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Résoudre les Problèmes de la Vie

Transformer les problèmes en victoires Un philosophe écrivit un jour cette observation sur la vie: "La vie n'est qu'un intervalle entre l'oubli et l'oubli, parsemé de larmes." Ce n'est, bien sûr, certainement pas le point de vue chrétien de la vie que de dire qu'elle va du néant au néant et qu'elle est remplie de larmes. Pourtant, même ceux d'entre nous qui sommes chrétiens avons notre part de larmes et de souffrances, et nous avons besoin d'aide pour trouver les réponses à nos problèmes. Quel est le but de la vie? Pourquoi ceux qui sont pieux et servent Dieu souffrent-ils? Pourquoi tant de douleurs et de souffrances dans le monde? Quelle est l'origine des problèmes et comment les chrétiens peuvent-ils les éviter? Tous les problèmes sont-ils une conséquence du péché dans nos vies? Où pouvons-nous trouver les réponses aux problèmes de la vie? Voilà quelques-unes des questions que nous examinons dans ce cours. Il n'existe pas de solution claire et nette pour certains des problèmes que nous affrontons. Néanmoins, la Bible nous donne des lignes de conduite afin que nous puissions trouver des solutions à la plupart de nos problèmes, et elle nous montre aussi comment nous pouvons en éviter un grand nombre. Ce n'est pas la volonté de Dieu que les chrétiens soient vaincus par leurs problèmes. Il nous a donné quelqu'un pour résoudre nos problèmes, pour nous diriger et nous aider à transformer ceux-ci en victoires, si nous le lui demandons. Alors que vous étudiez ce cours, appliquez les principes permettant de résoudre les problèmes aux situations de votre propre vie, et vous

Leçon 4: Les les problèmes dans relations sociales

De temps à autre, nous apprenons qu’un ambassadeur étranger a été rappelé chez lui à cause de désaccords entre son pays et celui dans lequel
il exerçait son mandat Il y a même eu des assassinats d’ambassadeurs à cause de tels incidents. Heuresement, ces histoires sont exceptionnelles. La plupart du temps, entre nations amies, les ambassadeurs sont respectés et honorés comme les représentants directs et autorisés de leurs gouvernements, et leur propre comportement attire l’honneur et le respect pour leur pays.

Saviez-vous que vous êtes ce genre d’ambassadeur? Vous êtes un citoyen du Royaume des Cieux, et comme tel, vous représentez son Roi, le Seigneur Jésus-Christ, sur la terre. Depuis le tout début de l’humanité, le but de Dieu a été de ramener les hommes en communion (en bonne relation) avec lui-même. L’incroyable vérité, cependant, c’est qu’Il « a mis en nous la parole de la réconciliation (réunion). Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous » (2 Corinthiens 5:19-20).

Il nous serait bien plus facile de faire face à nos problèmes dans les relations sociales – au travail, à l’école, dans l’église et dans notre voisinage – si nous pouvions garder au centre de nos pensées qui nous sommes, et à qui nous appartenons! Dans cette leçon nous examinerons certaines zones à problèmes critiques à la lumière de notre relation avec Christ et, par lui, avec les autres qui ne le connaissent peut-être pas et qui sont animés par des désirs purement égoïstes. Comment les chrétiens doivent-ils affronter ces problèmes qui font partie intégrante de leur vie quotidienne? La Bible nous donne en fait des lignes de conduite très précises sur les façons dont nous devrions agir et réagir. Laissez-les donc répondre à vos besoins alors que vous étudiez cette leçon.

LA CONVOITISE

Nous vivons dans un monde social. Par cela, je veux dire que notre monde est fait de communautés de gens vivant, travaillant, se distrayant et communiquant les uns avec les autres de multiples manières. Chaque individu dans ce monde a reçu une volonté qui lui est propre. Chacun a hérité une nature qui semble inclinée vers l’égoïsme, l’ambition, la satisfaction de désirs personnels et le désir d’être reconnu et pris en considération par les autres. Il n’est donc pas étonnant que nous créions de nombreux problèmes aux autres par notre mauvais comportement.

L’un des plus grands problèmes dans nos relations avec les autres est celui de la convoitise ou de la cupidité – vouloir ce qui appartient à l’autre. Nous voulons la puissance d’un autre, ou sa santé, sa position, ses amis, son charme ou ses talents – nous voulons le meilleur de tout pour nous-mêmes, même aux dépens de quelqu’un d’autre. Le dernier des dix commandements nous met profondément en garde contre cela:

« Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain » (Exode 20: 11).

Etes-vous toujours en train de vous comparer vous-même avec d’autres personnes et leurs réussites? Cela peut être bénéfique à certains égards, mais cela peut aussi être nuisible et destructif si cela vous maintient constamment dans le mécontentement et l’effervescence. Devriez-vous essayer d’atteindre le même niveau que chaque personne que vous admirez? Pas nécessairement. Vous pouvez apprendre des autres, bien sûr. Nous le faisons tous d’ailleurs. Mais, en même temps, vous devriez prendre conscience de vos limites et vous accepter vous-même tel que vous êtes. Prenez également conscience de vos forces et développez-les pleinement. Mais ne rechercher pas l’impossible!

Je peux apprécier un violoniste sans me sentir obligé d’en devenir un à mon tour, ou sans jalouser celui qui l’est. Je peux admirer la nouvelle voiture, la nouvelle maison ou la nouvelle bicyclette de mon voisin, et me réjouir avec lui, sans avoir besoin de posséder moi-même la même chose. La Bible nous enseigne à ce sujet: « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent » (Romains 12:15). Il n’est pas difficile d’être triste ou désolé à l’égard de quelqu’un, mais se réjouir l’est quelquefois, surtout si vous ressentez une pointe de jalousie.

Le péché de convoitise peut vous conduire à d’autres péchés. sources eux-mêmes d’autres problèmes comme: le mensonge ou le vol pour obtenir ce que vous voulez, la colère, un compromis avec votre témoignage chrétien, la jalousie, l’irritation, la haine, la vengeance, la tromperie, etc … Il n’est pas étonnant que Dieu ait inclus une mise en garde contre la convoitise dans les dix commandements.

LE DESIR DE POSITION

Quelqu’un a dit « Le monde attend encore de voir ce qui pourrait être accompli pour le royaume de Dieu par quelqu’un qui ne serait pas intéressé d’en recevoir la gloire. »

Cela fait partie de notre nature humaine: nous aimons être remarqués, loués, honorés, reconnus, avoir de la puissance, une position, un rang et de la gloire. N’avez-vous jamais ressenti de douleur intérieure parce que vous n’aviez pas reçu de reconnaissance pour quelque chose que vous aviez accompli? Cela m’est arrivé. Et cela a probablement aussi été le cas pour chacun de nous, à un moment où à un autre. Des problèmes surgissent continuellement pour la personne qui veut toujours être au sommet, qui veut contrôler tout et en recevoir le mérite. Des problèmes naissent aussi pour la personne qui ressent de la jalousie lorsque quelqu’un d’autre est honoré et reconnu, ou qui ressent de l’irritation lorsque sa propre contribution semble rester ignorée.

Mais Jésus a la réponse pour toutes ces sortes de douleurs, ainsi que pour toutes les autres choses nuisibles qui accompagnent la recherche de position. Le remède est au-dedans de nous. Il réside dans l’attitude avec laquelle nous servons Dieu.

Jésus savait ce qui était dans l’homme (Jean 2:24-25). Il connaissait la tendance de l’homme à la jalousie et son désir de puissance. Alors qu’Il était encore avec ses disciples, ceux-ci avaient discuté pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand (Luc 22:24). Il leur dit alors de ne pas être comme les rois païens qui cherchent à dominer et à prendre autorité sur leurs sujets. Il déclara: « Il n’en est pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert » (Luc 22:25-26).

Par son exemple, Jésus leur montra ce qu’Il voulait dire par serviteur. Lors du dernier repas pascal avec ses disciples, Jésus leur lava les pieds comme l’auraient fait des esclaves. Après avoir fait cela, Il leur dit:

Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m’appelez: le Maître et le Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et leMaître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que
celui qui l’a envoyé. Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique (Jean 13:12-17).

Il Y a deux leçons à retirer de cela et qui peuvent nous aider à triompher des problèmes de ressentiment, d’orgueil et des sentiments de supériorité ou d’infériorité.

1. La personne qui a une position de responsable devrait être comme celle qui sert. Sa position devrait être le moyen d’exalter Christ et non elle-même.

2. La personne qui a une position humble devrait la remplir comme « pour le Seigneur », en se souvenant que c’est Dieu qui contrôle sa vie et qu’Il la bénira si elle garde l’attitude d’un serviteur malgré toutes les difficultés possibles rencontrées. Quelle que soit votre position, vous devez la remplir au mieux de vos aptitudes.

Une vie de service sans recherche de position ou de vaine gloire est vraiment la clé de l’épanouissement et de la satisfaction personnelle; et cela est agréable au Seigneur. Le désir d’être le plus grand est une force destructrice. Il détruit la paix, les relations et la communion avec Dieu. La véritable liberté de manifester Christ pleinement ne vient que lorsque nous sommes prêts à abandonner nos aspirations et notre ambition à être quelqu’un dans ce monde. Nos vraies récompenses ne sont pas de ce monde: « Dieu … rendra à chacun selon ses oeuvres: la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité » (Romains 2:6-7). Il donnera gloire et honneur à ceux dont l’ambition est d’accomplir le bien!

Bien entendu, il est naturel de vouloir être approuvé lorsque nous faisons du bon travail, mais le désir d’être honoré et loué ne devrait pas être notre mobile à faire le bien. De l’autre côté, la personne qui occupe une position de responsable peut réduire les possibilités de problèmes en rendant honneur à qui de droit. Par ailleurs, une parole d’encouragement incitera à travailler davantage et mieux encore, et avec une attitude encore plus positive.

Tout le monde n’est pas appelé à être un leader. Dieu ne vous jugera pas par rapport à votre position, mais selon la qualité de travail qu’il aura été de votre devoir d’accomplir (voir Matthieu 25:14-30).

Un chant très connu déclare: « A Dieu soit la gloire pour les choses qu’Il a faites ». Pouvez-vous aussi dire: « A Dieu soit la gloire pour les choses que nous avons faites! »?

L’IMMATURITE CHRETIENNE

Les évidences de l’immaturité

Lorsque vous êtes devenu chrétien, vous n’avez pas perdu votre humanité, vos désirs, vos émotions, vos besoins ou même la capacité d’être blessé ou de souffrir. Ce sont des choses que nous devons affronter chaque jour dans nos relations avec les autres. Les surmonter demande du temps – c’est le processus de la maturité chrétienne. Je suis sûr que vous connaissez des gens, peut-être des chrétiens, qui veulent toujours être les premiers, qui veulent recevoir les meilleures places, qui pensent toujours qu’ils sont dédaignés et qui se plaindront jusqu’à ce qu’ils reçoivent le meilleur de ce qui est offert. Quand tout se passe comme ils veulent, ils sont heureux; mais quand surgissent des problèmes, ils deviennent alors désagréables et de mauvaise humeur.

Ou peut-être encore que vous connaissez des chrétiens qui passent la plupart de leur temps à s’inquiéter – de leurs enfants, de leur manque d’argent et de ce qui leur arrivera quand ils seront vieux. C’est encore là un signe d’immaturité chrétienne.

Je connais une veuve chrétienne admirable à la vie bénie, active et féconde; pourtant elle doit parfois combattre la solitude. Un chrétien mûr a-t-il des combats? La même question pourrait être appliquée à la crainte, l’anxiété, la dépression, le doute, l’égoïsme, la colère et à bien d’autres sentiments bien humains. Bien sûr que oui! Même les chrétiens mûrs ont des combats tous les jours, mais ils ont appris comment triompher!

Dans les chapitres 4 et 5 de l’épître aux Ephésiens l’apôtre Paul parle de ces évidences d’immaturité. Vous remarquerez que la plupart de celles-ci concernent nos relations avec les autres. Paul, dans ce passage, s’adresse aux chrétiens et les met en garde de ne pas continuer à vivre comme les païens. Puis, au cas où ils n’auraient pas bien saisi la signification profonde de ses paroles, il leur donne des instructions spécifiques pour qu’ils puissent acquérir la maturité.

La seule façon de parvenir à la maturité chrétienne est de commencer à pratiquer les choses qui vous aideront à mûrir. Mettez en action les solutions en les appliquant à votre propre vie.

Le~ sources permettant d’atteindre la maturité

La croissance ne se produit pas par accident. Elle n’est pas la conséquence de quelque chose que Dieu fait pour vous alors que vous restez assis à ne rien faire. Il existe deux sources de puissance pour acquérir la maturité chrétienne: la puissance de Dieu et votre propre force de volonté.

La puissance de Dieu. La puissance de Dieu est, bien sûr, la base sur laquelle votre propre force de volonté doit reposer. Essayer de faire le bien sans avoir été premièrement transformé en Christ ne produira jamais la sorte de conduite recommandée par l’apôtre Paul dans Ephésiens 4 et 5. Lisez Ephesiens 4: 15-16 à nouveau. Remarquez que Christ est la tête! Sous son contrôle toutes les parties du corps sont ordonées et cohérentes et tirent leur accroissement. Dans Ephésiens 4:23, vous voyez qu’il « faut que vous soyez complètement renouvelés dans votre coeur et votre esprit » (BFC). Et fmalement, dans Ephésiens 6: 10, l’apôtre Paul nous dit: « Cherchez votre force dans l’union avec le Seigneur et dans sa grande puissance » (BFC).

Ainsi, c’est tout d’abord la puissance de Dieu qui nous donne la capacité de vraiment vivre pour lui et de faire ce qui nous est ordonné dans Ephésiens 4 et 5.

La force de volonté. Ephésiens 4:27 déclare: « Ne donnez pas au diable l’occasion de vous dominer » (BFC). Cela veut bien évidemment dire que cette occasion existe. Remarquez que dans Ephésiens 4 et 5 il Y avait de nombreuses instructions au sujet des choses que vous devez faire. Dieu a sa part, et Il l’accomplira fidèlement Mais si vous et moi ne faisons pas la nôtre, nous ne parviendrons pas à maturité, et nous risquons même de perdre notre communion avec Dieu. Nous mettons donc notre force de volonté en action en obéissant aux instructions données dans la Parole de Dieu. Ce n’est en effet que par l’obéissance que nous atteindrons la maturité chrétienne et que nous surmonterons le problème de l’immaturité.

Paul continue, dans Ephésiens 6, à parler des armes dont nous avons besoin pour combattre l’immaturité. Ce sont la vérité, la justice (une vie droite), la promptitude à annoncer l’Evangile (notre témoignage), la foi et la Parole de Dieu. Puis, il nous conseille finalement de prier en tous temps (Ephésiens 6:18).

La maturité chrétienne implique un processus constant de croissance spirituelle. Chaque fois que vous prenez une décision pour obéir à Dieu, vous progressez dans votre croissance et vie spirituelle.

LA RICHESSE ET LA PAUVRETE

L’argent semble être une chose tellement innocente. Il peut nous assurer le confort, pourvoir aux nécessités de la vie et faire le bien si nous le lui permettons. Pourtant, un avertissement nous est donné dans I Timothée 6: 10: « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. » La Bible parle moins du ciel que de la séduction des richesses et de ses terribles tentations.

Nous avons inclus la richesse et la pauvreté comme problèmes dans les relations sociales parce que les hommes se rendent coupables de toutes sortes de mauvaises actions les uns contre les autres dans le but d’acquérir et de posséder.

Ce sujet se rapporte également à notre discussion sur la convoitise (la cupidité), traitée au début de cette leçon. Il serait impossible d’inclure ici tous les avertissements données dans l’Ecriture concernant notre désir de richesse et notre crainte de la pauvreté. Mais nous espérons néanmoins vous donner quelques lignes fondamentales de conduite qui vous aideront à éviter des problèmes liés à l’argent et à ses effets sur nos relations avec les autres. Nous parlerons, premièrement, des problèmes associés à la richesse et à la pauvreté, puis nous présenterons les solutions bibliques à ces problèmes qui tous concernent nos attitudes vis-à-vis de l’argent et de ses conséquences dans nos vies.

Les problèmes liés à la richesse

1. La richesse nous asservit. Le jeune homme riche qui demanda à Jésus comment obtenir la vie éternelle s’en alla rempli de tristesse parce qu’il était asservi (lié) par ses richesses et qu’il ne pouvait pas se résoudre à les abandonner (Matthieu 19:16-22). Quelquefois, au lieu d’avoir des possessions, ce sont elles qui nous possèdent – tout notre temps est occupé à prendre soin de ce qui nous appartient ou à obtenir davantage de choses encore.

2. La richesse donne des sentiments de supériorité. C’est la manière du monde de tenir les gens en haute considération s’ils sont riches. Mais
souvent les chrétiens sont coupables de la même chose. Et parce que les hommes les admirent et ont pour eux des égards, ceux qui sont riches se considèrent souvent eux-mêmes comme supérieurs aux autres moins fortunés qu’eux.

3. La richesse fausse ou change nos valeurs. Il est facile de tomber dans le piège d’accorder plus de valeur aux richesses qu’à la vie spirituelle. Le danger des richesses repose dans la tendance à se confier davantage en ce que l’argent peut faire plutôt qu’en ce que Dieu peut accomplir. L’argent peut vous procurer du confort, mais il ne saurait vous sauver! Les richesses sont trompeuses (Matthieu 13:22). « La richesse ne dure pas toujours! » (Proverbes 27:24). Voir aussi le Psaume 49:16,20; Marc 4:19; Luc 8:14 et Luc 12:18-21.

4. La richesse incite à pécher. Un homme peut être moralement droit tout en étant esclave de la cupidité sans la regarder comme un péché. Ephésiens 5: 1-6 établit la relation entre la cupidité et l’idolâtrie. La cupidité met l’argent à la place de Dieu. Elle incite les hommes à être malhonnêtes dans leurs affaires avec les autres, à vivre dans le luxe et la satisfaction égoïste aux dépens des autres, à éviter de verser des salaires justes et équitables, et même à amener des hommes à en condamner d’autres ou à les assassiner (voir Jacques 5: 1-6).

Les problèmes liés à la pauvreté

Souvent la pauvreté s’accompagne de problèmes véritables. La personne qui manque d’argent a des problèmes qu’elle considère souvent comme plus physiques que spirituels. Une grande partie du monde est tourmentée par la pauvreté et la crainte de mourir de faim qui l’accompagne.

1. L’inquiétude et la crainte. L’inquiétude et la crainte quant à la manière dont nous allons pourvoir à nos besoins et à ceux de notre famille sont des problèmes que partagent bien des personnes, y compris des chrétiens. Nous avons peur de perdre notre travail, de tomber malade et d’être incapable de travailler ou de manquer d’argent pour payer nos factures. C’est une réaction naturelle à un problème très réel.

2. La tentation à la malhonnêté. Le riche et le pauvre peuvent être confrontés à la tentation d’acquérir des richesses par la malhonnêté, mais pour des raisons différentes. Une personne pauvre peut trouver des excuses et des raisons pour dérober quelque chose qui appartient à son employeur, à un voisin ou à un riche. Après tout, son besoin est plus grand que le leur! Mais le commandement de Dieu comprend la malhonnêteté quelqu’en soit la raison: « Tu ne commettras pas de vol » (Exode 20:15). La plus grande malhonnêteté de toutes, et que l’on trouve aussi bien chez le riche que le pauvre, consiste à priver Dieu de ce qui lui appartient légitimement: « Un être humain peut-il frustrer Dieu? Car vous me frustrez, et vous dites: En quoi t’avons-nous frustré? C’est sur la dîme et le prélèvement! » (Malachie 3:8).

3. Des sentiments d’infériorité. De même que le riche est tenté de se considérer lui-même comme supérieur, celui qui est pauvre a tendance, lui, à se voir comme inférieur et d’une qualité moindre que ceux qui ont plus d’argent. Et bien que ce puisse être un véritable problème pour beaucoup de gens, ces sentiments s’appuient en réalité sur de fausses valeurs comme nous allons le voir.

4. Des idées erronées au sujet des dons de Dieu. Pour une raison inconnue, en dépit de tout ce qui est dit dans la Bible au sujet des dangers de la richesse, de nombreuses personnes ont l’impression fausse que la piété est une source de gain (I Timothée 6:5). Ils sont prêts à prêcher que si vous avez assez de foi vous pouvez devenir riehe. Ou encore que si vous ne l’êtes pas c’est que vous désobéissez à Dieu en quelque chose. Ces personnes approchent Dieu avec de mauvais mobiles, cherchant un profit matériel plutôt qu’un gain spirituel.

La Bible a des solutions pour tous les problèmes que nous venons d’étudier. Dans l’exercice suivant, nous vous donnons la possibilité de découvrir par vous-même ce que la Bible a à dire pour chacun d’eux.

Les valeurs chrétiennes concernant l’argent

Voici maintenant quelques lignes de conduite générales que nous devrions avoir vis-à-vis des possessions matérielles. Développer ces attitudes vous aidera à éviter les pièges tendus à celui qui a trop ou peu d’argent. Lisez bien tous les passages de l’Ecriture qui vous sont donnés.

l. Vous êtes l’intendant de l’argent de Dieu (Luc 16:1-13). Je suis fermement convaincu que le chrétien qui veille particulièrement à être honnête dans son comportement vis-à-vis de l’argent, et qui rend à Dieu le dixième de son revenu, sera béni (voir Malachie 3:8-11). Dieu s’est mis lui-même dans l’obligation de pourvoir à nos besoins journaliers pourvu que nous lui consacrions nos vies. Si vous semblez toujours avoir besoin d’argent pour faire face à vos exigences, ou si vous avez continuellement des problèmes comme des dépenses inattendues, une maladie, la perte de votre travail, etc., posez-vous la question suivante: « Suis-je un fidèle intendant de l’argent de Dieu? Est-ce que je lui rends le dixième qui lui appartient en fait? Est-ce que je lui fais confiance pour pourvoir à mes besoins? »

2. L’obligation de Dieu à pourvoir à vos besoins est fondée sur votre totale consécration à son royaume. Dieu a promis de pourvoir à tous nos besoins. Dans Matthieu 6:25-34, Jésus nous répète continuellement: « Ne vous inquiétez pas …  » Il serait insensé de ma part, dans cette leçon, de vouloir donner une solution aussi simple que ce « Ne vous inquiétez pas », car je n’ai aucune puissance me permettant de satisfaire vos besoins. Mais nous avons un Dieu puissant qui tient ses promesses. Lorsqu’Il déclare qu’Il pourvoira à tous nos besoins si nous cherchons à lui être agréable, Il a le pouvoir de tenir ses promesses, et Il le fera!

L’INJUSTICE

Les problèmes dans les relations sociales dont nous avons parlé jusqu’à maintenant ont surtout eu pour objet nos propres attitudes et notre comportement. Mais, à présent, nous voulons aborder un problème auquel nous avons tous été confrontés et au sujet duquel nous n’avons aucun contrôle, ou très peu. Il s’agit du problème de l’injustice: quand quelqu’un se conduit mal avec vous alors que vous ne le méritiez pas.

Supposez, par exemple, que vous négocüez une affaire avec un frère chrétien, qu’il abuse de votre bonne volonté et qu’ensuite il refuse de vous faire justice. Supposez que vous travailliez durement en allant audelà des exigences de votre employeur, et que votre supérieur s’attribue le mérite du travail fait en plus. Ou encore, vous faites un bon travail et l’un de vos coéquipiers jaloux fait un rapport disant que vous l’avez accompli avec paresse ou négligence. Ou l’un de vos amis est pris en train de tricher à l’école et déclare au professeur que vous aussi trichiez, bien que ce ne soit pas vrai. Et peut-être que quelqu’un de moins qualifié que vous a été promu à une position élevée que vous pensiez mériter!

Je suis sûr que vous pouvez vous souvenir de bien des cas où des injustices ont été commises contre vous. Et la question importante est celle-ci: Comment avez-vous réagi? Vous êtes-vous mis en colère ou avez-vous injurié celui qui vous causait du tort? Vous êtes-vous replié sûr vous-même en vous prenant en pitié ou vous êtes-vous plaint autour de vous auprès de tous ceux qui étaient prêts à vous écouter? Il est naturel de vouloir défendre ses propres « droits » – ces choses que vous avez le droit d’avoir, ou d’être. Mais comment un chrétien devrait-il réagir en de telles circonstances? Quelle est la solution chrétienne face à l’injustice?

J’ai un ami nommé Paul qui était policier quand il devint chrétien. Sa vie fut immédiatement remplie de joie et il voulut partager son expérience en Christ avec tous ceux qu’il rencontrait Rien ne pouvait affecter sa joie – excepté le brigadier de qui il dépendait. Mon ami se rendait au travail le matin avec un chant dans le coeur pour se faire accueillir par un brigadier amer, méchant, critiquant tout et toujours triste qui semblait déterminé à rendre la vie de Paul misérable. Et Paul réagissait en devenant tout d’abord silencieux, brûlant de colère intérieure mais se taisant, se demandant bien comment il pourrait faire pour rendre la pareille à son supérieur. Mais un matin, la pensée suivante vint soudainement dans l’esprit de Paul: Pourquoi est-ce que je lui permets de ravir ma joie et ma victoire? Son attitude négative est son problème, pas le mien! Je vais me réjouir dans le Seigneur quoi que le brigadier me fasse! La conséquence fut que Paul commença à lui manifester de l’amour et de la compassion, puis finit par faire de lui un de ses bons amis.

Mon ami Paul apprit ainsi la vérité contenue dans ce passage de l’Ecriture:

Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux! Heureux serez-vous, lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on répandra sur vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux (Matthieu 5:10- 12).

Ce texte met en valeur ce que nous avons dit au début de cette leçon, à savoir: Nous sommes les ambassadeurs de Christ, ses représentants auprès du monde. Notre bonne conduite personnelle attirera l’honneur et le respect envers notre Père céleste et son royaume.

Parfois, bien sûr, il est possible de corriger une injustice provoquée par un malentendu. Mais à chaque fois qu’une injustice se produit, vous pouvez réagir en chrétien, en reconnaissant que le problème n’est pas le vôtre, mais celui de quelqu’un d’autre, et que vous avez un Père céleste qui prend soin de vous et qui vous donnera la victoire dans votre coeur. Il peut quelque fois permettre que vous subissiez une injustice, mais Il l’utilisera pour qu’elle serve à votre bien éternel!

Je pense qu’il n’y a pas meilleure conclusion à cette leçon que de vous recommander vivement de lire le chapitre 12 de l’épître aux Romains dans un esprit de prière et avec beaucoup d’attention. Si vous avez une traduction moderne de la Bible, utilisez-la. Ce chapitre donne en quelques versets des instructions complètes pour ceux qui veulent avoir une relation droite et juste avec Dieu et les autres. Lisez-le souvent et faites-en un guide pour toutes vos relations.

 

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