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L’éthique biblique

Ce cours vous aidera à découvrir les règles qui ont été mises en place pour vous aider à être saint, comme Dieu est saint. Il vous permettra de voir que ces règles, dont le but est de nous apprendre à vivre dans la droiture, ont été instituées pour votre bien. Dieu se soucie de ce que vous êtes et non pas tellement de ce que vous évitez de faire en tant que chrétien.

Leçon 5: Dieu vous donne des standards de vie

Imaginons un instant que vous songiez à acheter une bicyclette. Vous en avez vu une magnifi que, dans un magasin ; elle rutilait et elle correspondait exactement au type de vélo dont vous avez toujours eu envie. Bien entendu, vous la voulez ! Mais parce que vous êtes enfant de Dieu, vous n’agissez pas sans réfl échir. Vous ne vous précipitez pas sur l’argent réservé à votre famille et n’allez pas non plus emprunter la somme nécessaire chez un ami. Parce que vous êtes enfant de Dieu, vous savez qu’une sage décision s’impose. Que faites-vous donc ?

Il n’y a aucun verset dans la Bible qui dise : « Tu dois acheter cette bicyclette » ou, au contraire, « tu ne dois pas acheter cette bicyclette ». Les vélos n’existaient pas à l’époque de la Bible. Qui plus est, il n’y a rien de mal à acheter ou à ne pas acheter un vélo, aussi Dieu n’a établi aucune règle à ce sujet.

La Bible n’est-elle donc d’aucun secours lorsqu’il s’agit de prendre des décisions de ce genre ? Elle est là pour nous aider, c’est certain, car elle est destinée à nous rendre « adapté et préparés à toute oeuvre bonne » (2 Timothée 3.17), et cela comprend la prise des décisions. La Bible n’est pas un livre magique qui nous répond par un oui ou par un non lorsqu’un problème se présente à nous. Il est un guide dont nous devons nous servir, car Dieu nous a donné le droit de prendre nos propres décisions. Dieu nous traite comme Ses enfants et non comme des esclaves auxquels on donne simplement des ordres !

La Bible nous enseigne cependant à prendre des décisions. Dans cette leçon, nous étudierons les principes, ou standards, que nous retrouvons dans l’Ecriture. Ces principes-là nous aideront lorsque nous ferons face à des situations diffi ciles dans notre vie quotidienne.

Dans cette leçon, vous étudierez . . .

Les principes sont des normes auxquelles nous devons nous plier
Découvrir les principes bibliques
Le principe d’une bonne gestion
Le principe du service
Appliquer les principes bibliques

Cette leçon vous aidera à . . .

• Identifi er les principes qui vous permettront de prendre de bonnes décisions dans votre vie chrétienne.

• Réaliser combien il est important de choisir les bonnes valeurs dans la vie quotidienne, et cela en étudiant votre Bible.

LES PRINCIPES SONT DES NORMES AUXQUELLES NOUS DEVONS NOUS PLIER

Les règles sont là pour vous dire ce que vous devez faire ou ne pas faire. Elles peuvent vous montrer ce qui doit être considéré comme un acte coupable. Les principes, eux, sont davantage des sortes de mesures qui nous permettent de déterminer si l’action envisagée est meilleure, aussi bonne
ou pire qu’une autre. Dans l’exemple que nous avons choisi, ce sont les principes sur lesquels vous vous appuyez qui vous aideront à décider s’il vous faut acheter une bicyclette neuve, une bicyclette d’occasion, ou si vous devez renoncer à cet achat.

Nous agissons tous selon certains principes, bien que la plupart des gens ne le réalisent pas. Le principe le plus commun est celui d’un plaisir égoïste qui consiste à dire : « Si une chose me plaît, si elle me procure un sentiment de satisfaction, je la fais ». En vous basant sur un tel principe, vous
irez immédiatement acheter votre bicyclette neuve, sans même considérer les conséquences. Votre famille souffrira peut-être de faim parce que vous aurez dépensé l’argent qui lui était destiné, ou alors vous vous trouverez endetté.

En agissant ainsi, vous aurez satisfait votre égoïsme personnel. Il est possible qu’il n’en résulte rien de mauvais car l’achat de la bicyclette est peut-être destiné à vous aider dans votre travail ou votre ministère. Cependant, en prenant votre décision, vous n’avez pas considéré cela ; vous avez
uniquement songé à votre plaisir personnel. Jésus, Lui, n’a pas vécu selon ces principes, et ce n’est pas ainsi qu’Il est mort non plus. Si vous avez une Bible à votre disposition, cherchez-y Philippiens 2 et lisez ce que Paul nous dit concernant l’humilité et la grandeur de Christ.

Il existe un autre facteur qui pousse les gens à décider de ce qu’ils doivent faire : le principe de la popularité. Etre populaire, c’est être aimé et être apprécié par beaucoup, mais on discerne là le désir d’être exalté par les hommes. On vous aime parce que vous possédez les biens ou une position
que chacun admire. Revenons au problème de la bicyclette, voulez-vous. Peut-être que la plupart de vos collègues de travail ont une bicyclette neuve, et vous souffrez à l’idée de ne pas être comme eux. Ou peut-être même que vos voisins ont de vieux vélos ; certains n’en ont pas du tout, et vous
aimeriez bien vous montrer supérieur à eux de ce côté-là. Il est également possible que le fait de posséder une belle bicyclette vous permettrait d’exercer une certaine infl uence dans votre entourage, et c’est justement ce que vous recherchez. La Bible nous dit de rechercher la louange de Dieu et non celle des hommes (Romains 2.29). Le désir d’être populaire uniquement parmi les hommes ne correspond pas à un principe chrétien.

Nous pourrions nous étendre plus amplement sur le même sujet. Les hommes agissent selon toutes sortes de raisons parmi lesquelles nous citerons la paresse, l’orgueil et la soif de puissance. Mais, à présent, nous voulons rechercher dans la Bible les principes selon lesquels tout chrétien doit vivre.

DECOUVRIR LES PRINCIPES BIBLIQUES

Les principes bibliques sont tous issus de la grande loi de l’amour. D’après cette loi, les chrétiens sont appelés à vivre de façon à montrer qu’ils aiment Dieu, le Père, qu’ils aiment leur prochain, homme ou femme, et enfi n qu’ils s’aiment eux-mêmes parce que Dieu les a aimés. Ce principe biblique de l’amour en comprend beaucoup d’autres. Il vous sera utile de découvrir tous ceux qui vous aideront à prendre des décisions. Ensuite, lorsque vous vous poserez des questions quant à la façon d’agir dans telle ou telle situation, vous pourrez vous appuyer sur le principe biblique dont vous aurez besoin.

Comment savoir quel principe biblique appliquer ? Voici trois façons de trouver, dans la Bible, les différents principes dont vous aurez besoin :

1. Considérez les divers exemples bibliques d’une conduite que Dieu désire que vous adoptiez ou non. Nous avons, par exemple, le récit du Samaritain qui a fait preuve de bonté envers son prochain. Que nous dit Jésus à ce sujet ? « Va, et toi, fais de même » (Luc 10.37). Témoigner de la bonté autour de soi est un excellent principe dans la vie.

2. Etudiez ce qui vous est expliqué ou suggéré dans la Bible concernant la conduite du chrétien. Les Ecritures nous donnent de nombreux récits et bien des commandements qui doivent nous aider à vivre notre vie chrétienne comme il convient. Elles disent en particulier ceci : « Il a répandu (ses bienfaits), il a donné aux indigents » (2 Corinthiens 9.9). Ce principe, et bien d’autres, nous expliquent ce que nous devons faire pour vivre dans la droiture.

3. Considérez avant tout la façon d’agir de Jésus, notre Seigneur. Si nous sommes destinés à Lui ressembler, nous devons savoir comment Il vivait.
« Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (Philippiens 2.5).

En vous servant des méthodes que nous venons d’énumérer, vous devrez pouvoir découvrir les principes qui vous aideront à faire face aux problèmes de l’existence. N’oubliez pas cependant que ces principes viennent de Dieu. Ils favorisent le développement de la sagesse que Dieu donne à Ses enfants au travers de Sa Parole. Sa sagesse ne nous est impartie qu’au travers de la Bible et de la prière. Découvrir Sa sagesse est un principe biblique en lui-même ; pour être sage, il faut se montrer humble, obéissant et patient. Jacques, dans son épître, l’exprime ainsi :

« Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous libéralement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1.5)

Ce verset nous enseigne premièrement à être humbles. L’humilité nous poussera à admettre devant Dieu que nous n’avons pas la réponse à tous les problèmes. Nous admettrons en même temps que Dieu, Lui, la possède. Deuxièmement, en priant, nous nous montrerons obéissants. Nous devons nous approcher du Père comme Jésus nous le demande.

« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afi n d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun » (Hébreux 4.16).

Vous devez enfi n croire que vous allez recevoir la réponse. Attendez jusqu’au moment où vous êtes certain que Dieu vous a révélé Sa volonté. Sondez les Ecritures et laissez le Saint-Esprit vous indiquer la décision à prendre.

Le principe d’une bonne gestion

Tout ce que nous avons vient de Dieu. C’est Lui qui a créé le monde dans lequel nous vivons et qui soutient toutes choses par Sa puissance. Il envoie les saisons et les récoltes. Nous pouvons dire par conséquent que tous les biens matériels dont nous jouissons—maisons, argent, nourriture—sont à Lui.

Dieu nous a également créés, avec nos talents et notre intelligence. Et Il a non seulement créé notre vie mais, en Jésus-Christ, Il nous accorde la vie éternelle. Nous sommes Ses enfants parce qu’Il nous a accordé ce don. Ce que nous sommes vient donc de Dieu et Lui appartient.

Dieu nous a cependant accordé un privilège particulier. Il nous a donné toutes choses en Jésus- Christ et pour Sa gloire. Nos biens, nos capacités mentales et physiques, notre temps nous sont simplement prêtés. Nous en disposons et nous l’utilisons de façon salutaire. Dieu, qui en est le
véritable propriétaire, désire que nous les utilisions avec sagesse. Il jugera ce que nous aurons fait de ce qu’Il nous a confi é.

Vous souvenez-vous de l’histoire que Jésus a raconté concernant trois serviteurs dont le maître était parti en voyage après avoir confi é à chacun une certaine somme d’argent ? Cet homme avait distribué des sommes importantes en fonction des capacités de ses serviteurs. Il espérait que ces derniers s’en serviraient pour acheter des biens qui seraient ensuite revendus. C’est ce qu’ont fait deux des serviteurs. Ils ont travaillé dur et ont accumulé d’importants bénéfi ces pour leur maître. Le troisième, lui, n’a rien fait. Il n’était pas plus malhonnête qu’un autre, mais il avait peur d’utiliser, et
peut-être perdre, ce que son maître lui avait confi é. Il s’est donc contenté de creuser un trou dans la terre et d’y enfouir son argent. Au retour du maître, ceux qui avaient travaillé dur ont été félicités ; ils ont reçu de grandes récompenses. Mais le maître s’est mis en colère contre celui qui n’avait rien fait. Il le traita de serviteur méchant et de paresseux. Son maître lui reprit l’argent qui lui avait été remis, puis il le chassa.

Deux des serviteurs étaient de bons « économes ». C’est d’ailleurs le mot qui est parfois utilisé dans votre Bible. Dans Matthieu 25, Jésus raconte cette histoire afi n de nous montrer à quoi ressemble le Royaume de Dieu. En tant que chrétiens, nous appartenons au Royaume, et ce récit a pour nous une signifi cation ; il illustre le principe de la gestion des biens d’autrui, c’est-à-dire celui du bon usage de ce que Dieu nous a confi é afi n que nous en prenions soin.

La Bible a beaucoup à dire sur l’intendance. Dans l’Ancien Testament, il nous est parlé des dîmes ; on devait apporter à Dieu le dixième de son
revenu ou de sa récolte afi n de participer ainsi à l’oeuvre du Seigneur. On devait encore donner les prémices de son bétail, de sa terre, ainsi que son premier-né qui était consacré au service de Dieu. Le Nouveau Testament nous enseigne à partager notre nourriture et notre argent avec ceux qui sont dans le besoin ; nous devons aussi donner afi n de participer à la propagation de l’Evangile. Mais rendre à Dieu ce qu’Il nous a donné avec joie n’est cependant qu’un signe de notre gestion. En donnant, nous sommes conscients que tout ce que nous avons appartient réellement au Seigneur. Notre attitude révèle également que nous sommes disposés à faire tout ce que Dieu attend de nous.

Jésus souligne l’importance de nos dons. Ses histoires nous le montrent, et Il dit clairement :

« On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confi é » (Luc 12.48).

Jésus a utilisé une autre illustration : porter du fruit. Il raconte l’histoire de plantes qui portaient du fruit et de celles qui n’en portaient pas. Pour le Seigneur, il était très important que les enfants de Dieu portent du fruit. Il savait que les chrétiens qui se serviraient de leurs capacités et de leurs
ressources pour Dieu porteraient du fruit qui serait à la gloire de Dieu.

« Mon Père est glorifi é en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15.8).

Porter du fruit est le résultat d’une gestion intelligente, c’est-à-dire du fait que l’on a su tirer profi t des dons particuliers que Dieu nous a remis. Porter du fruit signifi e se servir des dons de Dieu pour le bien des autres et pour la gloire de notre Maître. L’apôtre Pierre nous recommande d’être de bons économes (ou dispensateurs) en disant ceci :

Puisque chacun a reçu un don, mettez-le au service des autres en bons intendants de la grâce si diverse de Dieu. Si quelqu’un parle, que ce soit selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un sert, que ce soit par la force que Dieu lui accorde, afi n qu’en toutes choses Dieu soit glorifi é par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance aux siècles des siècles. Amen ! (1 Pierre 4.10-11).

Le principe d’une bonne gestion dans la vie des chrétiens est le suivant : être conscient que Dieu nous a donné toutes choses afi n que nous les utilisions avec sagesse. Soyez déterminé à vous servir des dons de Dieu pour devenir un bon économe, capable de porter du fruit. Dieu désire que nous fassions tout pour le bien des autres et pour Sa propre gloire.

Le principe du service

Les économes sont des serviteurs. Leur tâche consiste à s’occuper des affaires que leur maître leur a confi ées. Ils doivent bien comprendre qu’ils sont employés pour répondre à des ordres. Ils doivent également connaître celui qui leur a donné des ordres : leur Seigneur.

La Bible nous enseigne que les hommes ont toutes sortes de maîtres. Ils sont esclaves du péché (Romains 6.20), des désirs de la chair (Ephésiens 2.3, Romains 16.18) et de l’amour de l’argent (Matthieu 6.24). L’enfant de Dieu n’a qu’un seul Seigneur ; il ne peut servir deux maîtres (Matthieu 6.24). Notre vie entière doit être consacrée au service de Dieu.

Il y a un choix que les chrétiens sont appelés à faire non pas une seule fois dans leur vie mais tous les jours. Sans doute vous souvenez-vous de l’histoire de Josué qui a conduit le peuple d’Israël jusqu’au pays de la promesse. Avec l’aide de Dieu, il a chassé de nombreuses nations. Devenu âgé,
il a réuni le peuple car il voulait s’assurer que les Israélites continueraient à servir Dieu. Il savait avec quelle facilité ils se mettaient à adorer les faux dieux, et c’est pourquoi Il leur a rapprlé la bonté de l’Eternel. Il leur a ensuite jeté un défi :

Maintenant, craignez l’Eternel, et servez-le avec intégrité et fi délité. Otez les dieux qu’ont servis vos pères de l’autre côté du fl euve et en Egypte, et servez l’Eternel. Et si vous ne pensez pas devoir servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : ou les dieux que servaient vos pères au delà du fl euve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel (Josué 24.14-15).

Josué a pris sa décision ; il servirait l’Eternel jusqu’à sa mort. Il était un chef, mais il était également un serviteur.

Notre Seigneur Jésus a adopté la même attitude. Il était Dieu, et pourtant Il n’a pas utilisé cet avantage pour obtenir Sa position. Au contraire, parce qu’Il nous aimait et désirait nous sauver, Il a pris « la condition d’esclave » (Philippiens 2.7). Il est devenu un homme et non un chef puissant qui donnait des ordres auxquels chacun devait se soumettre. Jésus était un serviteur, et « il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix » (Philippiens 2.8).

Jésus était un serviteur de Dieu. Il servait aussi ceux qu’Il était venu sauver. Durant Sa vie, Il a aidé, guéri et délivré. Par Sa mort, Il a libéré du péché et de l’enfer. Jésus espérait trouver le même esprit de service chez Ses disciples mais, un jour, ces derniers se sont mis à se quereller pour savoir lesquels d’entre eux occuperaient des places importantes pendant le règne de Jésus. Leur Maître leur a alors dit que seuls les incrédules avaient soif de puissance et désiraient donner des ordres. Il énonça le principe de service suivant :

Il n’en sera pas de même parmi nous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, sera votre serviteur et quiconque veut être le premier parmi vous sera votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup (Matthieu 20.26-28).

Le principe biblique du service est contraire au principe humain de l’égoïsme. Il comprend l’humilité et la bonne volonté au service de Dieu et du prochain. Ecoutez ce qui nous est dit à ce sujet :

Par amour fraternel, ayez de l’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez de l’empressement et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur (Romains 12.10-11).

« Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Ephésiens 5.21).

« Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour (vivre selon) la chair, mais par amour, soyez serviteurs les uns des autres » (Galates 5.13).

Il est très diffi cile d’appliquer un tel principe de service sur le plan humain ; nous avons besoin de l’aide de l’Esprit de Dieu. C’est grâce à Lui que nous pouvons servir Dieu et les autres, et que nous pouvons obéir, travailler et même souffrir pour la cause de Christ. « Notre capacité vient de Dieu » (2 Corinthiens 3.5). En écrivant à des hommes qui étaient des esclaves, Paul nous encourage :

Tout ce que vous faites, faites-le de (toute) votre âme, comme pour le Seigneur, et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage en récompense. Servez Christ le Seigneur (Colossiens 3.23-24).

APPLIQUER LES PRINCIPES BIBLIQUES

La gestion et le service ne sont que deux principes parmi tant d’autres dans la Bible. Ils sont particulièrement importants dans l’illustration de la bicyclette dont nous nous sommes servis. Remarquez cependant que la loi de l’amour suggère de nombreux principes dont nous n’avons pas le temps de parler ici : le pardon (Ephésiens 4.32), la paix (1 Thessaloniciens 5.13) et la joie (1 Thessaloniciens 5.16).

Ces principes sont diffi ciles à appliquer. Si vous vous appuyez sur votre propre force, jamais vous ne pourrez vous y conformer. Mais vous n’êtes pas seul car l’Esprit de Dieu est là pour vous aider. Ne l’oubliez pas : vous êtes enfant de Dieu et vous avez la liberté de choisir de faire le bien. Rappelez-vous les paroles de Dieu :

Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fi ls de Dieu. Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! (Romains 8.14-15).

Grâce à la puissance du Saint-Esprit, vous pouvez appliquer les principes divins aux problèmes de votre vie quotidienne. Lorsqu’on prend de bonnes décisions, Dieu est glorifi é et l’on devient un chrétien victorieux. C’est le commandement et la volonté de Dieu pour vous. Considérez les paroles de Jean comme un encouragement :

Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi (1 Jean 5.3-4).

Vous pouvez venir à bout de vos problèmes car il n’est pas nécessaire qu’aucun d’entre eux ne devienne une chose insurmontable. Vous pouvez remporter une victoire complète grâce à l’amour et à la puissance de Dieu (Romains 8.37-39). Dieu vous accordera la sagesse qui vous permettra
de comprendre et d’appliquer Ses directives au moment d’agir ; vous utiliserez alors les principes énoncés dans Sa Parole. Chacun est appelé à considérer ces principes et à les mettre en pratique.

« Mais examinez toutes choses, retenez ce qui est bon ; abstenez-vous du mal sous toutes ses
formes » (1 Thessaloniciens 5.21-22).

Reprenons l’idée de la bicyclette en rapport avec le principe de la gestion. (Nous présumons
qu’il est possible de se servir d’un vélo là où vous vivez et que vous êtes capable d’y
monter dessus !)

1. Possédez-vous l’argent nécessaire à cet achat ? Ou êtes-vous sincèrement persuadé que Dieu va y pourvoir ? (Dans ce domaine, la foi intervient ; on croit que Dieu va pourvoir et, en même temps, on gère ses fi nances avec sagesse.) Est-ce vraiment la meilleure manière de dépenser votre argent à l’heure actuelle ? Si vous pouvez répondre à chacune de ces questions par un « oui », alors il est possible que vous puissiez faire cet achat.

2. En utilisant votre argent pour l’achat d’une bicyclette, allez-vous voler Dieu ou ceux dont vous avez la responsabilité ? Si votre réponse est négative, alors prévoyez cet achat. N’oubliez pas que négliger sa famille c’est renier la foi (1 Timothée 5.8).

3. Avez-vous réellement besoin d’une bicyclette ? Vous serait-il possible de trouver un bon vélo d’occasion qui coûterait moins cher ? Ou bien ce vélo exigerait-il de nombreuses réparations qui, en fi n de compte, exigeraient beaucoup de temps et d’argent ? Si la réponse à la première question est positive, alors l’achat d’une bicyclette d’occasion n’est ni conseillable ni sage. Vous pouvez peut-être penser à vous procurer un vélo neuf.

4. Perdez-vous un temps précieux à marcher ou à réparer un vieux vélo ? Pourriez-vous consacrer ces heures à des choses plus utiles, si vous aviez une bonne bicyclette à votre disposition ? Oui ? Alors achetez-la.

5. Après avoir prié (et répondu à toutes les questions), êtes-vous convaincu que Dieu approuve l’achat de cette nouvelle bicyclette ? Si tel est le cas, vous pouvez foncer !

Remarquez que nous avons mis l’accent sur l’aspect positif du problème. Dieu désire que vous ayez ce qu’il y a de meilleur pour vous. N’oubliez pas l’ordre et la promesse de Jésus concernant nos besoins matériels :

« Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus » (Matthieu 6.33).

La condition est que nous nous soucions des choses de Dieu. Il arrive trop souvent que le désir ou la possession des biens de ce monde conduise à un manque d’amour pour les choses spirituelles. Les riches oublient de compter sur l’aide de Dieu. C’est la raison pour laquelle l’Eternel a dû avertir le peuple d’Israël alors que celui-ci s’apprêtait à entrer dans le pays de la promesse. Si vous avez votre Bible, lisez Deutéronome 8.11-20.

Ceci nous conduit à penser au principe que nous avons étudié : celui du service. Nous pouvons également l’appliquer au problème de la bicyclette. (En fait, il arrive souvent que plusieurs principes soient en rapport avec un seul et même problème.)

1. Voulez-vous une bicyclette neuve afi n de pouvoir mieux servir le Seigneur ? Ce moyen de locomotion vous permettra-t-il d’étendre le travail que vous accomplissez pour Dieu ? Etesvous persuadé qu’il n’exigera pas du temps et de l’énergie qui pourraient être consacrés à votre tâche ? Si votre réponse est positive, alors vous pouvez penser à cet achat.

2. Etes-vous sûr que le désir de vous procurer une bicyclette neuve n’est pas égoïste ? Etesvous bien persuadé que vous ne cherchez ni la louange, ni le prestige, ni une certaine position ? Votre réponse est-elle toujours positive ? Alors vous pouvez considérer cet achat.

3. Le fait de posséder une bicyclette neuve vous permettra-t-il de mieux servir votre famille et votre église ? Etes-vous sûr que cela ne créera ni division ni querelle ? Votre famille approuvera-t-elle votre idée ? Oui ? Alors peut-être pouvez-vous songer à cet achat.

4. Après avoir prié (et répondu à toutes les questions) restez-vous toujours persuadé que c’est bien la volonté de Dieu pour vous, son serviteur, de posséder une bicyclette neuve ? Alors achetez-la.

Ces principes peuvent vous paraître diffi ciles à mettre en pratique. Et parfois c’est vrai. Mais lorsque vous serez parvenu à une conclusion, vous éprouverez la paix. Vous saurez que vous avez observé les règles fi xées par Dieu dans Sa Parole.

Prochaine leçon