Nous croyons

J’étais assis à l’intérieur de sa maison lorsque Amélia, âgée de 95 ans, me raconta comment elle avait accepté Jésus comme son Sauveur.

De nombreuses années auparavant, en Amérique latine, elle s’était tenue à la porte d’une église. N’osant pas entrer dans le sanctuaire, elle écouta cependant attentivement le pasteur qui disait : « Jésus est votre Sauveur. Il veut vous sauver de vos péchés. Si vous avez un besoin quelconque, faites appel à Lui ».

Ce jour même, elle rentra chez elle et en pénétrant dans sa chambre, elle entendit un frôlement. Tout à coup, avant même qu’elle n’eût le temps de s’enfuir, un énorme boa constricteur s’enroula autour d’elle. Elle pouvait voir sa tête énorme lui faire face, et l’animal se mit à la presser dans ses anneaux. Se souvenant des paroles du prédicateur, la pauvre femme, désespérée, se mit à crier : « Jésus, sauve-moi ! » Le serpent desserra son étreinte, tomba sur le sol et se glissa en rampant hors de la pièce.

Il est inutile d’ajouter que, ce jour-là, non seulement Amélia remercia le Seigneur Jésus de l’avoir délivrée physiquement, mais elle lui demanda aussi de la sauver spirituellement.

Ce même Seigneur Jésus qui a sauvé Amélia peut vous sauver, vous aussi. Etudions ce qu’il en est de ce salut si précieux et ce que vous devez faire pour l’obtenir.

Dans cette leçon, vous étudierez…

La définition du salut Comment obtenir le salut Les résultats du salut

Cette leçon vous aidera à . . .

• Décrire ce que signifie le salut.
• Appliquer les principes du salut à votre propre vie.
• Evaluer votre vie à la lumière des résultats escomptés du salut.

LA DEFINITION DU SALUT
Objectif 1. Reconnaître la définition biblique du salut.

Un jour, un étudiant universitaire m’a dit : « Les chemins qui mènent au salut et au ciel sont nombreux. La sincérité est la clé de l’entrée au ciel. Peu importe ce que vous croyez : il vous suffit d’être sincère ».

Ce jeune homme avait-il raison ? Est-il possible pour une personne de se trouver sincèrement dans l’erreur ?

La Bible est très claire lorsqu’elle affirme que l’on ne peut être libéré de son péché que par Jésus-Christ. Apocalypse 1.5 dit ceci : « A celui [Jésus-Christ] qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang ».

Actes 4.12 déclare aussi : « Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ».

Ainsi, pour définir le salut, nous pouvons dire que c’est le pardon du péché ; il est toutefois nécessaire d’ajouter « par la mort de Jésus-Christ ».

Qui a besoin du salut ? Comme nous l’avons étudié précédemment, tous ont péché et sont condamnés à la mort éternelle et à la séparation d’avec Dieu. Ezéchiel 18.4 dit ceci : « l’âme qui pèche est celle qui mourra ». Et, dans Romains 3.23, nous lisons encore : « Car il n’y a pas de distinction : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». L’humanité entière a besoin d’être pardonnée de son péché au travers de Jésus-Christ.

COMMENT OBTENIR LE SALUT
Objectif 2. Reconnaître ce qui est essentiel au salut.

Quelques années après la résurrection de Jésus, l’auteur du livre des Actes raconte l’histoire d’un geôlier terrifié à la suite d’un tremblement de terre, pensant que plusieurs de ses prisonniers s’étaient échappés. Deux d’entre eux, Paul et Silas, étaient des adeptes de Christ.

En quoi consiste cet acte ? Une fois de plus, la Bible a la réponse. Elle nous demande d’accepter Jésus comme notre Seigneur et Sauveur ; elle nous dit de nous reposer sur Lui pour être emmenés au ciel.

Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom (Jean 20.31).

Lorsque nous acceptons Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, nous devons aussi nous détourner de nos péchés. Nous devons nous repentir et demander à Dieu, au nom de Jésus, de nous pardonner et de nous purifier. Si nous Lui réclamons toutes ces choses, nous devons également lui faire confiance, sachant qu’Il nous accordera son pardon et qu’Il nous rendra purs. N’oubliez pas 1 Jean 1.9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ».

Accepter Jésus comme Seigneur et Sauveur consiste simplement à Lui parler ainsi que nous le ferions en nous adressant à un ami. Si vous n’avez encore jamais franchi ce pas, dites à Dieu que vous désirez accepter le pardon qui vous est offert. Peut-être pourriez-vous prier de la façon suivante, en vos propres termes, bien sûr :

« Cher Père céleste,

Je reconnais que je suis un pécheur.

Je regrette mes fautes et te demande de me les pardonner.

Purifie-moi et aide-moi à ne plus commettre le mal.

J’accepte le sacrifice de ton Fils, Jésus, qui est mort pour moi.

Je L’accepte aujourd’hui comme mon Seigneur et mon Sauveur.

Merci, mon Dieu. Amen ».

Si votre prière est sincère, vous pouvez être certain que vos péchés sont pardonnés ! Louez Dieu et remerciez-Le de vous avoir accueilli dans Sa famille, car dès lors vous êtes Son enfant.

LES RESULTATS DU SALUT
Objectif 3. Reconnaître cinq résultats du salut.

Que vous arrive-t-il lorsque vous acceptez le salut ? Il se produit un changement, une transformation spirituelle bien définie. On l’appelle parfois un changement de cÏur. Dans 2 Corinthiens 7.10, nous lisons ceci : « Car la tristesse conforme au plan de Dieu produit un changement de comportement qui conduit au salut » (Version en Français Courant). Et, dans 2 Corinthiens 5.17, nous lisons encore : « Dès que quelqu’un est uni au Christ, il est un être nouveau : ce qui est ancien a disparu, ce qui est nouveau est là » (Version en Français Courant). Cette transformation peut s’observer de plusieurs façons. Il se peut que l’attitude de la personne face à la vie passe de la tristesse à la joie, ou encore que cette même personne aime tout à coup quelqu’un qu’auparavant elle haïssait.

On peut également noter des transformations physiques. Ceux qui étaient sous l’emprise de certains vices comme l’alcoolisme, par exemple, peuvent être libérés. Le Seigneur a le pouvoir d’opérer n’importe quel changement chez celui ou celle qui croit en Lui.

Accepter Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur signifie également que nous devons naître dans la famille de Dieu. C’est ce que voulait dire Jésus, dans Jean 3.3, quand Il affirme qu’il nous faut « naître de nouveau ».

Voici ce que nous lisons dans Jean 1.12-13 :

Ils ne sont pas devenus enfants de Dieu par une naissance naturelle, par une volonté humaine ; c’est Dieu qui leur a donné une nouvelle vie. Celui qui est la Parole est devenu un homme et il a vécu parmi nous, plein de grâce et de vérité. Nous avons vu sa gloire, la gloire que le Fils unique reçoit du Père. (Version en Français courant).

La Bible parle également d’adoption, ce qui aboutit à une relation identique. Grâce à l’adoption, nous sommes accueillis au sein de la famille de Dieu. Dieu fait de nous Ses enfants ; Il nous accorde tous les droits à l’héritage qui revient à Ses fils.

L’Esprit de Dieu atteste lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Nous sommes ses enfants, donc nous aurons aussi part aux biens que Dieu a promis à son peuple, nous y aurons part avec le Christ ; car si nous souffrons avec lui, nous serons aussi avec lui dans sa gloire (Romains 8.16-17, Version en Français Courant).

Appartenir à la famille de Dieu est quelque chose de tout à fait spécial. C’est pourquoi vous entendrez les chrétiens s’appeler « frère » ou « sÏur » en s’adressant les uns aux autres. Ils veulent dire en fait : « Nous appartenons à la même famille ».

Peut-on être certain de son salut ? Un jour, une jeune femme m’a demandé de prier pour elle. Elle avait accepté Christ comme son Sauveur et, m’a-t-elle dit, elle avait alors éprouvé un sentiment merveilleux et une joie profonde. Tout cela semblait avoir disparu, et la jeune femme voulait savoir pourquoi elle avait « perdu son salut ». Nous savons cependant que nous ne sommes pas sauvés sur la base de nos sentiments mais en prenant Dieu au mot.

Si nous respectons les conditions qui nous sont fixées dans la Bible concernant le salut, nous devons croire que nous sommes réellement sauvés, et cela quels que soient nos sentiments. Le Saint-Esprit peut donner une telle assurance à notre cÏur. Nous pouvons aussi trouver réconfort auprès de nos frères et sÏurs en Christ, comme ce fut le cas de cette amie, le jour où elle est venue me voir.

« Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères » (1 Jean 3.14).

Peut-être avez-vous entendu des chrétiens parler de justification et de sanctification. Que signifient ces mots ?

La justification, c’est la condition de celui qui est libéré du péché et qui est rendu juste. Il s’agit là de l’un des résultats du salut. Dieu nous pardonne nos fautes, fait disparaître notre culpabilité et déclare que nous sommes désormais justes—exactement comme si nous n’avions jamais commis le mal. Romains 5.1 nous l’affirme : « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ». Etre rendu juste aux yeux de Dieu : voilà ce qu’est la justification.

Par la sanctification, le chrétien est rendu « saint », c’est-à-dire purifié de son péché et mis à part pour Dieu.

Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers ; que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! (1 Thessaloniciens 5.23).

Dieu désire que tous les chrétiens soient sanctifiés. « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’inconduite » (1 Thessaloniciens 4.2). « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12.14).

Il est nécessaire d’aborder un autre point en parlant des résultats de la mort de Jésus sur la croix. C’est celui de la guérison divine. La guérison divine est un des avantages que Jésus nous a acquis en mourant au Calvaire.

Le soir venu, on lui amena plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole et guérit tous les maladies. Ainsi s’accomplit la parole du prophète Esaïe : Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies (Matthieu 8.16-17).

« Le châtiment qui nous donne la paix est (tombé) sur lui, et c’est pas ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 52.5). La guérison divine, c’est la puissance surnaturelle de Dieu à l’Ïuvre pour apporter la santé à notre corps humain. Jacques 5.14-15 nous dit comment l’obtenir :

Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.