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La Prédication et l’enseignement de la Parole

L’auteur de ce cours, Ernest Pettry, démontre la communication efficace de la Parole de Dieu par l’intermédiaire de la prédication et de l’enseignement. Ces deux méthodes bibliques se ressemblent sur bien des points. Pourtant, au cours de l’histoire de l’Église chrétienne, chacune a développé certaines caractéristiques distinctives qui lui ont permis d’établir un contraste avec l’autre. Les deux méthodes utilisées ensemble vous équipent en vue de l’évangélisation des non-croyants ; elles vous permettent aussi de pourvoir à la croissance spirituelle, au développement de ceux auprès desquels vous exercez votre ministère.

Leçon 5: Le message de la prédication

Nous avons appris que, dans le Nouveau Testament, la prédication consistait à annoncer l’Évangile selon diverses méthodes. Les croyants se dispersèrent en tous lieux, et c’est alors qu’ils se mirent à répandre le message du salut en parlant de la bonne nouvelle, en la partageant. Au travers de leur témoignage personnel dynamique, ils marquèrent profondément les gens de leur génération. Dans le Nouveau Testament toujours, le mot prédication se rapporte aussi à une approche plus structurée, liée à certaines règles, celui qui exerce son ministère délivrant un sermon, comme nous le faisons à l’heure actuelle. Les croyants de cette époque pouvaient s’adresser à une seule personne ou, au contraire, prêcher devant un vaste auditoire

; leur message restait cependant le même, en étant centré sur l’Évangile de Jésus-Christ. Plus tard, dans ses instructions à Timothée, Paul dit ceci : « . . . reprends, ,censure, exhorte avec toute douceur et en instruisant » (2 Timothée 4.2). Le ministère, exercé de cette façon-là, était destiné à favoriser la croissance des chrétiens en les aidant à éviter toute fausse doctrine.

Dans cette leçon, nous allons considérer les quatre sujets principaux de la prédication, dans le Nouveau Testament,
sujets qui peuvent être utilisés dans une situation où forme et structure s’imposent. Les deux premiers, celui du salut et de la réconciliation, se rapportent avant tout aux pécheurs, tandis que ceux de la sanctification et l’espérance sont destinés à l’Église. Ce qui touche à chacun de ces sujets ne vous est pas présenté sous forme de message, de sermon ; vous trouverez plutôt une phrase résumée portant sur ce que vous devez développer en prêchant tout le conseil de Dieu. Je souhaite qu’elle vous soit utile

LE MESSAGE DU SALUT

Parmi tous les thèmes de la prédication biblique, il n’en est aucun qui ait autant d’importance que la proclamation de la bonne nouvelle du salut. C’est là un sujet fondamental car, Si l’on n’obtient pas de réponse au message du salut, il est inutile d’en prêcher d’autres. Jésus demanda à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » ; (Matthieu 28.19) ; « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations » (Matthieu 24.14). Mieux encore, il établit bien clairement ce qui est en jeu en ajoutant : « celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16.16 ; Jean 3.15-21, 36). Rien d’autre que la vie éternelle, en opposition avec une mort éternelle, n’est en cause lorsque le message du salut est ‘annoncé.

En présentant ce message, il est nécessaire de souligner
deux choses : 1) tous les hommes sont des pécheurs, et 2) Christ devient leur Sauveur dès l’instant où ils peuvent entendre et accepter ce qu’Il a prévu pour leur salut. Malheureusement, beaucoup de gens ne réalisent pas quel est leur problème et ne parviennent pas à saisir ce qui pourrait transformer leur situation. Nous devons leur montrer que le problème fondamental est celui du péché de l’homme.

Les hommes sont tous pécheurs

Objectif 1. Examiner les effets du péché.

Jetez un coup d’œil autour de vous. Que constatez-vous ? Si vous ressemblez à la majorité des gens, vous ne voyez qu’un monde en proie à la maladie, la souffrance, la convoitise, la haine, la violence, la guerre et la mort. En lisant les journaux et certaines revues, vous réalisez que ce genre de problème est universel. Nombreux sont les gens qui se posent alors la question suivante : Qu’est-ce qui est à la base de tous ces problèmes ? Quelle en est la solution ? La Bible nous dit que la source de l’ensemble des problèmes humains est le péché. Cependant, qu’est-ce que le péché ? Peut-on le dire avec exactitude ? Le péché est l’attitude de celui qui refuse de vivre en accord avec la loi de Dieu ou qui l’enfreint ouvertement. Il s’agit là d’une désobéissance, mais le péché est plus encore : c’est aussi le fait de s’élever soi-même tout en abaissant Dieu. L’élévation du moi peut se manifester soit en ignorant l’aspect spirituel de notre vie, soit en refusant d’inclure Dieu dans nos pensées nos plans, nos paroles et nos actes. Quelle que soit notre attitude, dans ce domaine, elle n’est pas agréable à Dieu. C’est du péché.

Les hommes sont tous sous la condamnation du péché d’Adam, et cela parce qu’Adam était le représentant de la race humaine. Lors de sa chute, la race tomba avec lui et tout individu hérite désormais de la nature coupable. Celle-ci se trouve à la base de l’attitude des hommes qui se montrent obstinés, rebelles et désobéissants à l’égard de la loi de Dieu (Galates 5.19-21).

La nature coupable est donc celle qui pousse les individus à commettre des actes répréhensibles.

Le résultat du péché des hommes est une séparation d’avec Dieu, une séparation d’avec les autres aussi. A cause de leur nature coupable, les êtres humains sont corrompus. Tout aspect de la nature humaine-les émotions, l’intellect et la volonté-en sont affectés. Les hommes se trouvent dans une situation sans issue, étant incapables de se sauver eux-mêmes. Leur esprit est tellement influencé par le péché qu’ils ne peuvent ni comprendre ni apprécier les choses spirituelles (1 Corinthiens 2.14). Pour eux, ces questions-là sont une folie ; elles n’ont aucune raison. Dépourvus de tout discernement spirituel, ils ne peuvent saisir les choses de Dieu.

Nous constatons par conséquent, en songeant que le péché est à la base de tout problème humain, que nous devons prêcher des messages qui traitent de la réalité du péché, ses causes, ses conséquences et son remède. Peut-être choisirez-vous de commencer par une étude de la chute, en considérant ses résultats sur l’humanité, et ce que Dieu a prévu pour le pécheur, dans le récit de la Genèse (Genèse 1 à 3). Ou vous prêcherez alors en vous basant sur l’Épître de Paul aux Romains, en particulier sur les chapitres 3 à 8. Vous pourrez également décider de poursuivre l’analyse excellente de Jacques en ce qui concerne la manière dont le péché opère pour tromper les gens (Jacques 1.12-15).

La tentation de Jésus, racontée dans les Évangiles, fournit des éclaircissements au sujet des activités de Satan qui, lui, cherche à détruire les hommes par l’intermédiaire de la tentation. Éphésiens 2.13 présente l’Évangile d’une façon très clair dans un seul verset:

  • Où nous étions – « loin »
  • Où nous sommes maintenant – « proches »
  • Quand – « maintenant »
  • Ce qui a fait la différence – « par le sang de Christ »Application

Christ le Sauveur
Objectif 2. Expliquer comment Christ le Sauveur est la solution pour le péché et la mort spirituelle.

La seconde partie du thème du salut est le fait que Jésus- Christ se trouve être la solution au problème du péché. Celui-ci aboutissant à la mort spirituelle, il est nécessaire de naître de nouveau, spirituellement toujours. N’oubliez jamais ceci : en établissant le problème du péché, dans votre prédication, vous devez également mentionner le message d’espérance offert par le Sauveur. Si les hommes sont tous nés un jour au sein d’une famille terrestre, ils doivent aussi naître au sein de la famille de Dieu.

Henry Drummond, un écossais qui était professeur des sciences naturelles ainsi qu’évangéliste donnait l’exemple suivant à ses étudiants comme illustration de cette vérité. Il existe cinq « royaumes » dans ce monde. Celui qui s’avère le plus élémentaire, le royaume minéral, ne jouit pas du tout de la vie. Les royaumes végétal, animal et humain ont la vie, et le royaume le plus élevé, celui de Dieu, et la source de toute vie. La vérité que Drummond voulait souligner est qu’aucun royaume inférieur peut s’élever au royaume supérieur, mais chaque royaume supérieur a la capacité de faire monter les autres royaumes inférieurs.

Un minéral ne peut pas se transformer en plante, mais une plante peut accéder au royaume minéral pour transformer le minéral en végétal. Les animaux mangent les plantes et ainsi transforment le végétal en animal, tout comme l’homme mange la chair des animaux et de ce fait la transforme en chair humaine. Dans l’acte de rédemption Dieu étend sa présence dans le royaume humain et élève le pécheur qui se repent jusqu’au royaume divin.

C’est ce que Jésus a fait quand il est venu dans ce monde afin de mourir sur la croix. Jésus a dit, « Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme » (Jean 3.13).

Trop de gens pensent qu’ils doivent « s’élever » par les actes de dévouement religieux et le bonnes œuvres pour entrer dans
la famille de Dieu et ainsi accéder au royaume de Dieu. Mais
ils sont dans l’erreur. La vérité est qu’ « il nous a sauvés — non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde » (Tite 3.5). Un pécheur est aussi incapable d’entrer dans la famille de Dieu par ses propres œuvres qu’un robot n’est capable d’entrer dans la famille humaine par ses propres œuvres.

Cette naissance spirituelle exige la repentance du péché (Actes 2.37-39) dont il faut se détourner totalement. Il faut
aussi placer sa confiance en Jésus qui, lui, pardonne nos fautes (Actes 16.30-31), et le confesser comme Seigneur de notre vie (Romains 10.9-10). En acceptant ainsi ce que Dieu a prévu pour leur salut, les hommes naissent de nouveau, par l’Esprit de Dieu (2 Corinthiens 5.17). L’Esprit prend la direction de leur vie, et ils deviennent alors des êtres vivants, sur le plan spirituel (Romains 8.10) ; ils prennent conscience de leur relation avec Dieu dont ils sont désormais les fils (Romains 8.14-16).

Quelle joie de savoir que nous sommes libres de nous tourner vers Dieu, de nous repentir et de croire ! Une telle assurance nous est donnée dans l’Écriture.

Il est clair que tous les hommes reçoivent l’ordre de se repentir de leurs péchés et de se tourner vers le Sauveur. S’ils n’étaient pas libres de répondre à un tel commandement, il est certain que celui~i ne serait qu’une moquerie à l’égard des esclaves du péché ; il serait en même temps dépourvu de force
et de signification réelle Cependant, avec l’aide de Dieu, les hommes deviennent capables de vouloir et d’agir selon le dessein de Dieu ; ils peuvent se repentir de leurs péchés, croire au Sauveur et accepter son salut (Philippiens 2.12-13).

Le message du salut, dans le Nouveau Testament, était Jésus- Christ, le Seigneur (Actes 8.5 ; Philippiens 1.15). Il comprenait la naissance miraculeuse du Seigneur, sa vie sans péché, sa mort, sa résurrection et son exaltation à la droite de Dieu. L’Église primitive ne connaissait et ne prêchait d’autre message. Paul prêchait Christ crucifié (1 Corinthiens 2.2), tandis que Pierre proclamait que Jésus était le seul nom par lequel on pût être sauvé (Actes 4.12).

En résumé, nous dirons que le message de la prédication, dans le Nouveau Testament, consiste en deux sujets principaux qui sont les suivants : 1) Jésus-Christ, Seigneur et Sauveur, en accomplissement des prophéties de l’Ancien Testament, et 2) un appel à la repentance, à la foi et à la confession de la Seigneurie de Jésus. Un tel modèle de proclamation et d’appel se retrouve en plusieurs endroits, dans le Nouveau Testament ; on le remarque en particulier dans la parabole du festin (Luc 14.16- 24).

Ceux qui exerçaient leur ministère, à l’époque du Nouveau Testament, apportaient des messages de foi basés sur les écrits de l’Ancien Testament et sur les enseignements de Jésus. ils invitaient ensuite leurs auditeurs à agir, dans la foi, selon le message qu’ils avaient entendu. Tous ceux qui croyaient étaient sauvés, et la puissance de l’Évangile était ainsi démontrée (Romains 1.16-17).

LE MESSAGE DE LA RÉCONCILIATION

L’homme envers Dieu
Objectif 3. Donner la définition de la réconciliation dans son application biblique.

Un autre aspect du message du salut est celui de la réconciliation. Réconcilier, c’est faire la paix, rétablir le contact avec quelqu’un. Ceux parmi lesquels nous vivons et travaillons sont des pécheurs et, par conséquent, des ennemis de Dieu (Romains 5.10-11). Comme nous l’avons déjà vu, Si la relation a été rompue, entre Dieu et les hommes, c’est à cause du péché (Genèse 3.8-10 ; Ésaïe 59.2). Mais Christ est mort afin d’ôter le péché qui est à l’origine de cette hostilité et de cette séparation. En rétablissant le contact entre Dieu et les hommes, c’est Dieu lui-même qui franchit le premier pas, corrigeant ainsi le problème : … . lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous~ (Romains 5.8). Mieux encore : «Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même »
(2 Corinthiens 5.19). Le message de la réconciliation touche par conséquent au règlement d’un différend entre Dieu et les hommes. Il rétablit les choses. Au travers de Jésus-Christ, les rachetés peuvent à nouveau marcher avec Dieu.

L’Église a donc un message et un ministère de réconciliation. En tant que croyant, vous avez fait la paix avec Dieu. Vous exercez maintenant votre ministère auprès de gens troublés, aliénés des autres, et vous pouvez également les aider à rétablir cette même paix. Vous devez agir au nom de Dieu en les persuadant de se réconcilier avec lui (2 Corinthiens 5.18-21).

Parce que les premières leçons devaient être répétées, de nouvelles leçons ne pouvaient être données. Quel dommage ! Le plein enseignement de la foi chrétienne n’est pas facile. Il ne peut être appris en un jour !

L’apôtre Paul avait un désir pour les chrétiens d’Éphèse, celui de les voir grandir. Ils pourraient alors comprendre RÉELLEMENT les aspects merveilleux de la vie chrétienne.

En grandissant dans cette expérience chrétienne, nous pouvons recevoir un enseignement merveilleux par le Saint- Esprit. La Parole devient une réalité et aussi un moyen d’enseignement. Le croyant ne peut se priver des grands son esprit afin de recevoir ces messages.

Après s’être réconcilié avec Dieu, l’homme devient responsable à son tour ; il doit exercer un ministère de réconciliation à l’égard des pécheurs (2 Corinthiens 5.18).
De même que Dieu a fait la paix avec le monde, au travers
de Christ, nous tous qui croyons sommes invités à être des ambassadeurs pour Christ. Dieu adresse son appel à l’humanité par notre intermédiaire. Dès lors, l’action s’impose ! Ou bien nous persuadons nos auditeurs à se montrer actifs, à devenir des gagneurs d’âmes, ou alors ces gens s’installeront dans l’inactivité, au sein de leur groupe, tandis qu’autour d’eux, des multitudes s’en iront vers une éternité sans Dieu. Ajoutons aussi que les chrétiens inactifs perdent bientôt toute force, toute vision ; ils acquièrent plutôt un esprit critique, un esprit de division. Votre tâche consiste à montrer à ceux auprès desquels vous exercez votre ministère le privilège qui est le leur de persuader les autres à faire la paix avec Dieu en acceptant Christ, le Sauveur. Ils pourront devenir un corps de gagneurs d’âmes dynamiques sur lequel la bénédiction de Dieu repose. S’ils le refusent, ils deviendront un groupe d’individus centrés sur eux- mêmes, dépourvus de toute vision, célébrant mécaniquement leur culte sans jamais prendre au sérieux les responsabilités que Dieu leur a confiées. La réconciliation s’opère en partant de Dieu et de vous ; elle ne doit cependant pas en rester là. Elle doit passer, sans connaître la moindre limite, à ceux qui n’ont pas fait la paix avec Dieu.

LE MESSAGE DE LA SANCTIFICATION

Un troisième thème de prédication, dans le Nouveau Testament, est celui de la sanctification. Si ceux dont nous avons parlé jusqu’ici traitent principalement de l’expérience du salut, la sanctification, elle, est en relation avec le développement de cette expérience jusqu’à un stade de maturité. Si ceux auxquels vous vous adressez, dans votre ministère, n’entendent pas le moindre message sur le sujet de la sanctification, ils resteront sans aucun doute des bébés spirituels (1 Corinthiens 3.1-3) ; jamais ils ne croîtront à la ressemblance de Christ, ce qui est pourtant le but de la vie chrétienne (Romains 8.29). Un tel thème est donc d’un aspect vital, d’une importance extrême, dans votre ministère de prédicateur.

La vie chrétienne
Objectif 4. Expliquer la signification du terme sanctification tel qu’il est utilisé dans son la Bible.

Sanctifier, c’est mettre à part, séparer une chose de son usage profane et séculier pour la consacrer à un saint service. Personnes, lieux ou objets peuvent être ainsi mis à part. Nous pouvons avoir, par exemple, un magasin, une boutique dont on fera un lieu de culte. Cet endroit est désormais séparé, mis à part pour l’œuvre du Seigneur. Les chrétiens, eux, sont des gens qui ont abandonné une ancienne manière de vivre pour se livrer à une existence nouvelle.

La vie spirituelle débute dès l’instant où l’on fait l’expérience de la nouvelle naissance (Jean 3.1-8) ; elle devrait ensuite croître, se développer, par l’Esprit, et parvenir enfin à une maturité réelle (Jean 15.1-17). Étant de nouvelles créatures en Christ, nous devons nous efforcer de ressembler au Seigneur par nos pensées, nos paroles et nos actes (Éphésiens 4.20-24). Ce désir d’être semblable à Lui est une réaction initiale à l’expérience de la nouvelle naissance ; nos anciennes habitudes ont cependant laissé leurs traces en nous, et elles sont un frein dans notre développement. Notre vie passée était centrée sur elle-même puisque nous étions dominés par notre nature humaine, vendue au péché (Galates 5.19-21) ; Romains 8.5-9). Maintenant, tandis que nous nous soumettons à l’autorité du Saint-Esprit, celui-ci produit en nous des fruits (Galates 5.22-26).

Pensez à l’exemple d’un bébé. Cet enfant possède, dés sa naissance, un potentiel de vie en vue de l’époque où il sera adulte. L’enfant n’atteindra cependant ce stade que grâce au processus de la croissance et du développement. De la même manière, en tant que bébés spirituels, nous possédons une maturité en puissance, mais nous la verrons se développer uniquement Si nous agissons conformément aux directions de l’Esprit (Galates 5.25), et Si nous croissons dans la grâce et la connaissance de Christ (2 Pierre 3.18). Il est nécessaire de résister à nos anciens désirs charnels, et qui doivent être mis à mort, tandis que nous marchons selon l’Esprit. Nous ratifions chaque jour notre décision de vivre pour Christ en obéissant aux désirs de l’Esprit (Romains 8.5-9).

Les chrétiens de Corinthe avaient connu une transformation spirituelle dramatique à la suite de leur expérience de la nouvelle naissance (I Corinthiens 6.9-11> mais, tout en continuant dans la foi, ils éprouvèrent quelques difficultés à passer du stade de petite enfance à celui de la maturité spirituelle (comparez 1 Corinthiens 3.1-4 avec 6.1-11). Heureusement pour eux, et pour nous, le ministère du Seigneur, par l’intermédiaire de ses serviteurs, offre force, unité et direction afin de nous permettre d’être stables dans la foi tandis que nous mûrissons et croissons progressivement à l’image de Christ (Éphésiens 4.10-16).

Notre guide : la Parole

Le chrétien nouveau-né doit être encouragé à rechercher la sainteté. Un avertissement solennel nous est donné : « recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12.14 ; 2 Corinthiens 7.1). En aspirant ainsi à la sainteté, nous serons attirés par la Parole de Dieu. Jésus, en s’adressant à son Père dans la prière, dit ceci : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17.17). Quant à Paul, il déclare : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3.16).

La Parole dévoile le péché ; elle éveille notre conscience, révèle la nature de Dieu et l’exemple de Christ, montrant l’influence et la puissance de l’Esprit que sont à notre disposition, et elle représente enfin l’autorité définitive dans ce qui touche à l’enseignement et à la pratique de la vie chrétienne. Elle est donc un élément essentiel, dans l’existence du chrétien.

En entendant la Parole de Dieu, en y prêtant l’oreille, nous édifions notre vie chrétienne sur un fondement solide, évitant ainsi l’exemple de l’homme insensé qui avait bâti sa maison sur le sable (Matthieu 7.24-26). Nous sommes également purifiés par la Parole (Jean 15.3 ; Éphésiens 5.26) ; nous sommes mis à part pour Dieu (Jean 17.17). Lorsqu’il s’agit d’accorder la priorité à la Parole de Dieu, dans notre vie, nous ne saurions faire mieux que de suivre le conseil donné par l’Éternel à Josué : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras » (Josué 1.8).

Une aide constante : I’Esprit

Nous venons de voir que, grâce à la nouvelle naissance, nous recevons une vie différente. La Parole de Dieu devient alors notre guide. Nous allons maintenant considérer le rôle du Saint- Esprit dans la sanctification car l’Esprit est celui qui suscite en nous le désir de vivre en chrétiens.

Les croyants de l’Ancien Testament étaient guidés par la
loi de Moïse mais cette loi ne pouvait les libérer du péché, leur nature humaine étant faible (Romains 8.3). Dieu nous a donné son Esprit afin que nous puissions faire ce qu’il veut. Dès lors, nous ne serons plus dominés par la chair (Romains 8.5, 6, 9). L’Esprit, en nous, est non seulement là pour nous révéler la vérité et nous montrer ce que Dieu attend de nous, mais il nous accorde également la force d’obéir aux ordres du Seigneur en nous soumettant à lui. C’est l’Esprit qui nous permet de vivre une existence libre de tout péché (Romains 8.12-13) ; c’est encore lui qui produit les fruits spirituels (Galates 5.22-25). Il suscite en nous le désir de faire ce qui est juste.

Nous pouvons comparer le rôle du Saint-Esprit, dans la sanctification, à celui d’un adversaire, dans le feu d’un combat. Avant la nouvelle naissance, lorsque le moi était sous la domination de notre vieille nature coupable, le péché régnait en maître ; aucune vie spirituelle ne se manifestait. Toutefois, au moment de la nouvelle naissance, le Saint-Esprit, venu établir sa demeure en nous, entra dans le conflit et prit l’initiative en assumant la responsabilité de notre vie. Celui qui se soumet
à Lui voit alors le terrain, occupé par son moi, être conquis progressivement. Et pour nous, qui sommes ainsi changés grâce à l’Esprit demeurant en nous, « nous sommes transformés pour être semblables au Seigneur et nous passons d’une gloire â une gloire plus grande encore » (2 Corinthiens 3.18, BNA).

Le message de la sanctification est vital Si l’on veut assurer le maintien et le développement de la vie spirituelle. Ceux auprès desquels vous exercez votre ministère tireront un grand profit des messages que vous leur apporterez et qui viendront jeter une lumière supplémentaire sur ce thème.

UN MESSAGE D’ESPÉRANCE
Objectif 5. Expliquer comment l’espoir du retour de Christ et celui du jugement des œuvres du croyant, qui lui fera suite, devrait affecter notre vie chrétienne.

L’Église du Nouveau Testament était une Église qui vivait dans l’attente. Jésus avait en effet affirmé : « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14.2-3).

Les membres de l’Église primitive attendaient avec impatience le retour du Seigneur. Ils étaient persuadés que
leur génération ne passerait pas sans avoir été témoin d’un tel événement. Cette espérance bénie contribuait à la pureté de leur conduite ; elle conférait à leur travail un caractère d’urgence et leur donnait un courage résolu face à de sévères persécutions. Les croyants réalisaient qu’au-delà de leur vie présente, il y aurait le moment où ils devraient rendre compte de la manière dont ils auraient vécu. L’éventuel jugement les rendait plus mesurés et les poussait à vivre en s’attendant à une récompense plutôt qu’à une perte. Cette même espérance a été d’un grand secours pour l’Église pendant près de deux mille ans ; elle est aussi précieuse aujourd’hui qu’au temps de l’Église primitive. En prêchant sur ce thème, vous éveillerez un espoir dans un monde qui, sans Christ, est totalement désespéré. Vous encouragerez aussi, chez les chrétiens, une vie de responsabilité.

Lisons les passages suivants qui décrivent cet événement d’une importance éternelle.

Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte [à Dieu] pour lui-même (Romains 14.10-12).

C’est pour cela aussi que nous mettons notre point d’honneur à lui être agréables, soit que nous demeurions (dans ce corps), soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal (2 Corinthiens 5.9-10).

S’occuper : travailler et servir

L’Église du Nouveau Testament vivait et travaillait dans l’espoir du retour du Seigneur. C’est grâce à un tel espoir
que beaucoup purent endurer une intense persécution (1 Thessaloniciens 1.3 ; 2 Thessaloniciens 1.4). L’apôtre Paul
était sensible aux besoins des croyants et il cherchait à les encourager en leur donnant des instructions précises concernant cet événement (1 Thessaloniciens 4.13-18). Remarquez son désir d’éclairer les chrétiens qui ne devaient ignorer ni le retour de leur Maître ni leurs responsabilités, pendant cette période d’attente. Et, bien sûr, Jésus avait déjà précisé, durant son ministère, la nécessité urgente d’un service fidèle.

Le Seigneur ne tenait pas du tout à voir ses disciples attendre son retour dans l’oisiveté, et c’est la raison pour laquelle il les pressa de prêcher l’Évangile en tous lieux (Actes 1.8). Paul faisait écho à cette même préoccupation en disant : « Frères, priez pour nous afin que la parole du Seigneur se répande….»
(2 Thessaloniciens 3.1, BNA). Pourtant, comme les années s’écoulaient sans amener le retour de leur Maître, Paul se mit
à exhorter les croyants de Thessalonique à prendre courage à la pensée de leur salut~qu’ils en voient les fruits pendant leur vie ou au moment de leur mort (lisez i Thessaloniciens 5.1-11). Nous le voyons se dresser particulièrement contre la paresse (1 Thessaloniciens 5.14 ; 2 Thessaloniciens 3.6-12). Lui et
ses collaborateurs laissèrent d’ailleurs un exemple approprié aux Thessaloniciens en travaillant avec ardeur tandis qu’ils exerçaient leur ministère au milieu d’eux.

Les gens ont tendance à se laisser aller au découragement lorsqu’ils ne discernent pas l’accomplissement d’une promesse. Ceci peut conduire à un sentiment d’apathie face au retour de Christ sur la terre. Dans votre ministère, vous pouvez montrer
à vos auditeurs que nous avons non seulement la promesse de Jésus, concernant son retour, mais que les anges eux-mêmes attestèrent cet événement en disant : « Ce Jésus… reviendra de la même manière…» (Actes 1.11). Pierre souligne le fait que, dans les derniers temps, beaucoup traiteront la chose à la légère (2 Pierre 3.3-9), incapables de comprendre pour quelle raison la promesse tarde à s’accomplir. Dans l’intervalle, nous devons prêter attention aux paroles de l’apôtre Paul lorsqu’il
dit : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15.58).

Une vie sainte

La perspective du retour de Christ exerce une forte influence chez ceux qui veulent vivre pieusement au sein du monde actuel en proie à la corruption. Jésus avertit plusieurs fois ses disciples, de peur de les voir adopter une attitude insouciante face à son retour. Dans Marc 13.32-37, il donne à ce dernier son véritable sens en disant

Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l’autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez.

Le Seigneur nous a confié le soin de son œuvre qui est celle d’évangéliser le monde. Nous sommes également invités à vivre une vie sainte, à nous aimer toujours davantage les uns les autres tandis que nous attendons sa venue (1 Thessaloniciens 3.12-13).

adressée : veillez !

De telles responsabilités nous obligent à réfléchir. Elles devraient suffire également à préserver chacun d’entre nous
de ces fêtes, de ces beuveries et des soucis de la vie dont il est question dans Luc 21.34 ; nous ne voulons pas que ce jour nous surprenne à l’improviste.

Le fondement de l’espérance chrétienne est le retour de Christ.

En vue de ce fait, nos préoccupations devraient être centrées sur l’œuvre du Seigneur, sur une vie sainte et sur une croissance à l’image de Christ afin que nous puissions attendre sa venue sans crainte, ni honte, ni embarras.

On raconte l’histoire d’un jeune garçon à qui son père avait confié la responsabilité de leur petite ferme pendant que lui et sa femme se rendaient en ville où ils avaient diverses affaires à régler. Le garçon devait accomplir une ou deux tâches ; il avait en outre reçu l’ordre de ne pas abandonner les lieux. Il termina rapidement son travail puis, malgré l’avertissement de son père, s’en alla trouver un camarade qui vivait dans l’une des fermes voisines. Pendant que les deux enfants jouaient ensemble, un orage éclata brusquement.

Le garçon rentra chez lui à toute vitesse mais, à son grand désarroi, il s’aperçut que la pluie avait pénétré dans la maison dont les fenêtres étaient restées ouvertes. Une Bible de famille, à laquelle on attachait un grand prix, était abîmée par l’eau. En constatant ces dégâts, le cœur de l’enfant fut accablé. Que diraient ses parents à leur retour ? N’ayant pas su assumer ses responsabilités, le jeune garçon eut honte de les accueillir au moment où ils rentrèrent. De
la même manière, Si nous n’avons pas obéi aux ordres du Seigneur, nous serons couverts de confusion lors de son retour. Jean nous le dit, dans son épître : « Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui afin qu’au moment où il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et qu’à son avènement nous n’ayons pas honte devant lui » (1 Jean 2.28).

L’espérance bénie de l’avènement du Seigneur est l’une des raisons essentielles qui poussent les croyants à vivre une vie pure et fructueuse (1 Jean 3.3).

Le jugement et la récompense

Paul, lorsqu’il veut décrire la vie chrétienne, se sert de l’image des jeux olympiques (1 Corinthiens 9.24-27). Pour poursuivre son analogie, il compare les récompenses distribuées aux athlètes à celles que recevront les chrétiens au tribunal de Christ. Ce terme de tribunal de Christ vient du mot grec bema qui signifie littéralement, dans ce contexte : «tribune d’où l’on passe en revue>. Le bema était une estrade surélevée où s’installaient les juges pour observer les jeux et distribuer les récompenses. Paul y fait allusion en écrivant aux Corinthiens :

C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps (2 Corinthiens 5.9-10).

Le jugement des chrétiens aura lieu peu de temps après l’enlèvement de ces derniers dans la présence de Dieu. Seuls les croyants seront là ! Le but de ce jugement sera de déterminer la valeur de notre service et les récompenses qui seront attribuées à chacun. Il n’y sera pas question de la foi qui conduit au Salut (Romains 14.10-12). Vous remarquerez que Paul s’inclut lui- même dans cet examen. Les œuvres accomplies par chacun d’entre nous, pendant notre vie ici-bas, seront examinées avec soin. Tout ce qui aura été fait sans que les mobiles soient purs (voyez i Corinthiens 13.1-3) sera représenté comme du bois, du foin ou de la paille, ces éléments-là n’étant pas durables et pouvant facilement être détruits par le feu. De telles œuvres ne recevront aucune forme de récompense. Dans la présence de Dieu, on dira qu’elles sont tout juste bonnes pour le feu>. Cependant, tout ce qui aura été motivé par l’amour de Dieu et le souci de son œuvre sera représenté par de l’or, de l’argent et des pierres précieuses, ces éléments-là étant permanents et capables de résister au feu. Ce sont ces œuvres qui recevront une récompense (1 Corinthiens 3.14). Il est important de répéter ici que le jugement dont nous parlons est celui des croyants ; il ne viendra pas déterminer Si nous sommes destinés au salut ou à la perdition. il sera là pour récompenser les œuvres accomplies pendant notre vie terrestre.

Jésus parle de fidélité récompensée dans la parabole des dix mines (Luc 19.11-27). En réalisant toujours davantage que nous sommes appelés à paraître un jour devant le Seigneur pour lui rendre compte de notre travail, nous devons nous efforcer de faire tout notre possible pour le servir avec des cœurs sincères et des mobiles purs.

L’œuvre des croyants sera récompensée au tribunal de Christ. Les incrédules de tous les âges, eux, paraîtront devant Dieu plus tard, lors du jugement final. Tous ceux qui n’auront pas accepté Christ se tiendront devant lui et, comme leur nom ne se trouvera pas inscrit dans le livre de vie, ils s’en iront à un châtiment éternel (Apocalypse 20.11-15). En vue de cela, nous nous sentons pressés par l’amour de Christ et nous devons prêcher l’Évangile aux perdus avant qu’il ne soit trop tard.

Dans l’une de nos grandes villes, une équipe d’ouvriers était en train de creuser un fossé profond où seraient enfouis les câbles du téléphone. Tout à coup, les murs s’effondrèrent, ensevelissant trois des hommes. Les autres se mirent immédiatement au travail afin de dégager leurs camarades de ce piège mortel. Autour d’eux, la foule s’était assemblée. Un homme se tenait là, mais il ne paraissait guère affecté par la scène qu’offrait les ouvriers tentant désespérément
de libérer les prisonniers. Au bout de quelques minutes, un ami se précipita vers lui en disant : « Jim, ton frère est là-dessous !» En entendant cela, l’homme arracha sa veste et sauta dans le fossé pour tenter de sauver son frère.

Lorsque nous parvenons à réaliser, chacun individuellement, que tout homme et toute femme sont réellement notre frère, notre sœur pour lesquels Christ est mort, il est certain que nous ne mesurerons aucun effort pour les sauver. L’amour de Dieu, répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit, nous aidera à les aimer comme Christ
les aime. Et nous pourrons alors contribuer à leur libération en les amenant à Dieu.

En annonçant, par votre ministère, les vérités liées à nos privilèges futurs et à nos responsabilités, vous serez en mesure d’inciter ceux dont la vie chrétienne est dépourvue de puissance et infructueuse, à changer, pendant qu’il en est temps. Vous pourrez également encourager tous ceux qui souffrent pour le nom de Jésus à vaincre, par la grâce de Dieu. Le matériel abonde pour qui veut préparer des prédications sur le sujet du «Message d’espérance»
; on le découvre des premières pages de la Genèse à celles de l’Apocalypse. Vous bénéficierez certainement d’une étude plus approfondie de cette question-là.

« Le message du Salut » est un message fondamental car, Si l’on n’y répond pas de façon positive, il devient inutile d’en prêcher d’autres.

Le péché, qui est cause de la séparation entre Dieu et les hommes ainsi qu’entre les hommes eux-mêmes, est à la base de tous les problèmes humains.

La solution au problème du péché est une solide instruction, une abondance de bonnes œuvres et la connaissance de ses propres capacités.

La mort spirituelle, causée par le péché, ne connaît d’autre remède que la nouvelle naissance spirituelle qui se produit au moment où nous plaçons notre foi en Christ, Le Sauveur.

La raison pour laquelle nous adoptons plusieurs thèmes, dans notre prédication, est que la variété plaît aux gens et attire leur attention.

La vie spirituelle doit être nourrie par la lecture de la Parole de Dieu ; elle sera fortifiée par la communion avec le Seigneur, et on l’exercera en partageant la bonne nouvelle avec ceux que l’on rencontre.

La réconciliation est le thème qui traite du règlement des différences entre Dieu et les hommes.

Les croyants, bien qu’ayant été réconciliés avec Dieu, n’ont aucune responsabilité envers leurs semblables car le problème de la réconciliation ne regarde que les conducteurs spirituels.

« Le message de la sanctification » traite le sujet de la croissance et du développement, dans l’expérience du chrétien.

 

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