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Résoudre les Problèmes de la Vie

Transformer les problèmes en victoires Un philosophe écrivit un jour cette observation sur la vie: "La vie n'est qu'un intervalle entre l'oubli et l'oubli, parsemé de larmes." Ce n'est, bien sûr, certainement pas le point de vue chrétien de la vie que de dire qu'elle va du néant au néant et qu'elle est remplie de larmes. Pourtant, même ceux d'entre nous qui sommes chrétiens avons notre part de larmes et de souffrances, et nous avons besoin d'aide pour trouver les réponses à nos problèmes. Quel est le but de la vie? Pourquoi ceux qui sont pieux et servent Dieu souffrent-ils? Pourquoi tant de douleurs et de souffrances dans le monde? Quelle est l'origine des problèmes et comment les chrétiens peuvent-ils les éviter? Tous les problèmes sont-ils une conséquence du péché dans nos vies? Où pouvons-nous trouver les réponses aux problèmes de la vie? Voilà quelques-unes des questions que nous examinons dans ce cours. Il n'existe pas de solution claire et nette pour certains des problèmes que nous affrontons. Néanmoins, la Bible nous donne des lignes de conduite afin que nous puissions trouver des solutions à la plupart de nos problèmes, et elle nous montre aussi comment nous pouvons en éviter un grand nombre. Ce n'est pas la volonté de Dieu que les chrétiens soient vaincus par leurs problèmes. Il nous a donné quelqu'un pour résoudre nos problèmes, pour nous diriger et nous aider à transformer ceux-ci en victoires, si nous le lui demandons. Alors que vous étudiez ce cours, appliquez les principes permettant de résoudre les problèmes aux situations de votre propre vie, et vous

Résoudre les Problèmes de la Vie 9: La souffrance et la mort

Un petit garçon écrivit un jour ceue lettre à Dieu: « Cher Dieu, s’il y a vraiment la vie après la mort, pourquoi alors dois-je mourir? »

Nous n’aimons pas penser à la mort, Si un bien-aimé vous disait: « Aujourd’hui j’aimerais que nous discutions de ce qu’il conviendrait de faire à ma mort », seriez-vous prêt à entrer dans une telle discussion? Où alors essayeriez-vous d’éviter d’aborder un sujet aussi déplaisant? Nous avons du mal à accepter le fait qu’un jour nous (ou quelqu’un que nous aimons) devrons mourir. Nous avons tendance à penser que si nous refusons d’en parler cela n’arrivera pas.

Pour le chrétien, la mort en elle-même ne devrait pas faire l’objet d’un problème. Comme l’a dit l’apôtre Paul: « Christ est ma vie et la mort m’est un gain » (philippiens 1:21). La mort n’est pas la fin, mais plutôt le commencement! Mais le processus de la mort est un sujet de crainte pour les jeunes et les moins jeunes, parce que nous avons tous peur de la douleur et de la souffrance.

Dans la leçon 1 nous avons étudié les questions: « Pourquoi les chrétiens souffrent-ils? », « Pourquoi devons-nous faire l’expérience de la douleur? » et « Pourquoi la vie est-elle si pleine de misère? » Maintenant. notre but est de discuter de ce qui, dans la souffrance et la mort, suscite

LES PROBLEMES ASSOCIES A LA SOUFFRANCE ET A L’AGONIE

Comme nous l’avons vu dans les leçons précédentes. la souffrance peut revêtir bien des formes. Elle peut être de nature physique ou émotionnelle. Nous souffrons à cause de la maladie, de l’injustice, des désastres naturels qui nous affectent, de nos propres péchés et à cause de bien d’autres raisons. Depuis le début de ce cours nous avons parlé de sujets à problèmes bien spécifiques nous faisant souffrir. Maintenant, nous voulons concentrer nos pensées sur les problèmes associés à la douleur. la maladie, l’agonie et la mort.

La douleur

Il est naturel de craindre la douleur et de chercher à l’éviter. C’est une expérience dégrisante que de traverser les corridors d’un hôpital et d’y voir la misère et la souffrance de ceux qui sont éprouvés. Un pasteur raconta sa visite d’un hôpital pour déséquilibrés mentaux. En voyant ces âmes torturées qui avaient perdu tout contact avec la réalité (certains d’entre eux étant liés à leurs lits afin qu’ils ne puissent se faire de mal à eux ou aux autres) son coeur fut brisé de douleur et d’affliction. Plus tard il se rendit dans un hôpital militaire où il vit des rangées de lits remplis de jeunes gens victimes de la guerre. Certains étaient aveugles, d’autres avaient perdu un bras ou une jambe, tandis que d’autres encore étaient paralysés. Là, de nouveau, ilfut pétrifié devant leur douleur.

La douleur peut réellement nous empêcher d’agir normalement Elle peut affecter notre comportement, nos attitudes envers les autres et l’image que nous avons de nous-mêmes. Et la douleur qui dure et persiste longtemps peut engendrer le découragement et le désespoir.

Le livre de Job nous donne l’exemple classique d’un homme qui dut affronter une souffrance extrême. Job était un homme de Dieu qui avait perdu tous ses biens. Ses enfants moururent tous à la suite d’une série de désastres terribles. Puis il fut affligé physiquement, étant couvert d’affreux ulcères. Ses souffrances l’amenèrent au tréfonds du désespoir. Il y eut des moments où il pensa que Dieu était loin de lui. Pourtant, en tout cela, il garda foi en Dieu. Il continua à l’adorer en dépit de ses angoisses et problèmes (Job 1:21-22).

Tout le monde ne réagit pas comme Job à la douleur. Il peut y avoir de la colère, du ressentiment, des doutes et de la crainte. Vous pouvez probablement donner divers exemples de chrétiens de votre connaissance ayant réagi de manières différentes à la souffrance – certains de façon positive, d’autres de façon négative.

La maladie

La maladie est aussi un autre problème qui nous affecte tous à des degrés divers. Beaucoup de merveilleuses découvertes ont été faites en technologie médicale, rallongeant ainsi la durée de la vie. L’homme a su combattre et maîtriser bien des affections. Pourtant, la maladie frappe encore jeunes et vieux, riches et pauvres, bons et mauvais. Voici quelques problèmes typiques qui peuvent en être la conséquence:

1. Des problèmes financiers (dépenses médicales, inaptitude au travail et à gagner de l’argent)
2. La crainte de devenir un fardeau pour les autres
3. La crainte de la mort, l’incertitude quant à l’avenir
4. L’éloignement des activités normales
5. La colère et la frustration d’être affligé
6. Le ressentiment à l’égard de ceux qui se portent bien
7. La désorganisation et l’interruption des projets

Ceux qui ont la responsabilité d’un malade peuvent aussi partager certains de ces problèmes. Qui plus est, ils peuvent souffrir d’une manière différente, en se sentant incapables de soulager la détresse de celui qui est accablé.

L’agonie

Un docteur en médicine, Elisabeth Kübler-Ross, a fait beaucoup de recherches concernant les attitudes et les problèmes des mourants atteints d’une maladie incurable (1975, ch. 3-8). Elle en a déterminé certaines attitudes communes à ceux qui savent qu’ils sont mourants, et que celles-ci passent par plusieurs étapes de changements. Les voici:

1ère étape – Le refus et l’isolement. La première réaction est: « C’est impossible. Cela ne peut pas m’arriver à moi. » Le refus est l’une des manières de réagir au choc qui accompagne la découverte que l’on va mourir. Souvent, ceux qui sont malades refusent d’aller voir un médecin parce qu’ils craignent ce qu’il pourrait leur dire. C’est également une forme de refus.

Cela peut être un problème particulièrement épineux pour un chrétien, parce que ridée que nous sommes peut-être en train de mourir. entre en contradiction avec le fait que Christ a pourvu à notre guérison par ses propres souffrances et sa mort. Dans mon expérience personnelle, j’ai cotoyé des gens qui se savaient mourants, mais qui ont attendu de Dieu leur guérison jusqu’au moment de leur décès. Je connais aussi de nombreuses personnes qui étaient atteintes de maladies incurables et qui pourtant ont été miraculeusement guéries. Nous devrions toujours encourager ceux qui sont médicalement condamnés à demander à Dieu leur guérison, puis à lui faire confiance quoi qu’il arrive, et nous devrions prier et rester confiants avec eux.

Souvent, l’isolement accompagne le refus – la personne malade peut avoir besoin de temps face à elle-même, et nous devrions rester sensibles aux besoins particuliers des malades qui affrontent l’idée d’une mort possible.

2ème étape – L’irritation. La deuxième réaction est: « Pourquoi moi? » Lorsqu’une personne réalise qu’à moins d’un miracle elle va mourir, il lui semble alors naturel de se rebeller contre cette idée. La volonté de vivre est forte en nous – cela fait partie de la nature humaine. Il y a de nombreuses raisons à l’irritation: la maladie a interrompu ses activités, ses plans pour l’avenir, ses rêves; d’autres personnes vivent une vie longue et épanouie, tandis que sa vie à elle est écourtée; il y a encore bien des choses qu’elle voudrait faire dans sa vie; et elle ne veut pas être séparée de ses bien-aimés.

3ème étape – Le marchandage. De nombreux mourants passent par cette étape, spécialement en essayant de marchander avec Dieu. C’est l’occasion, pour le chrétien plein de sollicitude, de les aider à se libérer de la culpabilité et à accepter la volonté de Dieu pour leur vie, que la guérison fasse « partie du marchandage » ou non. Quelquefois, les gens pensent que Dieu les punit. Il est certain qu’Il permet que nous ayons des problèmes pour nous discipliner et nous attirer plus près de lui, comme nous l’avons vu dans les leçons antérieures. Mais sa grâce ne dépend pas d’un marchandage quelconque entre nous et lui.

4ème étape – La dépression. Lorsqu’un mourant ne peut plus refuser sa maladie, lorsque ses symptômes deviennent de plus en plus graves et que la maladie progresse, il se sent comme anéanti, perdu. La maladie peut avoir suscité bien des changements dans sa vie – la perte d’un emploi, la pression et la contrainte financière, la douleur et bien d’autres. Finalement, il ne peut plus faire face et sombre dans la dépression. Celle-ci est liée à ce qu’il a déjà traversé. Mais, selon le docteur Kübler-Ross, il y a une autre étape de dépression au travers de laquelle le malade doit avoir l’occasion de pleurer et de s’affliger sur le fait qu’il va être séparé de tout et de tous ceux qu’il aime. Ce n’est pas le moment d’essayer de ragaillardir et de remonter le moral du patient, mais plutôt celui de le consoler et, si nécessaire, de pleurer avec lui. Cette étape prépare la personne à ce qui suit et l’aide à accepter le fait qu’elle va sans doute mourir.

Sème étape – L’acceptation. Finalement, la personne mourante atteint l’étape de l’acceptation, où elle semble se résigner à l’idée de mourir et perd une bonne partie de l’intérêt à ce qui l’entoure. Elle se replie sur elle-même et se détache des autres. Elle a perdu son irritation et, bien qu’elle ne soit sans doute pas heureuse, elle semble en paix face à l’idée de la mort. C’est la moment où ceux qui lui sont proches peuvent avoir davantage besoin de consolation qu’elle-même.

II a été constaté que certaines personnes passent par certaines de ces étapes plus d’une fois, ou encore elles se déplacent d’avant en arrière, et
vice-versa, d’une étape à l’autre. II existe une autre réaction commune que tous les humains semblent partager, c’est l’espoir. Un vieux dicton affirme: « L’espoir fleurit éternellement dans le coeur humain. » Le mourant peut espérer que les médecins font erreur dans leur diagnostic; ou encore que les symptômes vont disparaître; qu’un remède va être découvert pour cette affection. Les croyants comme les incroyants peuvent très bien réagir de cette manière. L’espoir est un fil qui passe d’une étape à l’autre et empêche les émotions d’être trop intenses. Le chrétien, quant à lui, a, bien sûr, une espérance bénie fondée sur sa foi en Dieu. Nous parlerons de cette espérance dans la prochaine leçon. C’est notre plus grand antidote à tous les problèmes de la vie.

D’autres problèmes. Il y a aussi de nombreux problèmes de nature pratique qui accompagnent le processus de l’agonie. Voici quelques-uns des plus importants:

1. Le besoin de cacher le fait que l’on est mourant. Une personne m’a avoué: « Je ne le dirais à personne si j’étais mourant, car lorsque les gens le savent, ils vous traitent différemment. Je voudrais garder ma vie aussi normale que possible, le plus longtemps possible. »

2. L’inquiétude quant à savoir qui s’occupera des affaires en cours, ce qui arrivera à la famille, et d’autres choses semblables. « Quelqu’un a besoin de savoir où sont les clés, où est l’argent, quelle est la valeur de l’assurance, où se trouvent les papiers de famille importants. . . » suggèra une infirmière. « Imaginez simplement que vous n’êtes plus là. Qu’est-ce que votre famille aurait besoin de savoir? »

3. Les problèmes financiers liés aux factures médicales ou à la perte d’un revenu.

4. La répugnance des membres de la famille à discuter de la possibilité du décès et comment celui-ci affecterait la famille. La personne qui agonise a le droit de connaître la gravité de sa condition et de pouvoir en parler avec sa famille.

Vous pouvez peut-être penser à d’autres problèmes, semblables à ceux-ci, qui doivent être traités dans ce genre de situation. Qui plus est. il y a également les problèmes émotionnels et spirituels du mourant et de la famille, associés à la disparition, au chagrin, ou encore aux prières non-exaucées concernant la guérison.

Le meilleur moment pour discuter des sujets familiaux importants c’est lorsque vous êtes encore en bonne santé et capable de le faire d’une façon objective et dépourvue de passion. Si vous avez des biens, la meilleure manière de protéger votre conjoint et vos enfants c’est en rédigeant un testament. Le mari et la femme devraient s’organiser ensemble, d’un commun accord, pour prévoir au mieux l’avenir de leurs enfants, au cas où l’un d’eux mourrait. Ce sont des choses importantes qui ne doivent pas être négligées.

C’est peut-être en souffrant physiquement dans son corps que le chrétien découvre le véritable impact de l’Evangile de Jésus-Christ dans sa vie. Billy Graham a reconnu: « J’ai constaté une grande beauté d’esprit chez certains de ceux qui endurèrent de grandes souffrances. » Des chants merveilleux et des sermons éloquents ont été écrits par des saints passant par des souffrances terribles. Quelle inspiration chez ces chrétiens qui rayonnent de joie et de paix, qui reflètent Jésus-Christ au milieu de leurs plus dures épreuves!

AIDER LES AFFLIGES ET LES MOURANTS

Dans ce cours nous avons déjà vu de nombreuses façons d’aider ceux qui souffrent. A ce stade, nous abordons les manières plus spécifiques d’aider ceux qui souffrent physiquement ou émotionnellement, ou qui agonisent.

Soyez là

La chose la plus importante que vous puissiez probablement faire c’est simplement d’être là. Votre proximité, une voix douce, le contact d’une main peuvent en dire plus long sur votre amour et votre sollicitude que bien des mots. Rendez-vous disponsible auprès de celui qui souffre ou qui agonise, et auprès de sa famille également. Des visites fréquentes et brèves près d’un lit de souffrance sont un encouragement et un réconfort. Si vous restez trop longtemps, votre visite deviendra un fardeau pour le malade. Vous pouvez démontrer votre amour de bien des manières – peut-être en faisant des courses pour la famille, en s’occupant de leurs enfants, en faisant la lecture au malade, ou même en l’aidant dans ses besoins physiques.

Soyez honnête

En conversant avec les malades et les mourants, soyez honnête. N’ayez pas peur de montrer vos propres sentiments, mais faites-leur aussi savoir qu’en Christ vous avez découvert une ressource merveilleuse pour les temps de crainte et de découragement. Laissez au Saint-Esprit la possibilité de communiquer des paroles de réconfort au travers de vous. Partagez des passages de l’Ecriture qui sont édifiants et fortifiants. Priez avec eux et pour eux. Montrez-vous sensible aux étapes dans les réactions, dont nous avons parlé précédemment, et n’essayez pas de convaincre les malades qu’ils ont tort d’avoir de telles réactions.

Soyez sensible

Bien que les chrétiens soient libres de la crainte de la mort en ellemême, elle n’en reste pas moins un ennemi, et son étrangeté peut provoquer une gêne ou un embarras. Vous avez besoin d’être particulièrement sensible à la solitude spéciale que ressent le mourant mais aussi ceux qui sont endeuillés. Ils ont besoin de la présence de frères et soeurs en Christ pour les aider à alléger le sentiment d’être coupés et séparés de la vie qu’ils connaissaient avant.

Ceux qui sont mourants font souvent mention du fait que les autres ont tendance à les traiter comme moins qu’humains, comme s’ils étaient déjà morts. C’est lorsqu’ils ont justement besoin de plus de réconfort et d’encouragement que les autres se retirent souvent et les laissent affronter la mort seuls. Ou bien encore les membres de la famille et des amis discutent de leur condition, de leurs symptômes ou de leur comportement en leur présence, comme s’ils n’étaient pas là. Le chrétien sensible et avisé ne permettra jamais une chose pareille. L’ouie d’une personne peut demeurer aussi bonne qu’avant, même si elle ne peut pas vous répondre. C’est dans des moments semblables qu’il est important de communiquer l’espoir et le réconfort.

LES PROBLEMES ASSOCIES A LA MORT

La condition spirituelle

Le problème le plus critique pour ceux qui sont face à la mort est celui-ci: « Suis-je prêt à rencontrer Dieu? » Si une personne a résolu son problème du péché, si elle est devenue une nouvelle créature en Christ- Jésus, alors la mort n’est plus un problème pour elle, parce que Christ a résolu ce problème par sa propre mort sur la croix et sa résurrection d’entre les morts. C’est ce qui est révélé dans 1 Corinthiens 15:55-57:

« 0 mort. où est ta victoire? o mort. où est ton aiguillon? » L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus- Christ.

Par conséquent, le chrétien peut déclarer avec l’apôtre Paul: « Car pour moi, Christ est ma vie et la mort m’est un gain .. .J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur » (philippiens 1:21,23). Le Psaume 116:15 nous dit qu’elle « a du prix aux yeux de l’Eternel, la mort de ses fidèles. »

Le deuil

Ainsi, la mort est un plus grand problème pour ceux qui restent en arrière que pour le chrétien qui est parti avec le Seigneur. Ceux qui sont endeuillés passent par un temps d’affliction. Ils peuvent aussi se sentir coupables d’avoir été incapables d’empêcher la mort, ou encore à cause de regrets qu’ils peuvent avoir. Ils éprouvent un profond sentiment de perte, de disparition, et ont besoin d’accepter la réalité de la mort. lis ont besoin d’une présence à leurs côtés, pour rester et pleurer avec eux.

La plupart d’entre nous ressentons des sentiments d’impuissance lorsque nous essayons de consoler ceux qui sont en deuil. Souvent des choses sont dites qui font plus de mal que de bien. Là encore, votre présence, le contact de votre main et votre volonté d’aider accompliront plus que bien des paroles. Plus tard, quand le choc aura été absorbé et que la vie aura repris sa forme de routine, votre intérêt et votre amitié seront nécessaires pour aider ceux qui restent en arrière à s’adapter et à accepter de vivre sans leur bien-aimé.

Ceux d’entre nous qui ont vécu la mort d’un membre de la famille savent qu’à ce moment-là Dieu nous soutient par une force surnaturelle et sa paix quand nous lui demandons son aide. Il est à nos côtés dans chaque décision et chaque peine de coeur. Et Il nous donne l’espérance bénie qu’un jour nous serons réunis avec nos bien-aimés pour toujours dans le ciel!

UNE PERSPECTIVE CHRETIENNE

La souffrance et la mort de Christ

Esaïe avait prédit cela au sujet de Jésus-Christ:

Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance; après s’être livré en sacrifice de culpabilité. Il verra une descendance et prolongera ses jours. et la volonté de l’Eternel s’effectuera par lui. Après les tourments de son par la connaissance qu’ils auront de lui, mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes et se chargera de leurs fautes (Esaïe 53:10-11).

Jésus ne commit aucun péché. Il souffrit en tant qu’innocent pour les coupables. Mais Il savait, bien avant de venir sur la terre, que sa venue signifierait un brisement complet et la souffrance. Après être mort et ressuscité d’entre les morts, Jésus expliqua: « Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Luc 24:46).

Les Juifs attendaient un Messie venant comme un roi puissant, accompagné de puissance politique et qui les libérerait de l’oppression romaine. Ils avaient négligé le fait que les prophètes de l’Ancien Testament avaient déclaré qu’Il viendrait comme un serviteur souffrant. Comme bien des personnes le font aujourd’hui, ils rejetèrent l’image de Christ souffrant comme trop désagréable à considérer.

Et bien qu’elle ne devait durer qu’un temps, l’intensité de sa souffrance amena Jésus à prier à Gethsémané: « Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe. Toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Marc 14:36). Jésus savait que ses souffrances avaient un but. Bien qu’Il êut préfére être épargné si cela était possible, son ultime désir était d’accomplir la volonté du Père. Il était plus intéressé par ce qu’Il gagnait éternellement par ses souffrances et sa mort que par sa détresse et sa tristesse momentanées. Il est notre parfait exemple.

Courons .. .les yeux fixés sur Jésus, qui est l’auteur de la foi et qui la mène à la perfection. Au lieu de la joie qui lui était proposée, il a supporté la croix, méprisé la honte … Considerez en effet celui qui a enduré de la part des opposition contre sa personne, afin que vous ne vous fatiguiez pas, l’âme découragée (Hébreux 12:2-3).

L’attitude chrétienne devant la souffrance et la mort

La confiance en Dieu

Dans le récit biblique des souffrances de Job. celui-ci ne fut jamais informé des raisons de son épreuve. Mais il avait confiance en Dieu et en son dessein. Il croyait que Dieu voulait le purifier et non le détruire. Job déclara: « Il connaît pourtant la voie où je me tiens; quand il m’aura mis à l’épreuve, j’en sortirai pur comme l’or (Job 23: 10). Job confirma que son amour et sa confiance en Dieu venaient de ce qu’il savait être la nature de Dieu, et non pas du bien-être matériel et du bonheur que celuici peut donner, ni encore de l’état de sa santé.

Dieu nous délivre souvent de l’épreuve par sa force toute puissante et sa grâce. Pourtant, certaines souffrances demeurent en dépit de toutes nos prières et de nos luttes devant Dieu. La souffrance est un élément important du plan de Dieu pour notre discipline (Hébreux 12:7-11); pour nous éprouver (Job 23:10); pour nous préparer au service (2 Corinthiens 1:4-5) et pour former en nous l’image de Christ. L’apôtre Paul professa: « Mon but est de le connaître, lui, ainsi que la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort » (philippiens 3:10).

Lisez aussi Hébreux 10:34, Jacques 5:11, Apocalypse 12:2, Romains 8:18, Jean 16:20-22 et Luc 6:21-23.

L’allégresse est la manière de vivre du chrétien. Non seulement peutil expérimenter la joie au milieu des épreuves, mais se réjouir dans le Seigneur est aussi un antidote à la tristesse et à l’affliction (voir Néhémie 8:10, Psaume 30:5 et Colossiens 1:10-12).

Le chrétien sait que si la mort est une nécessité à cause du péché, elle a été conquise par Christ (Apocalypse 1:17-18, 1 Corinthiens 15:1-8, Jean 11:26). Notre foi en Christ ne nous a pas amenés dans quelque lieu d’épouvante et de ténèbres. Ce n’est pas du tout ce que représente la mort pour le chrétien! Ceux qui se tiennent aux côtés du corps de leur bien-aimé disparu ressentent la tristesse de la séparation. Mais pour celui qui est parti, quelle arrivée glorieuse, joyeuse et triomphale!

Mais au contraire vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades d’anges; de la réunion et de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux; de Dieu, juge de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection; de Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel (Hébreux 12:22-24).

L’abandon

Comme Jésus, lorsque la souffrance apparaît, nous prions pour en être soulagés. Souvent Dieu nous accorde dans sa grâce la délivrance. Mais il y a des moments où nos prières ne reçoivent pas la réponse que nous souhaiterions. Et ces moments peuvent très bien ne rien avoir à faire avec un manque de foi. Quelquefois il faut davantage de foi pour endurer une épreuve pénible et garder une bonne attitude devant Dieu que si un miracle s’était produit Quelle que soit la réponse à nos prières, nous devons affirmer avec Jésus: « Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »

Quelqu’un a dit un jour: « Vivre et mettre pleinement en pratique l’abandon du moi à Dieu exige de la souffrance. » Accepter la volonté de Dieu peut se révéler contraire à notre nature humaine. Elle peut même exiger la volonté de souffrir:

Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura gardé sa vie la perdra, et et celui qui aura perdu sa vie à cause de moi la retrouvera (Matthieu 10:38-39).

Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez (Romains 8: 13).

Romains 14:7 nous enseigne que nous ne vivons pas uniquement pour nous-mêmes, pas plus que nous ne mourons uniquement pour nous-mêmes. Nous vivons et mourons pour le Seigneur. Et par là, nous influençons fortement ceux qui nous entourent. Si vous êtes appelés à souffrir, peut-être que votre expérience, ou votre réaction à celle-ci, aura un effet éternel sur la vie de quelqu’un d’autre (2 Corinthiens 1:4-5).

Une vision divine

De quelle manière les principes de l’Ecriture que vous avez étudiés dans cette section devraient-ils changer votre vie?

Votre temps. Le Psaume 90 est une prière de Moïse, l’homme de Dieu. Il y fait cette prière: « Enseigne-nous ainsi à compter nos jours » (psaume 90:12). Savoir que la mort attend chacun de nous devrait nous rendre attentif à la façon dont nous utilisons le temps que Dieu nous donne. L’amour pour Dieu et le service envers autrui sont des valeurs éternelles énormes, et sont agréables à Dieu.

Vos valeurs. Lorsque vous comprenez que les choses de la terre sont ~ périssables et temporaires, vous les voyez alors dans leur vraie lumière. Elles sont là pour nous aider, mais il faut peu s’y attacher. Accordez moins d’importance aux valeurs terrestres et aux choses de la terre et davantage à celles qui sont spirituelles. Le vrai bonheur, la vrai joie, sont disponibles même au milieu de la souffrance pour ceux qui savent cherche! » d’abord le royaume de Dieu.

Votre présence réconfortante. Simplement par sa présence, le chrétien plein de sollicitude peut aider la personne ressentant la douleur vive et la solitude qu’apportent la maladie, l’agonie ou le deuil.

Votre engagement. Puisque vous connaissez Christ qni vous a promis la vie éternelle, vous êtes délivrés de la crainte et de l’inquiétude de la mort. Jésus participa et prit part à notre humanité « afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et de délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l’esclavage » (Hébreux 2:14-15). Vous pouvez vous consacrer pleinement à Dieu, votre Créateur fidèle qui vous soutient, et continuer à faire le bien (1 Pierre 5:2).

 

Prochaine leçon