Leçon 7 : Au-delà des vérités fondamentales

Au-delà des vérités fondamentales

Ne vous êtes-vous jamais perdu ? Peut-être était-ce en forêt, dans la campagne ou dans une ville inconnue ? Vous avez continué à marcher puis, repassant à un endroit que vous reconnaissiez, vous avez soudain réalisé votre erreur : vous veniez de tourner en rond. Au lieu d’avancer, vous aviez décrit un cercle.

Vous pouvez agir de même dans la vie chrétienne. Beaucoup de croyants refusent de croître. D’autres ne semblent pas trouver leur chemin. Ils veulent avancer mais tournent en rond. La Parole de Dieu enseigne aux chrétiens un principe très important. Nous devons établir ce que nous avons appris et ensuite aller de l’avant. Nous ne devons pas répéter sans cesse la même leçon. Ne restons pas à l’étape de l’enfance. Le fondement de notre expérience chrétienne doit être fermement établi. Ensuite, nous devons commencer à bâtir au-delà des vérités fondamentales.

 

LEÇON
La maturité : construire et prendre le départ Voir le but

Savoir comment atteindre le but

Prendre le départ : une nécessité pour celui qui veut arriver Six pierres dans notre fondement

Conditions pour devenir chrétien Se repentir d’œuvres inutiles Croire en Dieu

Pratiques dans la vie chrétienne L’enseignement des baptêmes L’enseignement de l’imposition des mains

Images de l’avenir
La résurrection des morts Le Jugement éternel

Résumé

objectifs de la leçon

À la fin de cette leçon, vous devriez être en mesure de :

●  Décrire la foi qu’exige la maturité chrétienne.

●  Démontrer que le procédé de la croissance spirituelle du croyant s’ajoute à ses propres efforts.

●  Identifier tout ce que le croyant doit avoir dans sa vie avant d’abandonner quoi que ce soit pour aller vers la maturité chrétienne.

●  Définir le mot « Catéchisme » en expliquant sa relation avec notre expérience chrétienne.

●  Décrire la sorte de repentance nécessaire au salut.

●  Montrer ce que reçoit quiconque croit au Fils de Dieu.

●  Présenter le but de notre baptême dans le Saint-Esprit.

●  Décrire les bénédictions et responsabilités qui accompagnent la pratique de l’imposition des mains.

●  Relever la garantie que les croyants ressusciteront.

●  Expliquer pourquoi notre foi dans le sacrifice de Christ nous délivre du châtiment de la mort éternelle.

exercices

  1. Lisez la leçon dans ce livre d’étude.
  2. Cherchez dans le glossaire les définitions des mots-clés que vous ne comprenez pas.
  3. Faites les exercices de la leçon. Comparez régulièrement vos réponses à celles données dans ce manuel.
  4. Faites l’examen personnel à la fin de la leçon et comparez avec soin vos réponses à celles qui sont données dans ce manuel. Révisez les points relatifs à vos réponses fausses.
  5. Complétez la Section 2 (Leçons 5-7) dans votre rapport de l’étudiant, puis retournez la feuille de réponses à votre instructeur de Global University.

 

LA MATURITÉ : CONSTRUIRE ET PRENDRE LE DÉPART

Plusieurs fois, nous avons évoqué Hébreux 5.11-14 dans notre étude. Ici, en écrivant à un groupe de chrétiens du premier siècle, l’auteur parle de leur immaturité. Il désirait leur enseigner d’importantes vérités. Mais ces vérités ne pouvaient être reçues parce que ces chrétiens n’avaient pas grandi au-delà de l’enfance. Il leur disait qu’il lui fallait enseigner sans cesse les premières leçons du message de Dieu. Ils ne s’étaient point servis de la Parole de Dieu pour grandir, mais se nourrissaient seulement de lait.

Voir le but

Objectif 1. Décrire la foi qu’exige la maturité chrétienne.
Hébreux 6.1 poursuit la discussion sur la marche en avant et dit ceci :

C’est pourquoi, laissant l’enseignement élémentaire de la parole de Christ, tendons vers la perfection, sans poser de nouveau le fondement : repentance des œuvres mortes.

Le mot original qui est traduit par perfection signifie : « un âge atteint ou un état d’adulte ».

Les grands maîtres, à l’époque du Nouveau Testament, divisaient leurs élèves généralement en trois groupes : (1) les débutants, (2) ceux qui faisaient quelques progrès, (3) ceux qui faisaient de grands progrès. Le but du croyant est d’appartenir au groupe de ceux qui croissent vers la maturité, ceux qui n’ont pas besoin de revenir sans cesse sur les premières leçons. Ceci doit être votre désir. Vous devez souhaiter aller de l’avant.

Nous avons étudié ce but de la maturité sous plusieurs angles. Nous devons devenir comme Jésus-Christ, accepter notre rôle sous sa seigneurie. Nous devons grandir dans la compréhension, être parfois un maître, plutôt que de nous laisser sans cesse instruire. Souvenez-vous que la maturité chrétienne ne parle

pas d’une connaissance parfaite. Ce n’est pas une conduite sans péché. Elle demande une foi croissante et responsable. Au cours des années, plus nous apprenons à connaître Jésus, mieux nous parvenons à comprendre qui Il est réellement. Plus nous connaissons Christ, plus nous le reflétons dans nos vies. Les fautes passées doivent disparaître. De nouvelles vertus doivent apparaître et se développer.

Savoir comment atteindre le but
Objectif 2. Démontrer que le procédé de la croissance spirituelle du croyant s’ajoute à ses propres efforts.

« C’est ce que nous ferons si Dieu le permet », écrivait l’auteur de l’épître aux Hébreux 6.3. Notez que ce passage comprend aussi l’auteur. Son but était d’aller de l’avant, et pas seulement d’exhorter les Hébreux à le faire.

Un point important doit être relevé dans le texte original d’Hébreux 6.1. Le mot traduit par « tendons vers » vient du grec phero. Il signifie « porter ». Ici, il est au passif et veut dire : « Laissons-nous porter » vers l’enseignement d’adulte.

Deux enseignements importants découlent de cette étude de mot. Tout d’abord, aller de l’avant ne se réalise pas par l’effort personnel uniquement. La maturité chrétienne est atteinte sous la direction du Saint-Esprit. Nous avons étudié cela à différentes reprises. Le point clé de ce passage est relatif à notre soumission personnelle à une influence active. La puissance de Dieu travaille déjà à notre croissance. Nous devons seulement nous rendre disponibles et coopérer avec Lui.

La perfection ou maturité chrétienne serait inaccessible si nous devions l’atteindre par nous-mêmes. Mais, Hébreux 6.1 et bien textes bibliques nous disent que nous serons « portés » vers ce but.

Avez-vous jamais essayé de ramer contre le courant ? C’est très difficile. Dans un sens, le croyant doit remonter le courant de ce monde. Mais, en ce qui concerne les questions spirituelles, le courant du Saint-Esprit va vers la maturité du croyant. Nous n’avons qu’à coopérer, par notre volonté, au dessein de Dieu.

Ce passage explique que l’une des raisons importantes de notre marche en avant est que Dieu peut faire « en nous ce qui lui est agréable ». Le but est notre maturité, la gloire et le dessein de Dieu !

La deuxième chose que nous devons apprendre de l’étude du mot phero dans Hébreux 6.1, est que ce verbe grec est utilisé sous une forme qui montre une action continue. « Etre porté » par l’influence active du Saint-Esprit est une action constante. Elle ne survient pas à travers une crise particulière. La maturité en Jésus-Christ ne nous vient pas en une seule fois. Il est vital que vous le sachiez. Le but de l’action du Saint-Esprit est la croissance spirituelle jusqu’à une complète maturité. De la même manière, notre consécration doit être constante et continue. Nous pouvons ainsi traduire ce passage : « Continuons à nous laisser porter vers le but de la maturité ».

Prendre le départ : une nécessité pour celui qui veut arriver
Objectif 3. Identifier tout ce que le croyant doit avoir dans sa vie avant d’abandonner quoi que ce soit pour aller vers la maturité chrétienne.

Nous attachons une barque à un arbre afin qu’elle ne parte pas avec le courant. Mais nous devons détacher la barque afin de pouvoir partir nous-mêmes. Ne serait-il pas drôle de voir quelqu’un ramer sans avoir larguer l’amarre de son embarcation ? Il n’irait nulle part ! Il faut quitter un endroit afin d’arriver à un autre.

Cette illustration vous paraît peut-être cocasse. « Personne ne serait aussi ridicule », dites-vous. Et pourtant, cela arrive avec certains chrétiens. Chaque croyant sait qu’il doit aller vers la plénitude de la maturité chrétienne. La stature parfaite de Jésus-Christ est le but de sa vie. Malgré cela, plusieurs croyants travaillent encore à la pose des fondations de leur vie chrétienne. Ils continuent à se nourrir des premiers enseignements.

Remarquez l’expression d’Hébreux 6.1, « sans poser de nouveau le fondement ». Au commencement du même verset, l’auteur dit : « …laissant l’enseignement élémentaire de la parole de Christ… ». La condition nécessaire, pour progresser, est d’abandonner certaines choses. En grandissant, les enfants approchent de l’âge adulte, et doivent abandonner leurs jouets et leurs manières d’enfants. Ici le mot « laisser » évoque le passage des leçons élémentaires à une connaissance plus approfondie ; comme ceux qui, à l’école, passent à un nouveau sujet ou dans une classe supérieure.

Il serait cependant insensé de progresser dans la construction d’un édifice d’une certaine hauteur, sans être certain d’avoir posé de solides fondations, capables de supporter le poids de l’ouvrage. L’auteur de l’épître aux Hébreux voulait que ses lecteurs prennent conscience de leur devoir de progresser.

Ils seraient alors sensibles à la solidité des fondations de leur vie chrétienne. Ensuite, ils pourraient bâtir dessus plutôt que d’en apprendre sans cesse les bases. Dans notre étude, nous aborderons brièvement les vérités appelées fondamentales. Notre but sera que vous les établissiez dans votre propre vie. Elles vous sont familières, j’en suis sûr !

SIX PIERRES DANS NOTRE FONDEMENT
Objectif 4. Définir le mot « Catéchisme » en expliquant sa relation avec notre expérience chrétienne.

La Bible explique clairement, dans Hébreux 6.1-3, que certaines doctrines sont plus fondamentales que d’autres.
Ces doctrines sont appelées « les premières leçons » ou « les premières paroles » concernant Jésus-Christ. Le but, si vous vous en souvenez, est de marcher vers la vraie maturité chrétienne. Mais nous ne pouvons espérer le faire sans le sûr fondement de la doctrine chrétienne. Une doctrine est un principe important ou une croyance de la foi chrétienne. En parlant de ce fondement, l’auteur mentionne six doctrines.

Des écrits anciens nous apprennent que les chrétiens du premier siècle considéraient ces pierres du fondement chrétien comme un catéchisme. Un catéchisme est composé des points élémentaires de la doctrine chrétienne enseignés à un nouveau chrétien pour le préparer au baptême. Personne ne peut suggérer que ces pierres forment tout l’enseignement initial important destiné au chrétien. Et pourtant, elles représentent le fondement. Vous pouvez voir que ces pierres sont divisées en trois groupes de deux. Le fondement est posé afin de devenir chrétien. Les deux pierres suivantes sont les exemples des pratiques dans la vie chrétienne. Les doctrines concernant l’avenir composent le troisième groupe. Nous les étudierons dans cet ordre.

IMAGES DE L’AVENIR

PRATIQUES DE LA VIE COURANTE

CONDITIONS POUR DEVENIR CHRÉTIEN

LA RÉSURRECTION DES MORTS

LES BAPTÊMES SE REPENTIR

LE JUGEMENT ÉTERNEL

L’IMPOSITION DES MAINS

CROIRE EN DIEU

Conditions pour devenir chrétien

Se repentir d’œuvres inutiles
Objectif 5. Décrire la sorte de repentance nécessaire au salut.

Pour devenir chrétien la première pierre fonda¬mentale est
la « repentance des œuvres mortes » (Hébreux 6.1). C’est là un acte de repentance. Metanoein est le mot grec pour « repentance » dans ce verset. Ce verbe grec a un sens clair et défini tout au long de l’histoire de la langue. Il signifie « changer d’avis ». C’est très important. La repentance, dans le Nouveau Testament, souligne la décision plutôt que les sentiments. Certaines personnes voient la repentance comme un sentiment –verser des larmes, etc. D’autres voient en elle un rite religieux comme « faire pénitence ». Il
est possible de pleurer et de faire pénitence sans se repentir. La repentance est une décision intérieure ferme — un changement d’esprit, d’avis.

Le mot traduit par repentance, dans l’Ancien Testament, signifie littéralement « tourner », ou « se retourner », ou « se détourner ». Le terme employé dans le Nouveau Testament souligne la décision intérieure et le mot de l’Ancien Testament souligne l’action extérieure. Juxtaposez ces deux vocables, et la repentance devient « un changement intérieur qui conduit à l’action extérieure de se retourner pour aller dans l’autre sens ». Par cette action, nous prenons une direction toute nouvelle. Cette repentance est nécessaire au salut.

Lisez Matthieu 27.3-4. Ici, il est question du repentir de Judas, mais ce n’est pas le mot grec dont nous avons parlé. C’est un mot qui signifie : « être désolé, se sentir triste, angoissé ». Apparemment, Judas n’a pas changé d’attitude intérieure ou extérieure. Le verset suivant dit qu’il « alla se pendre ».

Partout, dans le Nouveau Testament, la repentance est la première réaction que l’homme doit avoir à l’égard de l’évangile. Dieu l’exige. Vous pouvez écrire dans votre cahier quelques autres passages qui donnent le même enseignement : Actes 2.37- 38 ; Actes 20.20-21 et Luc 13.3.

Il est important de noter que cette première pierre, dans notre fondement chrétien, décrit une certaine repentance. C’est une repentance des œuvres mortes ou inutiles. Vous savez que le monde est « religieux ». Chacun adore quelque chose. Et il y a de nombreuses « œuvres religieuses ». Les gens espèrent gagner la faveur de dieux divers par des œuvres religieuses. Ce sont des œuvres mortes, inutiles.

Colossiens 2.13 dit : « Vous qui étiez morts par vos offenses… » Les actes de l’homme le séparent de Dieu. Alors que ces actes ont une forme, ils manquent de puissance pour répondre aux besoins humains—ils parviennent encore moins à satisfaire un Dieu Saint.

Croire en Dieu
Objectif 6. Montrer ce que reçoit quiconque croit au Fils de Dieu.

La deuxième pierre des conditions fondamentales, pour qui veut devenir chrétien, est de « croire en Dieu » (Hébreux 6.2). Jésus a dit dans Jean 6.47 : « …celui qui croît a la vie éternelle
». Croire, c’est placer notre confiance dans quelqu’un ou quelque chose. Hébreux 11.1-2 nous dit :

Or la foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. C’est à cause d’elle que les anciens ont reçu un bon témoignage.

L’une des meilleures explications des Écritures sur l’importance de croire en Christ, pour la vie chrétienne, se trouve dans Jean 3.14-21. Il a aidé de nombreux croyants, dans le monde entier.

Dans la langue originale, l’expression « croire en Dieu » suggère l’idée d’être dirigé vers Dieu. Notre foi est orientée vers Dieu. Le temps du verbe suggère que nous nous appuyons sur cette décision.

Un grand missionnaire, occupé à traduire l’Évangile de Jean dans la langue d’une tribu parmi laquelle il travaillait, ne pouvait trouver un mot pour exprimer le verbe croire. (Vous savez sûrement combien de fois le verbe croire apparaît dans l’Évangile de Jean !) Que faire ? Un jour, un ami vint voir ce missionnaire. Il était épuisé à cause d’un dur labeur sous le chaud soleil. Il tomba sur une chaise et utilisa un mot de sa langue qui signifiait : « Je mets tout mon poids sur cette chaise. Je suis incapable de me soutenir. » Immédiatement, le missionnaire s’écria : « Voilà le mot qui convient ». Avait-il raison ? Je le pense. La foi, c’est placer tout notre poids et notre espérance en Jésus-Christ, Lui qui est le Fils de Dieu et notre Sauveur.

Pratiques dans la vie chrétienne

Notre deuxième groupe de vérités fondamentales concerne les ordonnances données par Dieu—les pratiques consacrées dans l’église chrétienne. Certaines sont appelées principes ou sacrements. Un sacrement a été donné par Dieu à l’église en vue d’une pratique régulière ; la Sainte-Cène ou Communion en est un, par exemple.

L’enseignement des baptêmes
Objectif 7. Présenter le but de notre baptême dans le Saint-Esprit.

D’après Hébreux 6.2, l’enseignement des baptêmes est une partie essentielle de notre fondement chrétien. Il y a plusieurs baptêmes dans les Écritures. Ce sont le baptême de Jean comme signe de repentance, le baptême de Christ, et le baptême de la souffrance. Le chrétien est concerné par trois baptêmes fondamentaux : (1) Le baptême dans le corps de Christ, par la nouvelle naissance ; (2) Le baptême d’eau, comme preuve extérieure de son expérience en Jésus-Christ ; (3) Le baptême du Saint-Esprit. Traiter minutieusement ce sujet donnerait une étude beaucoup plus étendue que ce cours La Doctrine Chrétienne traite spécifiquement de ce problème, et nous vous recommandons vivement de l’examiner. Cependant, au travers de ce cours, Maturité Chrétienne, vous obtiendrez un minimum de connaissance sur cette vérité fondamentale.

Soulignez dans votre Bible l’expression un seul et un dans 1 Corinthiens 12.11-13.

Un passage important que nous ne devons pas oublier concernant le sujet de l’union de tous les croyants en Christ est Galates 3.26-28 :

Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus : vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Jésus-Christ.

Le deuxième baptême que nous devons connaître est plus facile à comprendre. Il est physique. Je parle du baptême d’eau auquel se soumet le croyant. Tous les chrétiens s’accordent pour dire que le baptême doit avoir un sens. Il ne doit pas être un rite vide de signification (comme serait le baptême d’un incroyant). Le croyant est né de nouveau, par une œuvre intérieure et invisible. Mais la personne qui fait l’expérience de cette œuvre reçoit l’ordre de la manifester de manière physique en se faisant baptiser dans l’eau.

Aucun verset n’illustre mieux que Romains 6.1-4 ce qu’est l’eau du baptême. Il enseigne que le baptême est une identification avec la mort, l’ensevelissement et la résurrection de Jésus-Christ. Les eaux dans lesquelles nous entrons sont comme le tombeau. Par la foi, nous laissons dans ces eaux notre ancienne nature. Quand nous sortons des eaux du baptême, nous faisons partie de la résurrection de Christ. « Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » A nouveau, je vous recommande d’étudier ce sujet en détail.

Le troisième baptême que nous devons connaître est celui que Jésus a promis à ses disciples : « Car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-
Esprit » (Actes 1.5). Jean avait prophétisé ce baptême dans Matthieu 3.11-12 : « Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi … Lui vous baptisera d’Esprit Saint et de feu. » Dans Actes 2, nous lisons ce qui s’est produit dans la vie des disciples quand ils ont été baptisés dans le Saint-Esprit.

Ne soyez pas troublé si l’on aborde le sujet de cette expérience dans le Saint-Esprit de plusieurs manières. Dans Joël 2.28-29, il est question de répandre le Saint-Esprit ; dans Ephésiens 5.18, d’être remplis ; dans Osée 6.3, de la pluie du printemps, ainsi que dans Jacques 5.7. Les passages suivants nous parlent d’autres croyants (en dehors des premiers disciples) qui ont été baptisés dans le Saint-Esprit : les Samaritains dans Actes 8.14-17, l’apôtre Paul dans Actes 10.44-48, et les disciples d’Éphèse dans Actes 19.1-7. Le baptême du Saint-Esprit a pour but d’exalter Christ, de produire des dons et fruits spirituels dans notre vie et de nous revêtir de puissance pour le service de Dieu.

L’enseignement de l’imposition des mains
Objectif 8. Décrire les bénédictions et responsabilités qui accompagnent la pratique de l’imposition des mains.

Une autre pratique chrétienne que la Parole de Dieu considère comme une vérité fondamentale est la doctrine de « l’imposition des mains » (Hébreux 6.2). Dans la pratique juive de l’Ancien Testament, ce rite était utilisé pour transférer symboliquement la culpabilité de l’homme sur l’animal. Il était aussi utilisé pour transférer une bénédiction à une personne, ou pour manifester sa consécration à un service particulier. La pratique des deux dernières coutumes s’est poursuivie dans le Nouveau Testament. Voyons-les brièvement.

Jésus a béni les enfants en leur imposant les mains (Marc 10.16), et d’autres ont imposé les mains à des personnes pour leur transmettre une bénédiction au nom du Seigneur Jésus- Christ. Des chrétiens ont reçu le Saint-Esprit lorsqu’un apôtre leur a imposé les mains (Actes 19.6).

Prochaine leçon