Article

Résoudre les Problèmes de la Vie

Transformer les problèmes en victoires Un philosophe écrivit un jour cette observation sur la vie: "La vie n'est qu'un intervalle entre l'oubli et l'oubli, parsemé de larmes." Ce n'est, bien sûr, certainement pas le point de vue chrétien de la vie que de dire qu'elle va du néant au néant et qu'elle est remplie de larmes. Pourtant, même ceux d'entre nous qui sommes chrétiens avons notre part de larmes et de souffrances, et nous avons besoin d'aide pour trouver les réponses à nos problèmes. Quel est le but de la vie? Pourquoi ceux qui sont pieux et servent Dieu souffrent-ils? Pourquoi tant de douleurs et de souffrances dans le monde? Quelle est l'origine des problèmes et comment les chrétiens peuvent-ils les éviter? Tous les problèmes sont-ils une conséquence du péché dans nos vies? Où pouvons-nous trouver les réponses aux problèmes de la vie? Voilà quelques-unes des questions que nous examinons dans ce cours. Il n'existe pas de solution claire et nette pour certains des problèmes que nous affrontons. Néanmoins, la Bible nous donne des lignes de conduite afin que nous puissions trouver des solutions à la plupart de nos problèmes, et elle nous montre aussi comment nous pouvons en éviter un grand nombre. Ce n'est pas la volonté de Dieu que les chrétiens soient vaincus par leurs problèmes. Il nous a donné quelqu'un pour résoudre nos problèmes, pour nous diriger et nous aider à transformer ceux-ci en victoires, si nous le lui demandons. Alors que vous étudiez ce cours, appliquez les principes permettant de résoudre les problèmes aux situations de votre propre vie, et vous

Leçon 6: Les du problèmes célibat

Nous vivons dans une société de couples où la condition habituelle est d’être marié. Etre seul est souvent considéré comme une flétrissure – beaucoup de gens semblent penser qu’une personne doit avoir un problème ou une tare si elle est seule! Ceci n’est pas une idée nouvelle. Dans l’Ancien Testament, être seul était considéré comme indésirable (voir Juges 11:38; Esaïe 4: 1 et Jérémie 16:9).

Dans la leçon 4 nous avons discuté des problèmes dans les relations sociales. Ce sont des problèmes qui attendent tout le monde, que l’on soit marié ou non. Dans la leçon 5, nous avons examiné les problèmes familiaux. Mais la personne qui vit seule, ou sans conjoint, a, en plus, des problèmes particuliers à affronter: une plus grande solitude, la dépression, la crainte, les décisions à prendre seule, le besoin d’amour et d’affection, sans compter les désirs sexuels qui doivent être réfrénés et tenus en bride.

Pourtant, le fait d’être seul ou célibataire ne doit pas nécessairement être une expérience négative. Dans l’Ecriture, la personne seule est décrite comme étant un don spécial pour l’Eglise (Matthieu 19: 12 et 1 Corinthiens 7:7). Dans cette leçon nous allons découvrir des aspects très positifs à la vie de célibat, et voir comment ceux-ci peuvent contribuer à un style de vie satisfaisant et significatif. Nous verrons aussi que le célibataire n’a pas à affronter et résoudre ses problèmes seul dans son coin – il dispose non seulement de l’aide divine de Jésus- Christ, au travers de la direction du Saint-Esprit, mais l’Eglise aussi peut être une merveilleuse source d’aide et de force!

DEFINIR LES PROBLEMES

Les célibataires sont définis, dans notre société, comme ceux qui ne sont pas mariés. Ils tombent dans trois catégories:

1. Ceux qui ne se sont jamais mariés
2. Ceux qui sont divorcés
3. Ceux qui sont veufs

1. Ceux qui ne se sont jamais mariés. Dans de nombreux pays du monde, la famille proche ou éloignée assure un toit et de la compagnie  aux adultes célibataires de la famille. Mais il se trouve qu’aujourd’hui un grand nombre d’adultes quittent leur famille pour s’installer dans les villes, pour des raisons d’emploi ou autres. Pour la première fois de leur vie, ils se retrouvent seuls, loin de la protection et de la compagnie familiale.

Marie-Jeanne a 28 ans et n’est pas mariée. Elle s’est installée en ville pour trouver du travail et vit seule dans un petit appartement. Elle a un emploi de secrétaire et a découvert une église qu’elle fréquente. Pourtant, elle est très malheureuse. Elle déclare: « La plupart de mes amis sont mariés, aussi ne m’invitent-ils que rarement en leur compagnie. Je passe la plupart de mon temps dans la solitude, sauf quand je suis au travail ou à l’église. Quelquefois je me sens si seule que j’en pleure jusqu’à ce que le sommeil me gagne. Personne ne s’intéresse vraiment à moi. Je veux être aimée, avoir une famille et des enfants. »

Suzanne a 38 ans et n’est pas mariée, elle non plus. Elle parle: « Cela ne me gêne pas véritablement d’être seule la plupart du temps. J’aime mon travail, et je prends part aux activités de l’église. Je chante dans la chorale, enseigne à l’école du dimanche, et aime travailler entourée de gens. Bien sûr, j’aimerais bien être mariée et avoir une famille. J’ai eu plusieurs possibilités de me marier, mais elle n’ont pas semblé correspondre à mes besoins. J’ai placé mon avenir entre les mains de Dieu, et je suis prête à accepter ce qu’Il tient en réserve pour moi. En fait, mon problème essentiel ce sont les plaisanteries constantes dont je suis l’objet parce que je suis seule. Tant de personnes me conseillent sans relâche et me poussent à me marier pour avoir une vie épanouie. Il y a tant de pression dans notre société au sujet du mariage! J’en viens à me dire que quelque chose ne va pas avec moi, que je ne devrais pas être heureuse d’être célibataire. »

Robert est un jeune homme qui aimerait bien se marier et qui a eu plusieurs possibilités de développer de bonnes relations avec des jeunes filles chrétiennes. Mais à chaque fois qu’une de ces relations se développait au point de considérer sérieusement le mariage, il prenait peur et cessait ses fréquentations. Son explication est la suivante: « Le mariage est une énorme responsabilité, et j’ai peur de faire une erreur irréparable, ou encore de ne pas pouvoir assumer une famille comme je le devrais. Je ne suis pas sûr d’être prêt à engager le reste de ma vie pour une autre personne. »

Un autre homme, dans la quarantaine, a choisi de ne pas se marier parce qu’il doit prendre soin de sa mère assez âgée, et dont la santé n’a fait que décliner depuis de longues années. Quoiqu’il aimerait bien être\ marié, il pense qu’il ne devrait pas faire porter à une femme le fardeau des soins et des dépenses médicales qu’il considère être sa propre responsabilité.

Les quatre exemples que nous venons de présenter illustrent bien les problèmes particuliers de quantité de personnes qui ne se sont jamais mariées: pour certaines il s’agit d’une piètre image de soi, pour d’autres un sentiment de rejet, des pressions incitant au mariage, la crainte de responsabilités, le désir d’une famille, un manque d’intérêt à l’égard de l’avenir, le désir d’être nécessaire et utile, et j’en passe. De plus, les femmes seules éprouvent souvent le sentiment que les autres profitent et abusent d’elles parce qu’elles n’ont pas de maris pour les protéger.

Margaret fut contrainte au divorce par son mari, qui est depuis remarié. Voici son histoire: « J’aimais beaucoup mon mari, mais lorsque je devins chrétienne il commença à s’absenter de plus en plus souvent de la maison. Il voulait faire des choses que je considère qu’un chrétien ne devrait pas faire. Et malgré mes efforts pour avoir un foyer heureux et uni, il décida de demander le divorce. Je suis triste et culpabilisée parce que notre union n’a pas marché, et je me sens rejetée par la personne en qui j’avais le plus confiance. Maintenant, il me faut travailler pour prendre soin de mes deux enfants, et je ressens sur moi la désapprobation des gens parce que je suis divorcée. J’ai honte de rencontrer les gens à l’église. Comment puis-je créer un foyer heureux pour mes enfants maintenant que je suis seule? »

La personne divorcée peut éprouver des sentiments de rejet, ou se sentir sévèrement jugée. Lui ou elle peut aussi faire l’expérience de la souffrance, du désespoir, d’un ajustement brutal à un style de vie différent, ou encore de la responsabilité non-partagée de l’éducation des enfants. La personne qui est divorcée peut également avoir des problèmes de colère, d’amertume, de ressentiment, de solitude, sans compter le chagrin de la séparation qui est ressenti comme une sorte de mort.

3. Ceux qui sont veufs. L’une de mes amies devint veuve suite à une longue maladie de son mari. Elle avait constamment pris soin de lui pendant ses derniers mois. Maintenant elle est désemparée: « Ma vie est tellement vide. Je ne sais pas quoi faire et n’ai aucun but. Mon mari représentait toute ma vie. C’est comme si j’avais perdu mon identité. Mes pensées sont remplies des souvenirs que m’a laissé la douloureuse maladie de mon mari. Mes enfants sont tous mariés et vivent au loin. Personne n’a besoin de moi désormais. »

LES VALEURS DU CELIBAT

Avant de chercher des solutions aux problèmes que les célibataires peuvent avoir, voyons quelques-unes des valeurs du célibat telles qu’elles sont révélées dans la Parole de Dieu. Ces valeurs pourront nous éclairer quant aux solutions possibles.

1. Le célibat est une alternative approuvée au mariage. En parlant du célibat, nous entendons la personne seule qui n’a aucun engagement sexuel, celle qui est vraiment célibataire. Nous parlerons plus avant du célibat dans la leçon 7, en rapport avec la sexualité.

C’est à cause des temps de détresse possibles dans le monde et des afflictions dans la chair que peuvent avoir les couples que l’apôtre Paul suggéra aux célibataires de demeurer dans leur condition présente. Ceux qui ne sont pas mariés n’ont pas les soucis ni les problèmes qui sont le lot de ceux qui ont une famille dont ils doivent s’occuper (1 Corinthiens 7:26-32). Il ne dit pas cela pour obliger quiconque à rester célibataire, mais comme une suggestion pour ceux qui préfèrent l’être et le rester (1 Corinthiens 7:35).

2. Le célibat est un don spécial. Le célibat est une condition qui n’est observée que par ceux qui en ont le don. Je crois que c’est un don que Dieu donne librement à tout célibataire qui en a besoin, quand il en a besoin et pour aussi longtemps que ce besoin subsiste. Jésus, et plus tard Paul, firent mention de ce don en relation avec le mariage et le célibat. Dieu vous aime comme moi. Il a pris des dispositions pour chacun de nos besoins, quels qu’ils soient, et quel que soit aussi le moment où ce besoin puisse se manifester dans la vie. Voici ce que Jésus répondit à ses disciples quand ceux-ci émirent la pensée qu’il était peut-être mieux de ne pas se marier:

« Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela a été donné. Car il y a des eunuques qui le sont dès le sein de leur mère; il y en a qui le sont devenus par la main des hommes, et il yen a qui se sont rendus eunuques, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne » (Matthieu 19: 11- 12).

Le célibataire qui délaisse le mariage afin de pouvoir consacrer tout son temps à l’édification du royaume des cieux est un don spécial pour l’Eglise. Je connais plusieurs hommes et femmes qui ont eu des possibilités de se marier mais qui ont plutôt choisi de consacrer leur temps au ministère de l’Evangile, et certains même sur un champ de mission loin de leur pays d’origine. Ils ont fait ce choix parce qu’ils savaient qu’en ce qui les concernait il ne leur serait pas autrement possible de mener à bien l’oeuvre à laquelle Dieu les avait appelés. L’apôtre Paul en est l’exemple. Il déclara: « En réalité, je préférerais que tout le monde soit comme moi; mais chacun a le don particulier que Dieu lui a accordé, l’un ce don-ci, l’autre ce don-là » (1 Corinthiens 7:7, BFC).

3. Le célibat offre la possibilité de consacrer davantage de temps au service de Dieu. Remarquez que dans le paragraphe précédent nous avons cité Jésus faisant mention de certains qui ne se marient pas « à cause du royaume des cieux. » Paul met aussi en valeur cette raison de préférer le célibat dans 1 Corinthiens 7:32-35. Il explique que l’homme qui est seul est libre de s’atteler à l’oeuvre du Seigneur, tandis que l’homme marié est tiraillé entre deux directions. De la même manière, la femme mariée cherche à plaire à son mari (et c’est normal), tandis que celle qui ne l’est pas est tout à fait libre de se donner entièrement au service du Seigneur, sans aucune retenue.

Il est vrai que chaque chrétien est appelé à consacrer entièrement au Seigneur. Néanmoins, ceux qui sont célibataires ont davantage de possibilités d’exprimer cette consécration que ceux qui doivent prendre soin d’une famille.

Ceux qui ont choisi de ne pas se marier afin de se consacrer totalement à l’oeuvre de Dieu s’apercevront qu’Il les aide continuellement à lui remettre tous leurs besoins et à le servir de tout leur coeur. Et la récompense pour ceux qui prennent un tel engagement est grande: « Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, maisons, frères, soeurs, père, mère, femme, enfants ou terre recevra beaucoup plus et héritera la vie éternelle » (Matthieu 19:29).

DECIDER DE SE MARIER OU NON

Certains de ceux qui sont célibataires pensent qu’ils n’ont pas choisi de l’être. La femme divorcée dont nous avons donné l’exemple précédemment n’avait pas choisi de l’être. Le veuf ne l’avait certainement pas choisi non plus. Ce sont des choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Mais la personne qui ne s’est jamais mariée peut très bien ne pas vouloir rester célibataire. Qu’en est-il de ces personnes-là?

Nous avons déjà mis l’accent sur le fait que la grâce de Dieu est suffisante pour chacun de nos problèmes. Il ne nous demande pas de porter des choses qui sont au-delà de nos forces. Chaque épreuve traversée est une occasion de se rapprocher de Dieu, et de faire l’expérience de son amour et de sa sollicitude. Une autre occasion nous est encore donnée quand il s’agit de découvrir notre problème, de le remettre entre les mains de Dieu et de s’attendre à ce qu’Il fasse tout concourir à notre bien. Il ne nous fera jamais défaut.

La pression du mariage, qu’elle vienne de l’intérieur de soi ou des autres, amène souvent les personnes à utiliser des moyens illicites pour parvenir au but visé, ou encore à se contenter d’un compagnon plutôt que du partenaire choisi par Dieu. Ne vous contentez pas d’un deuxième choix ou d’un pis-aller! La volonté de Dieu est que vous soyez premièrement saints (l Thessaloniciens 4:1-6) et non premièrement mariés.

Le temps est important pour chaque aspect du programme du Seigneur dans notre vie. Les mariages organisés trop rapidement ou avant qu’une personne soit vraiment préparée échouent très souvent pour ces mêmes raisons. Quelquefois les partenaires n’étaient pas faits l’un pour l’autre, ou encore ils n’étaient pas assez mûrs pour supporter les pressions du mariage. Le Seigneur peut pourvoir aux besoins sociaux des célibataires au travers des frères et soeurs de la communauté chrétienne, et Il le fera. Ceux qui ne sont pas mariés ne devraient jamais être contraints à des fréquentations qui ne sont pas du Seigneur. Tous autant que nous soyons, mariés ou célibataires, nous devons lutter pour développer et maintenir un caractère chrétien qui soit fort. Nous avons parlé de cela dans la leçon 4. Les normes de Dieu sont les mêmes que vous soyez marié ou célibataire. Ainsi, si Dieu dirige un célibataire dans le mariage, le fondement en sera bien établi.

Une femme chrétienne rejeta deux offres de mariage parce qu’elle ne croyait pas qu’elles étaient la direction de Dieu pour sa vie. Dieu l’appela à un ministère bien particulier qui lui aurait été impossible si elle avait accepté l’une ou l’autre de ces propositions. Pendant dix ans elle servit le Seigneur avec fidélité. Mais, alors qu’elle approchait la quarantaine, la solitude, les remarques désobligeantes de gens bien intentionnés et la pensée de devoir affronter seule la vieillese la rendirent prête à tout. A ce moment dans sa vie, elle rencontra un homme qui n’était pas chrétien et elle laissa des liens se nouer. Finalement, elle l’épousa, bien qu’il lui ait signifié qu’il n’avait pas l’intention de devenir chrétien. Elle a désormais abandonné le ministère. Tout son temps est consacré à essayer d’amener le bonheur dans un foyer divisé.

Je connais une femme missionnaire âgée qui passa toute sa jeunesse et une bonne partie de sa vie d’adulte seule dans un village reculé de l’Afrique. Pendant de longues années, alors qu’il n’y avait aucun missionnaire mâle dans la région, elle travailla seule à évangéliser et à oeuvrer dans l’école biblique. El1e le fit parce qu’el1e savait que c’était le plan de Dieu pour sa vie. Quand el1e eut 64 ans, alors qu’el1e était de retour chez el1e pour se préparer à une dernière période de service en Afrique, elle rencontra un missionnaire veuf retraité. Leur amour l’un pour l’autre ne fit que croître et, peu de temps après son retour en Afrique, il vint la rejoindre. Ils s’unirent dans son pays adoptif et continuent actuel1ement à prêcher l’Evangile ensemble et à former des ouvriers pour la moisson.

En me faisant part de ce changement dans sa vie, elle s’exclama: « J’ai été surprise par la joie! » Dieu bénit sa consécration et sa fidélité d’une façon bien particulière. Il est certain qu’au cours de ces longues années passées seule el1e fit l’expérience de la solitude, du découragement, du rejet, de difficultés financières et de l’insécurité. Mais elle choisit les valeurs éternelles plutôt que les valeurs terrestres, et Dieu ne l’oublia pas.

Le célibataire, le veuf ou le divorcé devrait-il chercher à se marier? Nous avons déjà vu qu’il n’existe aucun texte biblique interdisant le mariage à celui qu n’a jamais été marié. L’apôtre Paul encourage les veufs à ne pas se remarier, mais ils peuvent néanmoins le faire s’ils le désirent (1 Corinthiens 7:8-9).

Dans la leçon 5 nous avons discuté de l’enseignement biblique au sujet du divorce. Comme nous l’avons dit, bien que l’Ecriture ne soit pas absolument catégorique à cet égard, il apparaît qu’en général, le remariage est interdit au chrétien qui est divorcé. La seule exception possible est le cas où l’un des deux partenaires aurait dissous le caractère unique de l’union en commettant l’adultère. En tous cas, une chose est certaine: si vous cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, Dieu vous guidera dans vos décisions et vous donnera une vie pleinement épanouie et agréable devant lui.

AFFRONTER DES PROBLEMES PARTICULIERS

Avez-vous remarqué que dans les récits des deux femmes célibataires, donnés à titre d’exemple précédemment dans cette leçon, l’une était heureuse et l’autre pas, bien que leurs circonstances eussent été très semblables? Ceci pourrait indiquer que leurs problèmes ne leur étaient pas extérieurs, mais habitaient plutôt au fond d’elles-mêmes. Voici maintenant quelques lignes de conduite qui vous aideront à trouver des solutions aux problèmes qui sont devant vous en tant que célibataire.

1. Faites un examen intérieur. Vous ne pouvez peut-être pas changer les circonstances, mais vous pouvez changer votre façon de les percevoir! Souvenez-vous que la joie de l’Eternel est votre force! « Je puis tout par celui qui me fortifie » (philippiens 4: 13).

2. Reconnaissez votre position en Christ. Il a donné sa vie pour vous! Il vous aime et vous avez tout pleinement en lui (Colossiens 2: 10). Vous êtes son don particulier pour l’Eglise. Profitez de la liberté qui est la vôtre pour vous donner complètement à son service. Remerciez-le de vous donner cette possibilité de le servir, et devenez tout ce qu’Il veut que vous soyez.

3. Engagez-vous pour aider les autres. Il y a bien des gens qui sont plus esseulés, plus déprimés que vous, et qui souffrent bien davantage que vous. Cherchez à alléger leur fardeau. Soyez sociable. Restez actif-ayez toujours quelque chose en vue, un but, un sujet de réjouissance.

J’ai une de mes amies qui est veuve. Pendant les mois qui suivirent le décès de son mari, sa vie devint morne, statique et sombre. Elle redoutait de se lever le matin, et se forçait à assumer la routine de la journée. Tout ce qu’elle désirait c’était arriver à la fin de la journée pour s’oublier dans le sommeil. Puis, petit à petit, elle commença à prendre conscience que ce genre de vie n’était pas agréable à Dieu. Elle se repentit de s’être prise en pitié et demanda à Dieu de l’aider à vivre une vie utile. Maintenant, chaque soir, elle fait une liste des choses à faire pour la journée suivante. Sur cette liste figure en premier lieu son moment de culte à Dieu: avec lecture de la Bible, méditation et prière.

Elle consacre ensuite un certain temps aux corvées du ménage, puis organise quelque chose qui puisse aider quelqu’un d’autre – comme une visite à l’hôpital, un moment d’accueil pour le pasteur, un repas pour un malade ou un nécessiteux, ou encore un coup de main à une mère de famille. Désormais, elle a un but et un sujet de joie pour chaque jour. Sa vie est épanouie et pleine de bonheur et elle se fait constamment de nouveaux amis. Elle a transformé sa sombre condition en occasions d’accomplir des choses de valeur éternelle. Et elle n’avait pas besoin de talents particuliers pour faire cela – elle a juste utilisé les dons que Dieu lui avait donnés.

Vous devez peut-être accomplir un travail déplaisant ou très prenant pour gagner votre vie, et vous ne disposez pas d’autant de temps libre que cette veuve. Alors profitez de votre travail pour en faire une occasion de démontrer l’amour de Christ. Cherchez comment vous pouvez l’honorer dans votre travail. Et, alors que vous lui accorderez toute votre attention, Il remplira votre vie de joie et de paix.

4. Consacrez davantage de temps à la lecture de la Bible. à la méditation et à votre moment de prière. Je connais une veuve qui rentre quelquefois chez elle, après une dure journée de labeur, fatiguée, seule, découragée par toutes les tâches du jour, avec un profond sentiment de tristesse, de vide que cause l’absence du mari, mais elle a appris à triompher de ces mauvais moments. Le remède? Elle lit la Parole de Dieu! Lisez-la à voix haute, lisez-la autant que vous pouvez, à chaque occasion. Ecoutez-en aussi la lecture sur un disque ou une cassette. Faites-la pénétrer dans vos pensées et l’atmosphère changera par la puissance du Christ ressuscité! Sa Parole apporte le réconfort à ceux qui ont le coeur brisé. Elle apporte le repos à celui qui est fatigué et chargé. Elle apporte de l’espoir au désespéré. Elle vous élèvera audessus de vos fardeaux et vous donnera la force pour le lendemain.
Laissez Dieu parler à votre coeur par sa Parole, dans vos moments de prière et d’attente silencieuse devant lui. Il remplira votre coeur jusqu’à l’en faire déborder par son amour coulant en vous.

5. Finalement, appliquez les principes chrétiens que nous vous avons donnés dans la première section de ce manuel pour résoudre vos problèmes. S’il existe une solution bien précise, Dieu vous en montrera la réponse tandis que vous vous appliquerez à le résoudre. Si vous n’entrevoyez aucune solution, remettez le problème entre les mains de Dieu, et faites-lui confiance pour l’avenir. Vous pouvez vivre une vie chrétienne victorieuse et pleine de joie, quelles que soient les circonstances. Et plus vos épreuves sont grandes, plus grand sera le témoignage que vous rendrez aux autres si vous laissez Dieu accomplir sa volonté pour vous, avec une attitude de confiance et d’obéissance.

COMMENT L’EGLISE PEUT AIDER

J’ai récemment lu l’annonce suivante dans le bulletin d’une église: « Venez à notre réunion de célibataires, de 19 à 90 ans, que vous soyez célibataire par défaut ou par choix. » Par défaut implique que vous êtes seul parce que personne n’a voulu de vous; par choix implique que vous avez décidé de rester célibataire. Cette annonce révèle beaucoup d’insensibilité et d’indifférence aux besoins et à la dignité personnelle du célibataire. Cette église avait l’intention d’aider ceux qui étaient seuls, mais elle manquait de compréhension à l’égard de ceux qu’elle essayait d’atteindre, sans savoir comment les aider.

LEglise peut avoir un ministère très important et efficace auprès du célibataire. Dans les épîtres du Nouveau Testament les chrétiens sont fréquemment encouragés à s’aider les uns les autres. En voici quelques exemples:

Galates 6:2: « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. »

Ephésiens 4:32: « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ. »

Galates 6:10: « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »

Jacques 5:16: « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. »

Romains 12:5, 10,:  « Ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous 13,15 formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres.
Par amour fraternel, ayez de l’affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques … Subvenez aux besoins des saints. Tâchez d’exercer l’hospitalité. . .Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent »

Philippiens 2:4: « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts considère aussi ceux des autres. »

Une église a encouragé chaque famille fréquentant l’assemblée « d’adopter » un des membres célibataires, et de l’intégrer régulièrement aux repas, aux moments de divertissement et aux autres manières de partager. Une autre église dispose les membres en groupes de 10 à 15, mélangeant les familles et les célibataires, et ceux-ci se réunissent souvent pour des moments de partage et de communion. Tous les trois mois, ces troupes sont réorganisés afin que chacun dans l’église ait l’occasion de connaître tous les membres successivement, ce qui ne serait peut-être pas le cas autrement.

Pour les jeunes célibataires des moments d’étude biblique, de partage et de communion orientés vers leurs besoins spécifiques peuvent être très utiles. Les célibataires plus âgés, quant à eux, se sentiront certainement plus à l’aise s’ils sont mélangés avec les couples mariés.

La meillurc façon qu’ont les mariés de se rendre utiles c’est en développant une certaine sensibilité aux sentiments et aux besoins particuliers des croyants célibataires. Evitez les étiquettes méprisantes telles que « vieille fille » ou autres du même genre. Intégrez les adultes célibataires en les faisant participer à des activités de l’église où leurs talents seront mis en valeur. Profitez de leur liberté (sans en abuser) à pouvoir consacrer davantage de leur temps au ministère. Ils peuvent aider le pasteur et les anciens de l’église de façon merveilleuse. Accordez une attention toute particulière à ceux qui sont timides, qui ont tendance à se tenir en retrait et n’osent pas s’engager. Ils souffrent peut-être d’une manière insupportable et ont besoin de l’assurance de votre amour.

Un chant populaire contient entre autres paroles, celles-ci:

Je suis un roc, je suis une île. Et un roc ne ressent pas de douleur. Et une île ne pleure jamais.

Ce poème est certainement le cri de la personne seule qui a profondément été blessée dans la vie au travers de ses relations. Christ nous a enseignés à aimer les autres, à nous engager par rapport à eux, même au risque d’être trahi par certains. Ce qu’on y gagne est bien supérieur à ce qu’on peut y perdre éventuellement.

Les croyants mariés qui prennent le temps de développer des amitiés avec des célibataires de tous âges seront grandement récompensés, en
ajoutant à leur propre vie de nouvelles attitudes et une nouvelle compréhension de l’immense variété qui existe dans la création de Dieu. Chacun devrait se souvenir que la base de la communion chrétienne n’est pas le rang social ou le statut marital d’une personne, mais bien le fait qu’il ou elle appartient à Christ. Nous pouvons apprendre et être bénis par la vie des autres!

Dans la dernière section nous examinerons certains sujets à problèmes qui nous guettent tous plus ou moins, à un certain moment de notre expérience de la vie. Nous espérons que l’étude de cette section vous aura été profitable et que celle qui reste à venir vous aidera à réaliser la précieuse valeur de votre appartenance à Christ et du repos qu’Il procure à l’ombre de ses ailes. Que le Seigneur vous bénisse dans la continuation de votre étude.

Prochaine leçon