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Le ministère de l’Église Chrétienne

Vous avez peut-être pensé que ce plan rédempteur prenait fin avec le mort de Christ sur la croix. Mais Jésus lui-même a transmis son ministère de salut du monde à son Église. Vous apprendrez dans ce cours que la mission universelle donnée par Christ à l’Église est aussi en fait son autorité pour agir au nom de Dieu. L’Église n’a pas non plus été abandonnée à elle-même pour accomplir cette tâche—car Christ a envoyé son Saint-Esprit pour nous aider. Il œuvre en nous, et au travers de nous, pour accomplir le plan rédempteur de Dieu.

Leçon 6 : Son ministère envers ses membres

Avez-vous jamais vu jouer un orchestre symphonique, ou écouté sa musique ? Récemment, j’écoutais une merveilleuse symphonie, qui semblait être parfaite à mes oreilles, à tous points de vue. L ’ équilibre entre les instruments à corde, à vent et à percussion, était exceptionnel. La composition était jouée avec style et sensibilité. Il y avait une harmonie et une minutie parfaites. Il était évident que le chef d’orchestre avait la parfaite maîtrise de l’orchestre. Tous les instruments étaient accordés, et chaque membre de l’orchestre contribuait à la perfection de l’ensemble de l’exécution. Que leur contribution soit grande, au moindre, tous les membres travaillaient ensemble pour produire ce merveilleux son symphonique, qui élevait les curs de ceux qui l’entendaient.

Le ministère de l’Eglise peut être comparé à un orchestre symphonique. Nous ne jouons pas tous du même instrument, mais une variété d’instruments est nécessaire pour arriver aux résultats désirés. Certains des instruments ont une plus grande partition à jouer, mais même ceux qui en ont une petite sont importants, sans eux une partie de l’ensemble symphonique manquerait. Notre chef d’orchestre, le Saint-Esprit, doit avoir un parfait contrôle de l’orchestre, et tous les instruments doivent être accordés ; sinon il y aurait de la discordance et un manque d’équilibre. Lorsque chaque membre de l’Eglise est totalement engagé dans le ministère que Dieu lui a donné, il en résulte une merveilleuse harmonie et unité qui édifient tous ceux qui en font l’expérience.

LA NECESSITE DU MINISTERE DE CORPS

Objectif 1. Identifier les raisons pour lesquelles il est important, pour les membres de l’Eglise, d’exercer un ministère les uns envers les autres.

L’Eglise est une communauté de croyants rachetés. Cette communauté de rachetés existe à cause de 1) ce que Christ a fait pour elle ; 2) ce qu’elle est en Christ ; et 3) ce qu’elle doit faire pour Christ. Chaque membre doit accepter sa part entière de la vie commune et du but qui unissent tous les croyants. Ceux-ci doivent partager ce que Christ a fait pour eux. Ils doivent s’encourager et s’édifier les uns les autres dans le Seigneur.

Quelle est la volonté de Dieu pour la communauté de rachetés—l’Eglise? Pourquoi une telle communauté existe-t- elle ? La Bible ne nous a pas laissés sans réponse. Jésus-Christ, avant d’aller auprès du Père, a dit à Ses disciples :

Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez- les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28.19-20).

Ces paroles du Seigneur nous sont connues comme La grande mission à l’Eglise. Ce sont des paroles d’action. Ils instruisent l’Eglise à faire deux choses : 1) à faire des disciples et 2) à enseigner. Faire des disciples est appelé l’évangélisation, et enseigner est appelé l’édification.

L’évangélisation et l’édification vont de pair. Tous les deux sont nécessaires peur accomplir La grande mission. Sans l’un d’entre eux, le plan de Dieu est incomplet. Leurs relations mutuelles peuvent être comparées aux deux lames d’une paire de ciseaux. La tâche ne peut pas être accomplie avec une seule lame. Les deux sont nécessaires.

L’évangélisation est le ministère de l’Eglise envers le monde. C’ est l’ Eglise sortant pour témoigner aux incroyants. Nous parlerons de cela dans notre prochaine leçon. Mais dans celle-ci, nous voulons parler de son ministère envers elle-même, et cela comprend l’édification. C’est l’Eglise se construisant elle-même en tant que communauté de rachetés.

L’Eglise a été appelée le corps de Christ. Nous pouvons donc nous référer à son ministère, envers elle-même, en tant que ministère de corps. Nous avons choisi de parler du ministère de corps de l’Eglise avant de discuter de son ministère d’évangélisation. Pourquoi ? Parce que le monde ne croira nos paroles que s’il voit le témoignage du croyant refléter l’amour, l’unité et la piété. Chaque croyant, et tous les croyants dans leur ensemble, doivent être un exemple afin de gagner les autres à Christ. Un esprit de communauté chrétienne à l’intérieur de l’Eglise est essentiel si nous voulons avoir un témoignage efficace dans le monde.

L’Eglise accomplit le but de Dieu par ce qu’elle est (une communauté de rachetés) et par ce qu’elle fait (une communauté qui rachète). L’Eglise a de la valeur dans ce qu’elle est. « Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle » (Ephésiens 5.25). L’Eglise a été choisie par Dieu Lui-même (Ephésiens 1.11). Elle n’est pas simplement un instrument dans le plan de Dieu—elle est l’objet de l’amour de Dieu! Elle doit donc prendre soin d’elle-même pour la gloire de Dieu.

S’EDIFIER LES UNS LES AUTRES DANS LE CORPS
Objectif 2. Expliquer comment le Saint-Esprit donne la possibilité

à l’Eglise de s’édifier elle-même.

Le ministère de l’Eglise envers elle-même, amène les membres à croître spirituellement jusqu’à la maturité. L’Eglise doit être une communauté de croyants, en communion entre eux. L’idée de communauté comprend l’idée de partage, de communion, de démonstration d’amour et de sollicitude. Chaque croyant dans la communauté de l’Eglise doit devenir un membre responsable. « De lui, le corps tout entier bien ordonné et cohérent, grâce à toutes les jointures qui le soutiennent fortement, tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Ephésiens 4.16).

Une personne devient chrétienne dès l’instant oú elle exprime la vraie foi, celle qui sauve en Christ. C’est là que la fondation de la foi en Christ est posée. Ensuite, tout au long du reste de sa vie, cette personne doit bâtir sur cette fondation. Chaque chrétien a la responsabilité de construire sa propre vie en Christ, mais aussi d’aider les autres à édifier les leurs. Notre caractère chrétien se développe au fur et à mesure que nous bâtissons.

La tâche de s’édifier elle-même, que Christ a donné à l’Eglise, n’est pas facile. Mais Il a envoyé le Saint-Esprit pour nous aider à obéir à Son commandement. On l’appelle le Consolateur divin, Celui qui aide, Celui qui est appelé à nous assister (Jean 14.16, 26 ; 15.26 ; 16.7).

Le Saint-Esprit a pourvu aux fruits de l’ Esprit, afin de développer en nous le caractère de Christ, dont nous avons besoin pour pouvoir accomplir le plan de Dieu. Il a aussi pourvu aux dons de l’Esprit, afin que nous puissions avoir la capacité nécessaire pour accomplir ce plan divin. De même que l’édification et l’évangélisation vont de pair, les fruits de l’Esprit et les dons spirituels doivent aussi aller ensemble. Il ne manquait aucun don à l’église de Corinthe (1 Corinthiens 1.7) ; pourtant celle-ci manquait de maturité, parce qu’elle n’avait pas le caractère de Christ, qui résulte des fruits de l’Esprit. C’est pourquoi l’apôtre Paul leur révéla, dans 1 Corinthiens 13, que le fruit de l’amour est supérieur aux dons de l’Esprit. Sans les fruits de l’Esprit, les dons ne servent à rien. Pour un ministère de corps efficace, les deux sont nécessaires.

DONNER DU CARACTERE AU CORPS
Objectif 3. Reconnaître les qualités de caractère qui sont produites par les fruits de l’Esprit dans la vie du croyant.

Christ est l’étalon de mesure pour l’Eglise. Il est la pierre angulaire sur laquelle nous, les pierres vivantes, sommes posées. L’apôtre Paul disait aux Ephésiens :

Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle. En lui, tout l’édifice bien coordonné s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu en Esprit (Ephésiens 2.20-22).

Tous les croyants sont membres de la famille de Dieu (Ephésiens 2.19). C’est dans un milieu familial, plein de sollicitude, que la croissance spirituelle est la plus remarquable. Cette croissance intervient lorsque l’Eglise est unie en communion intime. Chaque croyant doit se sentir membre de la famille de Dieu. Il doit prendre le temps de partager ses pensées et idées avec d’autres membres de la famille. Il doit y avoir un profond désir de communion et d’engagement avec d’autres croyants.

Le caractère spirituel se développe au travers de la communion. Lorsque nous nous engageons les uns envers les autres, nous prenons conscience que nous avons besoin de l’amour de Christ, dans nos relations avec autrui. Tous les autres fruits ne sont que le résultat de cet amour que nous avons les uns pour les autres en Christ.

Le Saint-Esprit désire que tous les croyants deviennent semblables à Christ. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils» (Romains 8.29). Vous voyez donc que l’intérêt que Dieu nous porte, en tant qu’individus rachetés, est centré sur ce que nous sommes, plutôt que sur ce que nous faisons. Ce que nous faisons est le résultat de ce que nous sommes. Une personne aimante, par exemple, exprimera de l’amour. Une personne chaleureuse agira de façon chaleureuse avec les autres. Nous savons que Christ nous a aimés, parce qu’Il démontra Son amour en donnant Sa vie pour nous. Notre modèle c’est Christ. Nous devons être comme Christ.

Comment devenons-nous comme Christ ? La façon la plus importante d’acquérir le caractère de Jésus, c’est de passer du temps avec Lui, au travers du Saint-Esprit. Le ministère du Saint-Esprit consiste à impartir la nature de Christ au croyant. En passant du temps avec Lui dans la prière, et en lisant Sa Parole, notre désir d’être semblable à Lui grandit. Pierre et Jean reflétaient le caractère de Christ. Nous le savons parce que d’autres en lurent témoins. Ils furent étonnés et reconnurent que ces deux hommes avaient été avec Jésus (Actes 4.13).

Nous devenons aussi semblables à Jésus, en passant du temps avec d’autres membres du corps de Christ. Agir ainsi, c’est obéir au conseil de l’apôtre Paul : « Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels ; chantez et célébrez le Seigneur de tout votre cur » (Ephésiens 5.19) ; « Instruisez-vous et avertissez-vous réciproquement, en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels » (Colossiens 3.16). En passant du temps les uns avec les autres, nous avons l’opportunité de mettre en pratique les qualités des fruits de l’Esprit.

Le caractère de Christ, dans le croyant, est le produit des fruits de l’Esprit. Voyons comment ces fruits furent mis en évidence dans la vie de Christ.

Courons . . . les yeux fixés sur Jésus, qui est l’auteur de la foi et qui la mène à la perfection. Au lieu de la joie qui lui était proposée, il a supporté la croix, méprisé la honte, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.

Si nous fixons les yeux sur Jésus, nous pouvons avoir la même joie que Lui, même si nous passons par des temps difficiles, à cause de la joie qui nous attend au ciel avec Lui. Là, nous jouirons d’une communion parfaite avec Jésus, sur qui notre foi dépend ! Lorsque nous sommes avec celui que nous aimons, il en résulte de la joie !

La joie et la paix découlent de notre relation d’amour avec Christ. On peut les décrire comme des fruits dirigés en haut, vers Dieu.

LES FRUITS
PAR RAPPORT A DIEU
L ’ AMOUR LA JOIE LA PAIX

Lui, et demanda : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Matthieu 18.21-22). Souvent les disciples s’impatientèrent, face aux foules qui suivaient Jésus ; ils voulurent les renvoyer. Mais Jésus leur enseigna patiemment, par Sa propre attitude, à développer un ministère de serviteur. L’attitude de Jésus vis-à-vis du monde est celle de la patience : « Le Seigneur ne retarde pas l’accomplissement de sa promesse, comme quelques-uns le pensent. Il use de patience envers vous, il ne veut pas qu’aucun périsse, mais il veut que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9). Lorsque nous devenons davantage semblables à Jésus, le fruit de la patience (ou de la longanimité) se développe dans nos vies, dans nos contacts avec les autres.

LES FRUITS PAR RAPPORT AUX AUTRES
LA PATIENCE LA DOUCEUR LA BONTE

La bonté comprend la pureté—celui qui est bon est pur. Un peu de pourriture sur un côté du fruit gâtera le tout. Jésus est l’exemple parfait de bonté. Dans 2 Corinthiens 5.21 nous lisons : « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ». Ce n’est qu’au travers de Lui que nous pouvons devenir bons. C’est dans nos actions que l’on voit les résultats de la bonté. Dans Actes 10.38, il est dit que Jésus « allait de lieu en lieu en faisant le bien ». Peut-on dire cela de nous ?

La patience, la douceur et la bonté sont toutes des attitudes, ou des caractéristiques, qui se rapportent aux autres. On peut les décrire comme des fruits dirigés autour de nous, vers les autres.

Notre foi est mise en évidence par notre obéissance à faire la volonté du Père. Une personne fidèle est digne de confiance ; on peut se reposer sur elle. Pour mener à bien les ministères de l’Eglise, une attitude de fidélité est essentielle.

Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses ; mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans commettre de péché.

Avoir la maîtrise de soi, signifie avoir de l’équilibre dans tout ce que nous faisons. Elle comprend donc, la modération—la limite que nous nous faisons nous-même, concernant ce qui est suffisant pour satisfaire nos besoins. C’est permettre à l’Esprit de contrôler chaque pensée, chaque désir, chaque action. Ceci nous est résumé dans Romains 12.1-2.

Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait.

La fidélité, la gentillesse et la maîtrise de soi sont toutes des caractéristiques que nous développons en nous-mêmes. On peut les décrire comme des fruits dirigés vers l’intérieur de nous-mêmes.

LES FRUITS PAR RAPPORT A NOUS-MEMES
LA FIDELETE
LA GENTILLESSE LA MAITRISE DE SOI

METTRE LE CORPS A CONTRIBUTION
Objectif 4. Expliquer la relation entre l’ unité de l’ Eglise et l’exercice des dons de l’Esprit.

L’Eglise, en tant que corps vivant et actif, est ordonnée et structurée. Dieu est un Dieu d’ordre et de beauté. Mais c’est aussi un Dieu vivant qui agit. L’Eglise est le corps de Christ, créé pour mettre en uvre les actes rédempteurs de Dieu ; envers l’Eglise elle-même, mais aussi envers le monde.

L’Eglise est un corps de croyants uni. La force de son action vient de l’unité des croyants. Cette unité vient de l’intérieur, c’est une grâce spirituelle (un don). L‘unité de l’Esprit fortifie les membres de l’Eglise et les rend efficaces dans leur témoignage auprès du monde.

Pour maintenir son unité, l’Eglise doit avoir les fruits de l’Esprit. Un croyant qui a le caractère de Christ ne cherchera pas son propre intérêt, mais celui du corps de Christ. L’apôtre Paul a dit que cette unité de l’Esprit est préservée (maintenue) par 1’humilité, la douceur et la patience (Ephésiens 4.2). Ce sont des grâces données par l’Esprit, pour la coopération du corps. L’unité est l’essence même du corps—le corps est unité : Paul la décrit comme étant un seul corps, un seul Esprit, une seule espérance : celle de votre vocation, un seul Seigneur, un seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous (Ephésiens 4.4-5).

Cette unité n’est pas l’uniformité. Elle ne signifie pas que tous les membres du corps sont exactement semblables. Mais, elle signifie que tous les membres travaillent ensemble en harmonie, chacun faisant sa part, pour le bien de tous. L’unité vient de l’intérieur de chaque croyant, alors qu’il marche dans l’Esprit, d’un même pas, avec ses frères et surs, dans le corps.

Démontrer de quelle unité l’Eglise devrait jouir est l’une des raisons pour laquelle elle a été comparée au corps humain. L’idée essentielle, c’est que nous ne sommes pas des unités séparées, mais que « nous sommes membres les uns des autres » (Ephésiens 4.25). D’un côté, nous sommes des personnes individuelles, chacune avec sa relation personnelle envers Christ. De l’autre côté, nous nous assemblons ensemble pour former un corps spirituel qui a sa relation envers Christ, mais aussi ses responsabilités réciproques envers les autres.

Quelles sont les responsabilités de l’Eglise, vis-à-vis des membres du corps ? Nous en avons parlé brièvement dans la leçon 3. Ce sont :

  1. L ’ édification—se bâtissant elle-même.
  2. La purification—se gardant elle-même pure, vivant dans

    la justice.

  3. L ’ éducation—préparant et enseignant ses membres.
  4. La discipline—corrigeant ceux qui tombent dans l’erreur.

Nous avons déjà dit que le Saint-Esprit fait des dons à l’Eglise, afin qu’elle ait la capacité d’exercer un ministère, envers son propre corps. Maintenant, nous allons voir brièvement à qui Il fait ces dons.

Pouvez-vous voir que ces dons sont donnés à l’Eglise pour son édification, sa purification, son éducation et Sa discipline ? Lorsque tous les dons sont en opération, dans 1’Eglise, et qu’il y règne un esprit d’amour et d’unité, celle-ci est vraiment alors unecommunauté qui rachète.

Nous ne disposons pas ici de l’espace nécessaire pour parler des dons de l’Esprit. Vous pouvez étudier ce sujet, en prenant le cours ICI, qui a pour titre Les dons spirituels et qui fait aussi partie de cette série de cours.

Dans le corps de Christ, chaque membre a quelque chose à faire. Certains reçoivent une plus grande responsabilité que d’autres, mais chaque tâche est importante. Le pasteur a la responsabilité de diriger le corps, de prêcher la Parole, et d’enseigner les principes chrétiens. Il peut aussi exercer d’autres dons de ministères envers le corps.

Certains membres du corps reçoivent des capacités administratives. Certains ont un ministère pour prier pour les malades, pour encourager ceux qui sont dans l’angoisse, pour donner de leur temps, de leurs talents, ou de leur argent.

Certains sont appelés à être docteurs. Dans de nombreuses églises, il y a des classes préparant à l’Ecole du Dimanche, ou d’autres classes d’études bibliques, des activités de groupes de jeunesse, des groupes pour les femmes, et bien d’autres. Des enseignants et des dirigeants sont nécessaires pour tous ces cas. Certains reçoivent un ministère musical. D’autres sont conduits par l’ Esprit à un ministère de visitation. L ’ un des dons mentionnés dans 1 Corinthiens 12, est « le don de secourir ». Un ministère d’aide et de secours peut passer inaperçu aux yeux de beaucoup de gens ; néanmoins, c’ est un don que tous les membres du corps peuvent avoir. Nous pouvons aider en priant pour les autres, en offrant l’hospitalité, en nettoyant l’église, en assistant quelqu’un qui est malade ou âgé, en visitant les membres du corps qui ont besoin d’encouragement, ainsi qu’en beaucoup d’autres manières.

Son ministère envers ses membres 151

J’ai entendu parler, récemment, d’un homme fidèle qui avait un ministère, dont la plupart des personnes dans l’église n’avaient pas connaissance. Chaque dimanche matin, il se levait de bonne heure, mettait ses vêtements de travail et allait à l’église. Une fois là, il allait dans chaque pièce de l’église, s’assurait que tout l’éclairage fonctionnait bien, que toutes les chaises étaient en place, et que tout était prêt pour l’étude biblique et le service du culte. A cause de son ministère, l’église était toujours en ordre et prête à être utilisée.

Dans 1 Corinthiens 12.31, nous sommes encouragés à « aspirer aux dons les meilleurs ». Nous agissons ainsi, par une attitude de bonne volonté, étant prêts à recevoir et à utiliser, pour la gloire de Dieu et l’unité de l’Eglise, tous les dons que le Saint- Esprit a décidé à nous donner. Quelquefois, nous exprimons cette attitude par la façon dont nous accomplissons les ministères qui semblent les moins importants.

Lorsque chaque membre travaille en coopération avec les autres membres, dans l’unité ; lorsque chacun accomplit ce que Dieu lui a donné à faire, il en résulte une Eglise pleine de maturité. C’est une Eglise prête à atteindre le monde et à accomplir le ministère rédempteur que Dieu lui a confié.

 

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