Leçon 5: COMPTEZ SUR LE SAINT-ESPRIT
Un bruit, semblable à celui d’un vent violent, envahit la maison où diverses personnes se sont réunies. On voit ensuite apparaître un feu qui va se poser, sous forme de langues séparées, sur la tête de chacun. Ces gens se mettent alors à louer Dieu dans des langues qu’ils n’ont jamais apprises.
Tout ceci se passe après que Jésus soit remonté au ciel. Cent vingt disciples se sont rassemblés pour prier et s’attendre à lui. Parmi eux, on reconnaît les frères de Jésus, les apôtres et un certain nombre de femmes, dont Marie, la mère du Seigneur. Tous ont entendu le sifflement du vent ; ils ont vu le feu. Ils s’abandonnent maintenant à l’action du Saint-Esprit qui s’empare de leur langue afin de proclamer les merveilles de Dieu. Ce jour sera désormais connu comme celui de la Pentecôte (Actes 2.1).
Une foule immense, étonnée, confuse, s’approche. Beaucoup se moquent des disciples de Jésus, aussi Pierre s’avance-t-il et, d’une voix forte, se met à leur expliquer ce que signifie la Pentecôte. Trois mille auditeurs acceptent son message et reçoivent Christ. L’église se met à croître après que Pierre ait ainsi prêché en étant revêtu de toute la puissance du Saint-Esprit.
L’événement de la Pentecôte est porteur d’un message qui vous est aussi destiné : vous pouvez recevoir à votre tour le Saint-Esprit et compter sur lui, dépendre de lui !
On peut donner au Saint-Esprit le nom de « Grand Evangéliste ». Envoyé peu après l’ascension de Jésus comme « un autre consolateur », il est celui qui nous révèle la vérité de Dieu (Jean 14.16-17). Il donne à la prédication et à l’enseignement de la Parole de Dieu une onction spéciale, ouvre les cÏurs et permet que, pour beaucoup, Christ devienne une réalité. Il exerce son influence dans la vie des croyants qu’il aide à grandir à parvenir à la maturité chrétienne et à glorifier le Seigneur.
LE SAINT-ESPRIT NOUS AIDE A PRIER
Prier selon l’esprit
Un vieux missionnaire établi en Afrique du Sud se détendait un soir, entouré de ses petits-enfants ; ils regardaient ensemble un programme à la télévision. A Prétoria, ville située à environ 100 kilomètres de là, son fils Geoff se trouvait à l’hôpital où il venait de subir une grave opération. Selon le dernier bulletin de santé, il se remettait bien et avait pu quitter la salle des soins intensifs.
S’adressant aux enfants, le missionnaire dit tout à coup : « Je crois qu’il nous faut éteindre la télévision et prier pour Geoff. » Tous se mirent à prier et le veillard se retira ensuite dans sa chambre pour intercéder seul dans une langue qui lui était donnée par l’Esprit. Il resta là jusqu’au moment où il se sentit libéré du fardeau qui pesait sur lui à la pensée de son fils.
Ce qu’il ignorait, c’est que la température de Geoff était soudain remontée et que le malade avait sombré dans le délire. On l’avait ramené en toute hâte aux soins intensifs ; on lui avait attaché les mains et appliqué divers appareils respiratoires. On estimait sa condition très critique.
Au bout de plusieurs heures de surveillance constante, une infirmière l’entendit demander : « Pourquoi m’a-t-on attaché les mains ? Serait-il possible de me libérer, s’il vous plaît ? »
Très alarmée, l’infirmière courut prévenir le médecin, mais Geoff avait passé le mauvais cap. Sa femme put le ramener à la maison quelques jours plus tard.
Voici ce qu’il put ensuite raconter à sa famille : « J’ai vraiment été l’objet d’une expérience étrange. Je souffrais beaucoup et il semblait que j’avais perdu la raison. J’ai alors entendu la voix de Papa qui priait en langues. Je me suis mis à écouter, et tout s’est éclairci. J’ai compris que je me trouvais
dans mon lit, mais que j’avais les mains liées ; j’ai demandé à l’infirmière de me libérer. En me voyant, elle et le docteur sont restés stupéfaits, car ils ne pouvaient croire a une guérison aussi rapide ! Le Seigneur m’a vraiment rétabli d’une manière miraculeuse. »
Que se serait-il passé si le missionnaire avait été trop absorbé par d’autres distractions pour se laisser pousser par le Saint- Esprit ?
L’apôtre Paul, dans son enseignement sur les dons de l’Esprit, parle de deux façons de prier. Il lui arrive parfois, comme il l’explique, de prier « par l’Esprit » ou de prier « avec l’intelligence » (1 Corinthiens 14.15).
Après avoir été baptisé du Saint-Esprit, vous pouvez prier « en langues ». Si vous priez par l’Esprit, cela signifie que vous abandonnez à l’Esprit de Dieu le contrôle de votre propre esprit et lui permettez de s’exprimer au travers de vous dans une autre langue. Nous avons là le don des langues opérant d’une certaine manière : c’est à Dieu que s’adresse la prière (1 Corinthiens 14.2). Le Saint-Esprit peut alors se passer de notre intelligence pour se servir d’une langue qui lui est consacrée et qu’il emploie pour prier selon la volonté de Dieu. L’intelligence ne peut faire obstacle à cette dernière en venant manifester des pensées de doute.
Il est aussi possible de prier avec l’intelligence, et Dieu peut nous ouvrir l’esprit tandis que nous sommes là, devant lui. Lorsque nous sommes conscients d’un besoin dont nous réalisons l’urgence, nous pouvons invoquer le Seigneur en sachant qu’il nous écoute. Il arrive également, lors de moments de prière où nous en conduisons d’autres par exemple, que nous recevons de l’Esprit une onction spéciale qui nous permet de nous exprimer avec une confiance et une autorité qui ne viennent pas de nous.
La prière et le jeûne
Le jeûne, qui invite à renoncer totalement ou en partie à toute nourriture, devient parfois une chose nécessaire. Il ne peut en luimême contribuer à la sainteté du croyant, mais il permet de maintenir le corps dans un état de soumission, et de rappeler que le royaume de Dieu a plus d’importance que les besoins physiques. Le jeûne favorise en outre un sentiment de communion avec Dieu ; il intensifie la foi en sa Parole. Dieu a choisi d’honorer cette manière d’intercéder et, dans un sens, nous ne comprenons pas réellement pourquoi. Cependant, le jeûne et la prière, lorsqu’ils sont exercés avec l’attitude qui convient, aboutissent à des résultats.
« Pourquoi n’avons-nous pas pu chasser ce démon ? » demandent les disciples, en proie à une véritable frustration, lorsqu’ils se retrouvent seuls avec leur Maître. Ils viennent d’essayer, sans succès, d’apporter la délivrance à un jeune garçon qui subit de terribles crises. Voyant qu’ils ne pouvaient rien faire, le père de l’enfant s’est tourné vers Jésus qui, lui, a immédiatement ordonné au démon de sortir ; le jeune garçon a été guéri.
En réponse à la question de ses amis, Jésus déclare que le manque de résultat est dû à une foi insuffisante. Et il ajoute que c’est par le jeûne et la prière uniquement que ce genre de démon peut être chassé (Matthieu 17.20, 21)
L’intercession en faveur des âmes
Il existe également une façon de prier plus profonde encore qu’il serait nécessaire d’apprendre ou dont vous devriez faire l’expérience : c’est la prière d’intercession. En intercédant, on prie pour le salut et la délivrance des autres en étant réellement sous l’onction de l’Esprit. Il s’agit là d’un ministère du Saint- Esprit au travers d’une personne entièrement consacrée qui peut par exemple éprouver le poids d’un énorme fardeau à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Elle ne sait pourquoi elle est appelée à prier, mais, interrompant ses activités, elle crie au Seigneur « par des soupirs inexprimables » (Romains 8.26). Une telle expérience peut être comparée aux douleurs d’une mère sur le point de mettre son enfant au monde. Le croyant continue ainsi à intercéder jusqu’au moment où le fardeau lui est retiré. Grâce à cette méthode d’intercession tout à fait particulière, de grands miracles se sont déjà produits dans le royaume de Dieu ! Vous pouvez réclamer au Seigneur ce genre de ministère. Il n’est certes par facile, car il comporte une lourde responsabilité, mais il aboutit aussi à des naissances spirituelles.
Prier seul est une bonne chose ; prier avec d’autres est également une nécessité. Joignez-vous à des amis remplis de l’Esprit et intercédez ensemble pour le salut des âmes. La prière collective aboutit à des résultats. De grandes choses ont été accomplies, par le Saint-Esprit, là où des groupes se sont livrés à une intercession sincère, dans l’unité. Le nombre offre à la fois force et victoire. « Cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille, et vos ennemis tomberont par l’épée devant vous », nous est-il dit dans Levitique 26.8. Il semble, en effet, qu’il en soit ainsi.
LE SAINT-ESPRIT VOUS CONDUIT VERS LES AMES
Lorsque vous invoquez Dieu dans la prière, le Saint-Esprit vient vous aider à vous tourner vers les âmes perdues.
Il nous donne un exemple
Voici de quelle manière je me représente le récit qui nous est donné dans Actes 8.26-39.
Une caravane poursuivait son chemin dans la direction du sud, vers Gaza, et traversait une région désertique. Un homme vêtu d’habits coûteux était installé dans son char, lisant attentivement un parchemin.
Tout à coup, on vit apparaître un autre homme, Philippe, courant a côté du char en écoutant ce que lisait le voyageur. Quelque peu essoufflé, Philippe demanda : « Comprends-tu ce que tu lis ? »
« Comment le pourrais-je si personne ne me l’explique ? » répondit l’étranger. Or, cet homme était le trésorier en chef de la reine d’Ethiopie. Nous ignorons son nom, mais nous savons que ce personnage avait soif de réalités spirituelles.
Il avait franchi une grande distance pour venir adorer Dieu à Jérusalem. Sans doute quelqu’un lui avait-il parlé du magnifique temple dédié au culte du seul vrai Dieu. Il s’était procuré un rouleau de l’Ancien Testament où étaient relevés les écrits du prophète Esaïe datant d’environ 700 ans auparavant. Il lisait maintenant ces passages à haute voix.
Philippe, l’un des sept responsables de l’église de Jérusalem, avait visité l’une des villes principales de la Samarie où il avait annoncé Jésus-Christ, le Messie, à la population. De nombreux Samaritains s’étaient convertis ; d’autres avaient été guéris par la puissance de Dieu. Des esprits méchants avaient été chassés et l’on se réjouissait dans la ville (Actes 8.5-8).
Le Saint-Esprit connaissait cependant les besoins d’un homme solitaire. Un ange, envoyé par le Seigneur, s’approcha donc de Philippe et lui dit : « Prépare-toi et dirige-toi vers le sud ; rends-toi sur la route qui va de Jérusalem à Gaza. » Un endroit précis était indiqué ; Philippe obéit. Arrivant dans la région, il aperçut un char à une certaine distance. Il arrivait donc au bon moment !
Le Saint-Esprit lui ordonna ensuite ceci : « Approche-toi de ce char et ne t’en éloigne pas. »
Au moment où l’Ethiopien l’invita à monter dans le char et à prendre place à ses côtés, Philippe comprit que le Seigneur avait lui-même tout dirigé. Et lorsqu’il entendit ce personnage officiel lui demander : « Dis-moi, de qui le prophète parle-t-il ? De sa propre personne ou de quelqu’un d’autre ? » Philippe sut, sans l’ombre d’un doute, que le Saint-Esprit conduisait toutes choses. Il lui fut alors facile de présenter au voyageur Jésus, le Sauveur souffrant, le Messie.
Ces quelques paroles d’Esaïe permirent à Philippe d’expliquer le récit complet, et il fit alors ce que devrait faire tout gagneur d’âmes : il annonça la Bonne Nouvelle concernant Jésus. L’homme écoutait avec intensité ; son cÏur était prêt, aussi put-il recevoir immédiatement le message.
Le voyage se poursuivit jusqu’à un endroit d’où l’on pouvait apercevoir un étang. « Voici de l’eau », s’écria le haut fonctionnaire. « Qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
« Tu peux être baptisé si tu crois de tout ton cÏur », lui répondit Philippe.
« Je crois », affirma avec enthousiasme l’eunuque éthiopien. « Oui, je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. »
La caravane fit halte. Philippe, le Juif, et l’Ethiopien à la peau sombre descendirent tous deux dans l’eau, et l’on assista à un baptême par immersion, signe d’un changement intérieur. La Bible nous apprend ensuite que l’Esprit du Seigneur enleva Philippe ; l’eunuque ne put apercevoir son compagnon. Il poursuivit cependant son chemin, le cÏur joyeux.
Non seulement Philippe s’était trouvé au bon endroit juste au moment voulu, mais le Saint-Esprit lui avait également donné les paroles nécessaires, ce qui lui permit de conduire le ministre éthiopien en prenant comme point de départ ce qu’il connaissait déjà (les prophéties d’Esaïe) pour aboutir à ce qu’il ignorait encore.
Il crée des possibilités
En Australie, un homme rentrait chez lui à la fin d’une journée chargée quand le Saint-Esprit lui souffla à l’oreille l’idée de frapper à la porte d’une certaine maison. Cet homme se tenait là, fatigué, l’estomac tiraillé par la faim ; pourquoi s’arrêter ?
Obéissant cependant, il frappa à la porte. Aucune réponse. Il frappa une seconde fois et, finalement, un homme vint ouvrir. Le chrétien laïque demanda alors : « Puis-je vous être utile en quoi que ce soit ? Le Saint-Esprit m’a soufflé de m’arrêter chez vous. »
« Ah », s’écria l’homme avec un soupir de soulagement. « Vous arrivez à point ! Nous ne savions plus que faire. » Il tenait à la main l’un de ces rasoirs utilisés par les coiffeurs. Poursuivant ses explications, il dit combien lui et sa femme étaient déprimés, déçus. Dans un dernier geste de désespoir, il
s’apprêtait à mettre fin aux jours de sa compagne avant de se donner la mort.
Saisissant l’occasion extraordinaire que lui offraient ces moments, le chrétien laïque se mit à exposer tranquillement la voie du salut. Il pria ensuite avec ces deux personnes qu’il conduisit au Seigneur. Au lieu de commettre un suicide horrible, l’un et l’autre trouvèrent une espérance vivante dans la foi en Christ. Le Saint-Esprit connaissait leur problème et avait offert à un chrétien consacré au service de son Maître la possibilité de les amener au Sauveur.
LE SAINT-ESPRIT VOUS REVET DE PUISSANCE
Vous devez être remplis de l’Esprit avant de pouvoir réellement faire l’expérience de sa puissance dans votre vie et votre travail. C’est ce que Jésus voulait dire en proposant à ses disciples d’être ses témoins. Il les encourageait en effet en ces termes : « Et [voici] : j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis mais vous, restez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut » (Luc 24.49).
La puissance dynamique indispensable à une évangélisation qui porte du fruit repose, vous le comprendrez toujours davantage, en la personne même du Saint-Esprit. Il est, lui, cet Esprit de puissance. Le but d’une telle force est de faire de nous les témoins du Christ vivant. Voici en effet les dernières paroles du Seigneur, peu avant son ascension : « Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1.8). Ici, Jésus demande à ses disciples d’attendre, à Jérusalem, la venue de l’Esprit Saint.
Les disciples obéissent à ses ordres et se mettent à attendre, dans la prière et l’adoration. Le jour vient où la puissance du ciel descend sur eux, remplissant leur cÏur, les inondant, et ils peuvent alors publier avec joie les merveilles de Dieu dans les langues que leur donne le Saint-Esprit (Actes 2).
Il communique hardiesse et amour
Toutes les fois où, dans le livre des Actes, il nous est parlé d’un groupe de croyants qui viennent d’être remplis du Saint- Esprit, nous découvrons immédiatement après un effort d’évangélisation spécial ; les croyants répandent la Bonne Nouvelle et les gens se convertissent.
Le Saint-Esprit communique une hardiesse réelle. A la suite de la merveilleuse guérison du boiteux, à la porte du temple appelée la Belle, Pierre et Jean adressent leur prédication à la foule rassemblée là ; des gardes viennent bientôt les arrêter. Un peu plus tard, alors que Pierre, rempli du Saint-Esprit, s’explique devant les chefs des Juifs, ces derniers sont dans l’étonnement en constatant la hardiesse des apôtres (Actes 4.13). Vous pouvez,
vous aussi, recevoir du Saint-Esprit la même vigueur, le même courage.
L’Esprit de Dieu est également celui qui répand l’amour. Un tel fruit peut se manifester au travers de celui qui est un Esprit d’amour (Romains 15.30 ; Galates 5.22). « L’amour de Dieu est répandu dans nos cÏurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5.5).
Notre cÏur humain ne peut nous pousser à adopter envers des étrangers l’attitude qui est la nôtre lorsque nous nous occupons des membres de notre propre famille. Pensez par exemple à l’histoire de cette mère qui croyait avoir perdu ses petites filles (1eçon 1). Pour cette femme, la sécurité des enfants avait plus d’importance que le sort des âmes perdues ; elle le comprit tout à coup et demanda par conséquent à Dieu de remplir son cÏur d’un amour renouvelé pour tous ceux qui sont au bénéfice de la mort de Christ. Son expérience lui revint un jour à la mémoire pendant qu’elle priait pour deux jeunes gens agenouillés au pied de l’estrade, dans son église. S’inclinant à leurs côtés, elle leur imposa les mains en demandant silencieusement à Dieu de l’aider à leur ouvrir tout son cÏur, comme s’il s’agissait de ses propres enfants. Les jeunes gens se mirent à pleurer. Plus tard, ils purent témoigner d’un sentiment intense, d’une chaleur, qui leur traversait le cÏur en les attirant à Christ. C’était plus que l’amour d’une mère : c’était celui de Dieu.
Il convainc de péché
Dans cette Ïuvre immense qu’est la partage de la Bonne Nouvelle, le Saint-Esprit nous précède. Il sonde le cÏur de la personne qui est appelée à se convertir, créant chez elle un malaise indéfinissable dont elle ne se débarrassera qu’au moment où elle viendra à Christ dans une attitude de repentance.
Un agent de police de l’île de la Jamaïque a pu donner le témoignage que voici : « Mon travail consiste à arrêter ceux qui enfreignent les lois du pays. Or, un jour, c’est sur mon épaule que le Saint-Esprit est venu taper en disant : ‘Monsieur, le vous arrête !’
‘Moi ? Qu’ai-je donc fait ?’
‘Vous avez enfreint les lois divines et vous vous êtes montré rebelle. Votre cÏur n’est pas droit devant Dieu.’ Et sur ces paroles, il m’a arrêté. J’avais peur, mais j’ai soudain compris que Jésus avait payé le prix de mon salut ; il s’est chargé de mes fautes et c’est pourquoi je pouvais être libéré ! Gloire à Dieu ! Je suis aujourd’hui un vrai chrétien, membre de la police, et je sers le Seigneur. »
Oui, le Saint-Esprit convainc de péché. Il révèle aux hommes ce dont ils sont coupables et leur donne de se sentir malheureux à l’idée de rejeter Jésus, seul instrument de notre salut (Jean 16.8-9).
Il distribue des dons utiles à l’évangélisation
Le Saint-Esprit distribue des dons, de magnifiques dons, en vue de l’évangélisation des inconvertis et de l’édification de l’église locale.
Parmi ceux dont la nécessité est absolue, lorsqu’on cherche à répandre la Bonne Nouvelle, il y a la parole de connaissance, la parole de sagesse, le discernement des esprits, le don de la foi. 1 Corinthiens 12.1 à 11 nous les présente tous.
Le parole de connaissance est une information connue de Dieu seul et que communique le Saint-Esprit au sujet de quelqu’un ou d’une chose précise qu’il serait impossible de connaître autrement. De la même manière, la parole de sagesse est une pensée issue de la sagesse même de Dieu et qui permet de dire ou de faire une chose comme il convient, juste au bon moment. Elle est bien supérieure à la sagesse naturelle car elle vient du Saint-Esprit.
Le discernement des esprits est une capacité spéciale, accordée par le Saint-Esprit, selon laquelle les esprits du monde invisible peuvent être reconnus. Lorsque c’est nécessaire, une distinction peut s’établir entre l’Esprit de Dieu, l’esprit de l’homme et même les esprits mauvais, et ceci en vue de notre protection ou de la délivrance de quelqu’un. Le don de la foi correspond à une foi surnaturelle qui permet à Dieu de répondre à un certain besoin ou qui nous donne de faire face à une situation particulière.
L’histoire de Saul et d’Ananias, dans Actes 9.1 à 18, illustre la façon dont le Saint-Esprit distribue divers dons, dans l’évangélisation. Saul (devenu plus tard « Paul ») persécutait l’Eglise avec acharnement jusqu’au jour où le Seigneur « l’arrêta ». Alors qu’il faisait l’expérience d’une merveilleuse conversion, Ananias, de son côté, était en prière, seul.
Le Seigneur vint révéler à ce croyant, dans une vision, plusieurs faits précis concernant Saul. Grâce à la parole de connaissance, Ananias découvrit :
1. Où logeait Saul et le nom même de la rue (verset 11).
2. Que Saul était en train de prier (verset 11).
3. Qu’il l’avait perçu, lui, Ananais, dans une vision (verset 12).
4. Qu’il était un instrument choisi par Dieu et qu’il serait appelé à le servir et à souffrir pour lui (versets 15 et 16).
Ananias n’aurait pu, de lui-même, connaître tant de détails s’ils ne lui avaient été révélés par Dieu. Et le Seigneur ne se contenta pas de lui communiquer connaissances ou informations, mais il lui donna aussi plusieurs instructions. Soumis, Ananias se rendit auprès de Saul, pria pour lui et s’efforça de l’encourager. Saul fut délivré de sa cécité et rempli du Saint-Esprit.
Plus tard, il put affirmer qu’il était le « premier » des pécheurs (1 Timothée 1.15). La puissance du Saint-Esprit l’avait cependant transformé en un grand évangéliste, en un pionnier capable d’ouvrir de nouvelles églises, en un homme chargé d’un enseignement.