Leçon 5 : Les motivations de la croissance

 

La croissance est une tâche merveilleuse mais difficile. Je me souviens d’un enfant à qui sa mère avait appris à semer des graines. Elle voulait qu’il connaisse le procédé de la croissance. Un jour, il est venu la trouver en pleurant : « Maman, ma graine ne veut pas pousser. Je la sors chaque jour pour la regarder et elle ne grandit pas ! » Rien d’étonnant, me direz-vous ! Et pourtant, nous agissons souvent ainsi. La croissance demande du temps, une bonne alimentation et de la bonne terre. Pour le croyant, la terre est notre esprit et notre volonté. Si vous coopérez avec le Saint-Esprit, votre croissance sera naturelle et continue.

Les parents et les enseignants utilisent souvent des récompenses pour nous aider à grandir. Ces récompenses servent de stimulants. Un stimulant est quelque chose qui nous pousse à l’action. La Bible nous parle des nombreux stimulants qui encouragent la maturité chrétienne. Certains sont des récompenses que nous obtenons immédiatement alors que nous commençons à grandir. D’autres ne viennent qu’après une longue attente. Mais chacun d’eux est important. Cette leçon nous fera connaître certaines de ces récompenses.

la croissance

LEÇON

Les motivations de la croissance 85 plan de la leçon

Buts vers lesquels nous tendons maintenant Le désir de grandir
La connaissance du bien et du mal Recevoir et Servir

Buts vers lesquels nous tendons pour le futur Devenir utile

Ressembler à Jésus
Se préparer pour l’épreuve finale

objectifs de la leçon

A la fin de cette leçon, vous devriez :

●  Relever quelle sorte de personne Dieu veut que nous devenions.

●  Montrer comment les adultes peuvent faire une distinction entre le bien et le mal.

●  Expliquer comment et pourquoi un croyant reçoit l’instruction spirituelle.

●  Décrire l’effort auquel Paul compare la vie chrétienne.

●  Identifier le but de la Parole de Dieu dans la vie du croyant.

●  Établir l’image à laquelle le Saint-Esprit nous transforme.

●  Expliquer comment le croyant doit se préparer pour l’épreuve finale.

 

BUTS VERS LESQUELS NOUS TENDONS MAINTENANT

Parfois, le chrétien est accusé d’être détaché du monde. Cela signifie qu’il pense davantage au ciel qu’à la terre. Pourtant
la Bible présente un équilibre entre les choses célestes et les choses terrestres. Elle parle de ce qui se passe ici et maintenant tout autant que du futur. La maturité, pour le chrétien, offre des récompenses immédiates et merveilleuses. Le Saint-Esprit les présente comme des stimulants pour nous stimuler à tendre vers notre but en Dieu.

Le désir de grandir
Objectif 1. Relever quelle sorte de personne Dieu veut que nous devenions.

Les parents d’un jeune enfant qui se conduit mal lui diront fréquemment : « Ne fais pas le bébé ! » Je ne puis imaginer un enfant qui aimerait rester petit. Tout individu désire grandir aussi vite que possible. Devenir un adulte représente l’indépendance. C’est un moment de devoirs et de privilèges. L’état d’adulte spirituel est un stimulant réel pour la maturité chrétienne. Nous avons vu, dans 1 Jean 2.12-13, que le passage « d’enfants » à celui de « jeunes gens » et de « pères » est très important.

Le désir d’être adulte et la crainte de ne pas grandir doivent nous pousser à prendre d’importantes décisions. Nous devons être prêts à abandonner certaines habitudes, certains propos, certaines conduites qui font partie de l’enfance. Souvenez-vous que Jésus a recommandé un « esprit d’enfant » (Matthieu 18.2- 5). Mais il y a une grande différence entre être comme un enfant et agir d’une manière puérile.

1 Corinthiens 13.11 nous dit de mettre de côté les propos,, les sentiments et les pensées infantiles. Il se peut que cette puérilité soit plutôt perçue comme l’exigence d’une prise en charge par ceux qui nous entourent. Cette attitude manifeste de l’égoïsme plutôt que de l’intérêt pour les autres, une tendance à prendre au lieu de donner !

Nous devons atteindre un niveau supérieur de connaissance : celui de la compréhension. Comprendre signifie aller au-delà de la simple mémorisation pour appliquer la connaissance et la vérité à la vie quotidienne. Un enfant commence par apprendre quelques mots, mais un adulte apprend ce qu’il faut dire et quand le dire.

ENFANT ADULTE

Conversation

Parle habituellement
de lui-même : de ses problèmes, projets, actes

Parle souvent de ce qui intéresse les autres

Sentiments

Réagit avec joie, colère ou pitié envers lui-même selon le désir personnel du moment

S’adapte en considérant les résultats éventuels. Se soucie de bien des autres comme du sien propre

Manière de penser

Donne aux choses leur valeur selon ses propres désirs de bonheur et de distractions

Donne aux choses leur valeur selon leur effet sur les autres et sur lui ; place le devoir avant le plaisir

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Il existe trois grands désirs pour notre croissance spirituelle. Tout d’abord, notre Père céleste souhaite nous voir atteindre la maturité, en tant que fils. Il peut alors être en communion avec nous. Notre maturité spirituelle glorifie notre Seigneur.

Un deuxième désir pour notre croissance spirituelle est celui de l’église et de ses responsables. L’apôtre parle de son intérêt dans Colossiens 1.28. Il dit : « C’est lui que nous annonçons, en avertissant tout homme et en instruisant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Christ. »

Troisièmement, à cause de leur besoin de croissance, les gens désirent grandir spirituellement. La maturité est l’aboutissement de la croissance. Il est normal, pour tous les croyants authentiques, de chercher la maturité spirituelle. Recherchons sincèrement la croissance spirituelle afin d’accomplir les devoirs particuliers,
et recevoir les privilèges (bénédictions) qui exigent la maturité spirituelle.

La connaissance du bien et du mal
Objectif 2. Montrer comment les personnes matures sont rendues aptes à distinguer le bien du mal.

Avez-vous regardé un bébé marcher à quatre pattes ? Il met n’importe quoi dans sa bouche, que ce soit bon à manger ou
du poison. Il ne sait pas juger entre ce qui est bon et ce qui est mauvais. Ses jeux peuvent être aussi dangereux. Un bâton ou un objet pointu peut gravement blesser un bébé. En grandissant, notre capacité de jugement se développe. Ce genre de développement nous aide à distinguer entre le bien et le mal. Le croyant est

Les motivations de la croissance 89 stimulé à grandir. Il a besoin de cette capacité de juger le bien et le mal.

Il y a un danger bien défini pour les croyants qui ne grandissent pas. Ils lisent souvent et écoutent de faux enseignements. Parce qu’ils ne sont pas adultes spirituellement, ils ne se rendent pas compte de l’erreur. Ils sont ouverts à l’erreur. Satan peut facilement tromper un chrétien « au stade de l’enfance ».

Voyez-vous pourquoi nous devons grandir dans notre capacité de connaître la différence entre le bien et le mal ? Savoir reconnaître le bien et le mal est important pour chacun de nous. Nous devons croître « à tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4.15). Nous éviterons ainsi les ravages de l’immaturité.

Hébreux 5.14 nous dit que c’est par la pratique que les adultes « ont le sens exercé au discernement du bien et du mal ». Le mot « gymnase » vient du mot grec « pratique ». Comme un athlète s’entraîne dans un gymnase, de même nous devons augmenter notre capacité de distinguer entre le bien et le mal par la pratique du bien. Nous devons grandir par la pratique de la Parole de Dieu, examiner et faire les choses à la lumière de la Parole de Dieu.

Recevoir et servir
Objectif 3. Expliquer comment et pourquoi un croyant reçoit l’instruction spirituelle.

Un point particulièrement grave de l’immaturité est que nous ne percevons pas d’importants messages. Nous disons souvent à un enfant : « Je ne peux t’expliquer cela, tu ne comprendrais pas encore ». Et pourtant les enfants veulent savoir « pourquoi » et « comment » !

C’est là le cri de l’auteur de l’Épître aux Hébreux. « A ce sujet, nous avons beaucoup à dire, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre » (Hébreux 5.11). La lettre aux Hébreux a été écrite pour des
gens en grand danger spirituel. Ils se trompaient de chemin spirituel. Un message aurait pu les aider, mais leur immaturité les empêchait de le recevoir.

En grandissant dans cette expérience chrétienne, nous pouvons recevoir un enseignement merveilleux par le Saint- Esprit. La Parole devient une réalité et aussi un moyen d’enseignement. Le croyant ne peut se priver des grands messages de Dieu par son Esprit et sa Parole ; il doit donc ouvrir son esprit afin de recevoir ces messages.

 

BUTS VERS LESQUELS NOUS TENDONS POUR LE FUTUR
Objectif 4. Décrire l’effort auquel Paul compare la vie chrétienne.

Prenez-vous plaisir aux témoignages personnels ? Pour ma part, oui ! Spécialement ceux de chrétiens plus âgés. Ces derniers ont fait l’expérience de la grâce de Dieu. Et aussi, ils sont à la fin de leur vie. Bientôt, ils verront leur Seigneur face à face. Ils voient la vie dans une meilleure perspective. Pour beaucoup d’entre nous, le stimulant que nous venons d’étudier nous semble plus réel. La Bible enseigne clairement que la maturité chrétienne a des buts pour le présent comme pour le futur.

L’apôtre Paul évoque l’aspect de distance dans le procédé de maturité chrétienne. « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4.7).

Paul considère la vie chrétienne comme une course. Il voit la nécessité de garder à l’esprit le but même de la course. Avez-vous participé à un concours d’athlétisme ? Le vainqueur est en général celui qui est le mieux entraîné. Nous disons : « Il peut tenir la distance ». Son corps a été entraîné par l’exercice. Comme l’athlète s’entraîne pour une course, entraînez-vous afin d’atteindre les buts les plus lointains d’une vie vécue avec Dieu et qui exigent la maturité chrétienne.

Dans l’entraînement, un athlète doit endurcir son corps par l’exercice physique afin de pouvoir courir. La Bible prescrit à la fois la discipline physique et la discipline spirituelle pour la course de la vie. « Exerce-toi à la piété ; car l’exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout… » (1 Timothée 4.8). Le croyant accepte un dur entraînement parce qu’il a en vue les buts ultimes à atteindre.

Devenir utile
Objectif 5. Identifier le but de la Parole de Dieu dans la vie du croyant.

L’utilité peut être classée comme faisant partie d’un but éloigné. « Mais, » dites-vous, « être utile à Dieu n’est-il pas un but immédiat ? » Dans un sens, le croyant est toujours disponible pour Dieu. La vie chrétienne est une vie de service depuis le début. Le croyant le plus jeune dans la foi peut accomplir une œuvre pour Dieu. Mais en croissant dans la connaissance de Dieu, nous sommes mieux préparés pour une plus grande responsabilité.

Chez nous, les enfants ont leur part de responsabilité dès leur plus jeune âge. Cette répartition des tâches leur enseigne la responsabilité. La qualité de leur travail n’est pas bonne, au début, mais il est bon pour eux de travailler. En grandissant, ils s’améliorent. On peut leur confier de plus grandes tâches.

Nous consacrerons une leçon au sujet de notre utilité dans les mains de Dieu. Maintenant, nous avons simplement besoin de réaliser que notre but est d’être pleinement utiles à Dieu. Il équipe certaines personnes pour accomplir certaines œuvres et d’autres pour accomplir d’autres tâches. Dieu peut nous préparer à toutes sortes de bonnes œuvres qu’Il a projetées pour nous. Cherchons à devenir de véritables ambassadeurs de première catégorie pour Dieu, préparés pour n’importe quelle tâche que Dieu nous confie, dignes de confiance et prêts au travail.

Ressembler à Jésus
Objectif 6. Établir l’image à laquelle le Saint-Esprit nous transforme.

Un autre but est de devenir de plus en plus à l’image de Jésus Le croyant en a un désir immédiat. Mais ce but particulier de la maturité chrétienne est un procédé de toute une vie. Comme nous l’avons vu, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Le croyant doit choisir pour permettre au Saint-Esprit de diriger sa personnalité, ses sentiments, son intelligence et sa volonté. Le Saint-Esprit œuvre continuellement pour faire croître le chrétien qui recherche l’image de Christ.

Pour refléter la gloire du Seigneur, nous devons garder sa beauté, sa plénitude et son obéissance constamment devant nous. Sur le plan physique, mental et spirituel, nous devons « garder nos yeux sur Jésus » (Hébreux 12.2) afin de refléter une mesure de son image, maintenant, et une mesure plus grande tandis que nous croissons en Jésus-Christ. Quel défi pour toute une vie ! Mais nous en reparlerons plus en détail dans la Leçon 8.

Se préparer pour L’épreuve finale
Objectif 7. Expliquer comment le croyant doit se préparer pour l’épreuve finale.

On parle rarement d’un grand stimulant pour la maturité du croyant. Des multitudes de chrétiens n’ont presque pas de connaissance sur le jugement des croyants. Je pense souvent à mes années d’université lorsqu’un jour, je revins en classe après plus d’une semaine d’absence. C’était justement le jour de l’examen trimestriel. Quel choc ! Je n’avais pas relu les leçons et je ne savais même pas sur quels sujets nous pouvions être interrogés. Mais il me fallait passer l’examen ! Ce sera la situation de nombreux chrétiens un jour. Notre Maître céleste nous a dit clairement ce qui était attendu de nous. Il a annoncé clairement le moment et l’examen à prévoir. La connaissance de ces vérités est très importante pour le croyant aujourd’hui. Elle affecte ses priorités, sa motivation et la vie chrétienne sous tous ses aspects. Que cette étude nous aide à nous préparer pour l’examen final !

Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte [à Dieu] pour lui-même (Romains 14.10-12).

C’est pour cela aussi que nous mettons notre point d’honneur à lui être agréables, soit que nous demeurions (dans ce corps), soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal (2 Corinthiens 5.9-10).

Notez avec attention les pronoms suivants. Dans Romains 14.10-12, il est question de « nous tous » qui comparaîtrons devant le trône de Dieu afin que « chacun de nous » rende compte. Dans 2 Corinthiens 5.8 : « nous sommes pleins de courage » ; au verset 9 : « nous mettons notre point d’honneur à lui être agréables » ; et au verset 10 : « il nous faut tous comparaître ». Ce sont là les pronoms de la famille de Dieu. Ce ne sont pas « ils » ou « eux », mais « nous », pronom personnel évoquant le corps des croyants.

Un autre point de la plus grande importance, en ce qui concerne notre comparution devant Dieu, est celui de l’option. Est-ce par choix ? Pouvons-nous l’éviter ? Romains 14.10 dit que nous « comparaîtrons » et le verset 12 déclare que « chacun rendra compte ». 2 Corinthiens 5.10 dit qu’il nous faut tous « comparaître ». Il ne fait aucun doute que nous devrons nous présenter devant Dieu pour être jugés.

Nous devons tout faire pour bien comprendre cette évaluation. Le trône du jugement n’a rien à voir avec notre salut. En réalité, comme nous en avons déjà parlé, c’est une affaire de famille. Il n’y aura pas d’incroyants à ce moment-là. Le mot grec bema évoque littéralement une estrade surélevée comme celle où prenait place l’arbitre des jeux et d’où il pouvait voir les joueurs et récompenser les vainqueurs. Ce siège ou trône était connu comme le « siège des récompenses » sans avoir l’idée d’une décision juridique. Ce n’est pas un lieu où le salut du croyant est mis en question. C’est un lieu d’inspection, d’examen, de récompense et de perte, sur la base de la vie.

Nous avons déjà dit que chaque croyant est appelé à être comme Jésus-Christ. Jésus a vécu sa vie selon la volonté de son père et a trouvé sa joie complète dans cet accomplissement. Il a pris sur Lui, d’après Philippiens 2, la forme d’un serviteur. Ainsi, nous pouvons voir que ce bema sera le jugement du service chrétien sous la seigneurie de Jésus-Christ. On le remarque très fortement tout au long des Écritures.

Notons deux passages qui ont été écrits par l’apôtre Paul à différentes églises, mais qui contiennent un même enseignement adressé à des esclaves et des serviteurs, dans les églises :

Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme au Christ ; et cela non seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de (toute) leur âme la volonté de Dieu. Servez-les de bon gré comme si vous serviez le Seigneur et non les hommes, sachant que chacun, esclave ou libre, recueillera du Seigneur selon le bien qu’il aura fait (Éphésiens 6.5-8).

Tout ce que vous faites, faites-le de (toute) votre âme, comme pour le Seigneur, et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage en récompense. Servez Christ le Seigneur. Car celui qui agit injustement récoltera selon son injustice, et il n’y a pas de considération de personnes (Colossiens 3.23-25).

Ces Écritures sont adressées à tous les croyants. Nous sommes les serviteurs de Jésus-Christ. Il nous promet qu’il y aura un jour de récompense pour les fidèles, mais nous avertit aussi que nous recevrons le jugement pour tout le mal que nous aurons fait.

D’après Romains 14.12, le croyant doit rendre compte à Dieu de ses actions. Rendre compte suggère que nous notions les bénédictions et occasions de service pour les comparer
à ce que nous avons accompli : l’investissement de Dieu en nous, comparé à notre service pour Lui. Nous retrouvons cette idée dans 2 Corinthiens 5.9-10. Relisez ce passage. Il dit que tout croyant comparaîtra devant le Seigneur. A ce moment, les résultats de sa vie tout entière seront revus. Évidemment, il
ne s’agira pas d’établir une longue liste de péchés. Le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu nous purifie de tout péché. Le péché ne sera évoqué qu’au degré où il nous aura empêché d’être un champ de récolte pour Dieu, un bel édifice, l’image de Jésus- Christ que le Saint-Esprit veut que nous atteignions. Mais ne prenons pas ce point à la légère. Ce sera un moment tragique. Le Jour du Jugement doit impressionner le croyant et le pousser à faire l’œuvre et la volonté de Dieu.

Même dans ce cours, ce qui nous incite à l’étude est dû en partie à l’examen ou épreuve finale. Paul laisse entendre clairement que l’examen final devant Jésus-Christ, qui s’est donné pour nous, sera un moment embarrassant. Et ceci particulièrement pour le chrétien qui a reçu la grâce de Dieu sans porter de fruit.

Vous souvenez-vous notre étude dans 1 Corinthiens 3 ? Lisez 1 Corinthiens 3.9-15. Dans un des exemples qu’il a choisis, Paul compare le croyant à un édifice. Christ est « le seul et unique fondement » de cet édifice. Ainsi, chaque croyant commence par le même fondement. Il commence à construire sur ce fondement. Il bâtit sans aucun soin ou avec la plus grande habileté ; il choisit bien ses matériaux ou prend ce qui est de mauvaise qualité. Selon l’apôtre, certains utilisent l’or, l’argent, les pierres précieuses alors que d’autres utilisent le bois, le foin ou le chaume. Pouvons-nous douter du sens de cette comparaison ? Alors, le message devient direct, plutôt que symbolique :

« …l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le Jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera de quelle nature est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3.12-13).

Prochaine leçon