L’étude de l’évangile de Jean

Marie répand du parfum sur les pieds de Jésus Le complot contre Lazare
L’entrée triomphante de Jésus à Jérusalem Des Grecs cherchent Jésus

Jésus annonce Sa mort L’incrédulité des Juifs
Le jugement par la parole de Jésus

Jean 12

MARIE REPAND DU PARFUM SUR LES PIEDS DE JESUS
OBJECTIF 1. Expliquer la signification du geste de Marie à l’égard de Jésus et la réaction de Judas.

Lire Jean 12.1-8.

Une fête est organisée à Béthanie afin de célébrer la victoire sur la mort. Marie, en un geste d’amour, répand un parfum de grand prix sur les pieds de Jésus. C’est à ce moment-là que Judas révèle les sentiments de son cœur : il n’est pas un vrai disciple de Jésus. Il estime qu’il aurait été préférable de vendre le parfum et d’en conserver le prix dans la bourse commune qu’il tient pour tous les disciples ; on s’en servirait pour nourrir les pauvres. En vérité, Judas est un voleur et il aimerait bien garder cet argent pour lui-même.

Lire Jean 12.9-11.

En apprenant la résurrection de Lazare, une foule nombreuse vient voir ce dernier et, après avoir constaté le miracle, plusieurs personnes croient en Jésus.

Satan, c’est-à-dire le diable, a toujours été l’ennemi de Dieu, et il agite les hommes pour qu’ils combattent leur créateur. Dans ce cas particulier, il pousse les chefs religieux à se dresser contre Jésus. Ces hommes ont même l’idée de faire disparaître Lazare, car il est devenu une preuve vivante de cette affirmation de Jésus : « Je suis la résurrection et la vie ». Plusieurs personnes acceptent cependant le Seigneur à cause de Son témoignage. Aujourd’hui encore, Satan cherche à détruire ceux qui témoignent de la puissance de Jésus-Christ.

L’ENTREE TRIOMPHANTE DE JESUS A JERUSALEM
OBJECTIF 2. Expliquer l’importance de l’entrée de Jésus dans Jérusalem.

Lire Jean 12.12-19.

Nous sommes à présent à l’époque de la Pâque, une fête célébrée chaque année en Israël pour rappeler au peuple la façon dont Dieu l’a sauvé de l’esclavage et de la mort. Nombreux sont ceux qui montent à Jérusalem à cette occasion, car c’est là qu’on adore l’Eternel.

Jésus se rend à Jérusalem, Lui aussi. Alors qu’Il entre dans la ville, monté sur un ânon, la foule agite des branches de palmiers sur Son passage. Les gens veulent ainsi L’honorer, Lui, leur Messie et leur Roi. Quelques-uns L’appellent déjà « Roi d’Israël ». Plus tard, au moment de Son arrestation, les ennemis de Jésus utiliseront contre Lui de telles paroles. Ils L’accuseront d’avoir cherché à devenir roi.

Aujourd’hui, nous devons encore considérer Jésus comme notre roi—non pas comme un roi terrestre ou un dirigeant politique—mais comme le roi de nos vies. Un roi gouverne, et tel doit être le rôle de Jésus en nous. Nous devons par conséquent nous efforcer de Lui obéir constamment. L’une des raisons pour lesquelles l’église d’aujourd’hui connaît souvent la honte tient au fait que de nombreux fidèles se contentent d’assister au culte du dimanche sans se soucier le moins du monde de l’enseignement de Jésus le reste de la semaine. Jésus doit régner dans nos vies, que nous soyons à l’école, au marché, à notre travail ou n’importe quel autre endroit.

DES GRECS CHERCHENT JESUS
OBJECTIF 3. Expliquer comment la réponse de Jésus à la demande des Grecs est un appel à devenir disciple.

Lire Jean 12.20-26.

Plusieurs Grecs sont également venus voir Jésus. Ce dernier sait fort bien que dans peu de jours, Il serait crucifié, c’est-à-dire cloué sur une croix comme un criminel. Cependant, grâce à Sa mort, non seulement les Grecs, mais aussi les peuples de toutes nations seront sauvés. Il serait alors éternellement leur roi. Sa mort n’en valait-elle donc pas la peine ? Jésus serait semblable au grain de blé qui, lorsqu’il meurt dans le sol, produit d’autres grains plus nombreux encore.

« Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12.24).

Jésus nous demande de Le suivre. Nous devons être prêts à offrir notre vie pour Sa cause afin que d’autres puissent Le recevoir et connaître le salut.

JESUS ANNONCE SA MORT
OBJECTIF 4. Expliquer comment l’heure de Jésus, l’heure de la croix, change bien des choses.

Lire Jean 12.27-36.

Quelle serait votre attitude si l’on vous disait que, au cours des heures à venir, vous alliez être exécuté pour des crimes que vous n’avez pas commis ? Comment prieriez-vous ?

Jésus a vécu une telle expérience. Il voulait demander à Dieu de Lui épargner tant de souffrances, mais Il savait aussi qu’après avoir revêtu une forme humaine, Il était venu ici-bas dans ce seul but : souffrir. Il allait mourir pour les péchés du monde entier—pour les vôtres comme pour les miens. C’est la raison pour laquelle Il pouvait dire : « Père, glorifie ton nom ! ».

Dieu lui répond d’une voix audible. Quel réconfort pour le Seigneur Jésus ! Dieu est avec Lui ; Il L’aidera à traverser les heures terribles qui L’attendant. Enfin, par Sa mort, le nom de Dieu sera loué et glorifié.

Au moment de la mort de Jésus, c’est le péché du monde qui se trouve jugé. Satan l’est également, ainsi que vos propres fautes. Le Seigneur S’est chargé de tout le mal que vous avez commis et Il en a subi les conséquences. Si vous n’acceptez pas ce qu’Il a fait pour vous, vous serez appelé à comparaître vous-même devant Dieu afin d’être jugé et puni.

Supposez un instant que vous soyez redevable d’une large dette et que quelqu’un offre de la payer pour vous. Ne serait-ce pas ridicule de songer à payer la même somme une seconde fois ? Jésus, en mourant pour vos péchés, a remboursé une dette immense à votre place. Vous ne pourrez cependant bénéficier d’un tel bienfait qu’en L’acceptant comme Sauveur et Seigneur.

L’INCREDULITE DES JUIFS
OBJECTIF 5. Décrire les trois caractéristiques d’un croyant véritable aux versets 42 à 47.

Lire Jean 12.37-43.

Beaucoup de gens refusaient d’accepter Jésus comme leur Messie parce qu’Il ne correspondait pas du tout à l’idée que l’on s’était faite de Lui. Une telle incrédulité correspondait d’ailleurs à l’image générale du Messie donnée par le prophète Esaïe.

Bien des chefs religieux reconnaissaient Jésus comme le Messie, mais ils craignaient de l’avouer par peur des autres. Aujourd’hui encore, bon nombre de gens hésitent à devenir chrétiens pour la même raison ; certains croient en Jésus en secret.

« Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu » (Jean 12.43).

LE JUGEMENT PAR LA PAROLE DE JESUS

Lire Jean 12.44-50.

Les paroles auxquelles les gens refusaient de prêter attention seront celles qui les jugeront au dernier jour. Celui qui accepte ce que Jésus lui dit et obéit à Ses ordres n’a rien à craindre. Par contre, celui qui adopte une attitude opposée n’aura jamais la vie éternelle.