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Prière et Adoration

L’adoration est une louange adressée à Dieu, un service rendu à notre Maître. Nous aimerions vous permettre de vous engager dans une vie nouvelle de prière et d’adoration et c’est pourquoi nous allons vous y introduire. Au début, il vous semblera peut-être que nous parlons de toutes sortes de choses sans rapport aucun avec la prière et l’adoration. Comment apprendre à prier en étudiant des sujets tels que : l’existence de Dieu, la réalité du ciel, la gloire, le royaume et la volonté de Dieu, gagner sa vie, savoir s’entendre avec ses voisins, surmonter et vaincre la tentation, comment réagir devant la maladie et les problèmes ? Vous aurez même l’impression, parfois, que nous nous sommes éloignés de notre thème. Cependant, en considérant attentivement la prière que Jésus enseigna à ses disciples le jour où ils Lui demandèrent « comment » prier, nous découvrons que tous ces éléments y sont tissés. C’est un peu comme Jésus disait : « Vous ne pouvez séparer la prière et l’adoration de votre vie personnelle. Vous ne pouvez dire, après avoir prié : Maintenant, j’ai terminé... je peux donc retourner à mon travail ». Il s’agit là, en fait, de la grande leçon que Jésus nous enseigne concernant la prière. Celle-ci ne s’achève jamais et ne peut se terminer par un « amen ». Elle est une activité sans fin, qui se trouve mêlée à chacun des aspects de notre vie ; elle est l’expression de nos pensées, et elle ne peut pas être séparée de nos actes. Dans ce livre, nous ne parlerons pas du moment ou du lieu où nous devons prier, des mots qu’il convient d’employer. Nous présenterons plutôt la prière comme une préparation à notre culte, et l’adoration comme une constante manière de vivre qui soit agréable à Dieu, tout en accomplissant ses desseins.

Leçon 7 : Besoins matériels

« Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » Matthieu 6.11

« Donne-nous. » Cette prière ne ressemble-t-elle pas à celles que nous avons l’habitude de faire ? Donne-moi à manger ! Donne-moi une maison ! Donne-moi un emploi ! Donne-moi de l’argent ! Donne-moi, donne-moi, donne-moi ! Beaucoup sont incapables de formuler une autre sorte de requête. Quand prient-ils en réalité ? Uniquement lorsqu’ils ont besoin de quelque chose. Et que disent-ils alors ? « Donne-moi ! »

Quelle honte ! Pour eux, Dieu est tout juste bon à leur donner ce qu’ils désirent. Le Seigneur devient alors une sorte de magasin ou de grenier où les réserves sont entreposées. Les gens ne vont à Lui que s’ils ont besoin de quelque chose.

Dieu a promis de nous donner ce qui nous est nécessaire. Il a suffisamment de nourriture pour nous tous. Il tient cependant à ce que nous le cherchions par amour et non simplement en raison de ce que nous désirons recevoir de Lui.

Voyez-vous, il est une chose que Dieu attend de nous et que nous sommes seuls à pouvoir Lui donner ; ce sont notre amour et notre adoration. Il rémunère ceux qui le cherchent (Hébreux 11.6).

plan de la leçon

Que désirons-nous ? Se servir de Dieu

Ce que cherchent les incrédules

Que rechercher ? Etre dans l’abondance

Une certaine mesure de foi

Un instrument de bénédiction Une question de motif

Un premier motif : la loi Un second motif : l’amour

BESOINS MATERIELS

A l’issu de cette leçon, vous pourrez :

  • Discerner la relation qui existe entre la prière et l’adoration et le fait que Dieu pourvoit à nos besoins.
  • Définir ce qu’est le « don de partager avec les autres. »
  • Reconnaître les responsabilités et les avantages que confère ce don de « partager avec les autres », au service de Dieu.
  • Comparer les mobiles qui poussent les hommes à donner et examiner vos propres motifs.

développement de la leçon

QUE DESIRONS-NOUS ?

Objectif 1. Expliquer comment Dieu pourvoit à nos besoins matériels lorsque nous cherchons Son royaume.

Au cours des quatre prochaines leçons, nous allons parler des besoins de l’homme. Jésus a mentionné la question de la nourriture, du pardon, de l’épreuve et de la délivrance. Dans cette leçon, nous parlerons du problème de la nourriture ou de ce que nous appellerons « les besoins matériels ». Il s’agit en fait de tout ce qui est nécessaire à notre vie, c’est-à-dire la nourriture, les vêtements, l’instruction, le foyer, l’argent, etc. Nous tenons à montrer de quelle manière Dieu peut pourvoir à nos besoins si, de notre côté, nous nous intéressons en premier lieu à Son royaume.

1 Qu’entendons-nous ici par besoins matériels ?

Dieu s’intéresse donc à nos besoins. Lorsque nous prions, Il nous écoute. « Nous avons auprès de lui, cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, Il nous écoute » (1 Jean 5.14). C’est pourquoi nous pouvons
Lui demander n’importe quoi tout en veillant à terminer notre prière par ces mots : « Si Dieu le veut » (Jacques 4.15). Il n’est pas mauvais de réclamer des biens matériels, mais il est faux de continuer à les poursuivre en sachant très bien qu’il n’est pas dans la volonté de Dieu de nous les accorder.

2 A quel moment ne doit-on pas rechercher les biens matériels ?

Lorsque nous prions pour certaines « choses » purement matérielles, il est bon de nous rappeler les points suivants :

  • Nous n’essayons pas de pousser Dieu à se soucier de nous. Il est amour. Il est beaucoup plus intéressé par nos besoins que nous ne le sommes nous-mêmes. Il veut nous aider.
  • Nous ne Lui apprenons pas ce qu’Il connaît déjà. Avant que nous ne formulions notre requête, Il sait très bien ce

« Mais », me direz-vous, « Si Dieu se soucie de nous à ce point, s’Il connaît nos requêtes avant que nous ne les formulions et s’Il a la puissance de nous répondre, pourquoi est-il nécessaire de Lui demander quoi que ce soit ? Pourquoi ne pourvoit-Il pas à nos besoins sans que nous ne les Lui présentions ? »

La réponse est l’une des merveilles du plan de Dieu car celui-ci a choisi de travailler avec les hommes dans tout ce qu’Il entreprend. Il n’est pas dans Sa volonté d’aider quelqu’un qui n’y tient pas. Voilà donc la raison pour laquelle il est nécessaire de prier et d’avoir la foi. De cette manière, nous « délions » les mains du Seigneur. Nous mettons notre volonté en accord avec la Sienne et Il peut alors répondre à nos prières.

 

Réclamer les biens matériels dont nous avons besoin n’est que l’un des aspects de la prière. A quoi faut-il donner la priorité ? A la louange, à l’adoration, aux actions de grâce, au nom, au règne et à la volonté de Dieu. C’est ainsi que Jésus priait. Il passait très peu de temps à réclamer des « choses matérielles », et lorsqu’Il le faisait, ses prières étaient courtes et simples. Il ne suppliait pas Dieu de Lui accorder quoi que ce soit car Il savait fort bien que s’Il donnait la première place à la volonté de Son Père, celui-ci pourvoirait à chacun de ses besoins.

Se servir de Dieu

Appliquons maintenant notre enseignement à la question des « besoins matériels ». Ces choses, nous le savons, nous seront « données en plus » si nous cherchons premièrement le royaume de Dieu. Veillons cependant à ne pas rechercher ce dernier comme « moyen » d’obtenir ce qui nous est nécessaire.

Certains disent parfois : « Si vous mettez Dieu à la première place, vous êtes sûr d’obtenir un bon emploi. » Ou encore : « Si vous mettez à part votre dîme, vous deviendrez riche. » « Priez beaucoup et vous réussirez vos examens. » Réfléchissez un instant. N’y a-t-il rien d’anormal dans ce genre de propos ? Oui, bien sûr. Ne le voyez-vous pas ? Vous êtes en train de vous « servir » de Dieu pour obtenir ce que vous désirez. Vous ne le cherchez pas Lui, mais vous êtes en réalité à la poursuite d’un travail, de la fortune ou du succès. Vous utilisez Dieu pour obtenir le « soutien » matériel souhaité.

La foule, après avoir été nourrie par Jésus, se mit à Le suivre. « Vous me cherchez… », dit-Il, « parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés » (Jean 6.26). Et Il ajoute : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim » (Jean 6.35). Il nous est dit enfin, dans Jean 6.66. « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. » Jésus voulait qu’on le cherchât, Lui, mais la foule était simplement avide de pain !

Ce que cherchent les incrédules

Les enfants de Dieu, lorsqu’ils sont à la recherche de quelque chose, ne devraient pas ressembler aux incrédules. Que dit Jésus ? « L’homme ne vivra pas de pain seulement » (Matthieu 4.4). Et cette remarque s’adresse au diable en train de le pousser à se servir de la puissance de Dieu pour obtenir un peu de nourriture.

La vie n’est-elle pas plus qu’un travail, plus que de la nourriture ? Oui, et c’est la raison pour laquelle Jésus nous enseigne à prier pour ce qui a le plus d’importance.

«Ne vous amassez pas des trésors sur la terre » dit-Il, (Matthieu 6.19).

« Vous ne pouvez servir Dieu et encore, Mammon » (Matthieu 6.24).

Et enfin : ajoute-t-Il

« Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus» (Matthieu 6.25).

Ensuite, dans Matthieu 6.31-34, Jésus établit une différence entre le croyant et l’incrédule—entre l’enfant de Dieu et celui du diable. Il nous est dit ceci : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »

Que rechercher ?

Jésus poursuivit Sa conversation en disant : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6.33).

Attention ! Le croyant cherche le royaume de Dieu. Nourriture, boisson et vêtements sont des choses qui lui sont données en plus ! Nous l’illustrerons ainsi : Tout ceci paraît excellent, mais dans quelle mesure est-
ce possible ? L’homme qui donne la priorité au royaume de Dieu reçoit-il vraiment ce dont il a besoin ? Ne devrait-il pas se soucier des moyens pour subvenir à son existence ? Dieu sait que nous devons prendre soin de notre famille et manger ! Serait-il mauvais de gagner de l’argent ? De faire des économies ? Sommes-nous appelés à négliger femmes et enfants ?

Mon ami, laissez-moi vous rassurer. Dieu s’intéresse à nos besoins. Il est amour et Sa sollicitude dépasse celle de tout être humain. Il désire par conséquent que vous vous souciiez des autres et preniez soin de votre famille. Il veut que vous aimiez votre femme, vos enfants, et vous occupiez d’eux. C’est d’ailleurs parce qu’Il s’intéresse à nous qu’Il nous a enseigné la bonne manière de prier. Si nous suivons Ses instructions dans ce domaine, nous recevrons tout ce dont nous avons besoin.

Romains 14.17-19 nous aide à mieux comprendre ce que Jésus veut nous enseigner. Paul dit en effet : « Car le royaume de Dieu, c’est non pas le manger ni le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. »

Ce que Jésus et Paul ont tous deux voulu nous enseigner, c’est que nous devons nous efforcer « d’atteindre » ou « de nous soucier avant tout » de ce qui a le plus d’importance. Si nous le faisons, Dieu prendra soin du reste. Recherchons le royaume, et la nourriture suivra ! Dieu y veillera. De tels propos vous semblent-ils insensés ou trop simples ? Ils ne sont pas insensés mais ils sont certainement simples. . . si vous avez la foi !

Ceux qui se préoccupent des « choses secondaires » ne sont jamais satisfaits. Ils ressemblent à la femme qui venait jour après jour au puits afin d’y étancher sa soif. Or Jésus lui dit : « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif » (Jean 4.14). Il parlait d’une qualité de vie supérieure à la simple poursuite du manger et du boire.

Dieu promet de pourvoir « jour après jour » aux besoins de ceux qui cherchent Son royaume. La foi de ce royaume est donc une foi « au jour le jour » ! Quelle est, en effet, notre prière ? « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » (Matthieu 6.11).

Objectif 2. Donner la définition du « don de partager ».

Objectif 3. Décrire le genre de ceux à qui Dieu attribue le « don de partager avec d ‘autres ».

Une certaine mesure de foi

Romains 12.3 nous recommande de nous juger nous- mêmes « selon la mesure de foi que Dieu a départie. » Dieu, en effet, donne la foi à tous les croyants afin de les aider à accomplir leurs actions dans Son plan. Certains en reçoivent plus que d’autres, et il est des dons qui exigent une foi plus grande.

Dieu nous demande : « Aspirez aux dons les meilleurs » (1 Corinthiens 12.31). Les dons importants, pour être utilisés comme il convient, exigent une vie de prière intense. Certains rendent l’homme orgueilleux, et c’est pourquoi Dieu infligea à Paul une infirmité physique douloureuse. Que dit l’apôtre à ce sujet ? « Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, a cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair » (2 Corinthiens 12.7).

Il existe également un don de Dieu qui est à l’origine de bien des tentations. Nous allons en parler maintenant. C’est le don de partager avec d’autres (Romains 12.8), accordé à un petit nombre seulement. Pourquoi ? Nous allons le voir.

 

Un instrument de bénédiction

Le Seigneur employait parfois des paroles sévères à l’égard des riches. Ecoutons-le : « il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu » (Matthieu 19.24). Paroles dures, en effet !

Dans Jacques 5.1-6, il nous est parlé de riches ayant accumulé leur fortune en ne payant pas leurs employés. Ensuite, après avoir abusé de leurs ouvriers, ils se sont contentés d’entasser l’argent sans se soucier de l’utiliser pour une bonne cause ! « Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans ces jours qui sont les derniers ! » (v. 3).

Le péché de ces hommes ne résidait pas dans leur fortune mais plutôt dans le fait qu’ils s’étaient enrichis en trompant leur prochain. Ils étaient en outre coupables d’une attitude égoïste en se servant de leur argent pour eux-mêmes et non pour une bonne cause.

Peu nombreux sont ceux qui peuvent résister à la vie égoïste que procurent les richesses.

Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux (1 Timothée 6.9).

C’est la raison pour laquelle, dans la plupart des cas, Dieu ne nous donne que ce dont nous avons besoin. Si nous possédions davantage, nous développerions un appétit pour les « choses matérielles » et oublierions le royaume de Dieu.

Il existe cependant quelques croyants dont Dieu sait qu‘ils seront capables d’utiliser leurs richesses pour l’avancement de Son royaume. Et c’est à eux qu’Il accorde le don de partager avec d’autres. Quel don ! Mais combien il est nécessaire de prier pour savoir l’utiliser convenablement !

Certains hommes pieux savent comment gagner de l’argent. S’ils se soucient avant tout de Son royaume, Dieu bénit leurs affaires. Ces hommes ne commettent pas l’erreur décrite dans Jacques 5.1-6. Ils ne trichent pas pour s’enrichir et n’amassent pas pour se servir ensuite de leurs richesses d’une manière égoïste. Ils se considèrent comme les serviteurs de Dieu auxquels il a été confié des richesses qui doivent être utilisées pour la cause du Royaume.

Les hommes qui possèdent ce don fournissent l’argent nécessaire à l’œuvre de Dieu. Semblables à des tuyaux au travers desquels l’eau peut circuler, ils sont des canaux, des instruments de bénédiction.

Les gens qui ont ce « don de partager avec les autres » ne gardent pas leur fortune pour eux-mêmes mais permettent à cet argent de s’écouler entre leurs mains au bénéfice de l’œuvre de Dieu.

Il est toutefois important de savoir qu’une seule et même règle s’applique aux pauvres comme aux riches. L’homme « pauvre » qui amasse de l’argent par la tromperie est aussi coupable que le riche dont la fortune s’est accumulée dans des circonstances semblables. De plus si l’homme « pauvre » se sert de ses quelques sous égoïstement, il est aussi coupable qu’un riche égoïste. La valeur de votre fortune importe peu. Ce qui compte, c’est la manière dont vous donnez ;c’est à
dire, si vous le faites de tout votre cœur ou pas, et si vous n’hésitez pas à vous séparer de votre argent. Nous avons l’exemple de la pauvre veuve qui donna deux petites pièces, c’est-à-dire tout ce qu’elle possédait (Marc 12.42-44). Pour Jésus, son « don de partager » était supérieur à celui des riches. Pourquoi ? Parce que ces gens avaient mis de leur superflu dans le tronc. Ils leur restaient suffisamment d’argent pour eux-mêmes! La veuve, elle, avait mis de son nécessaire : tout ce qu’elle possédait !

La veuve donna donc tout ce qu’elle avait ! Tel est le secret du « don de partager avec d’autres ». Lorsque nous faisons réellement de Christ le maître de notre vie, cela devient facile car nous donnons sur Son ordre. Dieu cherche des hommes sur lesquels Il puisse compter et qui se serviront de leur argent- que ce soit peu ou beaucoup-pour Son royaume. C’est à eux qu’Il confie « le don de partager ».

Objectif 4. Montrer de quelle manière on peut adorer par l’intermédiaire des dîmes et de la gestion de ses affaires.

L’argent semble être la réponse à de nombreux besoins. Si l’amour de l’argent est la racine de tous les maux, l’argent n’est pas un mal en soi. La manière dont nous l’utilisons révèle ce à quoi nous donnons la priorité et quel est l’état de notre vie spirituelle.

Un premier motif : la loi

Tout croyant devrait rendre à Dieu le dixième de son salaire. C’est ce que l’on appelle la « dîme ». Mais pourquoi un croyant devrait-il donner la dîme ? Est-ce parce que la Bible l’enseigne ? Est-ce parce qu’il s’agit de l’une des règles de son église ? Répétons-le : pourquoi doit-il le faire ? Quel devrait être le motif qui le pousse à ce geste ? Donner la dîme est l’un des aspects de l’adoration de Dieu. Nous le faisons parce que nous aimons le Seigneur et désirons Le remercier de prendre soin de nous. Donner, c’est adorer ; adorer, c’est donner ! Et il ne s’agit pas seulement de nos paroles mais encore de notre argent.

Certaines personnes donnent la dîme parce que la Bible 1’enseigne. C’est vrai que nous trouvons cet enseignement dans la Parole de Dieu.

Abraham donna la dîme à Melchisédek, qui était un type de Christ (Genèse 14.20).

Jacob donna la dîme avant que Moise n’eût reçu la loi (Genèse 28.22).

Quant à Malachie, il disait que celui qui ne donnait pas la dîme trompait Dieu (Malachie 3.8).

Que nous dit Jésus ?

Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux (Matthieu 5.20).

Les pharisiens apportaient leur dîme, et nous devons nous montrer plus justes qu’eux ! S’ils le faisaient, c’était parce que la loi l’exigeait. Sans elle, ils auraient gardé leur argent ! Ils donnaient donc la dîme mais n’agissaient pas volontairement. Ils se contentaient de se soumettre à la loi. Leurs motifs n’étaient pas bons.

Les pharisiens ressemblaient à ces chrétiens d’aujourd’hui qui désirent la bénédiction apportée par la dîme mais ne se soucient guère de Celui qui bénit ! Ils se « servent » de Dieu comme d’un « moyen » pour parvenir à leurs « fins » ! Connaissant sa promesse à l’égard de ceux qui apportent leur dîme, ils mettent de côté un dixième de leur salaire, espérant ainsi que Dieu les rendra riches. Le Seigneur les bénit, car Il ne peut trahir sa promesse. Les motifs de ces gens sont cependant faux et, lorsque c’est le cas, vous vous privez de la plus grande bénédiction que suscite une générosité dépourvue de tout égoïsme.

Un second motif : l’amour

Vous pouvez donner votre dîme sans adorer, mais l’inverse n’est pas possible car l’adoration poussera le croyant à donner plus que sa dîme. En fait, lorsqu’un chrétien se soucie avant tout du royaume de Dieu, il se consacre au Seigneur, lui et l’ensemble de ses biens ! Il devient en quelque sorte l’intendant de l’argent qu’il a reçu et s’en sert en plein accord avec la volonté de Dieu.

« Tout cet argent est à toi, Seigneur, et je suis à toi, moi aussi. Sers-toi de mes biens, de ma personne comme tu le voudras. » Voilà l’attitude d’un bon économe. Celui-ci appartient à son maître et il ne possède aucune fortune qui
lui soit propre. Il est responsable de celle de son maître et s’en sert selon les ordres de ce dernier. Il ne s’inquiète pas de sa propre situation car son maître pourvoira à chacun de ses besoins. La fortune du maître est tellement supérieure à
la sienne qu’il ne manquera jamais de rien. Nous avons là une merveilleuse image de Christ s’occupant des croyants. Notre Maître prend soin de nous ; Il pourvoit à chacun de nos besoins. De notre côté, nous avons la responsabilité de veiller, en économes fidèles, sur Sa richesse. N’oublions jamais que tout ce que nous possédons appartient de droit à notre Dieu. Il est le créateur de toutes choses, y compris de notre argent.

Nous tenons ainsi à souligner, dans cette leçon, que le croyant dont le souci principal est le royaume et la gloire de Dieu n’a pas à s’inquiéter de ses besoins matériels. Sa vie entière est une vie d’adoration et de louange. Dieu prendra soin de lui !

Nous disons également que vous ne pouvez séparer la prière et l’adoration de la marche chrétienne. Si nous prions comme il convient, notre attitude en sera transformée ; nous ne nous inquiéterons plus de nos besoins. Si nous cherchons principalement le royaume de Dieu, toujours dans la prière, le Seigneur pourvoit à toutes nos nécessités.

Prochaine leçon