Article

L’étude de l’évangile de Jean

L'Évangile de Jean est l'un des quatre Évangiles du Nouveau Testament. C'est un livre qui raconte la vie de Jésus ainsi que ses enseignements. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans cette étude, chapitre par chapitre, du fils de Dieu - Jésus-Christ - qui est mort sur la croix pour que nous puissions connaître la vie éternelle !

Leçon 18 : Jean 18

Dans cette leçon, vous étudierez…

L’arrestation de Jésus
Jésus est amené devant Anne
Pierre nie être disciple de Jésus
Le souverain sacrificateur interroge Jésus Pierre renie de nouveau Jésus
Jésus devant Pilate
Jésus est condamné à mort

Jean 18

L’ARRESTATION DE JESUS
OBJECTIF 1. Expliquer comment l’arrestation de Jésus montre que les forces du mal n’avaient aucun contrôle sur Lui.

Lire Jean 18.1-11.

Judas arrive auprès de Jésus à la tête des soldats qui viennent arrêter Son Maître. Comment a-t- il pu s’abaisser à commettre un acte aussi méprisable ? Lorsqu’un homme se détourne de Christ, il permet au diable de dominer sur lui.

Veuillez relire les versets 4 à 6. Au moment où Jésus dit « C’est moi », tous les soldats tombent à terre. Ils ne peuvent L’arrêter que parce qu’Il le leur permet. En effet, pourquoi leur résister ? Jésus sait qu’Il doit être sacrifié pour nos péchés et que Sa mort fait partie du plan de Dieu.

Jésus réclame la liberté des Siens, car les soldats sont uniquement venus dans le but de L’arrêter, Lui. A l’heure de Sa mort, Il se préoccupe encore du sort de Ses disciples ; Il ne veut pas les voir subir les souffrances qui vont Lui être imposées.

Pierre n’hésite pas à se battre pour son Seigneur. Il sort son épée et coupe l’oreille de l’un des serviteurs du souverain sacrificateur. Luc nous dit comment Jésus a guéri cet homme. C’est sans doute la raison pour laquelle Pierre échappe au châtiment.

JESUS DEVANT ANNE
OBJECTIF 2. Expliquer la leçon que nous pouvons tirer du reniement de Pierre.

Lire Jean 18.12-14.

Anne et son gendre Caïphe avaient tous deux, à des époques différentes, été souverain sacrificateur. Ils avaient souvent comploté ensemble dans le but de tuer Jésus qu’ils accusaient d’être un chef révolutionnaire dangereux. Si l’on ne parvenait pas à se débarrasser de Lui, prétendaient-ils, le gouverneur romain ordonnerait à ses troupes de massacrer la population. C’était faux, bien entendu. Ils cherchaient simplement un moyen de persuader les autres chefs religieux de réclamer la sentence de mort pour Jésus.

Caïphe avait donné aux Juifs cet étrange conseil : « Il est préférable qu’un seul homme meure pour le peuple ». Sans le savoir, il avançait là une grand vérité concernant la mort de Jésus. Jésus était le sacrifice pour nos péchés afin de nous permettre d’échapper au châtiment.

Peut-être vous demandez-vous pourquoi Jésus ne pouvait pas vraiment nous sauver sans avoir à mourir. Dieu est bon. Il hait le péché—le mal. Par conséquent, tous ceux qui commettent l’iniquité sont séparés de Lui. Ils sont appelés à mourir, car Il est la source de la vie et du bonheur.

Dieu nous révèle toute l’horreur du péché ; celui-ci conduit à la mort, et c’est pourquoi il ne peut être expié sans un sacrifice sanglant. Dans l’Ancien Testament, brebis, chèvres et autres animaux étaient offerts en holocauste à la place du pécheur.

« Selon la loi, presque tout est purifié avec du sang ; et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9.22).

Ces sacrifices devaient être constamment renouvelés, car la mort d’un animal n’était pas suffisante pour effacer le péché. Il ne s’agissait là que d’un arrangement provisoire en attendant le jour où le Fils de Dieu serait offert à notre place. Jésus verserait Son sang pour nous. Si autre chose avait pu nous sauver, Dieu n’aurait certainement pas livré Son Fils unique à la mort.

PIERRE NIE ETRE DISCIPLE DE JESUS

Lire Jean 18.15-18.

« L’autre disciple » auquel il est fait allusion dans ce passage est Jean, l’auteur de cet évangile. Il a suivi Jésus et il ne cherche pas à le cacher ; il n’est d’ailleurs pas inquiété. Quant à Pierre, toujours prêt à parler bien haut en faveur de Jésus, il prend peur. Il nie avoir jamais été en contact avec Jésus.

Il est facile d’admettre ce que nous sommes lorsque nous nous trouvons en compagnie d’autres croyants. Les choses changent dès que nous sommes confrontés aux ennemis de Christ. Quelle est votre attitude à cet égard ?

C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux (Matthieu 10.32-33)

Demandez à Dieu de vous donner du courage.

LE SOUVERAIN SACRIFICATEUR INTERROGE JESUS

Lire Jean 18.19-24.

Anne avait été souverain sacrificateur, et c’est pourquoi, bien que Caïphe occupe alors cette fonction, on l’appelle ainsi dans ce passage. Il essaie de faire dire à Jésus des choses qu’il pourra ensuite utiliser contre Lui lors de Son procès ; mais Jésus ne répond à aucune de ses questions.

Après avoir été conduit, sous bonne escorte, à la maison de Caïphe, Jésus est jugé par un tribunal religieux appelé « Sanhédrin ». Son procès est illégal, car il a un lieu en secret, pendant la nuit ; il suit de si près le moment de l’arrestation qu’il devient impossible de faire comparaître un seul témoin à décharge. La plupart des juges ont d’ailleurs déjà décidé de condamner Jésus à mort. Ils ont organisé ce semblant de procès afin de pouvoir Le livrer à Pilate, muni d’une accusation officielle.

PIERRE RENIE DE NOUVEAU JESUS

Lire Jean 18.25-27.

A trois reprises, on demande à Pierre s’il est l’un des disciples de Jésus, mais il nie absolument Le connaître. C’est alors que le coq se met à chanter, comme Pierre en a été averti. Jésus, passant par là, regarde Son ami et ce dernier comprend qu’il vient d’abandonner son Maître. Il sort en pleurant, le cœur rempli de regret.

JESUS DEVANT PILATE

Lire Jean 18.28-38.

Le Sanhédrin n’a pas le droit de condamner à mort un prisonnier, et c’est pourquoi Jésus est amené devant Pilate, le gouverneur romain, où Il est accusé d’avoir voulu instaurer Son propre royaume. Il s’agit là d’un acte de trahison, d’un crime passible de la peine de mort.

Lire Jean 18.38-40.

Rien, au cours de l’interrogatoire, ne vient donner à Pilate la moindre raison de condamner son prisonnier à mort. Il le dit à la foule, mais celle-ci hurle encore plus fort : « Crucifie-le ! Crucifie- le ! ». Pilate propose alors de relâcher soit Jésus, soit un voleur nommé Barabbas. Qui va-t-on choisir ? La foule opte pour Barabbas. Aujourd’hui encore, les gens préfèrent le péché et les plaisirs malsains à Jésus-Christ. Qu’avez-vous choisi ? Quelle est votre attitude à l’égard du Seigneur ?

JESUS EST CONDAMNE A MORT

Il veut essayer de Lui tendre un piège.
Nous laissons Satan dominer sur nous au moment où nous nous détournons de Christ. Il renie son Seigneur à trois reprises.
Il sait que l’heure de Sa mort, déterminée par Dieu, a sonné.
« Mon royaume n’est pas de ce monde ».
Il coupe l’oreille de l’un des serviteurs du souverain sacrificateur.
Le gouverneur pense que Jésus est innocent.
Ce n’est qu’en versant Son sang que nos péchés pouvaient être totalement pardonnés.

Prochaine leçon