, l’un des séraphins vola vers l’autel où le feu brûlait. Avec des pincettes, il prit une braise et en toucha les lèvres d’ Esaïe.

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« Ceci a touché tes lèvres », lui dit le séraphin. « Ta faute est enlevée, et ton péché est expié ».

Puis la voix de Dieu dit : « Qui enverrai-je ? Qui marchera pour nous ? »

Esaïe dit alors : « Me voici. Envoie-moi ».

« Va », lui dit Dieu. « Va porter mon message au peuple. Va les avertir du jugement qui va venir sur eux, à cause de leurs mauvaises voies. Mais dis-leur aussi que Dieu est avec eux, et qu’Il enverra Sa Rédemption à ceux qui ouvriront leurs oreilles pour écouter et leurs yeux pour voir la vérité. Il enverra un Rédempteur qui s’appellera EMMANUEL, ce qui signifie: « Dieu parmi nous ».

L’AVERTISSEMENT ET LA PROMESSE

Lorsqu’Esaïe dit : « Me voici. Envoie-moi », il montrait bien qu’il acceptait l’appel de Dieu. Il disait en quelque sorte : « Je suis prêt à devenir le messager de Dieu ». Dieu a honoré son obéissance et sa bonne volonté en lui donnant des révélations extrêmement importantes. Dieu lui permit ainsi de devenir l’un de Ses plus grands prophètes.

La vision et l’appel que reçut Esaïe nous enseignent de grandes leçons. Tout d’abord, nous comprenons mieux l’intérêt que Dieu porte à Son peuple. Il voit son péché et ses problèmes. Il est peiné lorsqu’ils Lui désobéissent. Il leur offre Son aide, et Son plan requiert un homme avec lequel Il oeuvrera. Dieu a demandé : « Qui marchera ? » Il voulait un homme qui accepte la mission de plein gré. Dieu n’appelle personne contre sa propre volonté. Et Il aidera et guidera chacun d’entre nous, si nous sommes prêts à accepter ce qu’Il nous offre.

Nous apprenons également, grâce à Esaïe, comment nous pouvons répondre à l’intérêt que Dieu nous porte. La vision révéla d’abord la sainteté de Dieu à Esaïe, et, par contraste, son propre péché. Il savait qu’il n’existait aucun moyen pour lui d’être purifié et d’être en mesure de se tenir dans la présence de Dieu. Il a tout simplement confessé son péché et accepté la méthode que Dieu lui proposait pour le purifier. Il n’a fait que croire et accepter ce moyen que Dieu lui offrait.

Esaïe était prêt à devenir le messager de Dieu, parce qu’il aimait et respectait Dieu, et voulait Lui plaire. Il y avait également une autre raison. Lorsqu’il vit, de cette manière nouvelle, la sainteté et l’amour de Dieu, il fut étonné et en même temps attristé par le péché de son peuple. Il réalisa alors que les Israélites étaient aveugles et sourds à la réalité de la religion. Ils se conduisaient comme des enfants rebelles, disait Esaïe. Ils étaient comme des fils qui ne veulent pas obéir à leur père, ni respecter sa sagesse.

Esaïe désirait les avertir, car il savait qu’ils amèneraient sur eux la destruction. Ils étaient pris dans un mauvais piège, et se trouvaient dans une situation désespérée. Esaïe était prêt à devenir le messager de Dieu parce qu’il aimait Dieu et Son peuple. Sa fonction de prophète consistait à les rapprocher l’un de l’autre.

Pour aider les gens à comprendre ses avertissement, le prophète raconta ensuite cette histoire :

Un homme décida de planter une vigne. Il choisit pour cela un coteau fertile. Il creusa profondément, ôta les pierres et y planta un cépage délicieux. Il bâtit une tour au milieu de la vigne, afin de voir tout ennemi éventuel qui voudrait s’y attaquer ou en voler le fruit. Il se prépara à la récolte du fruit qu’il espérait en tirer. En d’autres termes, il accorda toute l’attention possible et tous les soins à sa vigne.

En récompense pour son travail attentif, quel genre de fruit s’attendait-il à recevoir ? Evidemment, il s’attendait à faire une merveilleuse récolte, avec de très belles grappes. Mais imaginez sa déception lorsqu’il eut pris une première grappe de fruit mûr, eut goûté et découvert que le fruit était amer ! Comment cela pouvait-il être ? Quelle frustration ! Qu’auriez-vous fait, à sa place ? « J’en arracherai la haie », dit l’homme, « pour qu’elle soit broutée. Je ferai des brèches dans sa clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruine ; elle ne sera plus taillée, ni cultivée ; les ronces et les épines y croîtront et je donnerai mes ordres aux nuées afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle ».

« Ceci », dit Esaïe, « est une illustration de ce qui s’est passé entre Dieu et Son peuple ».

Esaïe continua en expliquant que la vigne représentait le peuple, que Dieu, dans Son amour, avait planté et soigné. Il avait fait tout Son possible pour les aider. Il s’attendait à recevoir en retour leur amour et leur obéissance, mais à l’opposé, ils s’étaient comportés comme des fils rebelles, des enfants qui se moquent de leur père. Que pouvait faire Dieu à leur sujet ? Il leur envoya un avertissement, leur expliqua Esaïe. Voilà ce que Dieu dit :

« Tous ensemble rebelles et pécheurs, ceux qui abandonnent l’Eternel périront ».

« Car vous serez comme un térébinthe au feuillage flétri, comme un jardin qui n’a pas d’eau. Le puissant sera comme de l’étoupe, et son oeuvre comme une étincelle. Ils brûleront tous deux ensemble, il n’y aura personne pour éteindre ».

En bon père, qui se doit d’être ferme et résolu avec ses enfants, Dieu a donné Son avertissement, et Son prophète Esaïe l’a fait connaître au peuple. Mais le coeur de Dieu est rempli de compassion. « Mon fidèle amour pour vous ne sera pas ébranlé » déclara-t-Il. Ainsi, nous voyons qu’à côté de Ses paroles d’avertissement, Dieu a également fait entendre une promesse.

Le peuple est comme de l’herbe, explique alors Esaïe, sous l’onction divine : « Son éclat est comme la fleur des champs. L’herbe sèche, la fleur se fane, mais la Parole de notre Dieu subsistera éternellement ».

La Parole de Dieu pour Son peuple, en ce temps-là, était la promesse selon laquelle Dieu Se révélerait comme étant le Rédempteur de Son peuple. Les sacrifices d’animaux n’avaient plus le pouvoir de les sauver. Il en était de même des cérémonies religieuses. Dieu leur dévoile leur péché et les avertit du jugement à venir. En effet, le peuple était aussi faible que l’herbe qui est secouée par le vent, et leur coeur était dans la crainte.

Cependant, Dieu demanda à Esaïe de leur parler de cette manière : « Sois fort, Ne crains pas. Ton Seigneur va venir. Et Il viendra pour te sauver ! »

Nous pouvons presque entendre la voix d’Esaïe et ses accents de joie, lorsqu’il annonce les paroles divines : « Elève avec force ta voix. Elève (ta voix) sans crainte. Voici votre Dieu ! Voici mon Seigneur, l’Eternel, Il vient avec puissance ! »

Esaïe expliqua alors que la nature de Dieu est comme celle d’un souverain conquérant qui sauve Son peuple des forces destructrices. Mais en même temps, Il est un tendre berger qui fait paître Ses brebis avec soin. Il prend les plus nécessiteux dans Ses bras afin de les placer tout près de Son coeur. Dieu sait que le peuple a besoin d’un Souverain puissant pour régner sur lui. Mais il a également besoin d’amour et de réconfort à cause des nombreuses blessures de la vie. Il a besoin de savoir que Dieu est plein de bonté. Aucune personne n’est cachée aux yeux de Dieu, ni délaissée par Lui. Il ne se lasse jamais de nous aider.

Il a dit : « Ceux qui espèrent en l’Eternel renouvellent (leur) force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; il courent et ne se lassent pas, ils marchent et ne se fatiquent pas ».

Ecoutez ces merveilleuses promesses que Dieu a prononcées, par l’intermédiaire du prophète Esaïe, et que nous lisons dans son livre :

Je vous fortifierai et vous aiderai.
Je vous soutiendrai de ma main droite,
Car je suis l’Eternel Dieu, qui saisis votre crainte.

Je vous aiderai.
N’ayez pas peur, car je vous aiderai, déclare l’Eternel, votre Rédempteur. Ne craignez pas, car je vous ai rachetés. Je vous ai appelés par votre nom, car vous êtes à moi.

LE REDEMPTEUR ET L’INVITATION

L’une des idées majeures contenues dans les promesses qui nous ont été transmises par Esaïe est que Dieu est notre Rédempteur. Ce terme apparaît très souvent dans les écrits du prophète. Il avait une signification particulière dans les lois et coutumes de l’époque.

D’après ces lois, lorsqu’une personne « était dans l’incapacité de payer une dette ou se trouvait dans de sérieuses difficultés, elle pouvait faire appel à un parent qui devenait son rédempteur. Le rédempteur prenait en charge le paiement de ses dettes ou de ses fautes. Si, par exemple, la personne était vendue en esclavage, le parent pouvait la racheter. Si la personne, en raison de sa pauvreté, devait vendre une terre ayant appartenu à ses ancêtres, son rédempteur était censé la racheter, afin de la garder aux mains de la famille. La rédempteur était un parent proche qui avait la responsabilité de libérer ou de délivrer l’autre.

Lorsque Esaïe parla de Dieu comme étant le Rédempteur, il voulait dire que Dieu garde les promesses qu’Il a faites à l’homme, et que la liaison entre Dieu et l’homme est semblable à celle existant entre les membres d’une même famille. Il voulait dire également que Dieu est prêt à payer le prix afin de racheter Son peuple de la dette de son péché. Il paiera pour les fautes commises. Il le délivrera de l’esclavage.

Pour faire prendre conscience à l’humanité de son besoin d’être rachetée, Dieu s’est servi de la cérémonie du sacrifice animal. Comme nous l’avons vu dans nos leçons précédentes, le péché doit être puni de mort. Dans Sa sainteté et Sa justice, Dieu ne peut tolérer le péché. Mais, dans Son amour et Sa miséricorde, Il a offert un plan de rédemption. Lorsque Son peuple se repentait de ses péchés et demandait pardon, Dieu acceptait un sacrifice animal comme signe de paiement de la dette. La plupart du temps, l’animal était un agneau, parfait et sans tache. Il prenait le châtiment sur lui, et son sang versé symbolisait la purification du péché. L’animal prenait la place de la personne d’une manière toute symbolique, l’horreur du péché se trouvait donc ainsi représentée. Cette cérémonie aidait les gens à comprendre qu’ils ne pouvaient rien faire pour se sauver eux-mêmes du péché. Ils avaient besoin d’un rédempteur.

Puis Dieu commença à se servir des prophètes pour enseigner à Son peuple que le sacrifice des animaux n’était qu’un symbole temporaire. Vous rappelez-vous de quelle manière Dieu pourvut Lui-même au sacrifice afin de délivrer le fils d’Abraham du coup de couteau ? Il s’agissait certes d’un sacrifice extraordinaire ! C’était une magnifique représentation du sacrifice vrai et grand qui permettrait un jour de racheter l’humanité entière. Ce sacrifice parfait, ce Rédempteur, apparaîtrait un jour parmi les hommes et serait la révélation de Dieu à l’humanité.

Evidemment, Dieu savait depuis le début qu’Il se révélerait Lui-même comme étant le vrai Rédempteur de son peuple. Ce fut là la bonne nouvelle qui fut annoncée par la bouche d’Esaïe. Esaïe ne comprenait pas les détails de cet effrayant mystère, mais il proclama fidèlement les messages de promesse et de réconfort en disant : « Eclatez ensemble en cris de triomphe, car l’Eternel console Son peuple, Il le rachète. Et toutes les extrémités de la terre verront le salut de notre Dieu ».

Esaïe prophétisa également que Dieu ferait reconnaître le Rédempteur en envoyant avant Lui un autre messager. Ce dernier serait en quelque sorte l’annonciateur ou le confirmateur. Il serait la voix de celui qui crie dans le désert : « Aplanissez le sentier du Seigneur ». Il préparerait le coeur des gens à la venue du Messie.

Dieu fit savoir au prophète Esaïe qu’Il désirait que l’humanité toute entière sache qu’Il pourvoirait Lui-même à la rédemption de Son peuple. Ainsi, Il accorda au prophète Esaïe de nombreuses révélations en ce qui concerne l’identité du Rédempteur, Ses caractéristiques et Son oeuvre.

Esaïe eut également la révévelation d’une certaine époque où un peuple qui marchait dans les ténèbres verrait soudain apparaître une grande lumière. Cela signifiait que les mystères de la relations de Dieu avec Son peuple seraient progressivement dévoilés. Le plan et la volonté de Dieu commenceraient à se révéler comme la nature se manifeste dans les rayons du soleil levant. L’alliance faite par Dieu avec Abraham, Moïse et David devait se réaliser d’une manière nouvelle et glorieuse. La lumière de l’espoir apparaîtrait au peuple qui attendait dans l’ombre du désespoir.

Esaïe vit que cette nouvelle période de lumière débuterait avec la venue d’un enfant qui naîtrait d’une vierge. L’enfant devait être appelé Merveilleux Conseiller, Puissant, Eternel et Prince de Paix.

Esaïe vit également que ce rédempteur, connu dans certaines prophéties comme étant le Serviteur, apparaîtrait dans des circonstances particulièrement humbles. Il ne serait pas présenté sous les traits d’un grand roi mais d’un petit enfant et d’un chef rejeté. Nous allons examiner quelques déclarations qu’Esaïe fit à son sujet.

Il est méprisé et rejeté par les hommes. C’est un homme de souffrance qui connaît la peine. Il ne fait pas preuve de violence ou de tromperie. Il est juste, mais est prêt à être sacrifié, afin de payer pour les péchés des autres. Il devient finalement semblable à une offrande de culpabilité pour chacun de nous. Ses souffrances, il les endure pour les autres.

Il souffre pour les autres, c’est-à-dire pour toute l’humanité. Esaïe dit, plus précisément, pour nous. Il souffre pour nous. Vient ensuite l’étonnante vérité exprimée par les paroles du prophète : le vrait Rédempteur prend sur Lui les péchés de nous tous. Il est puni à notre place, et paie le châtiment du péché comme un agneau que l’on conduit au sacrifice.

Parce que celui qui est parfait et sans tache veut être sacrifié à la place de l’humanité pécheresse, la paix peut être restaurée entre Dieu et l’homme. Il paie le prix de l’humiliation pour nous. Nous sommes ainsi librement pardonnés de notre dette de péché. Le jugement a été accompli. Nous sommes maintenant libres ! La miséricorde de Dieu nous a offert un moyen de trouver le repos et la sécurité spirituelle. L’incertitude et l’aspiration que nous ressentons dans notre coeur peuvent se charger en confiance et en joie, si nous acceptons ce qu’Il nous offre.

Après avoir décrit le vrai Rédempteur et avoir aidé les gens à comprendre la délivrance qu’ils pouvaient attendre de Lui, Esaïe fait entendre au peuple une grande invitation : « O vous tous qui avez soif, venez vers les eaux ». Il leur explique que c’est leur responsabilité d’accepter personnellement le salut qui leur est offert.

Il utilise une illustration pour leur faire comprendre que tels des assoiffés allant à la source d’eau et tels des affamés achetant du pain, ainsi nous devons chercher et recevoir ce dont nous avons besoin de la part de Dieu. Nous savons que le corps a besoin d’eau et de nourriture, mais au-dedans de nous, il existe une autre soif et une autre faim.

Esaïe dit à ce sujet:

Cherchez l’Eternel alors qu’il peut être trouvé, Invoquez-le tandis qu’il est près.
Que le méchant abandonne sa voie
et l’homme de rien ses pensées.

Qu’il retourne à l’Eternel,
qui aura compassion de lui,
à notre Dieu qui pardonne abandamment.

Après la grande invitation, le prophète ajoute une autre belle promesse :

Vous sortirez avec joie
Et vous serez conduits en paix.

Prochaine leçon