Leçon 3 : Mais Dieu. Éphésiens 2:1-10
Dieu est tout puissant. Rien n’est impossible avec Dieu.
Paul a conclu chapitre un en regardant l’exemple ultime de la puissance de Dieu dans verses 19,20: “et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes.”
Il y a des jours, si nous étions honnêtes, ou nous avons envie de tout quitter, abandonner. Rien ne semble important. Tout semble perdu. Qui peut nous aider au milieu de notre découragement? Jésus.
Le mot pour la puissance (au verset 19 ) est le mot “dynamite” en français. Le même pouvoir, le même “dynamite” qui a ressuscité Jésus d’entre les morts est le notre aujourd’hui. Jésus peut ressusciter notre esprit mort and nous donner la vie spirituelle!
Romains 8:11: “Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.”
Si Dieu peut ressusciter Jésus d’entre les morts, alors Dieu peut ressusciter nos corps malades. Il peut ressusciter une relations morte. Il peut faire un miracle aujourd’hui. Il peut nous guérir au nom de Jesus.
Le même pouvoir que Dieu a utilise a la résurrection, il y a plus de 2000 ans peut être utilise dans nos vie aujourd’hui.
Dieu désire apporter du réconfort au milieu de la douleur. Jésus ressent de la compassion pour nous le matin. L’autre jour, j’ai vu un t-shirt sur lequel on pouvait lire sur le devant : Dieu est mort, Nietzsche. Sur le dos, on pouvait lire : Nietzsche est mort, Dieu. Dieu n’est pas mort mais il est vivant ! Et il vit en nous.
Dans l’Ancien Testament, Dieu était pour nous. Dans le Nouveau Testament, Dieu était avec nous en Jésus. Mais aujourd’hui, Dieu vit en nous. Nous ne sommes pas seuls!
Job 12:10: “Il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d’homme.”
Jésus nous dit, “Lève toi. J’ai tout sous contrôle!” Puissance, puissance, puissance, il y a puissance dans la résurrection de Jesus Christ!
Au chapitre 2, Paul examine les implications du pouvoir de résurrection de Jésus pour notre vie quotidienne dans le Christ.
La victoire du Christ sur les puissances du mal rend possible la réconciliation avec Dieu. Nous sommes en Christ.
Pour comprendre notre véritable identité en Christ, nous devons comprendre qui nous ne sommes plus. Et tant que nous n’aurons pas compris à quel point nous étions mauvais à quel point notre « image d’avant » était mauvaise nous ne pourrons pas nous voir tels que nous sommes réellement aujourd’hui.
Notre véritable identité ou a quel point Dieu nous aime et ce qu’il a fait pour nous.
Certains d’entre nous sont chrétiens depuis si longtemps qu’ils ont oublié les bienfaits de leur salut. Nous oublions qui nous étions avant d’être sauvés et ce que Jésus, mourant sur la croix, signifie vraiment pour nous.
Pour nous aider à nous souvenir de l’importance de notre salut, Paul nous rappelle trois choses.
1. Paul nous rappelle qui nous étions avant notre conversion.
1Vous étiez morts (spirituellement) par vos offenses et par vos péchés,
La Bible utilise de nombreuses images différentes pour décrire notre état spirituel avant que nous soyons sauvés. Nous étions aveugles sur le plan spirituel.
2 Corinthiens 4:3-4: “Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu.”
Nous étions esclaves du péché.
Romains 6:17: « Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits.”
Nous aimions les ténèbres.
Jean 3:19-20: “Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées.”
Nous étions malades dans notre esprit et dans notre âme.
Marc 2:17: “Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.”
Nous étions sous la puissance des ténèbres.
Colossiens 1:13: “qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour.”
1Vous étiez morts (spirituellement) par vos offenses et par vos péchés,
L’idée derrière le mot offenses est que nous avons franchi une ligne, défié les limites de Dieu. L’idée derrière le mot péchés, est que nous avons manqué une marque, les normes parfaites de Dieu.
Nos offenses parlent de l’homme comme d’un rebelle, les péchés parlent de l’homme comme d’un échec. Paul a écrit: “Vous étiez mort.” Nous allons tous mourir physiquement un jour.
Hébreux 9:27: “Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement.”
Peu importe notre activité, notre alimentation ou le nombre de vitamines que nous prenons, nous mourrons. Vous avons-nous encouragé?
Mais il y a quelque chose de bien pire que la mort physique. Une personne n’est pas physiquement morte sans le Christ. Elle respire, parle et continue à vivre. Une personne n’est pas intellectuellement morte sans le Christ. Elle continue à penser et à raisonner. Les gens ne sont pas moralement morts sans le Christ. Les gens qui ne suivent pas le Christ font parfois preuve de bonté et d’amour.
Mais sans Jésus, les gens sont toujours spirituellement morts.
Un cadavre ne peut pas parler aux gens, ni manger ou boire, parce qu’il est mort. Souvent, un cadavre a l’impression de dormir, mais ce n’est pas le cas, car le corps est mort. Il en va de même pour les personnes spirituellement mortes.
Avez-vous déjà rencontré quelqu’un en vous disant : “C’est un chrétien. “ Et ce n’était pas le cas. Il avait l’air d’un chrétien, il avait la morale d’un chrétien, mais il était spirituellement morte. Un homme qui est mort spirituellement ne peut pas comprendre les vérités de Dieu. Il est mort.
1 Corinthiens 2:14: « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.”
Seul un homme spirituel peut comprendre et vivre les enseignements de Jésus. C’est ainsi que nous étions avant de rencontrer le Christ.
2 dans lesquels vous marchiez autrefois,
Autrefois signifie qu’il devrait en être autrement pour ceux qui sont rendus vivants par Jésus-Christ.
Un mort se sent bien dans son cercueil, mais s’il revenait à la vie, il se sentirait immédiatement étouffé et mal à l’aise. Il y aurait une forte envie de sortir du cercueil et de le laisser derrière lui.
De la même manière, lorsque nous étions spirituellement morts, nous nous sentions à l’aise dans nos offenses et nos péchés ; mais après être revenus à la vie nouvelle, nous sentons que nous devons sortir de ce cercueil et le laisser derrière nous.
2 selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Les fils de la rébellion est une expression hébraïque indiquant leur principale caractéristique qui est celle de la désobéissance, une question de choix.
3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.
Aux versets 2 et 3, Paul nous donne trois raisons pour lesquelles les gens restent spirituellement morts:
1. le monde: (selon le train de ce monde)
Cela ne veut pas dire cette terre physique. Il s’agit du système mondial dans lequel nous vivons, de la culture, de la philosophie de ce monde. L’une des raisons pour lesquelles toi et moi péchons, c’est parce que nous vivons dans ce monde.
Si nous suivons la philosophie générale et la direction de ce monde, nous nous retrouverons pris dans le péché.
La philosophie de ce monde veut que vous soyez très motivé pour obtenir des richesses spirituelles impressionnantes. Pour beaucoup de gens, c’est la philosophie numéro un. Si vous en faites votre philosophie numéro un et que vous vous y laissez prendre, vous finirez par tomber dans le péché.
La philosophie de ce monde est de parvenir à un lieu de pouvoir sur les gens.
C’est très important pour beaucoup de gens. Si vous vous laissez entraîner par cela, vous tomberez dans le péché. L’idée que tout ce qui est réel est ce que je vois. C’est une philosophie importante dans le monde d’aujourd’hui.
“Vous devez me montrer. Vous devez être en mesure de le prouver à l’aide de la méthode scientifique.”
Mais il y a des choses comme Dieu, la foi et les anges que vous ne pouvons pas prouver avec la méthode scientifique, mais qui sont plus réelles que ce que nous voyons.
Mais si vous y croyez, cela vous mènera sur le mauvais chemin. Il existe toutes sortes de philosophies dans ce monde.
2. Le diable, le prince de la puissance de l’air.
La réalité ultime pour nous, disciples du Christ, est le monde des esprits. Nous ne sommes pas des êtres physiques vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience physique. Ce monde n’est pas tout ce qu’il y a.
Dans le monde des esprits, il y a une bataille pour nos âmes. Il ne s’agit pas d’une bataille horizontale, où Dieu est d’un côté et Satan de l’autre, nous tirant d’un côté à l’autre.
Il s’agit plutôt d’une bataille verticale, où Dieu est en haut, Jésus (qui est en même temps égal à Dieu) qui est au-dessous de Dieu, nous, en tant que son Église, sommes les suivants, et enfin, il y a Satan en bas.
Ephesiens 1:20-22
20 Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes,
21 au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
22 Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église,
Lorsque nous marchons dans la puissance de Dieu, nous avons autorité sur l’ennemi. En même temps, nous devons être préparés aux attaques de l’ennemi. C’est la première loi du succès.
Pour chaque menace d’avancement du royaume, il y a une contre-attaque des forces de l’enfer.
2 Corinthiens 2:11: “afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins.”
Nous pouvons nous attendre à une attaque spirituelle à cinq moments différents de notre vie:
Quand nous grandissons spirituellement. Lorsque nous nous engageons à avoir un temps de prière quotidien et à mémoriser les Écritures, l’ennemi voudra nous effrayer en nous poussant à la médiocrité et à l’inefficacité.
Lorsque nous envahissons le territoire de l’ennemi. Lorsque nous commençons à partager notre foi, à partir en voyage missionnaire ou à partager aux gens de notre quartier avec l’Évangile, nous devenons une menace pour l’ennemi. Combien de fois avons-nous lu que l’apôtre Paul avait été attaqué alors qu’il répandait l’Évangile ?
Lorsque nous exposons l’ennemi. Lorsque nous exposons l’ennemi pour ce qu’il est vraiment. Le diable ne veut pas que nous apprenions comment il fonctionne.
Lorsque nous nous séparons du monde. Lorsque nous nous repentons du péché et que nous rompons avec le monde une habitude de péché de longue date ou une relation impie l’ennemi nous attaque.
Lorsque les bénédictions arrivent. Lorsque de bonnes choses se produisent. L’opposition spirituelle est souvent l’une des choses qui nous permet de savoir que Dieu prépare quelque chose de bon dans nos vies et dans la vie de notre église.
Si vous n’avez jamais rencontré le diable, c’est parce que vous marchez dans la même direction que lui!
Nous étions spirituellement morts à cause de nous-mêmes, du diable et du numéro trois :
3. La chair.
3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.
Les mots « chair » et « nature » signifient qu’avant de suivre Jésus, il nous était facile de laisser nos désirs pécheurs diriger nos vies au lieu de Dieu.
Paul a dit dans romains 7:17-20: “Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair: j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.”
La chair ne se préoccupe que de soi.
Philippiens 2:21: “tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus Christ.”
Par exemple : Si je prends une photo de toutes les personnes présentes ce matin et que je vous la montre immédiatement après, qui allez-vous chercher en premier sur la photo ? Vous allez vous regarder vous-même. Si vous êtes bien sur la photo, c’est une bonne photo. Si vous avez l’air mauvais sur la photo, c’est une mauvaise photo, que les autres sur la photo soient bons ou mauvais ou non.
Avant de venir au Christ, nous ne nous préoccupions que de nous-mêmes.
Nous n’avons pas toujours besoin du diable pour nous aider à pécher.
Par exemple, lorsqu’il y a un problème dans l’église, notre première pensée est que le diable nous attaque.
Non, ce qui se passe, c’est que les gens dans l’église agissent de manière charnelle, et l’ennemi en profite.
Lorsque nous étions morts dans nos péchés : Nous vivions dans la convoitise de notre chair – dépravation émotionnelle. Nous nous sommes livrés aux désirs de la chair – dépravation physique Nous nous sommes abandonnés aux désirs de l’esprit – dépravation mentale
Blaise Pascal a écrit: « Il y a dans le coeur de l’homme un vide en forme de Dieu que rien de ce qui a été créé ne peux remplir mais seulement le créateur qui s’est fait connaitre par Jesus.”
2. Paul nous rappelle que c’est par la grâce, que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi.
4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,
Répétez après moi: Mais Dieu. Nous pouvons être heureux que ill y a toujours le “mais Dieu.” Dieu nous aime.
5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés);
Le mot “sauvés » aux versets 5 et 8 est au parfait en grec, ce qui indique une action accomplie avec un résultat continu, soulignant l’état continu.
C’est par la grâce de Dieu que nous sommes convertis, c’est par sa grâce que nous sommes maintenus en vie. Par la grâce de Dieu, nous retournerons au ciel pour être avec le Seigneur dans le futur.
Nous avons mérité une punition. Par la grâce, il nous a donné le pardon.
Nous méritions les conséquences du péché. Par la grâce, il nous a montré de la miséricorde.
Nous méritions la colère. Par la grâce, il nous a soulagés.
Nous méritions l’enfer. Par la grâce, il nous a fait entrer au paradis.
Nous méritions la misère. Par la grâce, il nous a donné l’espoir.
Nous méritions la culpabilité et la honte. Par la grâce, il nous a donné la gloire et l’honneur.
Nous pourrions continuer à décrire les choses dont nous avons été sauvés et à exulter dans les choses dont nous avons été sauvés tout cela du début à la fin par la seule grâce irrésistible de Dieu.
Blaise Pascal a dit un jour : “La grâce est en effet nécessaire pour transformer un homme en saint ; et celui qui en doute ne sait pas ce qu’est un homme ou un saint.”
Une différence entre la grâce et la miséricorde est que la grâce consiste à obtenir ce que nous ne méritons pas (faveur), et la miséricorde consiste à ne pas obtenir ce que nous méritons (justice).
Dans sa miséricorde, Dieu ne nous inflige pas le châtiment que nous méritons, l’enfer.
Dans sa grâce, Dieu nous offre le cadeau que nous ne méritons pas, le paradis.
La miséricorde ne signifie pas que j’obtiens ce que je mérite. La grâce signifie que j’obtiens ce que je ne mérite pas.
Nous étions morts – mais Dieu
Nous étions dans la servitude, dans l’esclavage – mais Dieu
Nous étions sous le jugement de Dieu – mais Dieu
C’est la réponse de Dieu au défi de Satan !
C’est le dernier mot !
Le monde dit non – mais Dieu dit oui !
Le monde dit que nous ne pouvons pas mais Dieu dit que nous pouvons !
Le monde dit que nous ne le ferons pas mais Dieu dit que nous le ferons par Celui qui nous fortifie.
Le monde dit, vous êtes faible, vous êtes un échec, vous n’y arriverez jamais, mais Dieu dit, en mon fils, Jésus, vous êtes fort, vous êtes un succès, vous êtes un gagnant.
Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous aime!
Il y a une différence entre échouer et être un échec.
Proverbes 24:16 nous dit: “Car si un homme juste tombe sept fois, il se relève.”
Nous ne sommes un échec que si nous refusons de nous relever et de continuer à avancer.
Considère les personnes que Dieu a utilisées dans la Bible, des personnes imparfaites, des personnes pécheresses mais Dieu les a utilisées d’une manière puissante.
Noé s’est enivré et s’est mis nu devant ses enfants, mais Dieu s’est servi de lui.
Abraham a menti au sujet de sa femme. Il a dit qu’elle était sa sœur mais Dieu a fait de lui le père de la nation d’Israël.
Sarah s’est moquée de Dieu – mais Dieu l’a utilisée.
Jacob était un manipulateur et un menteur – mais Dieu.
Moïse a assassiné un Égyptien – mais Dieu.
Rahab était une prostituée – mais Dieu.
Gédéon avait peur – mais Dieu.
Jephté a fait un vœu insensé – mais Dieu.
Samson avait de sérieux problèmes de luxure et de colère – mais Dieu.
Eli n’a pas été un bon père – mais c’est Dieu.
David était un adultère et un meurtrier – mais Dieu.
Salomon a épousé des femmes étrangères
qui ont tourné son cœur vers l’idolâtrie – mais Dieu.
Élie a lutté contre la dépression.
Jonas a fui Dieu.
Pierre a renié le Christ.
Paul s’est disputé avec Barnabas.
Barnabas a compromis l’Évangile.
Jacques et Jean voulaient des places spéciales dans le royaume.
Tous les apôtres se disputaient pour savoir qui était le plus grand.
Mais Dieu.
Dieu préfère les gens qui connaissent leurs faiblesses, voient leurs défauts, admettent leurs erreurs et demandent de l’aide.
Trop souvent, nous nous regardons avec nos propres yeux et ne voyons que l’échec. Mais Dieu veut que nous nous regardions comme il nous voit. Nous sommes les enfants de Dieu.
6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ,
7 afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ.
8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
9 Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.
3. Paul nous rappelle que nous sommes importants pour Dieu.
10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
Nous sommes son ouvrage. Nous avons tous des choses en nous que nous n’aimons pas, que nous aimerions changer.
Certaines personnes se demandent :
« Pourquoi ne puis-je pas être plus grand, plus mince, plus beau ou plus belle ? ».
« Pourquoi ne puis-je pas être plus riche ? »
« Pourquoi ne puis-je pas être ailleurs à une autre époque ? »
La Bible nous dit que Dieu nous a créés avec une intentionnalité, un but. le mot grec pour ouvrage ici est « poiema ».
C’est de ce mot que nous tirons notre mot « poème ». Cela signifie que chaque croyant est le « poème » de Dieu et si nous connaissons un peu les poèmes, nous savons que chacun est unique.
Il n’y a pas deux poèmes identiques.
Leur rythme est différent. Leur mesure est différente. Leurs rimes sont différentes.
Un poème est un élément créatif d’originalité.
Paul dit donc qu’en tant que chrétien, nous sommes un poème unique de Dieu. Il nous a créés à l’avance uniquement pour certaines bonnes œuvres.
Jérémie 1:5: “Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations.”
Avant notre naissance, Dieu a planifié (façonné) la contribution qu’il voulait que nous fassions dans ce monde et nous en a donné la forme.
Cela signifie les capacités, le cœur, la passion, tout ce qui est nécessaire pour pouvoir compléter cette contribution pour laquelle il nous a amenés. Il nous a conçus et dessinés dans un but précis.
Psaumes 139:13-17: « C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que le nombre en est grand!”
Nous sommes une oeuvre d’art. En Dieu, nous avons de la valeur.
Mary Ann Bird raconte cette histoire dans son livre « Le test du chuchotement” :
“J’ai grandi en sachant que j’étais différente et en la détestant. Je suis née avec une fente palatine et, quand j’ai commencé l’école, mes camarades de classe se sont moqués de moi parce que j’avais une lèvre déformée, un nez tordu, des dents asymétriques et une élocution confuse.
Lorsque mes camarades de classe me demandaient, “Qu’est-il arrivé à ta lèvre ?” je leur disais que j’étais tombée et que je m’étais coupée sur un morceau de verre.
D’une certaine manière, il semblait plus acceptable d’avoir subi un accident que d’être né différent.
J’étais convaincue que personne en dehors de ma famille ne pouvait m’aimer. Tout le monde me détestait. Il y avait cependant une enseignante de deuxième année que nous adorions tous – elle s’appelait Mme Leonard. Elle était petite, ronde et heureuse – une femme pétillante. Chaque année, nous faisions un test d’audition. Mme Leonard faisait passer le test à tous les élèves de la classe, et finalement, c’était mon tour.
Je pouvais à peine entendre d’une oreille. J’avais su par le passé que lorsque nous nous tenions contre la porte et que nous couvrions une oreille, l’enseignante assise à son bureau chuchotait quelque chose et nous devions le répéter des choses comme “le ciel est bleu ou as-tu des chaussures neuves ?”
Là, j’attendais ces mots que Dieu a dû mettre dans sa bouche, ces huit mots qui ont changé ma vie.
Mme Leonard m’a chuchoté : “J’aimerais que tu sois ma petite fille.”
Dieu dit à chaque personne déformée par le péché : “J’aimerais que tu sois mon fils ou J’aimerais que tu sois ma fille. Tu as de la valeur à mes yeux.”
Au lieu de nous plaindre de ce que nous sommes aujourd’hui prenons le temps de remercier Dieu pour la façon dont il nous a créés.
Il a choisi nos parents, notre date d’anniversaire, nos attributs physiques, nos talents, nos capacités intellectuelles nous sommes exactement comme il voulait que nous soyons. Il connaît même nos faiblesses et nos limites.
Dieu nous a créés pour que nous soyons nous-mêmes réjouissons-nous ! !!
Peut-être pourrions-nous dire avec David : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse !”.