Leçon 13: Les rapports du chrétien avec les autres
C’était le moment des témoignages, lors de notre rencontre du lundi matin, à la chapelle de l’Ecole biblique. Une jeune fille nommée Olga se leva pour dire quelques mots.
La veille, elle et un de ses camarades étaient allés à l’église pour aider en tant que bénévoles. Alors qu’ils conduisaient la réunion, plusieurs ivrognes entrèrent dans l’église et commencèrent à se battre. Les chrétiens prirent la fuite. C’est alors que l’un de ces hommes frappa d’un coup de couteau son propre fils, ivre, lui aussi. Lorsqu’Olga vit que le jeune garçon était blessé, elle et son camarade s’interrompirent et cherchèrent à lui venir en aide. Leur propre vie était en danger mais les deux étudiants sauvèrent d’abord celle d’un ennemi. « Prions », demanda encore Olga, « afin que le jeune homme vive et accepte Jésus-Christ comme son Sauveur ».
Nous avons alors courbé nos têtes pour prier, mais je n’intercédai pas seulement en faveur du blessé. Je remerciai aussi Dieu, pensant à Olga, à son amour pour les autres—même pour ses ennemis !
Olga avait appris ce que nous avons découvert à la leçon 12. Une des façons de montrer à Dieu que nous L’aimons est d’aimer et de secourir les autres. Voyons ce que nous dit Sa Parole en ce qui concerne nos relations avec les autres.
Dans cette leçon, vous étudierez…
Ceux qui ont autorité sur nous Ceux qui nous entourent Ceux qui s’opposent à nous
Cette leçon vous aidera à . . .
- Accepter vos responsabilités dans vos relations avec les autres.
- Faire preuve d’amour dans vos relations avec les autres.
CEUX QUI ONT AUTORITE SUR NOUS
Objectif 1. Identifier ceux auxquels le croyant doit obéir et qu’il est appelé à honorer.
Nous avons tous eu, à un moment ou à un autre, quelqu’un qui exerçait sur nous une certaine autorité. Les enfants sont soumis à leurs parents, et ceux-ci dépendent de chefs religieux ou politiques. Ces chefs eux-mêmes reçoivent souvent des ordres d’une autorité supérieure. Que nous dit la Bible au sujet de nos relations avec nos supérieurs ?
Les parents doivent être aimés, honorés et obéis. Vous vous souvenez qu’il s’agit là de l’un des commandements que nous avons étudiés à la leçon 11. Ephésiens 6.1-2 nous dit ceci : « Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère ».
Les dirigeants, comme les agents de police, les juges et les gouverneurs, doivent aussi être obéis. « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu » (Romains 13.1).
En tant que croyants, nous devons également nous soumettre aux dirigeants parmi lesquels se trouvent le pasteur, le conseil des frères et les moniteurs d’école du dimanche. Il est nécessaire de respecter et d’obéir ces dirigeants dans toutes les questions qui touchent à leurs responsabilités.
Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant, ce qui ne serait pas à votre avantage (Hébreux 13.17).
Seule l’autorité de Dieu surpasse celle de nos supérieurs. Il existe des circonstances dans lesquelles nous ne sommes pas obligés de nous soumettre, mais elles n’interviennent qu’au moment où il nous est demandé de faire une chose en opposition totale avec la volonté ou les commandements de Dieu. C’est ce qui est arrivé à Pierre et aux autres apôtres lorsqu’il leur a été interdit de prêcher. Pierre, sachant qu’il fallait se soumettre d’abord à Dieu, a dit ceci : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5.29).
1 Lisez les versets cités ci-dessous. Ensuite, notez à côté de chacun d’entre eux le numéro de la description à laquelle il correspond.
Si vous avez placé la moindre croix, demandez au Seigneur de vous aider à comprendre pourquoi vous rencontrez un tel problème et ne parvenez pas à honorer ces différentes personnes ; demandez-Lui de vous aider afin que désormais vous puissiez les respecter et vous montrer soumis à leur égard.
CEUX QUI NOUS ENTOURENT
Objectif 2. Reconnaître l’application correcte du principe biblique selon lequel nous sommes appelés à aimer les autres.
Un jour, un ami m’a dit : «Lorsqu’un incrédule me fait du tort, je peux continuer à l’aimer. Par contre, je ne peux tolérer la moindre méchanceté chez un autre chrétien. Il devrait savoir comment se comporter, lui ! »
Que serait-il arrivé à Pierre et aux autres apôtres si Jésus avait adopté la même attitude ? Eux aussi savaient comment se comporter et pourtant ils se sont enfuis au moment de l’arrestation et du jugement de leur Maître. Ils ont tous échoué. Après la résurrection, Jésus leur est cependant apparu et Il les a assurés de Son amour.
Nous avons échoué bien des fois à l’égard du Seigneur, mais Il continue à nous aimer. Jésus nous demande d’aimer les autres chrétiens comme Il nous a aimés. « Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13.34).
Nos amis et nos voisins, eux, devraient être traités comme nous souhaiterions l’être nous- mêmes. Luc 6.31 nous dit ceci : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux ». « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Romains 13.9).
Les relations que nous entretenons avec les inconvertis doivent être basées sur l’amour, elles aussi. Nous devrions montrer, par notre façon d’agir, que Christ vit en nous.
Richard Wurmbrant, un pasteur chrétien qui a été emprisonné pour sa foi, nous raconte l’histoire d’un camarade de prison qui, comme lui, était pasteur. Cet homme était connu pour son remarquable caractère façonné à l’image de Christ.
Quelque temps plus tard, un jeune communiste est venu rejoindre les deux pasteurs dans leur cellule. Les deux hommes lui ont rendu témoignage et l’on encouragé à accepter Jésus comme son Sauveur. Le jeune homme refusa.
Un jour, alors qu’il cherchait à débattre certains points, il demanda : « Comment puis-je accepter comme mon Sauveur quelqu’un que je n’ai jamais rencontré ? Je ne sais même pas à quoi il ressemble ! »
« Je vais vous dire à qui ressemble Jésus » répondit le pasteur ; « il me ressemble à moi ! »
Sans hésiter, le jeune homme dit alors : « S’Il est comme vous, je l’accepte comme mon Sauveur immédiatement ! »
Le témoignage de ce serviteur de Dieu est sans aucun doute merveilleux. J’ai bien peur que le nombre de croyants qui oseraient affirmer : « Jésus me ressemble ! » soit très limité. C’est pourtant ce que le Seigneur attend de nous Il veut que nous portions son image et que les gens Le reconnaissent au travers de nous ! Dans Matthieu 5.16, nous lisons ceci : « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos Ïuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux ».
Disons chaque jour au Seigneur que nous désirons Lui ressembler de plus en plus. Puis, afin de traduire nos paroles en actes, commençons à le faire.
CEUX QUI S’OPPOSENT A NOUS
Objectif 3. Comparer vos actes au principe biblique selon lequel nous sommes appelés à aimer les autres.
Vous souvenez-vous de l’histoire d’Olga au début de cette leçon ? Olga aimait-elle ceux qui lui avaient fait du tort ? Au lieu de prier pour la guérison du blessé, la jeune fille aurait pu demander à Dieu de punir les ivrognes qui se comportaient si mal.
Une telle attitude aurait-elle été celle d’un chrétien ? Non. Qu’a fait Jésus la nuit où l’on est venu l’arrêter et où Pierre a coupé l’oreille du serviteur du souverain sacrificateur ? Cet homme était un ennemi de Jésus mais Luc nous dit pourtant ceci : « Mais Jésus prit la parole et dit : Tenez- vous en là ! Puis il toucha l’oreille de cet homme et le guérit » (Luc22.51).
Nous voulons ressembler à Jésus qui a aimé Ses ennemis et leur a accordé Son pardon. Dans Matthieu 5.44, Il nous recommande : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent ». Et, de nouveau, dans Matthieu 6.15 : « si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes ».
L’amour est la plus grande des vertus chrétiennes. Dans 1 Corinthiens 13.13, nous lisons ceci : « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande, c’est l’amour ».
Les chrétiens doivent d’abord aimer Dieu. Celui-ci déversera ensuite Son amour dans nos cÏurs afin que nous puissions aimer à la fois nos amis et nos ennemis. « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cÏur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22.37).
« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13.34). Apprenez ce verset par cÏur et répétez-le souvent, en vous rappelant que la première responsabilité du chrétien consiste à aimer Dieu et son prochain.