Leçon 5 : L’Église est fondée

La première partie vous a permis d’apprendre certains faits concernant le monde au sein duquel Jésus a vu le jour et le pays dans lequel il a vécu. Grâce aux quatre évangélistes, vous avez vu comment Jésus a accompli sa mission sur les collines et dans les villes de la Palestine. Vous avez découvert sa façon de proclamer le royaume de Dieu, un royaume composé de tous ceux qui étaient prêts à abandonner leur rébellion, à accepter son salut et à le reconnaître comme leur Seigneur. Vous l’avez suivi durant les événements si importants de la semaine de la Passion—la trahison qu’il a subie, son arrestation, son jugement et sa crucifixion. Et vous avez également lu le récit des divers témoins oculaires de sa résurrection. Après être ressuscité d’entre les morts, vous le savez, Jésus n’est pas resté bien longtemps auprès de ses disciples, mais avant son départ, il leur a demandé de rester à Jérusalem et d’y attendre d’être « revêtus de la puissance d’en-haut » (Luc 24.49).

En étudiant le livre des Actes, l’épître de Jacques et celle de Paul aux Galates, vous découvrirez ce qui est arrivé aux disciples alors qu’ils étaient réunis à Jérusalem, selon l’ordre qu’ils avaient reçu de Jésus. Vous en apprendrez davantage sur la puissance dont ils ont été revêtus et ce qui en a résulté. Vous verrez également comment Dieu a déversé son Esprit sur les Juifs comme sur les Gentils et comment le message du salut a pu se répandre dans tout l’empire romain. Je souhaite que cette étude vous permette de mieux comprendre ce qu’il en est de l’Eglise et de la puissance qui est à votre disposition, vous qui êtes au service du Seigneur ressuscité.

ACTES : LE RECIT DE L’EGLISE EN ACTION

Le livre des Actes nous raconte comment l’Evangile a triomphé et s’est propagé de Jérusalem, capitale religieuse du monde juif, à Rome, capitale politique du monde romain. En l’étudiant, nous verrons que le Christ ressuscité en est le personnage central du fait que ce livre nous montre comment il Ïuvre puissamment au travers de ses apôtres et de l’Eglise, par la force du Saint-Esprit.

Auteur, but et importance

Objectif 1. Savoir reconnaître tout ce qui touche à l’auteur et à son objectif, et discerner l’importance du livre des Actes.

Comme vous l’avez déjà vu, le livre des Actes était la suite de l’évangile de Luc. C’est la seconde partie de l’histoire des débuts du christianisme écrite par Luc, l’associé très proche et le compagnon de voyage de l’apôtre Paul. Luc a été le témoin oculaire de bien des événements décrits dans le livre des Actes. Il nous montre sa présence lors de chaque incident en utilisant le pronom « nous » pour en parler (voyez par exemple Actes 16.10 ; 20.6 ; 27.3). Guidé et inspiré par l’Esprit, Luc s’est servi de ses capacités littéraires et de sa compréhension de l’histoire pour nous donner une image vivante et précise de la première année de l’Eglise.

L’évangile de Luc se termine à la fois sur l’ordre que Jésus donne à ses disciples, où il leur demande d’attendre la venue du Saint-Esprit, et sur le récit de l’ascension du Seigneur (Luc 24.49, 51). Le livre des Actes commence par le récit de ces mêmes événements (Actes 1.4, 9) et il décrit ensuite les activités des disciples après l’ascension. Les événements racontés dans ce livre font suite à ce que dit Luc dans son évangile de manière naturelle et logique. Au travers du livre des Actes, Luc continue à enseigner Théophile dans la foi chrétienne en lui démontrant le caractère certain des choses qu’il lui a enseignées (Luc 1.4 ; Actes 1.1).

Le livre des Actes est important du fait qu’il nous donne un récit officiel de la formation de l’Eglise et des activités de ses principaux dirigeants. Il constitue le lien entre les évangiles et les épîtres, car si les évangiles attendent impatiemment la création de l’Eglise, les épîtres, elles, sous-entendent son existence. Sans les Actes, nous ne saurions rien de ses débuts.

Thème principal
Objectif 2. Donner des exemples des quatre thèmes principaux du livre des Actes.

Luc n’a pas cherché à décrire tout ce qui s’est passé aux premières heures de l’Eglise. En tant qu’historien fort compétent, il a su choisir les incidents les plus importants, les plus significatifs, et il nous montre comment ils ont dirigé le cours des événements. Nous étudierons les thèmes principaux de ce récit.

Nous distinguons d’autres vérités au sujet du Saint-Esprit, dans le livre des Actes. Voyez par exemple le jugement qui s’est abattu sur Ananias et sur Saphira, parce ces derniers avaient menti au Saint-Esprit (Actes 5.1-11). Considérez la façon dont Simon a été réprimandé pour avoir cherché à acheter le don du Saint-Esprit (Actes 8.18-23).

Le livre des Actes sert à prouver la réalité et la présence du Saint-Esprit. Il montre que l’Eglise est l’Ïuvre surnaturelle de Dieu et qu’elle doit son existence et sa force à l’Esprit de Dieu qui la guide et la soutient. Nul ne peut expliquer autrement son succès et son endurance au sein d’une telle opposition et de persécutions aussi sévères.Le livre des Actes démontre le caractère véritable du christianisme. Au moment où l’Eglise a été fondée, le christianisme semblait être un groupe particulier au sein du judaïsme. Jésus était le Messie au sujet duquel les écrits juifs avaient prophétisé et, aux débuts, l’ Eglise se composait essentiellement de croyants juifs. Le message de Christ était cependant destiné au monde entier (Luc 24.47). Le livre des Actes nous décrit donc comment l’Evangile a commencé à s’étendre à ceux qui n’appartenaient pas à la communauté juive.

Pierre, par exemple, réservait son témoignage aux Juifs principalement. Dieu lui a montré cependant que les Gentils qui croyaient en Christ étaient aussi acceptés, et qu’il désirait se servir de lui pour exercer un ministère auprès d’eux (Actes 10). Paul s’adressait aux Juifs, lui aussi, mais il s’est tourné vers les païens dès le jour où la plupart de ses auditeurs se sont mis à rejeter son message (Actes 19.9-10 ; 26.16-18 ; 28.28). Le livre des Actes montre par conséquent comment il est devenu clair que le christianisme n’était nullement une secte juive mais plutôt un style de vie à caractère tout à fait nouveau, basé sur la foi en Jésus, Fils de Dieu et Sauveur de tous les hommes.

Outre le fait de montrer la signification mondiale du christianisme, le livre des Actes le défendait également contre

diverses attaques injustifiées. Il cherchait à établir le fait que le christianisme n’était nullement un mouvement politique dont l’intention était, comme certains le prétendaient, de s’opposer au gouvernement de Rome. Lorsque les Juifs ont amené Paul devant le proconsul Gallion, ils l’ont accusé d’enseigner au peuple à enfreindre la Loi. Le proconsul a classé l’affaire en disant que leur plainte n’était pas d’ordre politique mais religieux (Actes 18.12-16). Cet incident était d’une grande importance, car il indiquait que le christianisme n’était pas un mouvement séditieux et qu’il ne représentait par conséquent pas une menace pour la puissance politique romaine. Luc relève d’autres incidents encore qui illustrent le même fait.

Le livre des Actes décrit le ministère de certains des dirigeants les plus éminents dont Dieu s’est servi pour fonder l’Eglise. L’église primitive s’est mise à grandir, et Dieu a suscité des hommes capables de la diriger. Luc parle du ministère de plusieurs d’entre eux ; il s’étend particulièrement sur celui de Pierre et de Paul. A l’époque où le livre des Actes a été rédigé, il était important de montrer que la validité de l’apostolat de Paul était prouvée par les signes mêmes qui avaient accompagné le ministère de Pierre. Ceci était essentiel car, contrairement à Pierre, Paul ne faisait pas partie des douze disciples. En fait, il s’était plutôt révélé comme un ennemi acharné de l’église naissante (Actes 8.1-3 ; 9.1- 3). Luc s’étend donc longuement sur le ministère de Paul afin de bien montrer qu’il était approuvé de Dieu. Il démontre également les similarités entre le ministère des deux hommes. Il montre par exemple comment ces deux hommes ont insisté sur l’Ïuvre du Saint-Esprit (Actes 2.38 ; 19.2-6) et sur l’importance de la résurrection de Christ (2.24-36 ; 13.30-37). Il donne d’autres exemples de la ressemblance entre leurs deux ministères, et c’est ce que vous allez étudier dans l’exercice suivant.

En plus de Pierre et de Paul, Luc parle d’autres dirigeants comme Jean, Jacques, Etienne, Philippe, Barnabas, Jacques et Apollos. Chacun de ces hommes a été appelé à jouer un rôle au cours des événements qui ont eu lieu alors que l’ Eglise grandissait. Tous ont été utilisés par Dieu pour amener Juifs, Gentils, Samaritains, Prosélytes et même certains des disciples de Jean-Baptiste (Actes 19.1-3) au sein d’une nouvelle communauté spirituelle dont Christ était le centre.

Contenu
Objectif3. Lire le livre des Actes et répondre aux questions relatives à son contenu.

Dans cette partie de la leçon, vous allez faire la lecture complète du livre des Actes et découvrir la progression des événements tels qu’ils nous sont décrits par Luc. En lisant, prenez note des divers points importants soulignés dans ce livre et dont nous avons parlé dans la partie précédente.

ACTES : LE RECIT DE L’EGLISE EN ACTION I. L’Eglise est fondée. Lisez 1.1 à 8.3.

La période de fondation comprend l’ordre donné aux disciples concernant leur travail (1.1-11), la venue du Saint- Esprit destiné à revêtir ces hommes de puissance (1.12-2.47), les événements associés à l’église et à son témoignage dans la ville de Jérusalem (3.1-6.7) et la prédication et le martyr d’Etienne suivis de la persécution et de la dispersion des croyants (6.8-8.3).

La venue du Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte, était un événement d’une importance considérable. En fin de leçon, la carte intitulée « le monde à l’époque d’Actes 2 » montre les diverses régions d’où venaient les pèlerins qui se rendaient à Jérusalem pour y célébrer la Fête de la Pentecôte (voir Actes 2.5- 12). Au moment où Pierre s’adresse à la foule pour lui expliquer ce qui se passait, il y avait là des gens de toutes ces régions. Il est certain que certains d’entre eux font partie des 3,000 qui ont répondu à l’invitation de Pierre.

II. L’Eglise subit une transformation. Lisez 8.4—11.18.

La période de transformation est celle durant laquelle le message de l’Evangile a commencé à s’infiltrer de plus en plus au sein du monde païen. Alors que les Gentils se convertissaient en grand nombre, l’attention s’est détournée de Jérusalem pour se porter sur Antioche. C’est au cours de cette période que s’est manifesté le ministère de Philippe, de Pierre, de Jean en Samarie et en Judée (8.4-40), la conversion de Saul (9.1-31) et la prédication de l’Evangile à Lydda, à Jaffa et à Césarée (9.32-11.18).

Au cours de cette période, les Gentils étaient de moins en moins victimes de préjugés. Pierre, par exemple, est allé prêcher chez les Samaritains—un peuple qui descendait à la fois des Juifs et des païens (Actes 8.14-17, 25). Plus tard, il logea chez Simon le corroyeur (9.43).Pierre, strict observateur de la religion juive, ne se serait autrefois jamais associé avec un homme qui gagnait sa vie de cette manière-là. A la suite de cet incident, Dieu l’a envoyé prêcher le message de Christ à un centurion romain (Actes 10). Ces divers événements étaient significatifs, car ils révélaient que les Gentils étaient désormais acceptés comme faisant partie du plan de Dieu.

III. L’Eglise est implantée au sein du monde païen.

Lisez 11.19 à 15.35.

Parmi les événements qui ont eu lieu à l’époque où l’Eglise a commencé à s’implanter chez les Gentils, nous avons le

L’Eglise est fondée 125

ministère d’enseignement de Barnabas et de Paul à Antioche (Actes 11.19-30), la délivrance de Pierre, alors en prison à Jérusalem (12.1-25), le premier voyage missionnaire de Paul (13.1-14-14.28) et la décision prise par la conférence de Jérusalem concernant les Gentils (15.1-35).

Au cours de cette même période, Paul entreprend son second, puis son troisième voyage missionnaire (15.36 à 18.22, puis 18.23 à 21.16). L’apôtre commence son second voyage par une visite aux églises qu’il a fondées lors de son premier passage. Il voulait ensuite aller évangéliser l’Asie, mais le Saint-Esprit le dirige plutôt vers l’Europe (Macédoine) (Actes 18.6-10). Il en résulte la création de plusieurs églises dans les régions de la Macédoine et de l’Achaïe. Son troisième voyage missionnaire le conduit enfin jusqu’à Ephèse, où il exerce son ministère pendant trois ans (Actes 19.10 ; 20.31).

Pouvez-vous discerner la stratégie adoptée par le Saint-Esprit alors qu’il dirigeait Paul dans son ministère ? Après avoir fondé plusieurs églises dans les provinces de la Galatie, la Macédoine et l’Achaïe, Paul est resté à Ephèse, dont la position était centrale. De là, il a pu communiquer aisément avec les églises avoisinantes, tout en poursuivant son ministère à Ephèse. Il semble que l’apôtre s’attendait à voir les anciens de cette ville prendre la relève en s’occupant des communautés, car c’est à eux que s’adressent ses dernières instructions au moment où il reprend, pour la dernière fois, le chemin de Jérusalem (Actes 20.22-31).

V. Paul emprisonné à Rome. Lisez 21.17 à 28.31.

Parmi les événements qui ont abouti à l’emprisonnement de Paul à Rome, nous avons son arrestation et son jugement à Jérusalem (21.17-23.30), son emprisonnement à Césarée (23.31- 26.32), son voyage à Rome (27.1-28.15) et enfin son emprisonnement dans cette même ville (28.16-31).

Le livre des Actes nous donne un modèle de l’Ïuvre missionnaire (Actes 1.8). Ce modèle comprend trois éléments clairement mentionnés :

  1. La puissance—le Saint-Esprit
  2. Les ouvriers—les chrétiens
  3. Les lieux—sur le plan local, national et mondial

Le livre des Actes nous montre également la puissance de la prière lorsqu’il s’agit de poursuivre la tâche. Conformément à l’ordre de Jésus, qui leur avait demandé d’attendre la venue de l’Esprit, les disciples se réunirent pour prier (Actes 1.14), et c’est alors que l’Esprit descendit sur eux (Actes 2.1-4). Lorsqu’ils ont été persécutés à cause de leur témoignage, les disciples ont prié afin d’avoir plus de hardiesse. L’endroit où ils étaient réunis trembla, et ils se mirent à prêcher avec assurance (Actes 4.23- 31). Pierre et Jean prièrent, et les Samaritains reçurent le Saint- Esprit (Actes 8.14-17). La prière était l’une des pratiques de l’église primitive (Actes 2.42).

Le livre des Actes nous montre qu’à chaque fois que des chrétiens individuels ou des groupes priaient, Dieu se mettait à agir par son Esprit. On peut le constater aujourd’hui encore. Le réveil qui s’est manifesté dans mon pays de Haute-Volta, en 1965, était dû à l’intercession d’un groupe d’étudiants.

Retenons non seulement les faits, mais encore les principes spirituels découverts dans le livre des Actes. Si nous suivons le modèle qui s’en dégage, alors nous connaîtrons un réveil et nombreux seront ceux qui seront attirés à Christ.

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L’EPITRE DE JACQUES ET L’EPITRE DE PAUL AUX GALATES : DEUX LETTRES ADRESSEES A LA JEUNE EGLISE

Objectif 4. Savoir identifier chaque description du contenu et du contexte historique de l’épître de Jacques et de celle de Paul aux Galates.

On peut établir un rapport entre plusieurs épîtres du Nouveau Testament et le livre des Actes, car elles ont probablement été écrites au cours de la même période historique. On peut les diviser en trois groupes qui sont les suivants :

 

Dans cette leçon, nous examinerons les épîtres appartenant au premier groupe : Jacques et Galates. (Nous étudierons les épîtres appartenant au second groupe à la leçon 6, et celles qui font partie du troisième groupe à la leçon 7. Les dernières épîtres seront étudiées à la leçon 8.)

Jacques : les qualités de l’homme pieux

Il semblerait que l’épître de Jacques était été rédigée au début de l’histoire de l’Eglise ; elle s’adressait aux chrétiens d’origine juive qui vivaient à Jérusalem et dans les villes où l’Evangile avait été annoncé.

Auteur

La plupart des exégètes bibliques sont d’accord pour dire que l’auteur de l’épître de Jacques n’était pas Jacques, le disciple de Jésus (Matthieu 4.21), mais plutôt Jacques, le frère de Jésus (Matthieu 13.55 ; Galates 1.19). Au début, cet homme ne croyait pas (Jean 7.5, 10), mais Christ, le Ressuscité, lui est apparu (1 Corinthiens 15.7), et il s’est retrouvé parmi ceux qui avaient reçu l’Esprit le jour de la Pentecôte (Actes 1.14). L’Ecriture dit qu’il est devenu un dirigeant dans l’église de Jérusalem, et qu’il était à la tête de la conférence qui s’était tenue à Jérusalem (Actes 15.13, 19). Paul s’est rassemblé avec lui et d’autres anciens à la fin de son troisième voyage missionnaire afin de leur faire part de l’Ïuvre de Dieu parmi les Gentils (Actes 21.17 à 19).

Nous avons appris qu’au début, l’Eglise était avant tout à caractère juif. En étudiant l’épître de Jacques, nous voyons que le contenu général et le style de cette lettre correspondent bien à la période primitive. Elle s’adresse aux « douze tribus », ce qui est une expression juive (Jacques 1.1). Le mot « assemblée », qui sert à désigner le lieu où les croyants se réunissaient (2.2), était l’équivalent du mot synagogue. Plusieurs personnages de l’Ancien Testament y sont donnés en exemple : Abraham (2.20- 24), Rahab (2.25-26) et Elie (5.17-18), qui étaient tous des noms que les chrétiens d’origine juive connaissaient bien.

Un autre fait nous laisse supposer que l’épître de Jacques était liée à la première période de l’Eglise. Si elle traite des questions relatives à la Loi, elle ne fait cependant aucunement mention de la controverse suscitée par le problème des Gentils, ni de la décision prise par la conférence de Jérusalem. Il est fort probable que si cette conférence avait déjà eu lieu, Jacques aurait soulevé un point aussi important, d’autant plus qu’il était lui- même à la tête des frères qui s’étaient réunis.

Contenu et plan

Dans sa lettre adressée à ses compatriotes juifs qui avaient accepté Jésus comme leur Messie, Jacques exprime l’intérêt qu’il leur porte. Son désir est de les voir adopter l’attitude qui convient face aux épreuves et aux tentations, et de pratiquer leur foi. Il les prévient du danger d’une vie égoïste et centrée sur soi, et il les encourage à mettre leur foi en Dieu. En lisant cette épître, suivez le plan ci-dessous.

JACQUES : LES QUALITES DE L’HOMME PIEUX
I. Son attitude face à l’épreuve. Lisez 1.1-18.
II. Son attitude en réponse à la Parole de Dieu. Lisez 1.18-27. III. Ses relations. Lisez 2.1-26.
IV. Usage de la parole. Lisez 3.1-12.
V. Sa sagesse. Lisez 3.13-18.
VI. Son humilité. Lisez 4.1-17.
VII. Sa patience. Lisez 5.1-12.
VIII. Sa foi. Lisez 5.13-20.

Galates : la nature véritable de l’Evangile

Contrairement à l’épître de Jacques, l’épître de Paul aux Galates traite directement des points débattus lors de la conférence de Jérusalem. Elle nous donne le contexte des diverses opinions exprimées et nous montre comment Paul a réagi face à la situation en Galatie.

Auteur et contexte historique

Paul a visité la province de la Galatie lors de son premier voyage missionnaire. Cette région comprenait les villes d’Antioche de Pisidie, d’Iconium, de Lystre et de Derbe (Actes 13.13-14.23). Accompagné de Barnabas, Paul a implanté des églises dans cette région avant de retourner à Antioche de Syrie (Actes 14.21-28).

Pendant son séjour à Antioche, l’apôtre a appris que les croyants de la Galatie avaient accepté un faux « évangile »—une doctrine selon laquelle seuls ceux qui étaient circoncis et observaient la Loi de Moïse pouvaient être sauvés. Paul était horrifié (Galates 1.6). En écrivant aux Galates, il fait tout pour leur montrer combien leur erreur est sérieuse.

Ceux qui avaient influencé les Galates en cherchant à leur faire adopter un autre « évangile » avaient les mêmes idées que les personnes dont il nous est parlé dans Actes 15.1-2. Si cette épître traite du sujet examiné lors de la conférence de Jérusalem, elle ne mentionne pourtant nulle part la décision officielle prise à ce moment-là. Il semble donc qu’elle ait été écrite avant la conférence ou très peu de temps après. Sans tenir compte de l’époque exacte de sa rédaction, nous dirons que son contenu est ce qui importe le plus. Il proclame la vérité selon laquelle c’est la foi en Christ et non l’observance de la Loi qui sert de fondement à la vie chrétienne. Les progrès extraordinaires de l’Evangile parmi les Gentils s’expliquent par le fait que l’on avait reconnu cette vérité-là.

Contenu et plan

Dans un langage particulièrement ferme, Paul se dresse contre l’erreur des légalistes, dénonce ceux qui s’en font l’avocat et défend enfin le véritable Evangile qui est celui du salut par la foi en Christ. L’apôtre encourage également les Galates à rejeter tout faux enseignement et à rester fermes dans la liberté qui est la leur et de l’utiliser pour se servir les uns les autres dans un esprit d’amour. Lisez cette épître en utilisant le plan suivant :

GALATES : LA NATURE VERITABLE DE L’EVANGILE

I. Origine divine de l’Evangile. Lisez 1.1-24.

II. Défense de l’Evangile. Lisez 2.1-21.

III. Explication de ce qui sert de base à l’Evangile.

Lisez 3.1-4.7.

IV. Inquiétude à l’égard de ceux qui tournent le dos à l’Evangile. Lisez 4.8-31.

V. Exhortation à mettre l’Evangile en pratique.

 

Prochaine leçon