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Prière et Adoration

L’adoration est une louange adressée à Dieu, un service rendu à notre Maître. Nous aimerions vous permettre de vous engager dans une vie nouvelle de prière et d’adoration et c’est pourquoi nous allons vous y introduire. Au début, il vous semblera peut-être que nous parlons de toutes sortes de choses sans rapport aucun avec la prière et l’adoration. Comment apprendre à prier en étudiant des sujets tels que : l’existence de Dieu, la réalité du ciel, la gloire, le royaume et la volonté de Dieu, gagner sa vie, savoir s’entendre avec ses voisins, surmonter et vaincre la tentation, comment réagir devant la maladie et les problèmes ? Vous aurez même l’impression, parfois, que nous nous sommes éloignés de notre thème. Cependant, en considérant attentivement la prière que Jésus enseigna à ses disciples le jour où ils Lui demandèrent « comment » prier, nous découvrons que tous ces éléments y sont tissés. C’est un peu comme Jésus disait : « Vous ne pouvez séparer la prière et l’adoration de votre vie personnelle. Vous ne pouvez dire, après avoir prié : Maintenant, j’ai terminé... je peux donc retourner à mon travail ». Il s’agit là, en fait, de la grande leçon que Jésus nous enseigne concernant la prière. Celle-ci ne s’achève jamais et ne peut se terminer par un « amen ». Elle est une activité sans fin, qui se trouve mêlée à chacun des aspects de notre vie ; elle est l’expression de nos pensées, et elle ne peut pas être séparée de nos actes. Dans ce livre, nous ne parlerons pas du moment ou du lieu où nous devons prier, des mots qu’il convient d’employer. Nous présenterons plutôt la prière comme une préparation à notre culte, et l’adoration comme une constante manière de vivre qui soit agréable à Dieu, tout en accomplissant ses desseins.

Leçon 10 : Besoins de sécurité

« Mais délivre-nous du Mal » Matthieu 6.13

Le diable est une réalité ; nous pouvons le comparer à un lion rugissant qui est à la recherche de sa proie. Il est le père du mensonge et sa mauvaise influence est très répandue dans le monde d’aujourd’hui.

Le mal s’acharne à décourager les croyants. Il réussirait certainement dans son entreprise si le Seigneur n’avait dressé un véritable « mur » autour des Siens. Dieu sait que nous ne pouvons croître et nous fortifier spirituellement sans passer par quelques épreuves. C’est pourquoi, de temps à autre, Il ôte le mur de protection et permet à Satan de nous assaillir. Il le fait pour notre bien mais nous ne pouvons en réaliser le bénéfice que dans la prière et l’adoration. La première question qu’il est nécessaire de lui poser, lorsque nous avons des difficultés, est celle-ci : « Seigneur, que cherches-tu à m’enseigner ? »

Les problèmes peuvent œuvrer en notre faveur. « Car un moment de légère affliction produit pour nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire » (2 Corinthiens 4.17). Faisons des problèmes que nous rencontrons notre serviteur ! Tirons-en tout le bien possible.

LA SOURCE DE LA DELIVRANCE

Objectif 1. Expliquer pourquoi l’amour de Dieu est d’une grande importance pour ceux qui croient aux esprits de leurs ancêtres.

Nous voici parvenus à la dernière leçon de notre livre. Nous allons parler maintenant de ce qui touche à chacune de nos vies, de ces difficultés venues de l’extérieur, c’est-à- dire les esprits mauvais, la maladie, les inondations et la famine. Gloire à Dieu, nous pouvons aussi être à l’abri de ces éléments-là.

Il est nécessaire de nous souvenir de ceci : le diable ne peut nous créer la moindre difficulté sans la permission de Dieu. Et Si le Seigneur l’y autorise, c’est qu’Il poursuit un but en agissant comme Il le fait. Il veut probablement nous enseigner quelque chose. C’est pourquoi, une fois de plus, nous nous soucierons premièrement, de son royaume afin d’apprendre à discerner le bien qui découle de tout ce qui nous arrive pour la cause de ce royaume. Ensuite, lorsque nous réclamerons la délivrance, nous prierons en accord avec la volonté divine. Notre illustration le représente ainsi :

Veillons cependant à ne pas nous servir de Dieu pour obtenir la délivrance. Dieu sera toujours l’objet de nos recherches. N’agissons pas ainsi :

La puissance de la Prière

Seuls ceux qui croient en l’existence du monde invisible des êtres spirituels peuvent comprendre l’importance de la prière. Celle-ci est réelle pour quiconque connaît la puissance de Satan et des mauvais esprits. Jésus connaissait la vérité sur ces derniers ; Il n’ignorait pas leur existence et la manière dont ils tourmentaient ceux qui n’étaient pas protégés par Dieu.

Le Seigneur chassa de nombreux démons qui avaient peur de Lui parce qu’ils étaient conscients de la supériorité de Sa puissance par rapport à celle de Satan.

Gloire à Dieu : il nous est possible d’avoir la puissance de Jésus, cette force redoutée par les démons ! Ceux-ci ne nous craindront pas mais ils auront peur de celui qui est en nous.

Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde (1 Jean 4.4).

Si nous désirons posséder la puissance qu’avait Jésus sur les démons, nous devons donner la priorité au royaume de Dieu afin que notre volonté soit en accord avec celle de notre Maître. Son Esprit ne pourra œuvrer au travers de nous que si notre volonté est au diapason de la Sienne. Nous devons une fois de plus insister sur la nécessité de la prière et de l’adoration. Il faut que nous nous entretenions souvent avec Dieu si nous voulons savoir comment nous servir de sa puissance.

La puissance de l’amour

Lorsque nous parlons des démons et de la manière d’être libérés de leur pouvoir, nous devons également parler de la puissance de l’amour. Nous nous référons, bien entendu, à notre amour pour Dieu. Encore une fois, nous devons reconnaître la nécessité de l’adoration si nous voulons que notre amour pour le Seigneur augmente.

1 Jean 4.18 est un verset merveilleux ; il nous parle de la puissance de l’amour et dit ceci : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. »

Quelle image de ceux qui croient au monde invisible des esprits sans connaître la puissance de Dieu ! Pour eux, la crainte est reine ; elle se cache derrière tout ce qu’ils font.

C’est ainsi qu’ils en sont venus à créer de nombreuses règles telles que : « Ne marchez pas sur le sentier qu’a traversé un chat noir. » « Ne touchez pas à la nourriture préparée par une femme qui est malade. » « Ne passez pas sous une échelle. » « N’utilisez pas le nom que vous aviez dans votre enfance. » « Ne vous installez pas dans une maison qui n’a pas été nettoyée des mauvais esprits. » « Ne semez pas votre récolte avant une certaine date. » « Ne travaillez pas à l’époque de la pleine lune. » Ne faites pas ceci ! Ne faites pas cela ! Chaque tribu et chaque pays possèdent leurs interdictions qui sont toutes dictées par la crainte. Peur des esprits, peur de la mort !

« La crainte suppose un châtiment » (1 Jean 4.18). La crainte ! Comme il doit être horrible de vivre constamment dans la crainte ! Les gens ont même une peur constante de mourir ! Ils cherchent des amulettes et des charmes qui leur permettront d’anéantir la puissance des esprits mauvais, quelque chose qui viendra les délivrer de ce dont ils ont peur. Nous pouvons l’illustrer de la manière suivante :

1 Jean 4.18… « La crainte suppose un châtiment. »

Attention : ce que nous venons de dire ne s’applique pas uniquement aux gens qui n’ont pas d’instruction, mais aussi-et en grande partie-à des hommes instruits et occupant parfois de hautes fonctions. La peur n’est pas seulement l’apanage des pauvres et des ignorants ; elle demeure au palais des rois, dans les navires qui voguent sur l’océan. Elle est partout car on la rencontre là où l’on ne connaît pas la puissance de l’amour !

Que devons-nous faire en face de la crainte ? L’apôtre Jean nous donne la réponse. Il dit : Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte (1 Jean 4.18).

Plus nous aimons Dieu, moins nous avons peur. Par contre, moins nous aimons Dieu, plus nous sommes en proie à la crainte ! Apprenez à aimer Dieu et vos craintes s’enfuiront, chassées par l’amour ! Vous pouvez voir maintenant quelle est l’importance de la prière et de l’adoration. Car c’est par

ce moyen que nous apprenons à connaître et à aimer Dieu ! Ainsi, quand vient l’amour, notre illustration se présente sous cette forme :

Avez-vous peur de la mort ? Craignez-vous la pauvreté ? La guerre ? Les esprits mauvais ? La maladie ? Les accidents ? Les éclairs ? Les tornades ? L’obscurité ? Ce sont là des éléments qui ne disparaîtront jamais et qui se manifesteront toujours autour de nous. Mais la crainte de ces choses, elle, peut être anéantie. Si nous connaissons, si nous aimons Dieu et si son royaume est une réalité en nous, toute crainte sera chassée. Dieu nous en délivrera !

 

LE SECRET DE LA SECURITE

Objectif 2. Expliquer quel est le secret de la sécurité.

La sécurité du corps

Voyons premièrement de quoi nous avons besoin d‘être libérés. Qu’est-ce qui peut arriver de pire à quelqu’un ? Certains diront qu’il s’agit de la mort ; d’autres opteront pour la cécité ou une infirmité quelconque. D’autres enfin estimeront que la pauvreté est pire que la mort.

Mais que dit Dieu à ce sujet ? Il affirme : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10.28).

PRIÈRE ET ADORATION

Et que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? (Matthieu 16.26).

Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres selon le monde, pour qu’ils soient riches en la foi ? (Jacques 2.5).

Je connais ta tribulation et ta pauvreté— et pourtant tu es riche (Apocalypse 2.9).

Ce que Dieu veut dire ici c’est qu’il est une chose plus grave que la mort du corps. Et il existe une chose qui a plus de valeur que les richesses. Pour pouvoir prier comme il convient, il faut donc discerner ce qui est vrai et dont la valeur est durable.

Vous souvenez-vous de la réponse de Paul le jour où on l’avertit qu’il serait tué s’il se rendait à Jérusalem ? Dans Actes 21.13, il est dit ceci : « Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. » En d’autres termes : « Ce qui peut m’arriver n’a aucune importance. C’est ce qu’il advient du nom de Jésus qui en a ! »

La sécurité de l’âme

Le secret de la sécurité, c’est de posséder la vie éternelle.
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17.3). La vie éternelle est à la fois une question de temps et de connaissance. On ne peut en effet désirer vivre à jamais si l’on ignore de quoi cette vie sera faîte ! Quand nous connaissons Dieu, c’est alors que nous avons la vie éternelle ; et si nous possédons cette dernière, nous sommes en sécurité. Le jour où nous tournons le dos au Seigneur et refusons de Le connaître, nous perdons la sécurité qu’Il nous a promise.

Rien n’est plus grave, pour le chrétien, que d’être séparé de son Dieu. Si la maladie nous rapproche de Lui, elle n’est pas un mal. Il en est de même à l’égard de la pauvreté si celle-ci nous aide à nous confier davantage en Lui. Enfin, lorsqu’un accident vient nous sortir de notre existence insouciante, il ne peut être considéré comme un mal.

Le mal dont nous avons besoin d’être délivrés est celui qui nous sépare de Dieu. S’il s’agit d’un plaisir, celui-ci est un mal. Si ce sont les richesses qui créent cette séparation, elles sont un mal. Si la santé nous pousse à oublier Dieu, elle devient pour nous un mal !

L’apôtre Paul était un homme aux nombreuses difficultés. Il avait fait naufrage ; il avait été battu, emprisonné, lapidé. Il ne chercha cependant jamais à être délivré de ces épreuves- là car il les acceptait comme faisant partie de son existence au service de Christ. Paul connaissait le secret de la sécurité ! Il possédait la vie éternelle dont nul ne pouvait le priver.
Que cherchait-il ? Simplement à « connaître lui, ainsi que la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances » (Philippiens 3.10). En connaissant Jésus, Paul se sentait en sécurité.

Ce sont ceux qui donnent au royaume de Dieu la première place qui savent que la prière apporte la sécurité. Ils pourront résister à tous les traits enflammés du malin et, devant le trône de Dieu, ils seront appelés vainqueurs.

LE MODELE DE LA PRIERE DU SEIGNEUR

Objectif 3. Construire une phrase qui puisse résumer Matthieu 6.9-13.

La prière que Jésus a enseignée se termine par ces paroles : « Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » (Matthieu 6.13).

C’est ainsi que la prière, telle que Jésus nous l’a enseignée, commence et finit par la louange. Après avoir donné au nom, au royaume et à la volonté de Dieu la priorité dans notre vie, nous pouvons faire connaître nos requêtes. Nous savons alors que Dieu pourvoira à tout ce dont nous avons besoin.

Le thème central

Adorer, c’est louer Dieu. Adorer, c’est encore servir le Seigneur. Par conséquent :

  1. Prier signifie adorer sans cesse. Nous devons souvent nous entretenir avec Dieu, Lui parler, afin de savoir comment utiliser Sa puissance.
  2. Adorer signifie donner toujours au nom, au royaume et à la volonté de Dieu la priorité dans notre prière et dans notre vie.

    Une prière pour nous

    Nous terminerons ce livre sur la prière et l’adoration par

cette prière :

Notre Père, nous venons à toi parce que nous sommes tes enfants, membres de la famille céleste. Nous t’adorons. Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite. Que tout cela ait la priorité dans notre vie. Nous avons des besoins. Tu peux y pourvoir selon ton plan et ta volonté. Nous avons, nous et les nôtres, des besoins matériels. Nous devons nous entendre avec ceux qui nous entourent.