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Prière et Adoration

L’adoration est une louange adressée à Dieu, un service rendu à notre Maître. Nous aimerions vous permettre de vous engager dans une vie nouvelle de prière et d’adoration et c’est pourquoi nous allons vous y introduire. Au début, il vous semblera peut-être que nous parlons de toutes sortes de choses sans rapport aucun avec la prière et l’adoration. Comment apprendre à prier en étudiant des sujets tels que : l’existence de Dieu, la réalité du ciel, la gloire, le royaume et la volonté de Dieu, gagner sa vie, savoir s’entendre avec ses voisins, surmonter et vaincre la tentation, comment réagir devant la maladie et les problèmes ? Vous aurez même l’impression, parfois, que nous nous sommes éloignés de notre thème. Cependant, en considérant attentivement la prière que Jésus enseigna à ses disciples le jour où ils Lui demandèrent « comment » prier, nous découvrons que tous ces éléments y sont tissés. C’est un peu comme Jésus disait : « Vous ne pouvez séparer la prière et l’adoration de votre vie personnelle. Vous ne pouvez dire, après avoir prié : Maintenant, j’ai terminé... je peux donc retourner à mon travail ». Il s’agit là, en fait, de la grande leçon que Jésus nous enseigne concernant la prière. Celle-ci ne s’achève jamais et ne peut se terminer par un « amen ». Elle est une activité sans fin, qui se trouve mêlée à chacun des aspects de notre vie ; elle est l’expression de nos pensées, et elle ne peut pas être séparée de nos actes. Dans ce livre, nous ne parlerons pas du moment ou du lieu où nous devons prier, des mots qu’il convient d’employer. Nous présenterons plutôt la prière comme une préparation à notre culte, et l’adoration comme une constante manière de vivre qui soit agréable à Dieu, tout en accomplissant ses desseins.

Leçon 4 : Un roi à adorer

« Que ton nom soit sanctifié » (Matthieu 6.9)

Dans la première partie du cours, nous avons vu quelle devait être la position du croyant dans la prière. Nous avons parlé de la disposition de l’esprit—et non de la position spécifique du corps. En d’autres termes, quand vous savez qui vous êtes et l’endroit auquel vous appartenez, vous êtes capable de prier et d’adorer Dieu.

Dans cette seconde section, nous allons examiner l’élément le plus important de la prière : celui des priorités. Il faut que « celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11.6).

« Croire que Dieu existe » correspond en quelque sorte à l’adoration rendue à Dieu. « Qu’il est rémunérateur de ceux qui le cherchent » fait allusion aux prières où l’on réclame certaines choses à Dieu. Nous devons premièrement adorer, puis il nous est permis de demander. Mais n’oublions pas que le Seigneur rémunère ceux qui le cherchent Lui— non ceux qui désirent avant tout une récompense !

La priorité est donc réservée à l’adoration. Qu’est-ce qui doit nous intéresser avant tout ? Lui, notre Dieu, et Son Royaume. Voilà pourquoi, dans cette seconde partie, nous examinerons les points suivants : ton nom, ton royaume, ta volonté.

A l’issu de cette leçon, vous pourrez :

  • Comprendre à quel point il est important de commencer vos prières en adorant Dieu et non en énumérant vos requêtes.
  • Considérer vos requêtes afin de vous assurer qu’elles honorent Dieu.
  • Discerner comment Satan essaie d’usurper la place de Christ dans le cœur du croyant.
  • Reconnaître et abandonner les habitudes relatives au langage et aux actes qui, dans votre vie, déshonorent Dieu.

 

HONORER LE ROI
Objectif 1. Dire comment le croyant peut honorer Dieu comme son Roi. Plusieurs réponses sont nécessaires.

Dieu n’est pas seulement notre Père, Il est encore notre Roi. Il possède un Royaume dont nous aurons l’occasion de parler en détail un peu plus tard.

En qualité de fils et de filles, nous appelons Dieu notre Père ; comme citoyens, nous Lui donnons le nom de Roi. Ses enfants le remercient de Son amour et de Ses soins, tandis que les citoyens Lui obéissent et L’adorent.

Dieu est ainsi notre Père et notre Roi, et nous sommes à la fois Ses enfants et Ses sujets. L’erreur la plus grave d’un citoyen consiste certainement à manquer de respect ou d’obéissance envers son roi. Par contre, il ne peut mieux agir qu’en l’adorant et en l’honorant. Amour et honneur peuvent se manifester dans une attitude d’obéissance et de service, mais cela n’est pas suffisant.

L’objet de l’adoration
Dieu désire une adoration qui soit personnelle et empreinte de louange. Il veut nous entendre dire que nous L’aimons ; Il tient à recevoir un culte qui L’honore en tant que Roi.

Certaines personnes adorent des idoles inanimées ; d’autres des ancêtres morts. D’autres enfin choisissent la nature. Mais aucun de ces éléments n’est doté de chaleur ou de personnalité ; aucun d’entre eux ne peut manifester envers nous le moindre amour ou même répondre à nos prières.

Qu’en est-il des croyants ? L’objet de notre adoration vit ! Il est capable d’aimer, de se faire connaître à nous lorsque nous entrons en Sa présence avec des chants de louange ! Celui que nous adorons est le vrai Dieu ! Et Il n’est pas simplement un dieu, Il est L’unique ! En dehors de Lui, nul autre n’existe.

Quelqu’un dira peut-être : « J’adore Dieu mais je ne crois pas que Jésus est le Fils de Dieu. » Impossible ! Vous ne pouvez pas adorer Dieu tout en refusant Son Fils !

Dans 1 Jean 3.22-23, Jean parle de Dieu et dit : « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres. » Comment peut-on prétendre adorer Dieu si l’on ne croit pas en Son Fils ? Comment peut- on adorer Dieu tout en lui désobéissant ? Il nous a commandé de croire que Jésus est Son Fils. Peut-on persister dans la désobéissance à Son égard ? Dieu accepte-t-Il notre adoration alors que nous rejetons Son Fils ?

Si nous voulons adorer Dieu, nous devons également adorer Son Fils. Dans Philippiens 2.7-11, il est dit de Jésus : Mais Il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au- dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus- Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Tout genou fléchira bientôt afin d’honorer le nom de Jésus ! Notre privilège est de pouvoir le faire déjà maintenant, mais le jour vient où ce sera également le devoir des incrédules ! Dieu a remis toute autorité entre les mains de Son Fils et celui-ci gouvernera jusqu’au moment où l’ensemble de ses ennemis aura été vaincu. Ensuite, ses adversaires eux- mêmes se prosterneront devant Lui et donneront gloire à Son nom. Dès lors, pourquoi ne pas agir ainsi aujourd’hui ?

DETRONER L’USURPATEUR
Objectif 2. Identifier l’usurpateur et déterminer tout ce dont il se sert, que ce soit des personnes ou des choses, pour accomplir son œuvre.

Les visages de l’usurpateur

Si nous désirons savoir comment prier, il est nécessaire que nous connaissions celui qui a autorité sur notre cœur. Sommes-nous enflés d’orgueil ? Avons-nous de nous-mêmes une trop haute opinion ? Cherchons-nous notre propre gloire ? Alors Satan a réussi à remettre le « moi » sur le trône de notre cœur.

Il est facile de dire qui règne chez un homme en examinant les mots capables de contrarier ce dernier ou de le mettre en colère. Cet homme est-il troublé lorsqu’on insulte le nom de Dieu ? S’afflige-t-il en voyant quelqu’un souiller la maison de son Père ? Réserve-t-il plutôt sa colère à l’intention de ceux qui l’insultent, lui ? Est-il mécontent lorsque les gens négligent de l’honorer en vertu de ce qu’il croit être ? Heureux est celui qui permet à Dieu de régner sur son cœur et qui honore le nom de son Roi !

A part le « moi », il existe d’autres usurpateurs installés par Satan sur le cœur de l’homme. L’un d’entre eux, très gênant, s’appelle « service ». Il est difficile de le reconnaître car nous pensons généralement qu’il a été placé là par Dieu. Nous devenons à ce point occupés par les tâches accomplies pour le Seigneur que le travail devient un dieu et que nous nous mettons à l’adorer. La prière est négligée. Le nom de Dieu n’est plus honoré. Nous avons trop à faire ! Nous disons alors que notre travail est notre manière à nous d’adorer Dieu.

Nous ressemblons à ce mari qui, parce qu’il a un excellent travail et pourvoit aux besoins des siens, pense être bon envers sa femme. Si cette dernière se plaint de ce qu’il ne lui témoigne pas suffisamment d’attention, il met l’accent sur son travail en disant qu’elle devrait se montrer reconnaissante et satisfaite. Pourtant, sa compagne désire plus que du pain sur la table ; elle a besoin de son amour. Elle veut que son époux lui parle, partage avec elle ses pensées et ses sentiments.

Elle tient à être tout près de lui afin de lui apprendre ce qui se passe dans la famille. Elle souhaite aussi lui confier les pensées de son propre cœur.

Il en est de même avec Dieu. S’Il apprécie le travail que nous accomplissons, Il désire néanmoins que nous passions du temps devant Lui afin de Lui faire connaître nos pensées et nous réjouir en Sa présence. Il veut que nous l’adorions et donnions gloire à Son nom.

Les prêtres qui vivaient au temps de Malachie sont un exemple vivant de ce que nous sommes en train de dire. Ecoutez les paroles du prophète : « Maintenant, à vous cet ordre, sacrificateurs ! Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de donner gloire à mon nom, dit l’Eternel des armées, J’enverrai parmi vous la malédiction, et je maudirai vos bénédictions ; Oui, je les maudirai , parce que vous ne l’avez pas à cœur » (Malachie 2.1-2).

Les sacrificateurs assuraient le service de l’autel et ils accomplissaient leur devoir. Pourtant, ils ne le faisaient pas dans le but de glorifier Dieu. Pour eux, il s’agissait simplement d’une tache—un moyen de subvenir à leurs besoins, et la manière dont ils travaillaient en était, bien sûr, affectée. Ils ne se souciaient guère du peuple mais se préoccupaient avant tout d’eux-mêmes. Lorsque vous n’adorez pas selon des motifs valables, votre travail n’est pas bon. Si celui-ci usurpe la place de Dieu et devient votre maître, il vous pousse à l’insouciance à l’égard de Dieu, de votre famille ou de votre prochain. Par contre, si le Seigneur est sur le trône, votre travail et tout ce que vous accomplirez sera à Sa gloire.

Examinons encore l’un des éléments qui peut nous empêcher d’honorer le nom de Dieu. Lorsque nous nous mettons à suivre les hommes, Satan se sert du culte que nous leur rendons pour écarter Dieu du trône de notre cœur. On rencontrait ce problème dans l’église de Corinthe où les uns disaient être disciples de Paul tandis que les autres préféraient Apollos ou Pierre. Des divisions s’étaient ainsi crées entre les chrétiens qui s’étaient attachés à des hommes et non au Seigneur. On s’inquiétait davantage du nom de Paul, d’Apollos et de Pierre que de la gloire de Dieu. Quelle honte ! Il est terrible de penser que des croyants accordent plus d’honneur aux hommes qu’à Dieu. On n’avait rien à reprocher ni à Paul, ni à Apollos, ni à Pierre, car tous trois honoraient le Seigneur. L’erreur consistait à leur donner la place qui revenait à Dieu. Mettons notre Maître sur le trône de notre cœur et adorons-Le !

Le trône vide : une illusion
Objectif 3. Décrire les méthodes utilisées par Satan pour usurper le trône de Christ dans le cœur du croyant.

Le diable est un imposteur, un rebelle. Placé très haut, parmi les anges de Dieu, il laissa son cœur s’élever et s’enfler d’orgueil. Décidé à s’emparer du trône divin, il prit la tête d’une rébellion, dans le ciel. D’autres anges, fort nombreux, se laissèrent tromper et le suivirent. Lisez Ezéchiel 28.1-17 où il est question du roi de Tyr ; nous avons là une image de la révolte de Satan. Dieu chassa du ciel ce dernier ainsi que tous les anges rebelles qui l’avaient imité. Le diable fut précipité sur la terre et il y règne depuis ce moment-là. Le plan de Dieu consiste à le renverser afin de reprendre autorité dans le monde. Il envoya premièrement Jésus qui triompha du péché et de la mort et qui brisa la puissance de Satan. Enfin, Il détruira l’ennemi et régnera sur la terre.

Hébreux 2.14-15 est un récit clair de ce que Jésus a fait pour rendre réalisable le plan de Dieu : Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.

Satan exerce toujours son pouvoir sur le monde mais son règne va bientôt prendre fin. Nous le voyons installé sur le trône du cœur des incrédules et dominer ces derniers. Sachons néanmoins que Christ revient ; ce jour-là, c’est Lui qui régnera sur le monde et sur ceux qui le peuplent. La puissance et la domination du diable seront totalement anéanties. Il est vrai que son pouvoir a déjà été brisé chez ceux qui croient en Jésus ; il ne peut plus les dominer et ne règne plus dans leur vie. L’usurpateur a été renversé du trône de leur cœur. Alléluia !

11 De quelle manière Jésus a-t-Il libéré ceux qui étaient esclaves de la crainte de la mort ?

Satan a donc été renversé, chassé du cœur des croyants. Le trône est-il resté vide ? N’y a-t-il plus personne qui règne dans la vie du chrétien ? Nous avons ici une leçon importante car un trône vide n’existe pas. Ou bien il est occupé par
Dieu, ou c’est l’usurpateur qui s’y est assis. Lorsqu’un chef est renversé, un autre prend sa place. En fait, aucun souverain ne quittera son trône sans avoir été au préalable chassé par quelqu’un !

Certains pensent être libres de toute domination. Ils sont maîtres de leur propre vie et personne n’exerce la moindre autorité sur eux ; c’est du moins ce qu’ils prétendent. Quelle erreur ! Combien ces gens-là se trompent !

Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? (Romains 6.16).

Nous sommes esclaves du maître auquel nous obéissons. Pouvez-vous prétendre vivre sans péché ? N’obéissez-vous pas aux désirs égoïstes de votre cœur ? Osez-vous affirmer que vous n’êtes pas dominé par vos émotions ?

Si une chose quelconque exerce sa domination ou son influence sur votre vie, vous ne pouvez prétendre être libre. Vous n’êtes pas votre propre maître mais vous possédez un roi ! Peut-être ne lui donnez-vous pas le nom de Satan ; vous direz qu’il s’agit du « moi ». Satan est cependant celui qui l’a placé là, et le diable règne en vous par l’intermédiaire de votre « moi ».

HONORER LE NOM DU ROI
Objectif 4. Dire ce qui peut être accompli au nom du Roi et pour quelle raison il est nécessaire d’honorer ce nom-là.

La puissance du nom

Matthieu 6.9 dit ceci : « Que ton nom soit sanctifié. » Pourquoi son nom est-il mentionné et non simplement sa personne ? Pour quelle raison n’est-il pas dit : « Que tu sois honoré ? » L’homme n’est-il pas plus important que son nom ? En quoi ce dernier peut-il l’être ?

Lorsqu’une personne appose sa signature sur une feuille de papier, elle déclare vouloir faire ce qui est écrit là. Maintenant, s’il s’agit d’un homme pauvre qui s’engage à payer une forte somme d’argent, on dit qu’il emploie son nom à tort. Il est malhonnête de se servir de son nom pour garantir une chose que l’on ne pourra accomplir.

Songez un instant à ce que représente le nom de Dieu ! Celui-ci est tout puissant. Il connaît toutes choses, Il est présent en tout lieu. Possesseur de richesses illimitées, Il ne manque de rien. Si Dieu appose Son nom sur un écrit quelconque, nous pouvons être assurés qu’Il est capable d’accomplir ce qu’Il a promis.

Si nous voulons apprendre comment prier, nous devons croire que Dieu fera ce qu’Il a promis d’accomplir quand nous Lui demandons quelque chose en Son nom. Dans Sa Parole, Il nous a laissé de nombreuses promesses. En douter revient à insulter Son nom ! Nous pouvons imaginer qu’Il a signé un chèque en notre faveur. Or, nous refusons de nous rendre à la banque pour toucher ce chèque sous prétexte que Dieu n’a pas assez d’argent pour l’honorer.

Que dit Paul ? « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10.13).

Jésus dit également : « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez » (Matthieu 21.22).

Et Dieu affirme : « Je suis l’Eternel, qui te guérit » (Exode 15.26).

Croyant, enfant de Dieu, saisis-toi des promesses que le Seigneur a signées de Sa propre main. Présente-les Lui dans la prière. Il te répondra !

15 Que nous révèlent les versets précédents au sujet de notre Dieu ?

Sa Parole contient bien d’autres promesses encore, toutes « signées » de Sa main. Oseriez-vous les mettre en doute ? Doutez-vous de la vérité de Sa Parole ? Chassez dès maintenant un tel manque de confiance et croyez en Son nom. Approchez-vous de Lui dans la prière. Allez dans une attitude de foi—en Son nom !

Nous sommes prompts à croire les hommes. Nous acceptons la parole de notre docteur, de nos amis, des politiciens même, et pourtant il nous est difficile de croire à ce que Dieu dit. Comment pouvons-nous attendre l’exaucement de nos prières lorsque nous accordons plus d’honneur aux hommes qu’au nom du Seigneur ? Si, pour nous, la parole d’un homme a davantage d’importance que les promesses de Dieu, nous ne savons pas comment prier. Nous ne faisons pas passer avant toutes choses les promesses que le Seigneur nous a laissées en Son nom !

Le nom porte en lui la réputation d’un homme. Il ne fait pas de vous ce que vous êtes ; au contraire : c’est vous qui lui donnez sa valeur ! Etes-vous malhonnête ? L’opinion que l’on a de vous sera vite établie. « On ne peut faire confiance à cet homme, » dira-t-on. Vous aurez ainsi le renom d’être quelqu’un de malhonnête. « Mais », répondrez-vous, « je m’appelle Monsieur Vérité. Tel est mon nom. » Hélas, ceci ne changera pas l’opinion de ceux qui vous connaissent. Pour eux, vous resterez « Monsieur Malhonnête », et cela à cause de la manière dont vous vivez. En tant que chrétiens, nous devons toujours chercher à glorifier Dieu par notre bonne réputation.

La Bible dit : « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain » (Exode 20.7). Prononcer le nom du Seigneur à la légère ou s’en servir d’une manière qui n’est pas à Sa gloire, c’est le prendre en vain. En d’autres termes, il s’agit de « jurer » ou de « blasphémer ». Nous prenons le nom de Dieu en vain lorsque, par manque de respect, nous l’invoquons sous l’effet de la surprise ou de l’indignation. Si nous nous en servons uniquement pour souligner nos sentiments et non dans un acte d’adoration, nous insultons le nom de notre Dieu. Nous ne l’honorons certainement pas.

Prochaine leçon