Leçon 9 : Grandir au sein des groupes de partages
Juan apprécie toujours une bonne conversation avec les paysans de l’endroit; ils parlent ensemble du temps et des progrès de leurs récoltes. Maria, de son côté, aime à s’entretenir avec les femmes du village; on échange des nouvelles des enfants, des recettes culinaires et des idées domestiques. Ni l’un ni l’autre ne sont donc surpris lorsque Manuel, pour répondre à une question de son grand-père, déclare qu’à l’école il préfère avant tout jouer avec ses camarades.
Pour nous, humains, la présence d’autrui est une chose nécessaire, car nous sommes des êtres à caractère social. Nous nous soutenons les uns les autres, nous nous entraidons. Notre instruction et notre croissance se produisent parmi nos semblables, en leur compagnie.
La croissance spirituelle est, elle aussi, favorisée lorsque nous nous associons à d’autres chrétiens. L’église locale répond à ce besoin en offrant culte, contacts fraternels, instruction et service communs. Des groupes de partage plus petits donnent cependant l’occasion de se rapprocher encore davantage, sans formalité; ils tendent à permettre aux croyants de s’occuper personnellement de la vie spirituelle de leurs frères et soeurs. Les deux formes d’association sont nécessaires, et le groupe plus restreint devrait toujours servir de complément au ministère de l’église locale.
Dans cette leçon, vous verrez ce que sont les groupes de partage et comment ils répondent aux besoins des gens. Vous découvrirez la manière de les organiser et de diriger des réunions dans un cadre de ce genre. En participant à l’un de ces groupes, vous verrez quelles sont les occasions de vous instruire au contact de vos frères et d’aider ces derniers à croître à l’image de Christ.
But des groupes de partage
Objectif 1. Savoir dire quel est le but des groupes de partage.
Les chrétiens ont tous quelque chose en commun: la vie nouvelle de Jésus qui leur a été donnée. En étudiant ce cours, vous êtes devenu conscient de la nécessité d’entretenir cette vie-là, de veiller sur elle. Or, cette leçon va vous apporter un élément nouveau capable de contribuer à la croissance spirituelle. Puisque nous avons cette vie de Jésus en nous, un lien existe entre les croyants qui font tous partie du corps de Christ (1 Corinthiens 12: 12,27). Cela signifie également qu’il existe entre les chrétiens un rapport à la fois vital et dynamique. Cette relation peut rester impersonnelle et n’avoir aucun sens réel, et c’est la raison pour laquelle elle doit être développée; il faut la voir croître, grandir, car ainsi que nous l’avons déjà vu, ce genre de développement correspond à la nature du corps.
Nous sommes non seulement responsables de la croissance de nos frères et soeurs, mais aussi du développement d’une expérience qui nous est commune. L’église s’affermit et devient productive grâce à la croissance et à la vitalité de chacune de ses parties qui oeuvrent ensemble dans l’intérêt général du corps. Le corps naturel fonctionne de manière saine et productive quand ses différentes parties remplissent chacune la tâche qui est la leur. Au sens spirituel, le corps de Christ fonctionne, lui aussi, efficacement lorsque ses membres individuels, en pleine croissance, y contribuent. L’une des façons effectives de contribuer à son développement est l’institution de groupes de partage. Nous verrons ce qui se produit lorsque les membres d’un groupe de ce genre mettent ensemble leur engagement, leur énergie et leur travail au service de l’église. De tels groupes peuvent favoriser le rôle d’une église locale en glorifiant Dieu, en contribuant à l’avancement de son règne et en édifiant les membres affermis de son corps. Les chrétiens devraient, par conséquent, se réunir pour goûter ensemble à la vie de Christ et à la communion de son corps.
L’une des manières importantes et sensibles d’encourager la croissance et le développement spirituels est de créer des groupes de partage peu nombreux. Ces petits groupes peuvent compter entre 10 et
12 personnes qui se réunissent pour jouir de la communion fraternelle, intercéder ensemble, étudier la Parole de Dieu et puiser dans les trésors divins. Ils se créent ainsi un environnement favorable à la croissance spirituelle, et les relations qui s’y nouent viennent enrichir, chez chacun de leurs membres, cette vie de Christ qui lui permet de mûrir spirituellement. Les membres se fortifient les uns les autres et se soutiennent mutuellement dans leur propre croissance; l’expérience commune du groupe tout entier s’en trouve alors enrichie.
Une communion fraternelle aussi riche, des liens personnels, un profond engagement envers les frères et soeurs et un partage intime de la vie de Jésus sont les marques distinctives de l’Eglise chrétienne, marques qui viennent la caractériser comme le voulait Jésus. On ne peut se contenter de moins. Pour accroître le développement et la maturité de son corps, le Seigneur de l’Eglise a donné à cette dernière les divers ministères-dons au travers du Saint-Esprit, et cela afin de faciliter un partage mutuel, en communion les uns avec les autres.
Objectif 2. Montrer comment les petits groupes au sein desquels il est facile de partager ont fonctionné au travers de toute l ‘histoire du christianisme.
L’idée de chrétiens se retrouvant en petits groupes afin de goûter ensemble à la vie de Jésus n’est pas nouvelle. Jésus savait ce que signifiait le partage intime associé à l’expérience d’un groupe restreint. Parmi tous ceux qui marchaient à sa suite, il avait choisi douze associés intimes dont il fit un petit groupe efficace. La relation entre Jésus et les Douze comprenait bien des éléments de « la dynamique du groupe » que les sociologues de notre époque estiment nécessaire à une expérience profitable. Au sein de ce groupe, chacun se sentait entouré, assisté dans sa croissance vers la maturité spirituelle. Plus encore, le groupe lui-même se mit à se développer et à s’affermir dans son engagement, ses objectifs et ses connaissances, selon le désir du Seigneur. C’est la raison pour laquelle Jésus confia aux Douze le soin de la prédication de l’Evangile.
Les premiers dirigeants de l’Eglise chrétienne continuèrent, durant leur ministère, à se servir de la stratégie des petits groupes. Le livre des Actes nous révèle l’existence de plusieurs de ces groupes au cours de la période initiale de l’histoire du christianisme. Actes 2:41-42 nous montre que les chrétiens de l’église primitive se réunissaient et persévéraient dans l’enseignement, l’ évangélisation, la communion fraternelle, la fraction du pain et la prière. D’autres passages de ce même livre indiquent également que les chrétiens du premier siècle se retrouvaient régulièrement chez certains de leurs frères et soeurs. De telles réunions leur donnaient l’occasion d’un partage profond, d’une étude de la Bible et d’une intercession pressante au sujet de leurs propres besoins d’abord, puis de ceux d’autres enfants de Dieu. Nous devons préciser ici qu’à part la période au cours de laquelle les chrétiens de Jérusalem se rendirent au Temple pour adorer, les chrétiens en général, et cela pendant des siècles, n’eurent aucun lieu de culte public où il leur fût possible de se réunir. Malgré ces difficultés-là, les différents groupes purent communiquer et partager les mêmes objectifs en se rencontrant dans des maisons privées (Actes 12:12; Romains 16:5, 23; Colossiens 4: 15; Philémon 1-4), dans des écoles (Actes 19:9) et dans les synagogues (Actes 14: l, 3; 17: l, 18:4); ils le firent aussi longtemps qu’ils en eurent la permission. La proclamation de l’Evangile se poursuivit néanmoins et triompha de tous les obstacles.
L’idée de rencontres par petits groupes, lancée durant la période apostolique, fut conservée pendant un certain temps. Alors que sévissait la persécution ordonnée par divers gouvernements, ces groupes offraient l’avantage de la sécurité. Dans leur cadre, les nouveaux convertis découvraient les vérités fondamentales de la foi chrétienne. Bon nombre d’entre eux avaient quitté les religions païennes; pour pouvoir vivre une vie chrétienne fructueuse, ils avaient besoin d’une orientation nouvelle et d’une réalité dans la vie. Grâce à ces groupes, ils recevaient un enseignement qui les aidait à discerner leurs responsabilités chrétiennes et leurs privilèges, ce qui contribuait à leur développement spirituel.
Au travers des siècles de l’histoire chrétienne, les groupes capables de se réunir de cette manière ont toujours offert aux chrétiens l’occasion de goûter à la communion fraternelle, de s’entourer les uns les autres, de partager ce qui est commun à leur vie et à leur expérience. Parfois, l’aspect vital de la vie et du ministère chrétiens restait ignoré de la grande majorité, mais jamais de ceux qui appartenaient à des groupes de partage.
Il est aussi des périodes où, en bien des endroits, de tels groupes ont été un instrument puissant lors de la manifestation d’un renouveau spirituel dans l’église. John Wesley, par exemple, avait organisé des classes auxquelles il donnait le nom de sociétés; c’était là sa stratégie pour conserver le fruit des réveils spirituels qui avaient balayé la Grande- Bretagne au dix-huitième siècle. Au début du vingtième siècle, des groupes se réunissaient dans des maisons un peu partout dans le monde. Aux
Etats-Unis, ces petits groupes étaient connus sous le nom de réunions de prière de cottages. (En France, on parlait aussi de réunions de cuisines N.d.T.) Ailleurs, des groupes se réunissaient dans des Ecoles bibliques, des centres de retraites ou en tout lieu où il leur était possible de se concentrer sur leurs problèmes spirituels en s’abandonnant particulièrement à l’action du Saint-Esprit. De telles rencontres contribuèrent à faciliter le développement du Mouvement de Pentecôte et à répandre l’idée de sanctification qui lui est chère; ce mouvement insiste sur une vie personnelle mise à part et sur l’oeuvre et le ministère du Saint-Esprit dans la vie et au travers des croyants.
Les mêmes groupes de partage existent aujourd’hui parmi les chrétiens du monde entier. En certains endroits, ils opèrent sans cérémonie, en toute simplicité, tandis qu’ailleurs ils ont une structure plus rigide. Des chrétiens de divers milieux sociaux, appartenant à toutes sortes de tendances doctrinales et d’organisations religieuses se réunissent pour partager des moments de communion fraternelle, pour louer Dieu, pour étudier la Bible et prier. Leurs lieux de rencontre sont variés: bâtiments administratifs, usines, fabriques, durant la pause de midi ou après les heures de travail; salles de conférences de certains restaurants ou hôtels, ou encore, le plus fréquemment, des salles d’école ou des maisons particulières. Qu’ils soient organisés tout simplement ou avec un certain formalisme, que leur lieu de rencontre soit une salle de restaurant, une salle d’école, un bureau ou un entrepôt, la chose essentielle est de les voir se réunir pour partager ensemble la vie que Jésus leur a donnée, et pour s’édifier les uns les autres.
Certaines des plus grandes églises chrétiennes d’aujourd’hui divisent leurs congrégations de cette manière, et l’on donne alors aux différents groupes le nom de cellules ou d’églises maisons. Ceux qui sont à la tête de grandes communautés s’appuient sur ces réunions de groupes pour donner à leurs membres la communion intime et les soins personnels dont ils ont besoin au cours de leur développement spirituel.
Dans toutes les périodes de l’histoire du christianisme, le but de ces petites rencontres par groupes a été le même: goûter ensemble à la vie de Christ. Une riche communion spirituelle se manifeste, et les croyants individuels trouvent ce dont ils ont besoin. Mieux encore, dans un tel cadre, chaque chrétien a l’occasion d’exercer ses dons au service de ses frères, que ce soit au sein du corps de Christ ou parmi ceux qui ne sont pas encore au Seigneur.
Vous découvrirez, comme l’ont fait beaucoup de chrétiens depuis l’époque de Jésus, qu’une participation régulière aux activités d’un petit groupe de partage peut vous aider dans votre croissance spirituelle. Vous trouverez ce dont vous avez besoin en étant en contact avec d’autres, et c’est ainsi que vous aurez l’occasion de contribuer à l’édification spirituelle de vos frères en la foi.
Durant toutes les périodes de l’histoire du christianisme, le but des groupes de partage a été, pour les chrétiens, de partager ensemble la vie de Christ.
La question des besoins individuels et les groupes de partage
Objectif 3. Savoir faire correspondre certains besoins personnels avec les activités qui, au sein du groupe, peuvent le mieux y répondre.
Les psychologues ont découvert que les hommes ont tous certains besoins fondamentaux qui sont les suivants: besoins intellectuels, besoins sociaux, physiques, psychologiques et spirituels. Pour les chrétiens, les groupes de partage sont avantageux en ce qu’ils répondent à toutes les nécessités de la vie humaine et répondent encore mieux aux besoins spirituels et au désir d’être en relation avec d’autres. Ces deux éléments vont de pair, car la vie de Christ est une vie qui se partage avec autrui. Les chrétiens y goûtent ensemble. Voyons maintenant quatre des besoins communs à tous les hommes.
l. Nécessité d’appartenir à quelqu’un, à quelque chose. Notre identité et le sens de notre valeur personnelle nous sont acquis lorsque nous appartenons à un groupe. Ce sentiment d’une valeur propre se développe grâce à nos contacts avec des gens qui nous acceptent et nous aiment à cause de Christ. Ce genre de relation est offert dans l’église, mais il aura un caractère plus précis encore au sein d’un petit groupe où il est possible d’apprendre à mieux se connaître. L’enfant, par exemple, découvre son identité personnelle en appartenant à sa famille. De la même manière, les nouveaux convertis apprennent à savoir qui ils sont, en tant qu’enfants de Dieu et membres du corps de Christ, en se joignant à d’autres chrétiens. Nous avons tous besoin de nous sentir aimés et acceptés, d’être inclus à un groupe auquel nous appartenons. Si nous faisons partie d’un groupe de partage, nous avons l’occasion de recevoir réellement ce après quoi nous soupirons ainsi.
2. Nécessité d’une relation personnelle avec d’autres. Les hommes en général sont des êtres sociables. Dans le monde entier, ils cherchent ou créent des associations au sein desquelles ils se sentent à l’aise. Très peu choisissent de vivre dans l’isolement. Nous établissons des communautés, construisons des villes afin d’être en contact avec nos semblables. li est estimé que plus une société devient complexe, plus ses membres développent une interdépendance. Nous avons besoin les uns des autres, et nous sommes poussés à nous rapprocher encore davantage de certains. Nous nous développons mieux si notre vie a un effet sur quelqu’un. Les concessions mutuelles sont nécessaires à l’épanouissement d’une personnalité saine. De la même façon, elles sont indispensables à la croissance et au développement spirituels, au sein du corps de Christ. L’aide que nous pouvons donner ou recevoir favorise ce genre de croissance. Si, au début, une adaptation est nécessaire, nous devons apprendre à faire confiance à ceux avec lesquels nous entrons en contact, et nous verrons alors se produire une réelle stabilité, un engagement à l’égard du groupe et de son ministère à l’intérieur du corps de Christ.
3. Necessité d’un partage. Nous reconnaissant nous-mêmes comme des personnes dont la valeur est innée, nous éprouvons la nécessité de partager nos découvertes, d’inclure les autres dans ce que nous savons, pensons ou faisons. Et comme nous nous appartenons les uns aux autres, une interaction mutuelle devient, elle aussi, nécessaire. Nous devons être éclairés par nos frères et partager à notre tour ce que nous pensons pouvoir leur être profitable. Le désir de partager naît de notre compréhension de toute relation mutuelle. Et parce que Jésus a accompli son oeuvre dans nos vies, nous avons de l’expérience dans le domaine de la croissance spirituelle; cette expérience peut également servir à ceux qui se trouvent dans des situations similaires. En partageant avec eux nos découvertes, nous croissons et contribuons à leur propre développement.
4. Nécessité d’une participation. Nous éprouvons le besoin de donner, de contribuer, de prendre part aux affaires communes. Aucun d’entre nous ne peut se contenter de recevoir. Il nous faut entrer dans l’action, apporter notre aide dans la mesure du possible et avoir le sentiment que nous ne sommes exclus en rien. Nous devons jouer notre rôle, nous sentir engagés, recevoir des autres et donner à notre tour de ce que nous avons reçu. Participer à une mission chrétienne, parier de Jésus à d’autres, en aider d’autres à se développer à l’image de Christ; ce sont là quelques-unes des occasions qui sont offertes aux chrétiens qui veulent exprimer activement leur foi. Et ces occasions se multiplient pour ceux qui sont membres de groupes de partage.
Les groupes de partage offrent donc aux chrétiens le cadre dans lequel ils peuvent trouver une réponse à leurs besoins tout en aidant leurs frères et soeurs à recevoir, eux aussi, ce qu’ils cherchent. L’intimité et l’intérêt mutuel dont on jouit permettent de s’occuper de chacun, et c’est là le but de ces groupes ou cellules. Les activités et fonctions du groupe devraient être structurées de manière ace que chacun des participants puisse être aidé. Une atmosphère d’amour, de confiance, d’intérêt à l’égard du prochain, une ouverture sur tous les besoins et problèmes de chacun et le désir d’aider dans la mesure du possible sont absolument essentiels. C’est d’ailleurs le genre d’atmosphère que l’on constate généralement au sein de ces groupes.
Fonctions des groupes de partage
Objectif 4. Savoir distinguer les différentes fonctions des groupes de partage en milieu chrétien.
Un chrétien mûr est quelqu’un qui discerne ses responsabilités et sait comment utiliser les ressources dont Dieu lui a fait cadeau pour y faire face. Ses responsabilités entrent dans trois catégories qui sont les suivantes: 1) responsabilités envers Dieu, 2) responsabilités envers soi- même, et 3) responsabilités envers son prochain. Premièrement, les devoirs envers Dieu comprennent le culte, l’adoration et la gloire qui doivent lui être rendus. Dieu est sans égal; il veut que nous le reconnaissions tel qu’il est, et que nous lui donnions gloire. Nous le faisons en priant, en communiant avec lui et en le louant pour ses oeuvres. Nous reconnaissons aussi les qualités qui sont les siennes en apprenant à compter sur lui dans nos besoins et lorsque nous portons un fardeau. Deuxièmement, le croyant a une responsabilité envers lui-même; il doit d’abord acquérir une saine compréhension de ce qu’il est en tant qu’enfant de Dieu. Il doit aussi continuer à croître spirituellement. Son devoir est d’exprimer sa foi et d’adopter une vue équilibrée de ce qui fait sa force et sa faiblesse. Il doit s’emparer de valeurs et de priorités réelles. Il est essentiel de savoir veiller sur sa propre vie spirituelle lorsqu’on cherche à devenir la personne saine et équilibrée dont nous avons déjà eu l’occasion de parler. Troisièmement, le chrétien mûr a diverses responsabilités envers les autres, que ce soit parmi les membres du corps de Christ ou parmi ceux qui n’ont pas encore reçu la vie nouvelle. Ces responsabilités, qui vont dans les deux sens, consistent à accepter le soutien, l’encouragement et l’aide de ses frères pour ensuite les leur offrir en retour. Il existe une interdépendance entre les membres du corps de Christ.
Les groupes de partage bien structurés aident les chrétiens à tenir compte de toutes les responsabilités dont nous venons de parler. Leur fonction comprend des moments de communion fraternelle, d’étude de la Bible, de louange, de prière et d’évangélisation.
La communion se crée lorsqu’on se soucie mutuellement les uns des autres et qu’on a le sentiment de s’appartenir les uns aux autres. Ceux qui en jouissent entrent dans un partage où les conduit l’assurance que leur vie commune en Christ les unit. C’est là l’une des fonctions principales des petits groupes ou cellules chrétiennes. Ces rencontres devraient permettre aux gens qui ont de l’intérêt pour leurs frères et soeurs de venir partager leurs joies, leurs désappointements, leur croissance, leurs chagrins ou discernement spirituel, leurs questions, problèmes, amour, soucis, peines et fardeaux. Les difficultés partagées ouvertement sont portées par les autres membres du groupe. Pour jouir d’une communion réelle, il est important d’exercer un amour chrétien authentique et d’offrir ce à quoi l’être humain soupire le plus profondément: une vie où l’on est entouré de personnes aimantes qui nous prennent à coeur. Pour cela, il faut être ensemble, partager ensemble, et c’est alors que la croissance spirituelle se produit.
Lorsqu’on a une étude biblique par groupes, il faut d’abord partager une vérité. On assiste alors à une discussion plutôt qu’à une prédication. D’une manière idéale, les membres du groupe explorent ensemble les Ecritures afin d’y découvrir ce que Dieu dit, quelle était la signification du texte au moment où il a été écrit, et la manière dont la vérité s’applique à notre vie pour répondre à nos besoins quotidiens. Une étude biblique de ce genre n’est pas là pour étaler des opinions malencontreuses ou une ignorance générale. Chaque participant doit au contraire étudier avec soin le passage à l’avance et arriver à la reunion avec des questions et des idées sur lesquelles il a réfléchi. En étudiant la Bible de cette manière, nous pouvons grandir spirituellement, comme nous l’avons vu à la leçon 7. Les idées étant ensuite appliquées sur le plan individuel et personnel, chaque participant en retire quelque chose. On apprend aussi à accepter d’autres avis, d’autres vues tout à fait valables, ce que d’autres ressentent. Mieux encore, les membres du groupe découvrent les enseignements de la Parole de Dieu et la manière dont ils peuvent s’appliquer aux circonstances de la vie.
On a également des moments de louange au cours desquels on exprime son respect à Celui qui en est digne; on donne gloire à Dieu par des chants, des prières de reconnaissance et d’adoration, par des témoignages aussi. Il arrive souvent qu’en lisant des passages de l’Ecriture particulièrement appropriés, en chantant des choeurs et cantiques bien choisis, en commentant ce qu’on a lu du caractère de Dieu et de ses oeuvres, on devient plus conscient de sa sainte présence et l’on reconnaît son amour et sa puissance divine. Des réunions de ce genre procurent le cadre naturel où les activités spirituelles sont favorisées; on peut même y consacrer plus de temps qu’au cours de rencontres ordinaires, à l’église. Les moments de louange et d’adoration devraient être l’une des activités normales d’une réunion où l’on est peu nombreux.
Les groupes de partage offrent un cadre excellent pour qui veut porter les fardeaux et les besoins de ses frères dans la prière, en obéissance à ce qui nous est demandé dans Galates 6:2: « Portez les fardeaux les uns des autres. » On devrait donner aux participants l’occasion de partager leurs problèmes et soucis avec les autres membres du groupe afin que ceux-ci puissent les apporter à Dieu en toute connaissance de cause. Dans la prière, nous communions avec Dieu et lui exprimons les besoins les plus profonds de notre coeur. En groupe, il est possible d’adopter plusieurs manières d’intercéder. On peut, par exemple, élever ensemble la voix vers Dieu, ou une seule personne peut conduire les participants dans la prière en exprimant les besoins du groupe tout entier. Un moment de prière silencieuse permet en outre à chacun de dire au Seigneur ce qu’il a dans son coeur. Il est aussi possible de prier l’un après l’autre, ce qui est certainement le moyen le plus satisfaisant pour qui veut porter les fardeaux de ses frères et soeurs; c’est aussi l’une des fonctions essentielles des réunions de groupes.
Evangéliser, c’est annoncer la Bonne Nouvelle aux inconvertis, par la puissance du Saint-Esprit, afin de permettre à ces gens de recevoir Christ comme leur Sauveur personnel et le suivre après qu’il soit devenu leur Seigneur. L’un des rôles des groupes de partage est de présenter Christ en toute simplicité, avec clarté et persuasion. Si quelqu’un a de l’expérience en la matière et sait comment conduire les gens à Christ, on lui donnera l’occasion de présenter les vérités fondamentales de l’Evangile dans le cadre d’un groupe de maison. Les participants doivent en outre se sentir libres d’inviter leurs amis à de telles réunions. Les visiteurs y sont plus à l’aise que s’ils assistaient à une grande rencontre à l’église. En invitant leurs amis inconvertis, les membres du groupe doivent savoir qu’il leur sera donné l’occasion d’entendre clairement et avec force ce qui nous est demandé dans l’Evangile.
EFFICACITE DES GROUPES RESTREINTS
Objectif 5. Reconnaître des situations où les trois principes de l’efficacité du groupe sont reconnus.
Des forees dynamiques sont à l’oeuvre lorsque deux ou trois personnes travaillent ensemble dans un but commun. Parmi ees forees, on a: I) le but et le cadre du groupe, 2) les personnalités et le milieu de ceux dont le groupe est formé, et 3) les objectifs des participants. Ce sont là les facteurs qui déterminent l’interaction au sein du groupe. Les relations entre individus, la manière dont ceux-ci communiquent entre eux et la façon dont les décisions sont prises entrent toutes dans ce qu’on appelle « la dynamique du groupe ».
Certains principes sont le résultat de cette foree dynamique qui contribue à l’efficacité du groupe. Pour parvenir à ee qu’ils souhaitent, les participants et ceux qui les dirigent devraient tous en être conscients.
Le premier principe est celui de la participation au sein du groupe. Tous les membres doivent participer à ce qui se fait dans le groupe. Ils doivent pouvoir échanger librement leurs idées et prendre part aux décisions et aux conclusions de l’ensemble. Il faut montrer à eeux qui tendent à jouer un rôle quelque peu dominateur combien il est important que tous aient leur mot à dire. Quant à ceux qui sont timides, en proie à l’inhibition, et qui n’osent participer à quoi que ce soit, il est essentiel de les aider à prendre une part plus active à ce qui se fait dans le groupe.
Un autre principe est celui de la communication au sein du groupe. On a là ce qui se dit, la manière dont les choses sont dites et enfin l’effet produit. Dans une communication efficace, on a: 1) le message oral, ou les mots tels qu’ils sont prononcés, 2) l’accent vocal, ou le ton employé, et 3) la ponctuation visuelle, ou les gestes qui accompagnent le message. Ces trois facteurs doivent s’accorder si l’on veut vraiment communiquer quelque chose. Prononcer certaines paroles et ponctuer ses phrases de gestes non appropriés n’aboutit qu’à de la confusion.
En cherchant à communiquer, on s’efforce d’exprimer sa pensée. Le but est de permettre aux autres de comprendre clairement l’idée conçue à l’origine. Il faut donc savoir s’exprimer et écouter tout à la fois. Au sein d’un petit groupe, il est nécessaire d’apprendre à communiquer clairement afin que les membres puissent comprendre ce qui est dit.
PAROLES CLAIRES+ECOUTE ATTENTlVE =COMMUNICATION
Un troisième principe est celui de l’atmosphère au sein du groupe. D est question là des sentiments des membres les uns à l’égard des autres. En parlant d’atmosphère, on peut avoir d’une part une acceptation totale, et d’autre part une attitude défensive. Pour que le groupe soit efficace, il est nécessaire que les participants se sentent libres d’exprimer leurs sentiments personnels sans crainte d’être rejetés. Le groupe doit offrir son appui afin que nul n’ait à souffrir d’inhibition ou ne se sente menacé en présence des autres. Les membres doivent tous se montrer souples en s’adaptant aux besoins de leurs frères et soeurs comme aux différentes tâches dont le groupe a la charge.
CONDUIRE UN GROUPE DE PARTAGE
Objectif 6. Reconnaître les problèmes auxquels doivent faire face ceux qui dirigent des groupes de partage.
Peut-être avez-vous eu l’occasion de prendre part aux activités d’un petit groupe, soit en aidant ceux qui le dirigent, soit en assistant aux rencontres ou en y étant simplement invité. Vous avez peut-être appartenu à un groupe de chrétiens comme celui que nous avons cherché à décrire dans cette leçon, et il vous est alors possible de penser à des situations où sont illustrés, positivement ou négativement, bien des points discutés plus haut. Si vous êtes l’un des participants réguliers de l’un de ces groupes, je suis sûr que cette expérience est venue enrichir votre vie spirituelle. J’espère aussi que vous êtes toujours plus conscient que Dieu veut vous voir non seulement mûrir spirituellement, mais aussi en aider d’autres à croître à l’image de Christ. En cherchant à le faire, vous serez peut-être appelé à organiser ou à diriger vous-même un groupe de partage. Dans la dernière partie de cette leçon, nous allons examiner certaines des considérations les plus communes et les plus pratiques en vue d’une telle tâche. Nous espérons que ce qui va être dit vous sera utile lorsque vous vous mettrez au travail.
1. Où devrait-on se renconter? L’une des premières choses à considérer, lorsqu’on veut mettre sur pied un groupe de partage, est le lieu de rencontre. La seule réponse appropriée est: n’importe où, pourvu que le but de ce genre de réunions soit atteint. Je connais des groupes qui se réunissent dans des restaurants, des hôtels, dans les salles de conférence de grands blocs administratifs, ou à la cantine de leur usine. D’autres ont choisi des salles d’école, mais il faut dire que la plupart préfèrent le domicile de l’un de leurs membres. En général, on encourage les réunions de maison de préférence à d’autres. Leur cadre offre une atmosphère de simplicité où l’on se sent à l’aise, et les participants peuvent mieux se détendre que dans un hôtel, un bureau ou une cantine. Certains groupes se réunissent au même domicile régulièrement; d’autres se rendent à tour de rôle chez l’un de leurs membres.
2. A quel moment se rencontrer? Quelle doit être la durée des réunions et leur fréquence? Une autre question est celle de savoir quand on peut se rencontrer. La réponse est simple: toutes les fois où les participants peuvent le faire, et à l’heure qui leur convient le mieux. J’ai connu des groupes qui se rencontraient tôt le matin, avant le petit déjeuner, d’autres qui le faisaient à midi ou encore le soir. J’en connais aussi qui se réunissent au milieu de la matinée ou tard dans l’après-midi. Le moment qui convient le mieux est donc le meilleur. Il en est de même lorsqu’il s’agit de choisir le jour de la semaine. Normalement, les groupes de partage se réunissent une fois par semaine pendant une ou deux heures. La fréquence et la longueur des réunions seront cependant déterminées particulièrement au début de l’organisation d’un groupe de partage.
3. Qui devrait participer aux réunions? La question de savoir qui doit appartenir à un groupe de ce genre est aussi importante. Certains commencement leurs réunions en vue d’un simple effort d’évangélisation, et ce sont alors des inconvertis qui y participent en majorité. Comme l’Evangile se met à oeuvrer dans leur vie, beaucoup acceptent Christ, et l’aspect du groupe se transforme. Certains groupes sont composés uniquement de femmes, d’autres sont réservés aux hommes, et l’on a enfin les groupes mixtes. On peut encore prévoir des rencontres organisées pour des gens d’âges différents; on aura alors 1) des groupes de jeunes, 2) des rencontres pour jeunes adultes, 3) des réunions pour personnes d’âge moyen, et 4) des groupes de personnes âgées. Bien des groupes se forment autour de ceux qui ont ensemble un intérêt commun: des gens travaillant dans un même bureau ou dans la même usine, des camarades d’école, des voisins ou habitants d’un centre géographique qui cherchent à se réunir parce qu’ils ont de nombreux intérêts en commun. Les groupes de partage chrétiens peuvent se rencontrer n’importe où, parmi n’importe quel groupe de chrétiens désireux de se retrouver et de s’engager à s’entourer les uns les autres afin de contribuer à la croissance spirituelle de chacun des membres.
4. Quel nombre doit-on considérer pour que les résultats soient les meilleurs? Lorsqu’on a pour but de veiller sur la croissance spirituelle des gens, une question s’impose: combien de membres le groupe doit-il compter? Certains pensent que plus l’on est nombreux, « plus l’on s’amuse ». Ce qui est vrai lorsqu’on pense à des jeux ou que l’on organise une réception ou une fête, ne s’applique guère à des groupes de partage. Voyons pourquoi. Plus un groupe s’étend, plus les échanges entre ses divers membres deviennent indispensables. On a moins de temps pour s’occuper de chacun individuellement, et les échanges vraiment personnels deviennent rares. Lorsque le groupe perd son caractère personnel, les participants n’y attachent plus la même importance et se mettent à le considérer simplement comme une activité supplémentaire de leur église. Tout individu est capable d’entretenir des relations personnelles avec un ou deux autres, mais, passé ce nombre, les relations n’ont plus le même sens; les gens se connaissent à peine et les relations deviennent forcées. Ainsi, lorsqu’un groupe dépasse un certain nombre, ses efforts deviennent inefficaces. Pensez-y pendant un instant.
Comme vous pouvez le voir sur notre diagramme, les relations au sein d’un groupe de trois personnes se comptent par six; dans un groupe de huit, elles passent à douze, et dans un groupe de cinq personnes, à vingt.ilestévidentquepluslegroupes’agrandit, pluscesrelationsvont en se multipliant. Après s’être développées, elles doivent être maintenues. C’est la raison pour laquelle beaucoup de dirigeants expérimentés estiment que le nombre idéal est entre huit et douze personnes. Si l’on veut garder au groupe son caractère restreint, il ne faut pas dépasser quinze participants. Une fois ce nombre atteint, il devient nécessaire de partager le groupe en deux. Et si la multiplication se poursuit, on divisera les groupes autant de fois que la chose sera jugée nécessaire. Ceux qui sont régulièrement à la tête de ce genre de réunions pensent également que les petits groupes se multiplient plus rapidement que les groupes nombreux. Si l’on souhaite des résultats optimums, le groupe devrait compter une dizaine de participants au plus; on peut aller jusqu’à quinze personnes, mais pas au-delà.
5. Qui sera à la tête du groupe? Un autre souci de ceux qui souhaitent organiser un groupe de partage est la question de sa direction. Les dirigeants se manifestent de manière différente. Fréquemment, ce sont d’abord les pasteurs qui désignent ceux qui doivent se charger d’une telle responsabilité, car ils ont remarqué chez eux un caractère équilibré, une profondeur spirituelle et une sensibilité à l’onction du Saint-Esprit. Plus tard, quand le groupe a gagné en expérience, des dirigeants s’y manifestent grâce à leur personnalité charismatique. Ils possèdent, semble-t-il, des qualités qui attirent les autres, et ils sont capables d’encourager ces derniers dans une marche vers les objectifs qu’ils se sont fixés. D’autres prennent la tête du groupe après avoir acquis des connaissances inhabituelles ou de grandes aptitudes dans le domaine auquel le groupe s’intéresse. Quelqu’un sera par exemple choisi pour diriger un groupe d’enseignants grâce à une formation supérieure et plus d’expérience que les autres. Les dirigeants peuvent aussi être désignés de façon démocratique, c’est-à-dire à la suite d’un vote, d’une élection; ils peuvent enfin être choisis parce qu’ils sont populaires parmi les membres du groupe. Il arrive cependant que des gens très volontaires cherchent à tout diriger en faisant eux-mêmes campagne. Si les membres du groupe n’exercent pas un jugement sain, ils ne tarderont pas à se trouver dans de grandes difficultés spirituelles. C’est là l’une des raisons pour lesquelles tout groupe de ce genre devrait dépendre d’une église locale.
L’idéal, pour un dirigeant, est l’aptitude à inspirer les autres, une richesse de dons, une connaissance spéciale et des capacités diverses. S’il aime Dieu et son prochain, d’autres auront envie de le suivre. Et s’il est plus mûr spirituellement, si son discernement est plus profond, il sera également capable d’aider ses frères et soeurs à se développer de la même manière. Enfin, s’il se montre populaire au sein du groupe, il a toutes les chances d’être choisi comme dirigeant. Efforcez-vous vous- même d’être le genre de personne capable de conduire les autres dans leur croissance spirituelle.
La tâche de celui qui est à la tête d’un groupe de partage est de guider les activités des membres, d’encourager l’étude de la Parole de Dieu et les contacts individuels. li peut soit diriger une étude biblique, soit apporter un message d’évangélisation. En d’autres circonstances, il restera simplement parmi les auditeurs et pourra participer à la discussion dirigée par un frère ou une soeur. Son rôle est de faciliter l’interaction au sein du groupe, et de garder les activités centrées sur les objectifs que l’on s’est fixés. Dans le cas d’un groupe de chrétiens, l’idée est de contribuer au développement spirituel de chacun des participants. La raison d’être de ces groupes-là est de nature spirituelle et non sociale. li est nécessaire de se souvenir de ce fait si l’on veut parvenir au but que l’on recherche.
Comme nous l’avons vu précédemment, l’une des fonctions importantes du dirigeant est de créer l’harmonie entre les activités du groupe et celles du corps de l’église à laquelle le groupe est attaché. Comme le corps naturel, le corps spirituel reste fort et sain aussi longtemps que ses membres travaillent ensemble et que chaque partie fonctionne selon le plan et le dessein de Dieu. L’évangélisation s’accomplit, les fruits en sont conservés et la croissance qui conduit à la maturité spirituelle devient évidente tandis que les groupes individuels collaborent tous à l’oeuvre du corps de Christ. Grâce aux groupes de partage, chacun des membres de l’église a l’occasion d’exercer ses dons, d’aider ses frères et soeurs et de croître vers la maturité chrétienne. Dans le cadre d’une congrégation plus vaste, ils peuvent tous recevoir plus ‘d’encouragement en reconnaissant le résultat de leurs efforts collectifs, que ce soit dans leur région ou à l’étranger, par l’intermédiaire des missions. Le dirigeant vigilant s’efforcera d’établir (comme point central) les activités de son groupe. Etant un serviteur de Christ sur lequel on peut compter, il se montrera non seulement responsable devant le Chef du troupeau, mais également envers le pasteur local que le Seigneur a placé à la tête de ses brebis. li saura reconnaître tout mouvement qui tendrait à éloigner le groupe de ses objectifs pour se fixer sur des activités tournant autour d’une personnalité. Les groupes de partage joueront un rôle de valeur dans l’église aussi longtemps que les yeux de tous seront fixés sur Christ, et que le Seigneur sera exalté. Il n’y aura ni succès nirésultats permanents dans un groupe où l’on négligera d’édifier le corps pour se contenter de choses moindres.