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Prière et Adoration

L’adoration est une louange adressée à Dieu, un service rendu à notre Maître. Nous aimerions vous permettre de vous engager dans une vie nouvelle de prière et d’adoration et c’est pourquoi nous allons vous y introduire. Au début, il vous semblera peut-être que nous parlons de toutes sortes de choses sans rapport aucun avec la prière et l’adoration. Comment apprendre à prier en étudiant des sujets tels que : l’existence de Dieu, la réalité du ciel, la gloire, le royaume et la volonté de Dieu, gagner sa vie, savoir s’entendre avec ses voisins, surmonter et vaincre la tentation, comment réagir devant la maladie et les problèmes ? Vous aurez même l’impression, parfois, que nous nous sommes éloignés de notre thème. Cependant, en considérant attentivement la prière que Jésus enseigna à ses disciples le jour où ils Lui demandèrent « comment » prier, nous découvrons que tous ces éléments y sont tissés. C’est un peu comme Jésus disait : « Vous ne pouvez séparer la prière et l’adoration de votre vie personnelle. Vous ne pouvez dire, après avoir prié : Maintenant, j’ai terminé... je peux donc retourner à mon travail ». Il s’agit là, en fait, de la grande leçon que Jésus nous enseigne concernant la prière. Celle-ci ne s’achève jamais et ne peut se terminer par un « amen ». Elle est une activité sans fin, qui se trouve mêlée à chacun des aspects de notre vie ; elle est l’expression de nos pensées, et elle ne peut pas être séparée de nos actes. Dans ce livre, nous ne parlerons pas du moment ou du lieu où nous devons prier, des mots qu’il convient d’employer. Nous présenterons plutôt la prière comme une préparation à notre culte, et l’adoration comme une constante manière de vivre qui soit agréable à Dieu, tout en accomplissant ses desseins.

Leçon 2 : Des relations de famille

LECON 2

DES RELATIONS DE FAMILLE

« Notre Père » (Matthieu 6.9)

Avant de prier, il faut comprendre ce que nous sommes. Paul nous recommande, dans Romains 12.3, de ne pas avoir une trop haute opinion de nous-mêmes. Voilà un bon conseil. L’homme qui va jusqu’à dire : « je suis Dieu » se considère comme le maître, le roi de toutes choses. Il ne pense pas avoir besoin de prier. Cependant, si nous croyons en Dieu et si nous L’aimons réellement, nous comprendrons que nous sommes Ses enfants, et cela suscitera notre confiance tandis que nous nous adressons à Lui dans la prière.

Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! (Romains 8.15).

Etre un enfant de Dieu : quel merveilleux privilège ! Et combien il est extraordinaire de penser que nous appartenons à une vaste famille dont les membres, nos frères et sœurs, sont des croyants appartenant à toutes les races, les nations, les tribus de la terre ! Qu’il est également merveilleux de penser que notre Père nous aime et pourvoit à chacun de nos besoins !

Nous pouvons donc nous approcher hardiment de Lui
, dans la prière. Il est évident que notre attitude sera aussi empreinte de respect et d’humilité. Mais il est inutile d’éprouver la moindre crainte. Nous savons que notre Père nous aime !

DES RELATIONS DE FAMILLE

La fraternité des fils
Le passé est révolu Tout est nouveau

La fonction des fils Gagner des hommes Adorer Dieu

A l’issu de cette leçon, vous pourrez :

objectifs de la leçonpage2image4292226448 page2image4292725712

  • Comprendre l’importance de la prière dans la vie chrétienne et la marche avec le Seigneur.
  • Définir de quelle manière le principe fondamental énoncé dans 2 Corinthiens 5.16-17 affecte la vie et l’adoration de l’enfant de Dieu.
  • Déterminer le rôle le plus important des fils de Dieu.

développement de la leçon

PERE DE PLUSIEURS FILS

Objectif I : Examiner l’importance de la prière au moment où nous recevons le salut, ainsi que tout au long de notre vie et de notre marche avec le Seigneur.

Notre Père ! Quelle signification revêtent ces mots ! C’est Dieu qui a créé l’homme. Il nous est donné un sentiment agréable et réconfortant à la pensée du plan que Dieu a tracé pour notre vie depuis la fondation du monde.

Dieu est un Dieu d’amour. Or, l’amour ne peut demeurer seul ; il doit être constamment partagé ou alors il n’est pas vraiment authentique. C’est la raison pour laquelle Dieu a créé l’homme à Sa propre image, Il a ensuite créé un jardin où Il l’a placé. Chaque soir, Dieu et l’homme marchaient ensemble et conversaient l’un avec l’autre. C’était vraiment merveilleux. Dieu voulait partager Son amour avec la créature ; Il désirait recevoir en retour l’amour de cette dernière. Mais ce qu’Il voulait avant tout, c’est que l’homme l’aime de son plein gré. Il l’avait doté, dans ce but, d’une volonté libre, une volonté que l’on appelle également le libre arbitre.

Puis le péché fit son apparition. Satan tenta Adam et Eve qui crurent à ses paroles mensongères au sujet de Dieu, et qui désobéirent ensuite aux commandements de leur Créateur. La communion était dorénavant rompue, le péché s’étant glissé entre Dieu et l’homme. L’amour ne pouvait plus être partagé. Adam fut chassé hors du jardin, et il lui fut enseigné à offrir des sacrifices sanglants jusqu’au jour où un Sauveur viendrait et ôterait le péché du monde.

DES RELATIONS DE FAMILLE

Le but principal du culte rendu à Dieu, à cette époque- là, était la nécessité d’offrir un sacrifice pour le péché. Les relations établies entre l’homme et Dieu se basaient sur l’obéissance à la Loi.

Les prophètes se présentèrent ensuite et annoncèrent la venue d’un Sauveur. Son nom serait « Dieu avec nous » (Emmanuel). Il ôterait le péché, ce qui permettrait à l’homme de marcher à nouveau et de communiquer avec son Créateur. Le Sauveur permettrait à l’être humain d’adorer Dieu en Esprit et en vérité.

C’est alors que Jésus vint. Il vécut ici-bas une vie sans péché. Quand des hommes méchants le crucifièrent, Il devint « l’Agneau » de Dieu, le « sacrifice » sur lequel tous les péchés des humains furent déposés. Jésus devint péché pour nous, payant le châtiment du péché qui est la mort. Mais, parce qu’Il n’avait jamais commis aucune faute, la mort ne put le retenir, et Il sortit du tombeau, vainqueur du péché et de la mort. Il demanda ensuite à ses disciples de répandre la bonne nouvelle et de dire que l’amour entre Dieu et l’homme pouvait être une fois de plus partagé. Dieu et sa créature pouvaient à nouveau marcher ensemble.

Une foi qui sauve

Comment cela peut-il vous arriver ? La Bible dit que si vous confessez de votre bouche le Seigneur Jésus, et si vous croyez dans votre cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, vous serez sauvé !(Romains 10.9). Gloire à Dieu ! Si vous croyez en Lui et si vous l’invoquez, vous serez sauvé ! Mais, tout d’abord, vous devez l’invoquer.

Quiconque croit en lui ne sera point confus. Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. (Romains 10.11-13)

L’expérience du salut commence donc par la prière, car cette bénédiction est accordée à ceux qui invoquent le Seigneur et réclament son aide. Elle commence également le jour où vous confessez vos fautes au Christ et où vous vous repentez, où vous croyez que Jésus est le Sauveur, le Fils de Dieu qui est ressuscité d’entre les morts. Quand vous confessez de votre bouche et croyez en votre cœur, quand vous prononcez la prière de la foi : l’expérience du salut commence ! Alléluia !

Soulignez ici ce que nous dit Romains 10.12. « Il n’y aucune différence… ». Chacun est inclus dans cette bénédiction car Dieu ne s’en laisse imposer par personne. Il veut que tous soient sauvés, que tous l’invoquent et prient la prière de la foi !

Il est nécessaire que nous examinions maintenant plus en détail le plan de Dieu, car celui-ci ne prit fin ni à la croix ni même lors de la résurrection, il ne s’agissait en fait que de son aspect initial. Voyez-vous, la mort et la résurrection de Christ donnent à tous ceux qui croient la possibilité de devenir enfants de Dieu. « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu» (Jean 1.12). Enfants de Dieu ! Voilà ce qu’est véritablement le plan du Seigneur ! Dieu veut avoir des enfants qui l’aiment et l’appellent « Père ! Mon Père ! »?

Ce que Dieu voulait au début, Il le veut encore aujourd’hui. Il tient à partager Son amour avec l’homme
afin de jouir avec lui d’une réelle communion. C’est alors ce qui rend l’adoration importante. Dieu cherche des enfants capables de l’aimer, de l’adorer, car eux seuls peuvent le faire. Qui peut prononcer la prière de la foi ? Ceux qui croient en Lui, et nul autre. La prière débute donc par la confession, la foi, et elle conduit ensuite à l’adoration de notre Dieu et Père.

A la fin de l’histoire de ce monde, tous ceux qui auront cru et qui seront par conséquent enfants de Dieu seront rassemblés dans le ciel. On entendra une grande voix disant : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux et sera leur Dieu » (Apocalypse 21.3). Voilà le plan exact que Dieu a tracé à l’intention de l’homme depuis la fondation du monde. Tous ceux qui invoquent le Seigneur avec foi peuvent commencer de suite à vivre dans une telle communion avec Dieu. Ils peuvent parler avec Lui dans la prière et l’adoration. Ils peuvent partager Son amour sur cette terre et n’ont nul besoin pour cela d’attendre d’être arrivés au ciel!

Une foi qui garde

S’il est une chose merveilleuse, concernant l’amour de Dieu, c’est qu’il ne fait jamais défaut. Le Seigneur nous a aimés alors que nous étions encore des pécheurs, mais Il ne pouvait jouir d’une réelle communion avec nous puisque nous ne l’aimions pas. Cependant, dès le jour où nous croyons que Jésus est Son Fils, qu’il est mort pour nous et qu’Il est ressuscité, nous pouvons à nouveau partager Son amour. Nous pouvons à nouveau l’adorer, parler avec Lui. La foi nous permet de devenir Ses fils et Ses filles. Aussi longtemps que nous garderons notre confiance en Lui, rien ne pourra briser l’amour qui existe entre nous.

Bien évidemment, si nous cessons de croire en Lui, la communion qui existe entre nous sera rompue. L’amour doit être offert spontanément. N’est-ce pas ainsi que Dieu nous aime ? Cependant, si nous cessons de croire en Lui, notre amour pour Lui disparaît et la communion dont nous jouissons est détruite.

Nous sommes sauvés par la foi, gardés par la foi. Si cette dernière subsiste, nous maintenons notre salut. Par contre, si nous abandonnons notre foi, le fondement même de notre relation avec Dieu s’écroule. Le jour où la foi s’en va, notre amour pour Dieu est anéanti, et nous nous retrouvons à l’état de pécheurs et d’incrédules.

C’est par la prière que nous invoquons le nom du Seigneur et recevons le salut. C’est par elle que l’amour existant entre Dieu et l’homme est restauré. Et c’est encore elle qui permet de maintenir notre communion avec Dieu. L’amour doit être partagé ; lorsque nous cessons d’offrir à Dieu le nôtre, la relation dont nous jouissons avec le Seigneur cesse d’exister. Mais, grâce à la prière et à l’adoration, notre foi et notre amour peuvent demeurer fermes.

LA FRATERNITE DES FILS
Objectif 2. Expliquer le sens de 2 Corinthiens 5.16-17 et montrer de quelle manière ce passage affecte la vie de l’enfant de Dieu.

Le titre de cette section est « La fraternité des fils ». Le mot fraternité désigne la condition de « frères et sœurs ».

De quelle manière les croyants peuvent-ils devenir frères ? En ayant, tout simplement, le même « Père » ! Le jour où nous avons confessé nos péchés et accepté Jésus comme notre Sauveur, nous sommes devenus enfants de Dieu et membres d’une fraternité !

Tous ceux qui sont fils ou filles du même père sont frères et sœurs. Et dès l’instant où nous disons « Père » ou « notre Père », nous confessons que tous ses enfants sont frères et sœurs. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères » (Romains 8.29). Pensez à cela ! Tous les vrais croyants sont frères et sœurs. Le plan de Dieu établi depuis la fondation du monde prévoyait qu’Il devait devenir un jour le Père « de plusieurs frères » dont Christ devait être le « Frère Aîné ».

Le passé est révolu

Dieu divise les hommes en deux groupes. Deux seulement, c’est-à-dire ceux qui appartiennent à Sa famille et ceux qui n’en font pas partie. Il ne considère certainement pas le monde comme nous avons l’habitude de le faire. Pour Dieu il n’y a pas : « un Indien, un Africain, un blanc, un noir, un riche, un pauvre, un homme instruit, un homme sans instruction ». Loin de là ! Nous sommes les seuls à établir de telles différences mais Dieu ne juge personne selon les critères humains. A Ses yeux, deux catégories d’individus subsistent—ceux qui sont au nombre de Ses enfants et ceux qui ne le sont pas. Lorsqu’Il observe les hommes, Il peut dire : « Celui-ci est mon enfant, celui-là également. Cet homme-là n’est pas mon enfant. » Mais qui établit le choix en définitive ? C’est nous.

Nous sommes appelés à considérer les hommes comme Dieu le fait. Dans la famille divine, il n’y a aucune place
pour les préjugés. Le monde divise les êtres humains selon leur race, leur tribu, leur culture, la nation à laquelle ils appartiennent, mais nous ne devrions distinguer que deux catégories—ceux qui sont nos frères et sœurs et ceux qui ne le sont pas.

Tout est nouveau

« Mais, » direz-vous peut-être, « nous ne pouvons tous être semblables, au sein de cette famille divine. » C’est vrai, car Dieu n’a jamais eu l’intention d’éliminer tout ce qui différencie les êtres humains entre eux. Son désir est de remplir nos cœurs de Son amour afin que les différences ne créent plus le moindre problème.

L’Américain restera toujours un Américain, l’Indien restera un Indien, le noir et le blanc ne changeront pas. Dieu ne nous demande pas d’abandonner notre nationalité, notre race, notre tribu. Il aide même ceux dont les origines sont différentes à vivre ensemble dans l’amour et la paix. Comment une chose pareille peut-elle être possible ? Elle le deviendra si nous formons une vraie famille, c’est-à-dire une famille unie par le Saint-Esprit et la prière. Il est certainement juste de dire que la famille dont les membres prient ensemble conservera son unité. Un tel propos se vérifie dans le cas d’une seule famille, composée des parents et de leurs enfants, et il est également vrai lorsqu’il s’agit de la famille mondiale des enfants de Dieu, composée de diverses races et de nombreux pays. La prière change les choses !

Pourquoi beaucoup ne sont-ils pas enfants de Dieu ? Parce qu’ils n’ont jamais accepté Christ comme leur Sauveur. Ils ne peuvent s’adresser à Dieu en Lui disant : « notre Père. » Et ils ne sont pas les frères et les sœurs de ceux qui ont cru. Lorsqu’un chrétien rencontre un incrédule, il ne peut l’appeler « frère ». Pourquoi ? Parce que cet homme n’a pas le même Père ; il n’est pas l’un des membres de la famille. Jésus ,
en s’adressant à ceux qui refusaient de croire en Lui disait :
« Vous avez pour père le diable… » (Jean 8.44).

D’un autre côté, quand un croyant en rencontre un autre, il éprouve immédiatement de l’amour pour celui qu’il considère comme son frère, même si ce dernier est d’une race ou d’une nationalité différente de la sienne. En fait, il est membre de sa propre famille. Comme nous l’avons déjà dit, pour l’enfant de Dieu, ce qui le sépare des autres n’est nullement une question de race ou de nationalité, mais c’est le fait de l’incrédulité des hommes avec lesquels il ne peut se sentir à l’aise.

Objectif 3. Enoncer la fonction et les responsabilités des enfants de Dieu dans l’adoration et le service chrétien.

Gagner des hommes

Quel est le rôle des enfants de Dieu pendant qu’ils sont sur la terre ? Pourquoi Dieu les laisse-t-Il ici-bas ? Il a une bonne raison de le faire ; Sa famille n’est pas encore complète. Il ne veut pas voir périr le moindre individu mais désire que chacun se joigne aux siens ! Pourtant, seuls ceux qui découvrent l’œuvre accomplie par Jésus en leur faveur peuvent croire. Dieu a donc confié à chacun de Ses fils une tâche particulière. Il leur demande de parcourir le monde et d’annoncer à toute créature la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Quelle tâche et quelle responsabilité !

Nous ne sommes cependant pas seuls dans l’accomplissement de ce travail. Jésus, assis à la droite de Dieu, intercède pour nous. S’il nous arrive de faillir, Il est là pour entendre notre cri et présenter à Dieu notre besoin. Il plaide notre cause !

Le Saint-Esprit nous rend conscients de ce que nous sommes. Il nous pousse à adorer, à nous réjouir de ce que nous sommes fils et filles de Dieu. Sachant cela, nous devenons certains de pouvoir accomplir la tâche qui nous a été confiée. C’est donc sans aucune crainte que nous nous écrions : « Père, mon Père ! »

Le Saint-Esprit se charge également de prier pour nous lorsque nous ne savons pas nous exprimer comme nous devrions le faire. Le plan de Dieu n’est-il pas clair ? Sa volonté semble-t-elle incertaine ? Le Saint-Esprit intercède alors par des soupirs que les mots ne parviennent à exprimer. Quelle Aide extraordinaire !

Adorer Dieu

Qu’est-ce que la prière ? C’est un contact avec Dieu sous une forme qui peut trouver expression ou, au contraire, demeurer silencieuse. Si nous l’avons mentionnée indépendamment de l’adoration, c’est pour dire qu’elle concerne davantage les besoins des gens, tandis que l’adoration est avant tout une louange adressée à Dieu.

Des mots tels que « repentir, demander, chercher, frapper, chasser, proclamer, croire, remercier et requête » décrivent l’idée maîtresse de la prière. Des termes tels que « louange, remerciements, méditation, étude, honneur, gloire et se réjouir » décrivent davantage l’adoration. Ce sont là chacune des activités des enfants de Dieu dans la prière et l’adoration. Il suffit d’y ajouter la lecture de la Parole de Dieu, et vous possédez dorénavant les deux manières dont les membres de la famille divine peuvent communiquer avec leur Père.

La prière nous introduit dans la présence même de Dieu ; elle fortifie notre foi et nous aide à nous emparer des promesses du Seigneur. C’est encore elle qui attire à nos côtés Jésus, Celui qui plaide en notre faveur quand nous avons péché. Elle est source de puissance le jour où nous avons besoin d’être délivrés. Enfin, pardessus tout, la prière maintient le flot d’amour s’écoulant entre Dieu et nous tandis que nous adorons notre Maître. Nous apprendrons un peu plus loin comment « prier sans cesse » ; mais il est suffisant de dire ici que, pour l’enfant de Dieu, la prière devrait être aussi naturelle que la respiration.

Ajoutons un dernier mot avant de terminer cette leçon. Nul d’entre nous ne doit éprouver la moindre crainte à s’approcher de Dieu. Celui-ci n’est-Il pas « notre Père » ?
Un enfant aura peut-être peur d’une personne étrangère, mais de son propre père : jamais ! C’est pourquoi il nous est demandé, lorsque nous prions, de venir avec assurance, d’entrer en Sa présence avec allégresse, de pénétrer dans Ses parvis avec des cantiques. Le Psaume 100 nous le précise ; lisez-le vous-même. Nous devons exprimer au Seigneur notre reconnaissance et bénir Son nom. La présence de Dieu n’a guère un aspect terrifiant, n’est-ce pas ? Elle ressemble plutôt à un foyer—à une réunion de famille. Et c’est exactement ce que Dieu désire, car Il est « notre Père » et nous sommes Ses fils et Ses filles.

Prochaine leçon