Leçon 3: La préparation du matériel
Dans la première leçon, nous avons décrit le ministère en termes généraux, et nous avons défini plus particulièrement celui de la prédication et de l’enseignement. Ensuite, au cours de la leçon précédente, nous avons vu de quelle façon vous deviez vous préparer à entrer dans le ministère. Nous allons maintenant considérer ce que vous devez faire de la documentation réunie en vue de la prédication et de l’enseignement.
La Bible est le message que Dieu nous adresse. En tant que tel, elle devient la principale source de documentation pour qui veut prêcher ou enseigner. Il est alors important de ne pas oublier l’exhortation que Paul adressait à Timothée en ces termes : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme
un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité » (2 Timothée 2.15). Dans cette leçon, vous étudierez les deux aspects importants de l’interprétation des Écritures, c’est-à-dire : 1) la manière d’utiliser le contexte, et 2) l’importance du langage dans son sens littéral ou figuré. Ceci vous aidera à préparer vos messages ou vos leçons bibliques comme il convient, pour ensuite communiquer avec succès les vérités divines à d’autres.
La dernière partie de la leçon vous offrira quelques conseils pratiques quant à la façon de réunir et d’organiser systématiquement votre documentation
COMMENT SE SERVIR DU CONTEXTE
Définition du contexte
Le contexte d’un passage de l’Écriture est tout ce qui entoure ce dernier, c’est-à-dire les versets, les paragraphes et les chapitres qui le précédent et le suivent. Il s’agit là du contexte immédiat. Lorsqu’on parle de contexte prolongé, on désigne une portion de l’Écriture qui va au-delà du passage en englobant parfois des paragraphes, un chapitre et même un livre tout entier. L’utilisation du contexte, dans l’interprétation de la Bible, vous aidera à
préparer des messages ou des études qui soient fidèles à la vérité biblique. Des erreurs de doctrine et d’usage sont souvent commises parce que l’on s’empare d’un verset isolé, hors de son contexte, en lui accordant une signification qui n’est pas la sienne. Les versets sur lesquels on s’appuie pour établir la raison d’une théorie sont souvent des passages sortis de leur cadre et utilisés par celui qui veut ((prouver)) ce qu’il a choisi de croire. La Bible adresse un avertissement à l’égard des gens ignorants et instables qui tordent le sens des Écritures (2 Pierre 3 16) ; elle encourage par contre celui qui exerce un ministère à chercher l’approbation de Dieu en enseignant correctement le message et la vérité qu’Il nous a donnés (2 Timothée 2.15).
L’illustration du contexte
Si un seul fil est incapable de révéler le motif complet d’une tapisserie, un seul verset de l’Écriture ne peut donner à la vérité tout son sens. Cependant, comme dans l’exemple de la tapisserie, la pleine image de la vérité n’apparaîtra que Si tous les fils de l’Écriture sont convenablement tissés ensemble. En vous servant du contexte, vous constaterez que la Bible est celle qui donne la meilleure interprétation aux vérités qu’elle énonce. Voyons maintenant comment on peut se servir du contexte pour connaître le sens d’un passage.
Cherchez, dans votre Bible, Matthieu 13.24-30, et lisez la « Parabole de l’ivraie». Remarquez comment, après le départ de la foule, Jésus explique cette parabole à ses disciples. Lisez maintenant le contexte, c’est-à-dire Matthieu 13.36-43, où apparaît l’interprétation que donne Jésus à ce récit. La plupart des paraboles s’expliquent d’elles-mêmes Si l’on en examine attentivement le contexte.
Les mots définis par le contexte
Le contexte peut être utile lorsqu’on cherche la signification de certains mots. Nous devons l’examiner attentivement Si nous voulons connaître le sens et l’importance d’un mot particulier, car il limite ces derniers et empêche de donner au terme plusieurs sens différents. Marc 12.18 nous apprend ce que croyaient les Sadducéens au sujet de la mort : « Les Sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus…». Actes 23.8 développe ensuite cette information en expliquant aussi ce que croient les Pharisiens.
DES QUESTIONS INCITANT À LA RÉFLEXION
Dans quel cadre ce passage est-il situé ?
Vous saisirez mieux le sens d’un passage Si vous connaissez le cadre dans lequel il a été écrit ou dans lequel de telles paroles ont été prononcées. Presque toutes les déclarations de Jésus étaient liées à diverses circonstances. L’enseignement au sujet de la nouvelle naissance, par exemple, était une réponse aux besoins intérieurs d’un homme religieux (Jean 3.1-21). Le discours où il est question de « l’eau de la vie » fut donné au bord du puits de Jacob (Jean 4.1-30). Lorsque les disciples revinrent du village samaritain, Jésus se sentit poussé à leur parler de nourriture, de la volonté de Dieu (Jean 4.31-35), et de la nécessité d’envoyer des ouvriers dans la moisson (Jean 4.36-38). Dans chacun des cas, le cadre est important Si l’on veut bien comprendre ce qui est enseigné.
L’enseignement de Jésus au sujet de ce qui a été perdu (brebis, pièce d’argent, fils), dans Luc 15.4-32, s’éclaire dès l’instant où vous connaissez les circonstances qui incitèrent le Seigneur à faire Ces récits. Luc l’introduit en ces mots : <Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient
de Jésus pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. Mais il leur dit cette parabole : « Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ?» (Luc 15.1-3). L’attitude du berger, de la femme et du père, envers les objets de leur perte, offre un contraste complet avec celle des pharisiens et des docteurs de la loi. La colère du fils aîné, lorsque celui-ci apprend le pardon de son frère, est cependant un exemple parfait de l’attitude des Pharisiens à l’égard des pécheurs dont Jésus avait pardonné les fautes.
Il est également important de savoir en quelles circonstances les livres de la Bible furent écrits. L’épître aux Romains, par exemple, fut adressée, par Paul, aux chrétiens de Rome que l’apôtre désirait ardemment visiter (Romains 1.8-15). Les deux lettres adressées aux Corinthiens furent envoyées en réponse à ce que Paul avait appris et ce que les chrétiens de cette ville lui avaient écrit concernant les besoins et les problèmes de leur Église (1 Corinthiens 1.11 ; 7.1-25 ; 8.1 ; 12.1).
Certains mots, certaines phrases, dans le texte, suggèrent parfois une division importante ou une nouvelle tournure des événements. À Césarée de Philippe, nous voyons par exemple Jésus s’engager dans une nouvelle phase de son ministère auprès de ses disciples (Matthieu 16.21). Qu’est-ce qui est venu causer un tel changement dans son enseignement ? La réponse se trouve dans le contexte, Matthieu 16.13-20, où Simon Pierre s’exprime ainsi : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » Vous vous souvenez que Jésus avait déjà passé prés de la moitié de son ministère à montrer aux siens qu’il était le Messie. Le jour où ces hommes parvinrent enfin à saisir une telle vérité, il se mit immédiatement à leur dire que le Messie était appelé à souffrir, à perdre la vie et à ressusciter d’entre les morts. Lorsque nous discernons ce changement majeur, dans les circonstances, nous parvenons à mieux comprendre pourquoi, dans les chapitres suivants de l’Évangile de Matthieu, Jésus insiste sur sa mort Il arrive aussi que l’on puisse discerner les divisions d’un livre en découvrant la répétition de certaines phrases ou de certains mots. Voyez par exemple i Corinthiens 7.1 ; 7.25 ; 8.1 ; 12.1. Deux des changements importants qui s’opérèrent à l’époque des Actes des Apôtres nous sont retracés dans Actes 8.1 et Actes 13.46.
Certains mots ou certaines phrases dont on peut remarquer la répétition suggèrent quel sens attribuer aux passages que vous êtes en train de lire. Dans l’Évangile de Matthieu, on trouve une répétition de la phrase « Tout cela arriva afin que s’accomplit ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète. » Vous trouverez cette même phrase dans Matthieu 1.22 ; 2.15 ; 2.17 ; 2.23, etc
Posez-vous des questions au sujet du cadre dans lequel se situent les passages que vous étudiez. En voici quelques-unes : quelles sont les circonstances ? Qu’est-ce qui a poussé à cet acte ? Pourquoi à t’on dit cela ? Pourquoi ces mots se trouventils répétés ? A qui ceci s’adresse-t-il ? Pour quelle raison a-t-on écrit cela ? Cherchez les réponses dans le contexte. La manière dont vous comprendrez le passage s’en trouvera enrichie, et vous
découvrirez des exemples et des illustrations dont vous pourrez vous servir dans la prédication et l’enseignement.
Qui parle ?
« Maudis Dieu et meurs ! » (Job 2.9). Si de telles paroles paraissent étranges, venant de la Bible, c’est parce que vous ignorez qui les a prononcées et dans quelles circonstances. C’est la femme de Job qui s’exprima ainsi en voyant dans quelles conditions terribles son mari était tombé, lui qui avait tout perdu sinon la vie. Le contexte nous apprend que Job rejeta de telles paroles et demeura ferme dans sa foi en Dieu. Vous parviendrez donc à interpréter correctement une phrase, une déclaration, 51 vous savez qui parle ainsi et en quelles circonstances. Voyez s’il s’agit d’une personne craignant Dieu ou, au contraire, d’un être impie ; leurs paroles à tous nous sont transmises dans la Bible. Nous trouvons en effet, dans le Livre saint, ce que déclara un jour Satan (Genèse 3.1-5, Matthieu 4.1-11) ainsi que les paroles d’hommes malveillants comme le roi Nébucadnetsar (Daniel 4.28-
30) ou Haman (Esther 3.8-9). Il est évident que vous considérerez différemment les paroles des méchants et celles des justes. Toute Écriture est inspirée de Dieu, mais tous ceux qui s’expriment dans la Bible, ne sont pas destinés à nous servir d’exemples. C’est la raison pour laquelle il est essentiel de savoir reconnaître celui qui parle.
Il arrive également que les paroles prononcées prennent un sens nouveau lorsque vous discernez les circonstances et savez quel est celui qui parle. Prenons l’exemple du discours de Pierre dans lequel l’apôtre cherche à expliquer pourquoi il est allé prêcher l’Évangile à des païens (Actes 11.1-18) ; tout ce qui est dit là prend plus de force encore quand on réalise à quel point Pierre s’opposa à la vision que Dieu lui avait envoyée (Actes 10.8-21) avant qu’il ne se rendît chez Corneille. Nous avons aussi les paroles de Paul qui explique comment il n’a pu résister à la vision divine (Actes 26.19) ; une telle affirmation fait plus d’impression sur celui qui réalise à quel point l’apôtre dût souffrir dans son obéissance (2 Corinthiens 11.22-30). En
s’adressant à l’Église de Philippes, à laquelle il pouvait dire qu’il savait être content de l’état où il se trouvait, (Philippiens 4.12, 13), Paul écrivait du fond d’une prison (Philippiens 1.12-14). Il est important de connaître la personnalité de celui qui parle lorsque vous lisez ce qui est écrit. une fois encore, le contexte vous éclairera.
UN LANGAGE PROPRE ET FIGURÉ
Son explication
Le langage propre, ou littéral, correspond à l’usage naturel, normal et ordinaire des mots et des phrases. En règle générale, on peut prendre les paroles de la Bible dans leur sens habituel et littéral. On n’en cherchera le sens figuré que Si le langage employé ne peut être interprété littéralement. Il n’y a par exemple aucune raison de douter qu’Eden, Adam et Ève, Noé, Jonas, le peuple d’Israël, l’Église ou la Nouvelle Jérusalem ne soient pas des personnages, des endroits ou des choses littérales. Ce langage-là, dans les Écritures, n’est pas difficile à comprendre.
En employant un style figuré, on désigne une chose en des termes qui appartiennent généralement à une autre. Dans la Bible, Dieu est représenté par un rocher, une forteresse, un bouclier. En parlant d’Israël, on fait allusion à une vigne ; l’homme bon devient un arbre verdoyant croissant au bord d’un fleuve. Quant au diable, il est un lion rugissant à la recherche de sa proie. Le langage figuré est largement utilisé dans toutes les cultures, et il devient un moyen de communication qui favorise la compréhension des choses. La Bible, dans son enseignement, se sert des images tirées de la vie courante, que ce soit au foyer domestique ou à la campagne. On peut établir un lien entre la Parole et les intérêts humains ordinaires. C’est alors que les vérités bibliques s’impriment dans l’esprit et sont retenues plus facilement.
Les figures de rhétorique sont dispersées dans l’ensemble de la Bible, et il n’est pas toujours aisé de les reconnaître et de les comprendre. Comment savoir Si un passage est à prendre dans un sens littéral ou figuré ? Voici une règle très simple : les Écritures, dans l’ensemble, doivent être prises au sens littéral ; elles ne sont au sens figuré que s ‘il est impossible de les interpréter différemment. Le contexte et votre bon sens vous aideront à faire le choix. D’ailleurs, le langage figuré lui-même transmet une vérité littérale. Pour le comprendre, nous devons examiner de quelle manière il est utilisé dans la Bible, et il devient par conséquent nécessaire d’étudier attentivement ce qui fait le fond de l’Ancien et du Nouveau Testament. C’est alors
seulement qu’il nous sera possible de comprendre vraiment les figures de rhétorique utilisées.
Parmi les figures de langage les plus usitées, nous citerons les similitudes. Il s’agit là de comparaisons entre deux choses ou deux idées différentes entre lesquelles on discerne un certain rapport, ce qui permet de les faire comprendre l’une par l’autre. Voyez par exemple le Psaume 103, versets 13 à 16, ainsi que Proverbes 26.14.
Son illustration
Nicodème reste perplexe lorsque Jésus lui dît qu’un homme devait naître de nouveau pour voir le royaume de Dieu (Jean 3.1-8). Que répondit-il ? « Comment un homme déjà âgé peutil naître de nouveau ? Il ne peut pourtant pas retourner dans le ventre de sa mère et naître une seconde fois ?» (v. 4, BNA). Jésus employait là un langage figuré ; Nicodème, lui, le prenait littéralement Une chose semblable se produisit avec la femme samaritaine. Alors que Jésus lui parlait de l’eau de la vie, elle crut qu’il faisait allusion à l’eau du puits de Jacob (Jean 4.7-15).
Il arrive que les gens se créent des problèmes en interprétant littéralement des expressions figurées. Le jour où Jésus parle de sa chair comme 51 elle était du pain, les gens se mirent à discuter entre eux (Jean 6.48-52). «Comment peut-Il nous donner sa chair à manger ?» se demandèrent-ils (v. 52). Jésus poursuivit en disant que sa chair était une nourriture et son sang un breuvage. C’est à ce moment-là que plusieurs de ses disciples se retirèrent en estimant que ses paroles étaient trop dures et ne pouvaient être comprises (Jean 6.60-66). Un peu de bon sens vous a certainement dit (même sans lire le contexte) que Jésus n’aurait pu nourrir littéralement cette foule en lui offrant sa chair et son sang. Pierre, lui, l’avait compris. Quand tous se furent retirés, il exprima sa confiance en Jésus dont les paroles apportaient la vie éternelle (Jean 6.60-66). Il y a encore méprise à ce sujet parmi
les croyants de notre époque. Certains. sont persuadés que le pain et le vin de la Communion se transforment littéralement et deviennent le corps et le sang du Seigneur Jésus-Christ.
En se servant d’un langage figuré, Jésus profita plusieurs fois de certains événements pour enseigner des vérités spirituelles. Nous avons par exemple le grand jour de la fête et l’eau de la vie (Jean 7.37-39), la guérison de l’aveugle (Jean 9.1-41), la mort de Lazare (Jean 11.1-27), le lavage des pieds des disciples (Jean 13.1-17). En lisant ces différents passages, avez-vous pu faire une distinction entre les événements tels qu’ils se produisirent et l’emploi d’un langage figuré ?
RÉUNIR ET ORGANISER LA DOCUMENTATION
Comment commencer «un jardin de la prédication»
La documentation nécessaire à la prédication et à l’enseignement devrait être réunie, classée méthodiquement et gardée en vue du jour où l’on en aura besoin. Semblable aux divers aliments que l’on rassemble pour préparer un repas, elle doit être recueillie en vue de la préparation de vos messages et de vos études bibliques. Il est également important de pouvoir trouver rapidement ce dont vous avez besoin, et c’est pourquoi un système de classification devient indispensable.
Vous pouvez prévoir par exemple un système très simple en disposant 25 chemises dans une boîte en carton ou une petite caisse en bois. Un classeur métallique ou encore un petit meuble serait évidemment excellent, Si vous pouvez vous le procurer
La plupart des prédications se développent à partir d’une pensée, une véritable semence, ou de quelques versets qui, sur le moment présentent une signification intéressante. De telles idées, que l’on trouve en lisant ou qui sont le fruit de l’observation, de l’expérience, d’un besoin ou de toute autre circonstance encore, devraient être conservées afin de devenir le sujet d’une prédication. Les étapes dont nous allons parler plus bas vous aideront à organiser ce que nous appelons « le jardin de la prédication » ; vous vous servirez de ce dernier pour développer des messages, en passant du stade de l’idée simple à celui du développement complet.
Première étape. Sur l’une de vos chemises, placez l’étiquette « Semence ». A l’intérieur, vous trouverez toutes les idées destinées à d’éventuels messages. Dans votre poche, ou sur votre table de nuit, gardez un petit bloc-notes sur lequel vous inscrirez toutes les idées qui vous viendront à l’esprit. Vous les relèverez ensuite sur des feuilles de papier de même format, et placerez ces dernières dans la chemise intitulée « Semence ». Vous aurez là le début de plusieurs prédications. Certaines idées vous seront utiles tandis que d’autres devront être abandonnées.
Deuxième étape. Sur la seconde chemise, vous placerez l’étiquette « Tige ». Lorsque l’une de vos idées commencera à germer, vous la déplacerez de la chemise intitulée « Semence » dans celle à laquelle vous avez donné le nom de « Tige ». La documentation, en s’enrichissant, permettra à vos idées de
grandir et de se fortifier, devenant ainsi la « tige » d’un message. Peut-être aurez-vous besoin de plusieurs chemises, Si vous travaillez sur plus d’une prédication à la fois.
Troisième étape. La dernière chemise aura pour titre : « Fruit ». Elle contiendra le message presque terminé ou même complet. Ce sera là le résultat de votre labeur. L’idée se sera développée ; la semence aura produit son fruit.
Vous pouvez vous servir du même classeur pour y conserver d’autres illustrations encore, ainsi que toute la documentation nécessaire à vos messages. Vous aurez alors besoin de quatre chemises différentes intitulées : « Salut », « Réconciliation », « Sanctification » et « Espérance ». Vous les utiliserez à tour de rôle, selon le sujet étudié. A la leçon cinq, nous parlerons des quatre thèmes principaux qui peuvent faire le sujet d’une prédication. Pour l’instant, nous dirons que la documentation et les illustrations peuvent être réunies et classées dans ces quelques chemises. Vous y puiserez ensuite au moment de préparer un message.
Vous aurez également besoin d’une chemise dans laquelle vous conserverez les prédications qui ont déjà été données. Elle portera l’étiquette : « Messages » A l’intérieur, vous aurez une liste sur laquelle apparaîtront les rubriques suivantes : Numéro du message, Sujet (l’un des quatre sujets mentionnés plus haut), Texte biblique, Date de la prédication, Lieu où le message a été donné. Relevez ces renseignements pour chacun des messages
conservés dans la chemise. Au bout d’une année environ, alors que vous en aurez accumulé entre 50 et 100, ouvrez une nouvelle chemise.
Nous vous suggérons là un système très simple qui peut être modifié ou développé selon les besoins. Vous pouvez l’utiliser tel qu’il est, le changer, en trouver un autre, mais commencez sans tarder à réunir vos idées et votre documentation, à les classer d’une manière systématique. Vous pourrez préparer plus facilement et avec davantage de profit vos prédications et votre enseignement.