Leçon 11: La loi divine
Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque. Tu ne prendras pas le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
Honore ton père et ta mère.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas.
La loi divine
A la leçon 10, nous avons étudié ce que nous ferons dans l’avenir ; cette nouvelle leçon nous permettra de voir ce que nous sommes appelés à faire aujourd’hui. Dieu a écrit les Dix Commandements sur des tables de pierre qu’Il a confiées à Moïse, le grand chef d’Israël, qui, à son tour, devait les communiquer à son peuple. Quand bien même il s’agit de lois anciennes, elles peuvent être appliqués encore aujourd’hui.
Dans cette leçon, vous étudierez…
La signification et le but de la Loi L’obéissance à la Loi
Cette leçon vous aidera à . . .
• Comprendre la signification de chacun des Dix Commandements.
• Réaliser pourquoi Dieu a donné ces lois. • Accepter votre responsabilité en ce qui
concerne l’obéissance à la Loi divine.
LA SIGNIFICATION ET LE BUT DE LA LOI
Objectif 1. Citer les Dix Commandements avec leur référence.
L’Eternel dit à Moïse : Taille deux tables de pierre comme les premières, et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées (Exode 34.1).
Dans Exode 20, nous trouvons la liste complète des Dix Commandements que Dieu nous a donnés. Ce sont là des lois qui doivent servir de guide aux enfants de Dieu. Considérons-les, chacune à leur tour.
Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
Comme nous l’avons vu à la leçon 2, nous devons donner à Dieu la première place dans notre vie. Ce même commandement est réitéré dans Matthieu 4.10 : « Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul !».
Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque.
Nous devons être fidèles envers Dieu—nous ne pouvons être divisés dans notre loyauté à Son égard. Jésus nous dit que nul ne peut servir deux maîtres (Luc 16.13), car il aimera l’un et il haïra l’autre. Nous voulons être vrais envers le Seigneur, et L’aimer de tout notre cÏur.
Tu ne prendras pas le nom de I’Eternel, ton Dieu, en vain.
On enfreint ce troisième commandement en blasphémant et en utilisant le nom de Dieu de manière profane. Nous devons prononcer ce Nom, qui est au-dessus de tout autre, dans une attitude d’amour, d’honneur et de respect.
Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent (Ephésiens 4.29).
Mais moi, je vous dis de ne pas jurer : ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu, ni par la terre, parce que c’est son marchepied, ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi (Matthieu 5.34-35).
Souviens-toi du jour du sabbat pour te sanctifier.
C’est le seul commandement qui n’est pas repris dans le Nouveau Testament. La plupart des chrétiens n’observent pas le sabbat juif. Ils mettent à part le dimanche car c’est ce jour-là, le premier de la semaine, que Jésus est ressuscité d’entre les morts. Le Jour du Seigneur est donc constamment là pour nous rappeler la résurrection ! Il est important de mettre à part un jour où nous puissions nous reposer et adorer, mais le jour que nous choisissons importe peu. Colossiens 2.16 nous dit : « Ainsi donc, que personne ne vous juge à propos de ce que vous mangez et buvez, ou pour une question de fête, de nouvelle lune, ou de sabbats ».
Tel juge un jour supérieur à un autre ; tel autre les juge tous égaux. Que chacun soit pleinement convaincu dans sa propre pensée ! (Romains 14.5).
Honore ton père et ta mère.
Exode 20.12 réserve une promesse toute spéciale aux enfants qui se montrent obéissants : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Eternel, ton Dieu, te donne ». Le Nouveau Testament renforce ce même commandement.
Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste (Ephésiens 6.1).
Tu ne commettras pas de meurtre.
Le premier meurtrier eut lieu lorsque Caïn qui assassina son frère Abel. Peut-être pensait-il que personne ne l’avait vu, mais Dieu, Lui, savait ce qui s’était passé. Il dit à Caïn : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu’à moi » (Genèse 4.10). Le meurtre est un crime qui suscite une réaction en chaîne—il fait du mal à la famille et aux amis de la victime comme à ceux du meurtrier lui-même. C’est en outre une grave offense envers Dieu qui a créé l’homme à Son image.
Tu ne commettras pas d’adultère.
L’adultère consiste à briser les vÏux prononcés au moment du mariage, et cela en entretenant des rapports sexuels avec une personne autre que son conjoint. Hébreux 13.4 nous dit ceci : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure. Car Dieu jugera les débauchés et les adultères ».
Tu ne commettras pas de vol.
Il est mal de prendre quelque chose qui ne vous appartient pas, et cela quand bien même la personne que vous avez dépouillée est riche et en a nul besoin.
Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais qu’il prenne plutôt de la peine, en travaillant honnêtement de ses mains, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin (Ephésiens 4.28).
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Le neuvième commandement comprend le mensonge sous toutes ses formes, en paroles et en actes. Dieu ne fait aucune différence entre les « gros » et les « petits » mensonges—toute fausse accusation est coupable. Voici ce que nous lisons, dans le Psaume 101 au verset 7 : « Celui qui se livre à la fraude n’habitera pas au milieu de ma maison. Celui qui parle avec fausseté ne subsistera pas en ma présence ».
Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort (Apocalypse 21.8).
Tu ne convoiteras pas.
Convoiter le bien de son prochain, c’est désirer ce qui appartient à quelqu’un d’autre. Luc 12.15 l’exprime de cette manière : « Gardez-vous attentivement de toute cupidité ; car même dans l’abondance, la vie d’un homme ne dépend pas de ce qu’il possède ».
Dieu nous a donné ces lois afin de nous aider à faire la différence entre le bien et le mal, et de nous guider dans nos décisions.
Quel a donc été le rôle de la loi ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu’à ce que vienne le descendant d’Abraham pour qui la promesse avait été faite. . . Ainsi, la loi a été notre surveillant jusqu’à la venue du Christ, afin que nous soyons rendus justes aux yeux de Dieu par la foi (Galates 3.19, 24).
L’OBEISSANCE A LA LOI
Objectif 2. Reconnaître la responsabilité du croyant à l’égard de la loi de Dieu.
Le Seigneur nous demande de nous soumettre à Ses commandements non seulement par nos actes, mais dans notre attitude aussi ; nous devons adopter une attitude d’amour et considérer les autres plus que nous-mêmes.
En effet (les commandements) : Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne rendras pas de faux témoignage, tu ne convoiteras pas, et tout autre commandement se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Romains 13.9).
Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles (1 Jean 5.3).
Nous savons déjà que le fait d’obéir aux commandements ne nous sauvera pas. Nous sommes sauvés par grâce, et par la foi en Jésus-Christ. Ephésiens 2.8-9 nous le confirme !
C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les Ïuvres, afin que personne ne se glorifie.
Nous nous soumettons cependant à Dieu parce que nous sommes Ses enfants et que nous désirons par-dessus tout Lui plaire. S’il nous arrive d’enfreindre l’un de Ses commandements, nous devons immédiatement Lui demander de nous pardonner et de nous purifier de tout péché.
Mes petits enfants, je vous écris ceci, afin que vous ne péchiez pas. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier (1 Jean 2.1-2).
Vous êtes-vous jamais senti faible et peut-être même parfois désobéissant ? Le Seigneur Jésus peut vous accorder l’aide et la force dont vous avez besoin. Aimeriez-vous prier et réclamer Son secours dès maintenant ?
Père céleste, je te demande pardon de ne pas t’avoir aimé comme je le devrais. Aide-moi à ne pas succomber au péché et à ne pas te désobéir alors que je sais comment éviter cela.
Seigneur, je désire t’aimer et défendre ton Nom avec plus de vigueur que je ne le ferais pour ma propre famille. Accorde-moi ta force, je te prie, car je te le demande au nom de Jésus qui a donné Sa vie pour moi. Amen.