Leçon 6: APPUYEZ-VOUS SUR LA PAROLE DE DIEU

« J’oublierai l’Eternel, et jamais plus je ne parlerai en son nom », déclarait un jour le prophète de l’Ancien Testament, Jérémie. En proie à un découragement total, il répandait son cÏur devant Dieu en disant : « Je suis chaque jour en dérision, tout le monde se moque de moi lorsque je proclame ton message. »

Une chose se produit cependant dans son cÏur où le message de Dieu se met à brûler comme un feu ! Ecoutez-le : « Il y a dans mon cÏur comme un feu brûlant, Retenu dans mes os. Je me fatigue à le contenir et je ne le puis. » (Jérémie 20.7-9). La puissance vivifiante de la Parole de Dieu passe au travers de lui, et c’est alors qu’il s’écrie : « Ma parole n’est-elle pas comme un feu, … Et comme un marteau qui fait éclater le roc ? » (Jérémie 23.29).

Pour vous qui vous efforcez de répandre la Bonne Nouvelle, n’oubliez jamais que la Parole de Dieu est semblable à un feu. Si le feu est là pour consumer certaines choses, la Parole, elle, convainc de péché et détruit le mal. Le feu dégage de la chaleur. La Parole de Dieu, qui est la vérité, réchauffe le cÏur. On peut également la comparer à un marteau. Avez-vous déjà eu l’occasion d’observer des ouvriers armés de marteaux pilons, en
train d’écraser de gros morceaux de roc pour les réduire en un tas de pierre ? La Parole de Dieu, de la même manière, a le pouvoir de briser le cÏur le plus dur. Sachez cependant que le marteau, c’est elle et non pas vous ! Apprenez à vous appuyer sur elle.

LA PAROLE DE DIEU EST VOTRE AUTORITE

Voici ce que déclare la Bible au sujet de ses propres auteurs : « Car ce n’est nullement par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été présentée, mais c’est poussés par le Saint- Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1.21). Le style de chacun est différent, bien sûr. Nous avons par exemple Esaïe, le prophète, qui écrit de façon très poétique tandis que Marc, l’évangéliste, utilise un style directe et vigoureux. Le thème de la Bible, malgré la diversité des auteurs, se déploie cependant avec unité. « Toute Ecriture », affirme encore l’apôtre Paul, « est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice » (2 Timothée 3.16).

Les Ecritures ayant été inspirées par Dieu, leur autorité est placée au plus haut. Il n’en est aucune qui lui soit supérieure. Le Psalmiste pouvait dire, en s’adressant à Dieu : « Tu as magnifié ta promesse par-delà toute renommée » (Psaume 138.2).

Il est des gens qui nous posent parfois les questions suivantes : « De quel droit poussez-vous quelqu’un à abandonner sa foi pour en adopter une autre ? » Ou encore : « Par quelle autorité évangélisez-vous ? » De nombreux gouvernements s’opposent d’ailleurs à l’évangélisation. Quelle est donc la réponse ?

Peut-être pourrions-nous utiliser l’illustration suivante. Si vous vous trouviez au volant d’une voiture et que vous arriviez à un feu rouge, vous sauriez immédiatement que vous devez vous arrêter. Supposez maintenant qu’un gendarme se tienne à ce même carrefour où il dirige la circulation ; il vous fait signe d’avancer, malgré ce que vous signalent les feux. Vous lui obéissez. Pourquoi ? Parce qu’il représente une autorité supérieure.

Lorsque Jésus était sur la terre, il passait des heures à enseigner. Nous lisons que ceux qui l’entendaient « étaient étonnés de son enseignement ; car il enseignait comme ayant autorité et non pas comme les scribes » (Marc 1.22).

Qu’est-ce qui nous donne le droit de persuader les gens de se tourner vers Christ dans la repentance et dans la foi ? L’enseignement de la Parole de Dieu. La Bible est notre autorité indiscutable, lorsque nous cherchons à évangéliser. il nous est demandé en effet de répandre la Bonne Nouvelle du salut. Voici en quels termes Paul le recommande : « Je t’adjure, devant Dieu et devant le Christ-Jésus qui doit juger les vivants et les morts, et au
nom de son avènement et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et en instruisant » (2 Timothée 4.1-2).

Non seulement la Bible nous donne toute autorité, lorsqu’il s’agit de proclamer son message, mais elle est l’autorité qui nous est nécessaire, étant aussi la révélation de Dieu lui-même. C’est la raison pour laquelle elle reste unique, supérieure à tout autre livre religieux. La Bible expose la Bonne Nouvelle du salut par la foi en Jésus-Christ. Elle est « la parole de sa grâce, qui a la puissance d’édifier et de donner l’héritage parmi tous ceux qui sont sanctifiés » (Actes 20.32).

Le Nouveau Testament
L’Ancien Testament
La grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ
La Loi a été donnée par Moïse

Le message complet de l’Ecriture peut se résumer en ces mots : « La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1.17). L’Ancien Testament nous révèle la Loi de Dieu et sa justice tandis que le Nouveau Testament, qui est l’accomplissement de cette Loi, irradie la grâce et la vérité, par Jésus-Christ.

Les lois que Dieu nous a données sont basées sur dix règles d’importance majeure que nous appelons les Dix Commandements. Au cours des siècles, ces commandements ont influencé les lois fondamentales de bien des pays. Le but de la Loi est de révéler aux hommes leurs « transgressions » (Galates 3.19). Elle révèle le péché, les incapacités humaines et les conséquences du mal.

La grâce, venue par Jésus-Christ, apporte la solution au problème du péché. Cette solution, nous la trouvons en la personne et l’Ïuvre de Jésus qui apparaît dans l’histoire comme l’unique Sauveur du monde. « Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce » (Jean 1.16).

En évangélisant, vous communiquez deux sortes de nouvelles différentes : les bonnes et les mauvaises. Les mauvaises sont en rapport avec la Loi : tout homme, quel qu’il soit, se montre incapable, sur un point ou sur un autre, de respecter la Loi de Dieu dans sa justice. Un châtiment terrible attend ceux qui ont péché contre Dieu. La Bonne Nouvelle, elle, nous apprend que Christ nous offre le salut après avoir subi entièrement les conséquences de notre péché. Nous pouvons être sauvés par la miséricorde, l’amour et la grâce de Dieu, manifestés en son Fils, Jésus (Ephésiens 2.4-5). Lorsque nous évangélisons par la prédication, l’enseignement ou un simple partage de la Bonne Nouvelle, nous aidons les gens à « connaître la vérité », cette vérité qui les rendra libres (Jean 8.32). La vérité n’est-elle pas imprégnée d’autorité ?

LA PAROLE DE DIEU EST UNE PUISSANCE

La parole révèle le péché

Il y a bien des années, en Chine continentale, un homme faisait à haute voix la lecture de l’épître aux Romains. Un groupe d’auditeurs, assis en cercle, l’écoutaient attentivement, hochant la tête en signe d’approbation. Soudain, ils baissèrent la tête tandis que le chrétien lisait : « ils sont remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de perfidie ; pleins d’envie, de meurtre, de discorde, de fraude, de vice ; rapporteurs, médisants, impies, emportés, orgueilleux, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, sans intelligence… » (Romains 1.29-30). Ces hommes étaient de toute évidence convaincus par la Parole de Dieu. S’ils avaient continué à lire, ils seraient parvenus à ces mots : « Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus » (Romains 3.24).

Ce récit montre clairement pourquoi le diable ne tient pas à ce que les gens écoutent la Parole de Dieu. Celui qui est véritablement convaincu de péché cherche une solution à son problème, et c’est aussi ce que lui offre la Parole.

La Parole pénètre jusqu’au fond du cÏur

« Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu’aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du cÏur » (Hébreux 4.12).

Ephésiens 6.17 nous incite à accepter la Parole de Dieu qui est l’épée de l’Esprit. On peut livrer bataille, sur le plan spirituel, au moyen ou à l’aide des Ecritures, car elles sont plus que de simples paroles humaines : elles sont divinement inspirées. La Parole de Dieu est réellement l’épée de l’Esprit.

Le récit suivant servira à illustrer la force pénétrante de la Parole du Seigneur. Un athée s’était rendu dans une grande église où il voulait entendre un organiste célèbre, de passage dans la ville. Il y avait là un vaste auditoire, mais ce qui intéressait l’athée, c’était la musique uniquement. Lorsque le
pasteur prenait la parole pour prêcher, lire un passage de l’Ecriture ou prier, il se bouchait les oreilles.

C’est alors qu’une mouche s’en vînt atterrir sur son nez ! En cherchant à la chasser de la main droite, l’homme lut obligé de dégager son oreille au moment où étaient lues ces paroles : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16.31). Vite, il remit le doigt dans son oreille, mais il ne lui était plus possible d’effacer de sa mémoire ce qu’il venait d’entendre. Ces quelques paroles retentissaient continuellement dans son esprit. L’Esprit de Dieu s’était ainsi emparé d’un fragment de la Bonne Nouvelle pour parler à son cÏur. Finalement, cet athée se convertit !

La Parole annonce le salut

Non seulement le message de la Bible révèle le péché et pénètre au plus profond du cÏur de l’homme, mais il annonce encore le salut. Nous ne restons pas là, abandonnés à notre désespoir, après avoir découvert uniquement le côté sombre des choses. Loué soit le Seigneur qui nous donne ce Livre d’espérance où nous apparaît aussi l’aspect positif de la situation !

La Bible contient tous les faits nécessaires au salut de l’homme. Son message empreint de joie ne se retrouve dans aucune autre Ïuvre littéraire. il existe des ouvrages qui exhortent peut-être le lecteur à tenter de se réformer et de faire le bien, mais leur message est limité. Les Ecritures, elles, nous parlent d’un Sauveur, Jésus, qui seul possède les paroles de la vie éternelle. Semblables à Pierre, à qui irions-nous pour en entendre de pareilles (Jean 6.68) ? Qui d’autre pourrait nous dire : « Moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10.10) ?

Le grand thème des Ecritures est donc centré sur Jésus-Christ. « Ce sont ces elles [les Ecritures] qui rendent témoignage de moi », affirme Jésus (Jean 5.39). L’Evangile de Christ est au cÏur de l’enseignement biblique du salut. Paul condense « l’histoire la plus remarquable qui ait jamais été contée » en ces mots :

Je vous ai transmis, avant tout, ce que j’avais aussi reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures ; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures, et il a été vu par Céphas, puis par les douze (1 Corinthiens 15.3-5).

L’Evangile est donc l’histoire de Jésus racontée par Dieu ; la Bonne Nouvelle, c’est son don d’amour au monde (Jean 3.16). Quoi d’étonnant d’entendre Paul s’écrier : « Car je n’ai point honte de l’Evangile ; c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16).

La Parole suscite la foi

Il existe, en chaque individu, une faim et une soif de Dieu. Même celui qui se déclare agnostique l’éprouve. Le Seigneur a donné sa Parole afin de susciter cette foi dont nous avons besoin : la foi en Jésus-Christ. La Bible dit encore : « Mais ceci est écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom » (Jean 20.31).

Le message de Dieu doit passer de notre oreille à notre cÏur pour ensuite revenir à nos lèvres.

La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cÏur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cÏur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car en croyant du cÏur on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture (Romains 10.8-10).

L’oreille doit entendre le message.
Le cÏur doit croire le message.
Les levres doivent confesser le message.

Aimeriez-vous partager votre foi avec d’autres ? Vous pouvez le faire en leur apportant la Parole de Dieu. Romains 10.17 nous l’affirme : « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ. » D’autres ont besoin d’entendre le message de Dieu exactement comme vous l’avez reçu vous-même. Il pourra alors pénétrer dans leur cÏur, faisant naître la foi qui leur permettra de croire et de confesser que Jésus-Christ est Seigneur.

La Parole produit des conversions

Palma n’était qu’une jeune fille de quatorze ans à l’époque où sa monitrice d’Ecole du Dimanche, qui ignorait elle-même tout du salut, recommanda à ses élèves de lire leur Bible.

« J’ai commencé par l’Evangile de Matthieu », expliqua ensuite Palma. « Après être arrivée au Sermon sur la Montagne, j’ai été saisie, dans mon âme, d’une profonde conviction de péché. Quand je suis allée le dire au pasteur, il s’est contenté de répondre : ‘Qu’est-ce qu’une fille sage comme toi sait du péché ? Rentre à la maison et joue avec tes poupées ! » Et je n’ai pu trouver personne qui soit capable de m’aider à accepter Jésus comme mon Sauveur. »

Palma ne savait donc comment recevoir Christ et obtenir son pardon. Pendant cinq ans, elle dut continuer à porter le même fardeau avec, au fond d’elle-même, le désir de connaître le Seigneur et de posséder l’assurance qu’elle irait au ciel si elle devait quitter cette terre. Mais comment le rencontrer ? Elle l’ignorait. Un jour, elle eut cependant l’occasion de se rendre dans l’église d’une autre ville où elle entendit le pasteur prêcher sur la
repentance et la nécessité de la nouvelle naissance. il lui lut alors montré, à partir de la Parole de Dieu, comment obtenir le salut. C’est ainsi que, grâce à la Parole, elle put recevoir la vie éternelle.

« Quelle joie de pouvoir enfin faire l’expérience d’une réelle conversion ! » s’exclama-t-elle. Palma reçut ensuite le baptême du Saint-Esprit, autre merveilleuse expérience, dans sa vie. Plus tard, elle se rendit en Chine intérieure, à Ceylan et à Taiwan où elle travailla comme missionnaire, consacrant de nombreuses années à en conduire d’autres au travers d’expériences semblables aux siennes.

Les Ecritures émettent le principe selon lequel seule la vie peut produire la vie. L’apôtre Pierre écrivait dans l’une de ses lettres : « Vous qui avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu » (1 Pierre 1.23).

La Parole vivante de Dieu produit la vie spirituelle par l’intermédiaire de la nouvelle naissance.

LA PAROLE DE DIEU ET LE SAINT-ESPRIT OEUVRENT ENSEMBLE

« Prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Ephésiens 6.17). A une époque où nous voyons le ministère du Saint-Esprit s’exercer de plus en plus, sachons que son arme est la Parole de Dieu. N’oublions pas que c’est elle qui « pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit » et qu’elle « juge des sentiments et des pensées du cÏur » (Hébreux 4.12). La Parole est l’épée de l’Esprit. Quelle combinaison extraordinaire lorsqu’il s’agit d’entrer en lutte contre les ennemis du Seigneur !

Paul écrivait ceci : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses » (2 Corinthiens 10.4). Quelles sont donc ces armes puissantes de notre Dieu ? La prière selon l’Esprit, l’usage de sa Parole, l’invocation du nom de Jésus et la foi dans les mérites du sang versé. C’est avec de telles armes que nous « renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10.5).

Lorsque vous vous engagez dans le travail de gagneur d’âmes, vous entrez dans un conflit spirituel de grande importance. Les démons, les forces occultes et autres puissances des ténèbres tiennent beaucoup de gens enserrés dans une poigne d’acier, et Satan s’oppose à ceux qui tenteraient de les en libérer. Mais le Seigneur en qui vous vous confiez est vainqueur ! Il a dit : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de
toutes les nations des disciples… » (Matthieu 28.18, 19).

Dans votre Ïuvre de gagneur d’âmes, vous devez compter sur le Saint-Esprit et lui permettre d’illuminer la Parole à votre cÏur afin que vous puissiez prononcer les paroles qui conviennent, au moment exact et au bon endroit. Lorsque vous parlez, appuyezvous sur son autorité. Sachez-le bien : votre tâche consiste à proclamer la vérité de l’Evangile ; l’Esprit, lui, a la responsabilité de convaincre les hommes de cette même vérité, et de les amener
à la repentance. Vous ne pouvez accomplir son Ïuvre, et il ne remplira pas votre tâche non plus. Une grande collaboration existe entre l’Esprit et nous, collaboration que Dieu a ordonnée comme le moyen qui nous permet d’accomplir son Ïuvre.

Le jour de la Pentecôte, nous voyons Pierre, maintenant rempli de l’Esprit de Dieu, prêcher la Parole avec une grande puissance en s’adressant aux milliers réunis dans les rues de Jérusalem (Actes 2.14-40). Il cite verset après verset et, à partir de ces textes de l’Ancien Testament, il annonce Christ—le Seigneur crucifié, ressuscité, celui qui est remonté au ciel, sur son trône de gloire d’où il a envoyé cette grande bénédiction : le Saint-Esprit. Ce jour-là, entre les mains de Pierre, la Parole devient réellement comme un marteau ! Pierre l’annonce et le Saint-Esprit s’en saisit pour convaincre les cÏurs. « Que feronsnous ? » s’écrient les gens.

Pierre les supplie, les exhorte encore « par beaucoup d’autres paroles » à se détourner de leur péché et à accepter le salut qui leur est offert en Christ. Son message et son appel sont si puissants que beaucoup croient et sont ensuite baptisés. Environ 3000 personnes se joignent au groupe des croyants (Actes 2.41).

Leur nombre augmentera encore et passera à 5000 tandis que l’on continuera à prêcher la Parole (Actes 4.4). La Parole de Dieu annoncée avec puissance produit des conversions, exactement comme au temps de la Bible. Nous devons compter sur le Saint-Esprit qui seul peut Ïuvrer dans le cÏur de ceux avec lesquels nous partageons la Bonne Nouvelle.

LA PLACE DE LA PAROLE DE DIEU DANS VOTRE PROPRE VIE

« Que la Parole du Christ habite en vous avec richesse », écrivait l’apôtre Paul (Colossiens 3.16). La Parole doit entrer intimement dans votre vie et votre témoignage. Elle doit en faire partie, ce qui signifie que la lecture quotidienne de la Bible et la méditation sont deux choses indispensables. Les quelques instants où vous vous penchez sur la Parole doivent être suivis par la prière. Dieu pourra s’adresser à votre cÏur par l’intermédiaire de sa Parole, et vous lui répondrez dans la louange et l’intercession. Présentez-lui tous ceux qui ont besoin de son salut ; citez le nom de ces différentes personnes et continuez à prier pour des gens, des individus, et non uniquement pour des questions matérielles. Le témoignage deviendra pour vous aussi naturel que la respiration.

Rien ne peut remplacer la Parole de Dieu dont votre cÏur et votre esprit sont imprégnés. Chacune de nos leçons vous donne un ou deux versets à mémoriser ; ce sont ceux que nous avons appelés les Textes à portée de main. Celui que vous allez trouver plus bas a déjà été cité précédemment. Vous le reconnaîtrez, mais il vous sera possible de mieux l’utiliser encore si vous le savez par cÏur.

Lorsque vous vous efforcez de partager la Bonne Nouvelle avec quelqu’un, entamez la conversation de façon toute naturelle sur des sujets qui intéressent votre interlocuteur. Ensuite, selon la direction du Saint-Esprit, abordez les questions spirituelles en citant un verset de l’Ecriture pour souligner ce que vous dites. Un passage bien choisi, accompagné de l’onction de l’Esprit, donne autorité à vos propres paroles. Evitez cependant de citer une quantité de versets à quelqu’un qui ne connaît rien de la foi chrétienne. Jésus, en s’entretenant personnellement avec les gens, citait rarement les Ecritures quand ses interlocuteurs ne s’intéressaient pas aux questions spirituelles. Il s’efforçait au contraire de capter leur attention en les rencontrant sur leur propre terrain ou en leur présentant un sujet qui leur était familier. Il les conduisait ensuite vers une vérité spirituelle.

C’est ainsi qu’il put gagner le percépteur d’impôts de la ville de Jéricho. Zachée, de courte taille, tenait à le voir, mais était incapable de se glisser parmi la foule. Que faire ? Avisant un arbre, il y grimpa afin d’apercevoir le Maître lorsqu’il passerait par là. Imaginez sa surprise quand Jésus, levant les yeux, lui dit : « Hâte-toi de descendre, Zachée ; il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. »

Zachée descendit au plus vite de son perchoir. C’était mieux qu’il n’avait osé l’espérer ! Imaginez le petit homme accueillant joyeusement chez lui le Sauveur du monde ! Sa manière enthousiaste de le recevoir fit dire à Jésus : « Aujourd’hui le salut est venu pour cette maison. » Et après lui avoir ainsi témoigné de l’amitié, Jésus gagna la dévotion de Cet homme qui devint l’un de ses disciples (Luc 19.1-10).

 

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