Leçon 3 : Autres illustrations de la croissance

La principale illustration de la maturité chrétienne, dans la Bible, est Jésus-Christ. Il est notre frère aîné. Il a pris la forme d’un serviteur et a obéi sans cesse au Père avec perfection. Il s’est humilié par la mort sur la croix. Nous chrétiens, nous devons nous conformer à l’image de Jésus-Christ. C’est le but de la maturité chrétienne. Le croyant vit sa vie pour faire la volonté de Jésus-Christ, comme le révèlent la Parole de Dieu et le Saint- Esprit. L’image de Jésus-Christ s’applique aux aspects physique, mental et social de nos vies tout comme à l’aspect spirituel.

Mais la Bible illustre notre croissance chrétienne par d’autres manières. Nous étudierons plusieurs autres illustrations dans cette leçon. Nous nous pencherons sur la famille, l’agriculture, la construction. Notre but est de voir le concept de la maturité chrétienne aussi clairement que possible.

Quand vous regardez une montagne à distance, elle paraît toute proche. Vous pensez pouvoir l’atteindre rapidement. Mais à mesure que vous approchez, la distance semble plus grande. Nous appelons cela la perspective ou le point de vue. Nous essaierons de voir notre sujet sous plusieurs angles. Laissez le Saint-Esprit mettre en lumière la bonne perspective.

LEÇON

Autres illustrations de la croissance

Nous grandissons dans une famille Commencer comme un bébé Changer d’alimentation Accepter divers rôles

Nous sommes comme un champ de grande valeur Appartenir à Dieu
Remplir nos responsabilités

Nous sommes un édifice de Dieu
Le fondement et la construction Comment construire l’édifice de Dieu

objectifs de la leçon

À la fin de cette leçon, vous devriez être en mesure de :

●  Montrer comment un nouveau chrétien peut grandir de l’état de bébé spirituel à celui d’adulte dans la foi.

●  Expliquer comment un chrétien peut comprendre toujours mieux les vérités spirituelles plus profondes.

●  Relever trois choses comprises dans le procédé de notre croissance spirituelle.

●  Expliquer comment Ephésiens 3.17-18 montre que nous appartenons à Dieu.

●  Décrire notre responsabilité envers le champ de Dieu si nous voulons récolter la moisson des bénédictions divines.

●  Prendre 1 Corinthiens 3.12 pour expliquer à quelqu’un l’acte de la libre volonté de l’homme dans le choix des matériaux pour la construction spirituelle de Dieu.

 

NOUS GRANDISSONS DANS UNE FAMILLE

Tout être humain a des parents. Un père et une mère lui ont donné la vie. Ils ont la responsabilité de prendre soin de lui. Un bébé vient au monde et nécessite beaucoup de soins.

Commencer comme un bébé

Objectif 1. Montrer comment un nouveau chrétien peut grandir de l’état de bébé spirituel à celui d’adulte dans la foi.

Avez-vous observé un bébé ? Pensez à tout ce dont il a besoin pour rester en bonne santé et en vie. Les parents s’occupent de lui avec joie, sachant qu’il va grandir et qu’il sera adulte un jour. Un nouveau chrétien est un être qui « naît de nouveau » (Jean 3.3). Les Écritures le considèrent comme un bébé. Il doit prendre de
la nourriture spirituelle pour grandir de l’enfance spirituelle à la maturité spirituelle.

Notez, dans Jean 3.6, que Jean compare la naissance physique de parents humains à la naissance spirituelle.

En pensant à un bébé, vous vous souvenez peut-être de ses cris quand il avait faim. La Parole de Dieu décrit cette réaction chez le nouveau chrétien.

Changer d’alimentation
Objectif 2. Expliquer comment un chrétien peut comprendre toujours mieux les vérités spirituelles plus profondes.

Il est clair que, dans les Écritures, le croyant ne doit pas rester un bébé spirituel ni continuer à se nourrir de lait spirituel. Examinons ensemble plusieurs passages de l’Écriture que nous développerons plus tard.

Vous vous demandez peut-être : « Quelle différence y-a-t-il entre le lait spirituel et la nourriture solide ? » D’où vient le lait ? Il vient d’un corps qui a mangé de la nourriture solide. Le lait a suivi le système digestif de quelqu’un : la mère par exemple. Le lait est pour un chrétien la vérité spirituelle première, et non la vérité spirituelle plus avancée. Comprendre les vérités plus profondes vient de l’application d’une première vérité déjà connue (voir 1 Jean 1.6-7).

Paul continue en disant : « Lorsque je suis devenu homme, j’ai aboli ce qui était de l’enfant ». Vous souvenez-vous de ce moment où vous avez délaissé les choses de l’enfance, les jouets ou les vêtements, parce que vous n’étiez justement plus un enfant ? Grandir n’est pas toujours facile ; c’est même parfois douloureux.

Accepter divers rôles
Objectif 3. Relever trois choses comprises dans le procédé de notre croissance spirituelle.

Le désir de Dieu concernant l’accomplissement de la pleine stature spirituelle du croyant se retrouve plusieurs fois dans la Bible. Dieu veut que le croyant connaisse son dessein pour chacun de ses enfants. Les apôtres partageaient la même préoccupation, l’intérêt d’un père pour son enfant. Paul et Jean cherchaient en particulier à faire passer le croyant de l’enfance à l’état d’adulte, puis de père.

Vous souvenez-vous des changements qui sont intervenus dans votre famille quand vous avez grandi ? Êtes-vous à présent un père ou une mère ? Dans ce cas, votre perspective de la vie diffère sans doute de celle d’un enfant ou d’un jeune. L’apôtre Jean écrit comme un père spirituel (1 Jean 2.12-13).

Vous pouvez voir, dans 1 Jean 2.12-13, que les situations sont différentes pour chacun des trois niveaux de maturité. Les enfants reçoivent le pardon de leurs péchés ; les jeunes gens remportent la victoire sur le mal ; et les pères connaissent Dieu mieux que les autres. Les enfants sont décrits comme les plus dépendants, les jeunes gens comme les plus actifs, et les pères comme les plus mûrs. Les pères ont la meilleure connaissance de Dieu et de ses desseins.

Vous avez noté que les trois niveaux de croissance dans la famille de Dieu sont représentés dans ce passage. Les trois choses comprises dans le procédé de notre croissance spirituelle sont : atteindre les plus hauts niveaux de connaissance, accepter plus de responsabilité et accomplir des tâches plus importantes.Comme nous l’avons vu, croître signifie « laisser » les choses de l’enfance pour atteindre une plus haute stature.

NOUS SOMMES COMME UN CHAMP DE GRANDE VALEUR

Nous savons que certaines terres sont plus riches que d’autres. Une bonne terre particulièrement riche et des plaines bien arrosées sont d’une immense valeur. La vie même du fermier tourne autour de sa terre. Il laboure, nettoie, plante, cultive, arrose, puis il attend. La moisson est sa récompense. Il a travaillé avec acharnement pendant de longues heures. Il mérite la joie d’une bonne récolte. Il en est tout autrement quand ses efforts sont vains et que la terre ou le climat le privent de sa récompense.

Objectif 4. Expliquer comment Ephésiens 3.17-18 montre que nous appartenons à Dieu.
La Bible parle souvent du peuple de Dieu comme étant la vigne ou le champ du Seigneur (Esaïe 5.1-7 ; Jérémie 12.10). Dieu nous a choisis et nous sommes sa terre. Il a planté avec soin la semence dans la terre de nos vies. Il attend et mérite une bonne récolte. Il attend notre maturité tout comme le fermier veille sur sa moisson.

NOTE : N’oubliez pas que malgré sa puissance de développer en nous la croissance spirituelle, Dieu exige notre coopération pour ce développement.

Éphésiens 3.17-19 est une prière dans laquelle l’apôtre Paul souhaite que les croyants plongent leurs racines dans l’amour
; Paul ajoute encore : « pour être capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l’amour du Christ… » Avoir ses racines dans l’amour de Dieu montre que nous appartenons
à Dieu, et poursuit l’analogie entre les croyants et un champ
de valeur. L’amour de Dieu, comme une terre riche, aide à la croissance. Dans ce passage, Paul demande ce que Dieu attend de nous : la maturité chrétienne.

Remplir nos responsabilités
Objectif 5. Décrire notre responsabilité envers le champ de Dieu Si nous voulons récolter la moisson des bénédictions divines.

Le croyant est parfois comparé à l’ouvrier du champ de Dieu. Il a la responsabilité de s’occuper de la terre de Dieu. Vous vous souvenez d’avoir lu, dans 1 Corinthiens 3, que Paul a semé, Apollos a arrosé, et ainsi de suite.

La réponse à la question précédente signifie que nous pouvons préparer la terre spirituelle de notre vie à recevoir la semence de Dieu. Peut-être dites-vous : « Comment puis-je labourer la terre dans ma vie ? » Le labourage écrase la terre afin d’éliminer les parties dures. Alors la semence et l’humidité peuvent pénétrer dans la terre et la croissance a lieu. Cette action dans la vie du croyant est un résultat de sa réponse dans l’humilité à la conviction de Dieu. Une telle attitude garde ouvert le sol de notre cœur. Alors le Saint-Esprit nous dira fidèlement, ou nous montrera, ce qui est mal.

Pouvez-vous penser à un moment récent de votre vie où le Saint- Esprit vous a convaincu de péché ? C’était peut-être à propos de quelque chose que vous aviez dit, ou à la suite d’une colère ou d’un mauvais sentiment envers un autre chrétien. Comment avez-vous réagi ? Vous êtes-vous excusé ? Avez-vous résisté à cette conviction

Une attitude de véritable humilité est la repentance sous la conviction de Dieu.

Se repentir signifie « se détourner de ». On trouve une illustration de la repentance amenée par la conviction divine dans la prière suivante :

Merci, Saint-Esprit, de m’avoir révélé ce péché. Je regrette d’avoir mal agi. Je me repens et me détourne du mal. Merci de m’avoir pardonné grâce au prix du sacrifice de Jésus. Je te loue, ô Père.

Par le brisement et la repentance, la « terre » de ma vie est prête et ouverte à une croissance spirituelle.

Notre responsabilité envers le champ de Dieu est de labourer  et de semer pour le Seigneur. Quand nous remplissons ces responsabilités, nous sommes bénis de la moisson abondante de Dieu.

NOUS SOMMES UN ÉDIFICE DE DIEU

Peut-être y-a-t-il un très bel édifice près de chez vous ? S’élève-t-il au-dessus de tous les autres bâtiments ? Est-il plus beau que les autres ? Il a été certainement construit par des ouvriers qualifiés. Sa perfection montre qu’il a été fait selon
un plan minutieusement exact. Les gens aiment l’admirer. D’autres bâtiments sont construits plus rapidement, avec moins de précision et des matériaux moins coûteux. Ils durent moins longtemps. On peut voir la différence.

12 Dans 1 Corinthiens 3.9, citez la partie du verset qui est plus particulièrement liée à cette section.

Le fondement et la construction
Objectif 6. Prendre 1 Corinthiens 3.12 pour expliquer à quelqu’un l’acte de la libre volonté de l’homme dans le choix des matériaux pour la construction spirituelle de Dieu.

Dans 1 Corinthiens 3.9-12, Paul souligne trois choses :

  1. L’édifice de Dieu.
  2. Le fondement de l’édifice de Dieu.
  3. Les matériaux de l’édifice de Dieu.

Notez la différence entre la composition du fondement de cet édifice et la composition de l’édifice qui repose sur ce fondement.

Nous avons vu plus haut que nous sommes à la fois le champ de Dieu et le gardien du champ. Nous comprenons maintenant que nous sommes à la fois son édifice et ses ouvriers. Il est important que l’homme exerce sa libre volonté dans le choix
des matériaux qu’il va utiliser pour construire l’édifice de Dieu. Dans un certain sens, le grand édifice sur lequel nous œuvrons est l’Église (le corps de Jésus-Christ dans le monde — non pas un édifice physique). D’un autre côté, notre propre corps est comme un temple.

 

Prochaine leçon