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Prière et Adoration

L’adoration est une louange adressée à Dieu, un service rendu à notre Maître. Nous aimerions vous permettre de vous engager dans une vie nouvelle de prière et d’adoration et c’est pourquoi nous allons vous y introduire. Au début, il vous semblera peut-être que nous parlons de toutes sortes de choses sans rapport aucun avec la prière et l’adoration. Comment apprendre à prier en étudiant des sujets tels que : l’existence de Dieu, la réalité du ciel, la gloire, le royaume et la volonté de Dieu, gagner sa vie, savoir s’entendre avec ses voisins, surmonter et vaincre la tentation, comment réagir devant la maladie et les problèmes ? Vous aurez même l’impression, parfois, que nous nous sommes éloignés de notre thème. Cependant, en considérant attentivement la prière que Jésus enseigna à ses disciples le jour où ils Lui demandèrent « comment » prier, nous découvrons que tous ces éléments y sont tissés. C’est un peu comme Jésus disait : « Vous ne pouvez séparer la prière et l’adoration de votre vie personnelle. Vous ne pouvez dire, après avoir prié : Maintenant, j’ai terminé... je peux donc retourner à mon travail ». Il s’agit là, en fait, de la grande leçon que Jésus nous enseigne concernant la prière. Celle-ci ne s’achève jamais et ne peut se terminer par un « amen ». Elle est une activité sans fin, qui se trouve mêlée à chacun des aspects de notre vie ; elle est l’expression de nos pensées, et elle ne peut pas être séparée de nos actes. Dans ce livre, nous ne parlerons pas du moment ou du lieu où nous devons prier, des mots qu’il convient d’employer. Nous présenterons plutôt la prière comme une préparation à notre culte, et l’adoration comme une constante manière de vivre qui soit agréable à Dieu, tout en accomplissant ses desseins.

Leçon 5 : Un royaume à rechercher

« Que ton règne vienne » Matthieu 6.10

La plupart des gens ont tracé les plans de leur existence. Ils veulent devenir médecins ou avocats. Ils souhaitent s’enrichir, acquérir une certaine renommée. Et il se forme, dans leur esprit, l’image de ce que sera la vie lorsqu’ils auront atteint leur but. Ils deviennent ainsi des constructeurs du royaume !

Certains n’ont cependant aucun projet personnel. Ils préféreraient trouver quelqu’un de fort, en train de bâtir un royaume, et qu’ils pourraient aider à réaliser sa vision. Pour ces gens-là, le bonheur consiste à participer aux projets des autres.

C’est d’ailleurs ce que fait le chrétien. Il ne bâtit pas son propre royaume et ne tente pas d’obtenir la célébrité par quelque œuvre d’envergure. Il cherche au contraire la gloire de Dieu, la venue du royaume de Dieu. Sa prière est toujours celle-ci : « que ton règne vienne ». Son seul désir est de jouer un rôle dans l’établissement de ce royaume, et c’est pourquoi il ne se contente pas de prier mais il va, il obéit à l’ordre de Jésus qui consiste à évangéliser le monde.

Le croyant devrait toujours faire cette importante prière : « Seigneur, aide-moi à bâtir, non mon propre royaume, mais le tien ! » Hélas, bon nombre de chrétiens sont très occupés à construire leur royaume, et ils négligent celui de Dieu.

La gloire du royaume de Dieu
Christ dans l’assemblée des croyants Christ dans l’adoration des siens

LA NATURE DU ROYAUME DE DIEU
Objectif 1. Expliquer de quelle manière le royaume de Dieu peut être considéré à la fois comme actuel et encore à venir.

Aucun royaume ne peut être comparé à celui de notre Dieu ; il n’existe aucun roi semblable au Seigneur.

Le royaume de Dieu, s’il est présent, est cependant encore à venir. Nul ne peut le voir maintenant mais le jour viendra où il sera visible. Il est enfin intérieur (dans le cœur du croyant), mais sa gloire nous environne.

Le royaume de Dieu doit avoir la priorité parmi les éléments pour lesquels nous prions. Il doit occuper la même place que la justice de Dieu. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi ? Il est justice : justice de Dieu ! Celui qui recherche le premier cherche en même temps l’autre, et celui qui cherche la justice de Dieu cherche en fait Dieu Lui-même. Vous ne pouvez les séparer. Tous vont ensemble… TON nom, TON règne, TA justice. Vous ne pouvez avoir l’un sans l’autre. Donc, celui qui les recherche tous prie comme il convient.

Comment est-ce possible ? Simplement de la manière suivante. Le royaume doit d’abord se trouver dans le cœur du citoyen avant que ce dernier ne puisse être un bon citoyen du royaume. Les exemples de dirigeants exerçant leur autorité par la force ne manquent pas. Si on leur obéit, c’est parce qu’on les craint. Ils ne tardent pas à perdre leur royaume, celui-ci n’étant pas dans le cœur de la population. Les gens se soulèvent à la première occasion et ils donnent la place de chef à un homme que l’on aime et l’on respecte.

Ceci ne s’est-il pas produit maintes et maintes fois, dans le monde entier ? Un mauvais dirigeant semble recevoir, extérieure ment, les louanges et les éloges de son peuple, mais il ne s’agit que de mots destinés à éviter sa colère. Les gens le louent de leurs lèvres alors qu’ils éprouvent de la haine envers lui. Dans leur cœur, ils l’ont déjà rejeté.

Voilà pourquoi nous disons qu’un royaume fort et durable doit d’abord s’implanter dans le cœur d’un homme avant que celui-ci ne puisse jouer le rôle d’un bon citoyen. Et c’est également la raison pour laquelle le royaume de Dieu est éternel. Il s’implante dans le cœur de ses citoyens dès l’instant où ils croient. Nous pouvons dire par conséquent que « le lieu », l’endroit où se trouve le royaume de Dieu est dans le cœur de l’homme.

Ce royaume n’est toutefois pas uniquement dans le cœur des croyants. Le jour viendra où Christ régnera sur un royaume « extérieur », c’est-à-dire visible aux yeux de tous et capable d’englober les habitants du monde entier.

Pour le croyant, la seule différence résidera dans le fait que ce qui était « invisible » sera désormais « visible ». La bonté manifestée dans ce royaume n’aura pas changé, et la justice, la paix, la joie que donne le Saint-Esprit ne seront pas nouvelles pour le chrétien. Celui-ci n’a-t-il pas été citoyen du royaume de Dieu depuis le jour de sa naissance spirituelle ?

Quel jour ce sera quand enfin nous verrons le royaume ! Et quelle joie pour ceux qui en connaissent la vraie nature ! Ils auront vécu une vie de justice, de paix et de joie que seul le Saint-Esprit peut donner.

Oui, beaucoup se réjouiront en ce jour, mais qu’en sera-t-il de ceux qui ne connaissent pas le Seigneur ? Qu’en sera-t-il des pays où l’on n’a jamais entendu parler de Lui ? Il n’y aura là aucune joie, à moins que nous n’allions dire à ces gens que Jésus sauve ! Oh, combien nous devrions être actifs, occupés constamment à prier ! Nous devrions travailler jusqu’à ce que le monde entier sache qu’il existe un royaume et que celui-ci prend naissance dans le cœur de l’homme ! Chacun pourra le voir au moment du retour de Jésus.

Cela signifie que nous devrions prier afin que tout homme, en tout lieu, accepte Christ. Demandons à ce que le royaume de Dieu s’étende au cœur de tous les habitants de la terre et, en même temps, montrons-nous prêts à nous rendre là où Dieu nous envoie proclamer la bonne nouvelle, l’évangile de Jésus. Nul ne peut véritablement prier comme il devrait le faire s’il ne possède pas, au plus profond de lui-même, le désir de voir les perdus venir au salut.

Si l’évangélisation du monde ne nous tient pas à cœur, il devient impossible de prier comme nous devrions le faire. Ni notre travail, ni nos amis, ni les soucis de la vie ne devraient nous empêcher d’accomplir notre tâche. Ceux qui disent
« que ton règne vienne », doivent être prêts à se rendre dans le monde entier afin d’annoncer l’évangile à toute créature. Le royaume de Dieu ne peut venir pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, car la foi vient de ce que l’on entend.

L’époque du royaume de Dieu

Le royaume de Dieu est présent. Ses frontières ne sont pas délimitées, et il n’a ni barrières de douane ni bureau d’immigration. Il ne possède pas de drapeau national non plus. Où est-il ? Dans le cœur des croyants. Dieu, installé sur le trône du cœur des siens, y dirige Son royaume. « Le royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17.21). Jésus dit ceci : « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18.36). En d’autres termes, le royaume de Dieu ne ressemble pas à ceux qui sont dans le monde car il s’agit d’un royaume spirituel. « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards » (Luc 17.20). Bien sûr que non ! Caché dans un cœur, il ne peut se manifester qu’au travers de la vie et des actes de ses citoyens. C’est ce qu’affirme notre verset suivant :

Car le royaume de Dieu, c’est n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit (Romains 14.17).

Si le royaume de Dieu est présent, on doit en discerner les preuves aujourd’hui déjà. Faisons-le passer avant toute autre chose et il deviendra visible dans notre foyer, là où nous travaillons, ainsi que parmi nos amis. Ce n’est pas nous qui régnerons, dans ces divers endroits, mais Dieu ! La plupart des problèmes que rencontrent les gens chez eux, à leur travail ou lorsqu’ils sont avec des amis, proviennent du fait qu’ils cherchent leur volonté et ne se soucient guère de plaire à Dieu. Lorsque nous faisons passer le royaume de Dieu au premier plan, dans notre vie, les problèmes sont vite résolus ! Notre foyer devient un havre de paix ; notre travail nous apporte satisfaction, et nos amis apprécient notre compagnie parce que nous ne sommes pas égoïstes. Voilà pourquoi Jésus promet que toutes choses nous seront données en plus si nous cherchons premièrement Son royaume et Sa justice (Matthieu 6.33).

Le royaume de Dieu doit encore se manifester. S’il est actuel, il est également à venir. Nous prions en disant : « que ton règne vienne ». Nous gémissons dans l’attente du jour où « ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revêtel’immortalité»(1 Corinthiens15.53).L’unedesgrandes joies de l’adoration consiste à chanter et à décrire le retour deJésus.1 Thessaloniciens4.13-18,merveilleuxpassagede l’Ecriture, nous parle de cet événement, et le verset se termine ainsi : « Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » Adorer, c’est partager notre espérance concernant l’avenir, et c’est également parler à Dieu du royaume qui se trouve en nous, Lui permettre de nous révéler certaines des joies de ce royaume que nous verrons un jour.

Objectif 2. Citer quatre points différents parmi ceux auxquels le croyant doit veiller s’il veut que s‘accomplisse l’ordre de Jésus au sujet de l’évangélisation du monde.

Il est merveilleux de passer du temps dans la prière et l’adoration, mais il est nécessaire de jouir de ces moments en ayant une pleine connaissance du plan de Dieu. Nous examinerons ce sujet plus en détail au cours de la leçon suivante. Nous devons cependant en parler ici car il s’agit du développement du royaume de Dieu.

Jésus disait qu’Il bâtirait Son église. Or, l’église de Christ, ce sont des hommes, des femmes, c’est-à-dire l’ensemble des croyants. Partout où l’on rencontre ces derniers, on est en présence de l’église de Christ dont les membres sont les citoyens du royaume de Dieu. Christ, en bâtissant Son église, édifie donc Son royaume. Voici ce que sont l’œuvre et le merveilleux plan de Dieu. C’est ce pour quoi nous devrions prier.

L’église grandit de deux manières différentes, et nous devrions demander dans la prière :

  1. à voir le nombre de ses membres se multiplier.
  2. à voir ses membres croître selon l’image de Christ.

L’ordre d’évangéliser

Dans le but d’accomplir cette œuvre, Christ ordonna à Ses disciples d’évangéliser. « Allez », leur dit-Il, « faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.19-20).

Une telle tâche devrait nous garder dans la prière jusqu’au retour de Jésus ! Examinons les quatre points l’un après l’autre.

Allez

Il ne s’agit pas là d’un appel. Il ne nous est pas demandé de « venir », mais d’« aller » ! C’est donc un ordre. Lorsque vous priez, ne vous laissez pas troubler par la question de « l’appel ». Jésus appela Ses disciples afin de les attirer à Lui, puis Il les envoya plus loin. L’appel de Dieu est donc en vue du salut, et nous sommes invités à appartenir à Jésus. Voilà le « viens » de l’évangile. Le commandement est ensuite une chose différente, adressée à ceux qui ont entendu l’appel du Seigneur et qui sont venus à Lui. Que leur est-il dit ? « Allez ! » « Allez en tout lieu. Allez parler aux hommes et faites d’eux des disciples. Baptisez-les, enseignez-les. » Il n’est pas nécessaire d’attendre une voix venant du ciel car elle a déjà parlé. Quelle est-elle ? La voix de Jésus qui nous dit : « Allez ! »

Faites des disciples

Nous avons là l’ordre d’évangéliser. Pousser les hommes à accepter Jésus comme leur Sauveur et Seigneur : telle est notre tâche. Il nous est demandé de faire des disciples au sein de toutes les nations. Mais les gens ne se mettront pas à croire en Jésus parce que nous savons comment discuter avec eux, ou parce que nous sommes instruits. Ils seront convaincus de leur péché lorsque le Saint-Esprit agira au travers de nos paroles. Au moment où l’amour de Jésus touchera leur cœur, alors ils se repentiront et ils croiront. Nous devons par conséquent demander à Dieu de mettre dans notre bouche les paroles qui conviennent.

 

Nous recevons ici l’ordre d’amener ceux qui ont cru à s’engager publiquement à suivre le Seigneur. Croire dans son cœur n’est pas suffisant ; encore faut-il confesser de sa bouche puis être baptisé dans l’eau. Le commandement est très clair ; en recevant le baptême, on rend un témoignage public, et c’est en même temps une image de ce qui se passe en nous. Le jour où nous avons cru, nous sommes morts au péché. En nous faisant plonger dans l’eau, nous l’apprenons à ceux qui observent la scène. Nous sommes ensuite devenus de nouvelles créatures—des enfants de Dieu. C’est ce que comprennent les spectateurs au moment où nous ressortons de l’eau. Tout croyant devrait être baptisé dans l’eau. Il s’agit d’un ordre.

 

L’achèvement de l’œuvre

Le plan de Dieu n’a pas encore trouvé son accomplissement. Une tâche nous a été assignée et chacun d’entre nous peut ainsi achever une partie de ce plan.

Jésus, Lui, a terminé Sa part. Devenu homme, Il a guéri les malades, enseigné les vérités concernant le royaume de Dieu, puis Il a fait ce pour quoi Il était venu ici-bas : Il est mort. En mourant, Il s’est chargé de tous les péchés du monde. Et, cloué à la croix, Il a pu s’écrier : « Tout est accompli ! » Son œuvre était terminée.

Jésus donna une tâche à chacun de ses disciples. « Allez », leur dit-Il, « prêchez, baptisez, enseignez. » Ces hommes obéirent, et c’est ainsi que l’évangile se répandit en tout lieu. L’un après l’autre, les disciples moururent mais eux aussi purent affirmer qu’ils avaient achevé leur rôle, au sein du plan de Dieu.

Le même ordre subsiste encore aujourd’hui. Chacun d’entre nous reçoit une tâche qui lui est confiée par Dieu. A nous de prier afin de discerner exactement quel aspect du plan de Dieu nous sommes appelés à remplir. Alors, quand nous aurons pleinement obéi et que nous serons parvenus au terme de notre vie, nous pourrons dire : « C’est fini ; j’ai achevé ma tâche ! »

Paul disait : « Désormais la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4.8). L’apôtre avait prié avec ardeur afin de pouvoir connaître Christ et Lui ressembler. « Mon but est de le connaître, lui, ainsi que la puissance de sa résurrection » affirmait-il, (Philippiens 3.10). Quel but ! Quel objectif ?

Ce même but devrait être nôtre et nous devrions en faire notre prière quotidienne, notre objectif lorsque nous adorons le Seigneur dans nos cultes ou en privé. Dieu désire achever Son œuvre en nous, mais Il n’y parviendra qu’avec notre coopération. Il ne veut pas que nous attendions d’être au ciel pour ressembler à Jésus. Il tient à nous transformer dès maintenant—et Il pourra le faire si nous sommes fidèles dans l’adoration et la prière.

Objectif 3. Comparer la présence actuelle de Christ dans les assemblées locales avec ce qu‘il nous est dit de Lui dans Apocalypse 1.9-20.

Christ dans l’assemblée des croyants

Nous savons que nous verrons Christ dans Sa gloire au jour de Sa venue. Cette gloire est néanmoins présente aujourd’hui, là où les croyants sont rassemblés, et nous pouvons la discerner au travers de l’adoration.

Dieu donna à Jean la vision de Christ dans les églises. Nous pouvons lire ce qui nous est dit à ce sujet dans Apocalypse 1.9-20. Jésus nous est représenté comme « le Vivant », debout au milieu des chandeliers qui sont, eux, les sept églises d’Asie.

Ce que Jésus nous dit dans Matthieu 18.20 est toujours vrai : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Si nous voulons voir Sa gloire, nous devons nous réunir en Son nom. Il sera là !

Une recommandation nous est donnée dans Hébreux 10.25. « N’abandonnons pas notre assemblée. » Quelque chose se produit lorsque les chrétiens se rassemblent. Christ vient au milieu d’eux. Ceux qui « ne vont pas à l’église » manquent ainsi l’occasion de Sa visite. Où se rend-Il ? Partout où les croyants se réunissent en Son nom. Il s’avance au milieu des chandeliers ! Et ceux-ci sont des églises, des communautés de croyants. Pensez-y un instant ! Le groupe peut être nombreux ; il peut s’agir, au contraire, de quelques chrétiens seulement. Peu importe ! S’ils se réunissent au nom du Seigneur, Il sera là. Quelle raison de le louer et
de l’adorer ! Nous pouvons chanter, nous réjouir ! Jésus approuve le rassemblement des croyants et Il visite ces derniers.

Christ dans l’adoration des siens

Christ est là tandis que nous chantons. Nos voix s’élèvent ensemble et nous sentons Son Esprit à l’œuvre parmi nous.
« Je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence » (1 Corinthiens 14.15). Nous venons souvent à la maison de Dieu l’esprit rempli de pensées les plus diverses au sujet de notre foyer, de nos amis ou de notre famille. Lorsque nous chantons, notre esprit se détourne des soucis de la terre pour s’élever vers des pensées célestes, vers les
« choses d’En-haut », et c’est alors que nous recevons la force d’affronter une nouvelle fois les tâches de la vie !

Christ est là lorsque nous prions. « Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence » (1 Corinthiens
14.15). En pénétrant dans notre chambre, et en oubliant
ce qui nous entoure pour nous entretenir avec Jésus, nous
le sentons à nos côtés. Sa présence nous apporte force et bénédiction. Et quand nous écoutons ceux qui prient autour de nous, nos cœurs se remplissent de louange. Nous savons que Christ marche au milieu de Son peuple !

Christ est également présent lorsque Sa Parole est prêchée. Nous pouvons l’entendre s’adresser à nous. Nos yeux sont fixés sur le prédicateur mais nous entendons la voix de Jésus.
« Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises ! » (Apocalypse 2.7). Nous devrions prier pour nos prédicateurs car ils nous apportent la Parole de Dieu. Et nous devrions le faire en sachant que l’Esprit veut se servir de leur intelligence et de leurs lèvres pour s’adresser à nous.

Prochaine leçon