Leçon 9: CHERCHEZ A OBTENIR UNE DECISION

Jésus marchait un jour le long des rives du lac de Galilée quand il aperçut deux frères, Simon Pierre et André, occupés à jeter leur filet. Il avait déjà eu l’occasion de rencontrer ces deux hommes. S’adressant à eux, il leur dit : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4.19). Leur réponse fut immédiate. Un peu plus loin, Jésus se trouva en présence de deux autres frères et de leur père, Zébédée, un pêcheur vétéran bien connu dans la région ; ils étaient, eux, occupés à réparer leur filets. A l’appel de Jésus, les frères abandonnèrent tout : leur père, les ouvriers et la barque, afin de se mettre en route à la suite du Maître (Marc 1.19-20).

Peu après sa résurrection, nous retrouvons Jésus marchant le long d’un lac. Le soleil se lève, et Jésus appelle les pécheurs exténués qui ont peiné toute la nuit sans rien prendre. Il leur suggère alors ce qu’ils doivent faire : « Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez » (Jean 21.6).

En obéissant aux directions qui nous sont données dans sa Parole, et en étant conduits par le Saint-Esprit, nous pouvons, nous aussi, en voir d’autres venir à lui. Cette leçon va nous montrer comment conduire les gens à une décision, un peu comme l’on « dépose le poisson sur le pont du bateau » pour parler en langage de pêcheur.

NECESSITE D’UNE REACTION POSITIVE

Dans l’évangélisation, il ne faut pas passer du premier contact avec quelqu’un à un appel immédiat où la personne se sente forcée de prendre une décision, à moins, bien sûr, que l’on se trouve dans des circonstances exceptionnelles. Comme nous l’avons déjà vu, il est premièrement indispensable d’apprendre à connaître notre interlocuteur et de lui apporter une image claire du salut. Vous pourrez ensuite franchir chacune des étapes qui
vont vous être présentées dans cette leçon. Veillez cependant à ce que votre attitude soit une attitude de foi.

Nous avons l’histoire d’un jeune homme qui, conscient de sa responsabilité de témoin du Seigneur, multipliait les efforts mais sans beaucoup de succès. En priant, il demandait constamment à Dieu : « Seigneur, aide-moi ! » Ceux auxquels il s’adressait continuaient cependant à se moquer de lui ou ne l’écoutaient pas. Les rares passants qui s’arrêtaient pour entendre ce qu’il avait à leur dire l’écoutaient poliment, le remerciaient et poursuivaient leur chemin. Le jeune homme commençait à se sentir extrêmement découragé, soucieux de savoir pourquoi le Seigneur ne répondait
pas à sa prière pourtant sincère. Un jour, il se confia à son pasteur ; il devait avouer qu’il n’avait pas le calibre d’un gagneur d’âmes.

« Mon ami », répondit aimablement le pasteur, « pensiezvous réellement que les gens allaient accepter le Seigneur pendant que vous leur parliez de lui ? »

« Non », dut admettre le jeune garçon.

« Et bien, c’est justement la raison pour laquelle aucun d’eux n’a répondu jusqu’à ce jour. Vous devez croire à une réaction positive, vous y attendre et faire en sorte qu’elle se produise ! »

Le désir de voir des résultats est basé sur une attitude de foi car nous travaillons en obéissance aux commandements de Christ.

La nuit avait été longue et ardue pour les pêcheurs chevronnés. Leurs meilleures techniques et tout leur savoir-faire n’avaient abouti à aucun résultat. Pendant qu’ils lavaient leurs filets, ils aperçurent une grande foule se pressant autour de Jésus qui se trouvait poussé de plus en plus vers le bord de l’eau. Il fut bientôt obligé de monter dans la barque de Pierre, et il demanda à ce dernier de ramer en s’éloignant quelque peu du rivage. De là, tous seraient capables d’entendre son enseignement.

Après avoir fini de parler, Jésus dit à Pierre : « Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour pêcher » (Luc 5.4).

Pourquoi un tel ordre ? Si des pêcheurs expérimentés avaient travaillé toute la nuit sans rien prendre, alors que les conditions étaient pourtant bonnes, il n’y avait aucun espoir d’attraper maintenant le moindre poisson ! Mais parce que c’était Jésus, Pierre obéit. Et le résultat en est une pêche miraculeuse ! Pierre est dans l’étonnement. Conscient tout à coup de son indignité, il tombe à genoux devant Jésus, lui confesse son état de péché et reconnaît en lui son Seigneur.

Jésus le rassure : « Ne crains pas », lui dit-il. Puis il lui donne cette promesse, qui s’adresse à tous ceux dont le désir est de gagner des âmes : « désormais tu seras pêcheur d’hommes » (Luc 5.10). En suivant Jésus, Pierre va devenir en effet un « pêcheur d’hommes ». Le jour de la Pentecôte, 3 000 sont « pris » par son message, et ils se tournent vers le Seigneur. Une autre « pêche » miraculeuse !

La tâche de tout gageur d’âmes peut en effet être comparée à une pêche. Non seulement nous nous dirigeons vers l’endroit où se trouve le poisson, mais nous le faisons par la foi, en obéissant aux ordres de Christ. Dans la question de la foi, nous nous appuyons sur le principe suivant : celui qui s’attend à des résultats les obtient. Vous pouvez croire que le Seigneur vous permettra d’entrer en contact avec des gens dont le coeur souffre et, tandis que vous vous soumettez à sa Parole en évangélisant, vous pouvez être assuré d’assister à des conversions. Dieu est fidèle ; ses promesses s’accomplissent toujours. Il peut faire de vous un pêcheur d’hommes !

SAVOIR PERSUADER LES GENS

L’un de nos amis, qui est à la fois un homme d’affaires astucieux et un ardent gagneur d’âmes, nous a suggéré plusieurs idées provenant du monde des affaires, mais dont l’utilité peut être certaine dans l’évangélisation. Vous trouverez plus bas une illustration à laquelle nous avons donné le nom suivant : « Les cinq étapes de tout effort de persuasion. » Chacune est comparée au maillon d’une chaîne ; elle est aussi importante et aussi forte que les autres.

Voici donc une ou deux directives fondamentales observées par les représentants de commerce désireux de vendre leur marchandise ou leurs services ; elles peuvent très bien s’appliquer à la tâche de l’évangéliste.

1. Intérêt. Vous devez capter l’intérêt de la personne de manière à vous rendre immédiatement sympathique. Premièrement, cherchez à obtenir « le droit d’être entendu ». Un sourire plaisant, naturel, une attitude amicale et un intérêt sincère en la personne elle-même peuvent vous conduire très loin. Si votre auditeur vous trouve agréable, s’il vous respecte, il désirera bientôt en entendre davantage.

Un jeune Papous se convertit un jour à Christ. Soucieux du sort de son peuple, il retourna à son village natal, en Nouvelle- Guinée, mais au lieu de se mettre immédiatement à témoigner parmi les siens, il se contenta d’abord d’Ïuvrer discrètement en s’occupant de toute tâche matérielle susceptible d’améliorer les conditions de vie de la population. Au bout d’un certain temps, il réussit à gagner le respect et l’appréciation des anciens du village. C’est alors seulement qu’il commença à évangéliser, car ces gens étaient prêts à écouter ce qu’il avait à leur dire. Très peu de temps s’écoula avant que l’on voie tout le village venir au Seigneur !

2. L’attention. Un gagneur d’âmes doit se familiariser avec les vérités de l’Evangile, exactement comme le représentant de commerce qui apprend à connaître minutieusement son produit. Et, s’il veut se montrer efficace, il doit pouvoir puiser dans les ressources de ses diverses connaissances, bibliques et autres, ainsi que dans son expérience personnelle.

L’une des vérités de l’Evangile est que Jésus apporte joie et paix. Il en est cependant une autre également : jamais il n’a promis un chemin facile à aucun de ses disciples. « Et quiconque ne porte pas sa croix et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » dit-il dans Luc 14.27.

Votre interlocuteur fait-il face à de sérieux problèmes ? A-t-il subi récemment quelque perte financière ? Y a-t-il eu un décès dans sa famille ? Ne lui promettez pas la fin de ses malheurs ; ne lui dites pas que jamais plus il ne sera déçu. Vous ne pouvez même pas affirmer que ses amis, dans le monde, comprendront sa décision de suivre Christ. Par contre, vous pouvez l’assurer, en mettant le doigt sur les Ecritures et en vous basant sur votre
propre expérience, que le Seigneur ne l’abandonnera pas. Jamais il n’avancera seul car le Seigneur sera à ses côtés ; et la joie dont il nous comble vient compenser toute autre perte. N’est-ce pas là une « excellente qualité de vente » ?

Sachez distinguer promptement tout signe d’intérêt ou d’attention. Lorsque l’interlocuteur adopte une attitude où vous pouvez lire : « J’aimerais en entendre d’avantage », c’est que le Saint-Esprit agit. Etant présent, il vous donnera la sagesse qui vous permettra de choisir les mots appropriés, juste au bon moment.

3. La conviction. Lorsque le discours du voyageur de commerce ou le témoignage du croyant « sonne juste » à l’oreille de la personne intéressée, cette dernière se montre vite disposée à admettre que ce qui lui est dit est vrai. Dans le cas du gagneur d’âmes, il devient alors possible de la conduire à réaliser qu’elle a besoin de ce qui lui est offert : un Sauveur.

C’est à ce moment-là que le Saint-Esprit vient donner du poids àce que vous dites. Etant votre allié et votre aide, il Ïuvre dans le cÏur de la personne et lui permet de reconnaître la vérité de l’Evangile. Il la convaincra également de péché. Votre interlocuteur deviendra conscient de sa culpabilité. Jésus a dit que lorsque l’Esprit viendrait, il « convaincra le monde de péché, de justice et de jugement » (Jean 16.8).

4. Le désir. Un sentiment de curiosité soulevé dans le coeur de quelqu’un peut conduire la personne à désirer ce qui lui est offert. Un vendeur zélé est éveillé au moindre signe indiquant le désir de son client qui souhaite acheter le produit. Imaginons par exemple qu’il montre à une dame un service de table, toute une collection d’assiettes blanches. La dame demande s’il a le même service en jaune. Que se passe-t-il alors ? Le vendeur comprend
que le service lui plaît, et il reçoit ce qu’il appelle « un signal d’achat ». Tout bon vendeur en sera conscient et il suggérera ce qui pourrait favoriser la vente de son produit.

Pendant que le gagneur d’âmes parle en termes élogieux de Jésus-Christ en disant de quelle manière il répond aux besoins spirituels, le désir de le connaître se crée dans le cÏur de l’auditeur ou de l’auditrice. Pour nous qui évangélisons, il est indispensable de rester éveillé au moindre signe de ce désir intérieur. Celui que l’on aimerait voir se convertir prétendra peut-être qu’il n’est pas intéressé, mais vous remarquerez chez lui une légère hésitation, une certaine expression dans les yeux, quelque geste sans importance, mais qui pourtant semble indiquer une volonté de s’abandonner à Christ si seulement vous savez encourager la personne de la bonne manière. Il faut cependant veiller à ne pas insister lourdement et la forcer à prendre une décision alors qu’elle n’est pas encore prête.

5. La conclusion. Nous arrivons à la cinquième et dernière étape, dans notre effort de persuasion où ce que nous cherchons est une décision définitive. Le vendeur doit « conclure le marché » avec son client s’il veut aboutir à une vente. Tant que la personne n’a pas dit : « Je le prends », les efforts de persuasion restent vains.

Ces mêmes remarques s’appliquent à la tâche du gagneur d’âmes. Pour être sauvée, la personne doit d’abord prendre la décision positive de se tourner vers Christ et de mettre en lui sa confiance afin qu’il devienne son Sauveur et Seigneur. Tant qu’elle ne l’a pas fait, votre travail n’est pas terminé. « La conclusion de l’affaire » est donc l’un des aspects essentiels de l’évangélisation.

CONDUIRE A UN ENGAGEMENT

Prendre un engagement, c’est un peu comme si l’on signait un contrat. Un contrat d’affaire comprend des dispositions et des termes engageant les deux parties concernées, et c’est pourquoi toutes deux doivent le signer. Dans le « contrat du salut », Dieu offre le pardon des péchés et la vie éternelle en Jésus-Christ, son  Fils. L’inconverti est donc appelé à saisir les merveilleuses dispositions d’un tel contrat, et il doit aussi en connaître les termes et les conditions.

Dieu a déjà accompli sa part et « signé » le contrat. Il faut maintenant que la seconde partie—celui que l’on souhaite amener au salut—« signe » à son tour ou prenne un engagement. Au moment approprié le gagneur d’âmes doit lui demander de le faire.

La part de Dieu
Il nous a donné un Sauveur
Il offre le pardon
Il nous a donné la vie éternelle
Signature : Dieu
La part de l’homme
Il place sa confiance en Christ
Il confesse Son péché
Il accepte jésus comme son Sauveur
Signature : Votre Nom
LE CONTRAT DU SALUT

Dans Josué au chapitre 24, nous lisons comment Josué, l’un des juges de l’Ancien Testament, demande au peuple d’Israël de prendre un engagement auquel on donnait à cette époque-là le nom d’alliance. Dieu avait déjà fourni sa part du contrat ou de l’alliance en remplissant les termes suivants :

1. Il avait appelé Abraham qui était devenu l’ancêtre d’un peuple nouveau.
2. Il avait délivré ces gens de l’esclavage.
3. Il les avait conduits au travers d’un désert terrible pour les amener dans un pays riche et fertile, un pays où coulaient le lait et le miel.
4. Il avait suscité Moïse et Josué afin qu’ils conduisent son peuple.

Josué fait maintenant appel au peuple afin qu’il décide si sa part du contrat sera respectée ou pas. « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir », dit-il aux enfants d’Israël.

Ensuite, afin de servir d’exemple, Josué fait une déclaration : « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel » (Josué 24.15). Le peuple accepte les termes proposés et promet de servir le Seigneur comme le seul vrai Dieu. Josué connaît cependant la faiblesse de ces gens ; il insiste encore sur l’importance de leur décision, et il les avertit de ce qui leur arrivera s’ils ne respectent pas l’alliance.

Les Israélites affirment une fois de plus leur décision de servir l’Eternel. Josué élève un monument de pierre en témoignage de l’alliance établie ce jour-là. La décision de servir l’Eternel, si importante, ressemble à celle que doit prendre la personne susceptible de se convertir. L’évangéliste, comme
Josué, doit expliquer clairement les dispositions et les termes de l’alliance. Il doit se montrer franc envers son interlocuteur et l’engager ouvertement à prendre la décision de placer sa confiance en Christ pour ensuite le servir à jamais.

PRIERE FINALE

Quel moment choisir pour inviter la personne à s’engager, me demanderez-vous. Il varie. Premièrement, il faut que vous présentiez le message de l’Evangile avec simplicité et clarté. S’il est vrai que vous pourriez en dire beaucoup plus, et que votre interlocuteur semble intéressé, ne vous emballez pas en vous mettant à expliquer trop de choses pendant des heures ! Sachez discerner ses moindres réactions. Voyez ensuite ce que le Saint- Esprit vous conduira à faire, au moment opportun. Il est possible que le futur converti exprime le désir de posséder ce dont vous lui parlez, mais, dans la plupart des cas, il faut que ce soit vous qui le lui proposiez.

Vous n’aurez certainement pas consacré des années à ce genre de travail avant de vous apercevoir qu’à l’instant précis ou vous tentez d’amener quelqu’un à prendre une décision, l’ennemi (Satan) vient créer une distraction ou une interruption. Reconnaissez immédiatement ce dont il s’agit puis, silencieusement, faites preuve d’autorité, par la puissance de l’Esprit et au nom de Jésus. Ne vous laissez pas distraire vousmême, mais attendez patiemment et ramenez gentiment votre interlocuteur au point où l’entretien a été interrompu.

Prenons un exemple. Vous êtes en conversation avec une mère de famille, à son domicile. Juste au moment où cette femme s’apprête à accepter Christ comme son Sauveur, l’un des enfants entre en pleurant après avoir été bousculé par un camarade ! Vous devez alors attendre qu’il soit consolé et que la dispute soit réglée. Si vous accordez à la mère suffisamment de temps pour intervenir sans perdre pour autant le but de l’entretien, vous pourrez l’aider à revenir rapidement et aisément au sujet évoqué.

Il se peut aussi que vous parliez à un étudiant, dans sa chambre ou à un autre endroit, dans le parc du collège. Un ami arrive à son tour, jette ses livres sur une table et fait une remarque au sujet d’un professeur ou de la vie estudiantine. Vous pouvez alors vous présenter à cet ami en disant : « Nous
parlions justement du pardon des pêchés et de l’assurance de pouvoir un jour entrer dans le ciel. » Il est très probable qu’il se retirera à ce moment-là, après un ou deux mots d’excuses. Par contre, si la question l’intéresse, il restera avec vous et se joindra à la discussion. Vous vous efforcerez de l’inclure dans votre entretien en lui expliquant ce dont vous venez de parler. Puis, rapidement, vous retournerez à la nécessité de prier pour demander pardon à Dieu et recevoir son salut.

Comment savoir que le moment est bien choisi ? C’est le Saint-Esprit qui vous le montre et vous en rend conscient. Il se peut aussi que vous voyiez la personne essuyer furtivement une larme. Ne l’embarrassez pas. Posez une ou deux questions comme celles-ci : Comprenez-vous ce que je viens de dire ? Mes explications ont-elles été assez claires ? Aimeriez-vous recevoir maintenant le Seigneur Jésus comme votre Sauveur ?

Si votre interlocuteur répond en indiquant son désir d’accepter Christ, vous pouvez lui dire : « Fermons les yeux pendant un instant, voulez-vous. Inclinons la tête dans la prière. Nous allons parler à Dieu, notre Père. »

Vous pouvez ensuite prier courtement pour la personne en vous adressant au Seigneur de façon tout à fait naturelle et intime. Elle parviendra plus facilement à croire à la présence du Seigneur, même si elle ne le voit pas. Puis vous ajouterez : « Je vais maintenant vous conduire dans la prière. Répétez simplement ce que je vais dire. » Et, tandis que les phrases sont répétées l’une après l’autre, priez en ces termes.

Cher Père céleste, merci de m’avoir aimé. Merci d’avoir envoyé Jésus, ton Fils, afin qu’il meure pour mon péché.

Je veux aujourd’hui l’accepter comme mon Sauveur. Purifie mon cÏur de tout péché, s’il te plaît. Que ton Saint- Esprit vienne demeurer en moi. Donne-moi l’assurance que je possède désormais la vie éternelle. Je te remercie de me recevoir maintenant. Au nom de Jésus. Amen.

Il sera préférable de garder ensuite le silence pendant quelques instants afin d’observer les réactions de votre auditeur. sa joie éclatera peut-être ou il sera encore en proie à un sentiment de doute. Laissez-le s’exprimer. Réjouissez-vous avec lui (ou avec elle !)

Pour recevoir le salut, il n’est nul besoin de tout comprendre au sujet de Dieu et de la Bible. Les croyants, qu’ils soient instruits ou pas, sont tous venus au Seigneur d’une manière aussi simple !

Tel est le miracle de la conversion. Ni vous ni moi n’y sommes pour rien. C’est le Saint-Esprit qui accomplit son Ïuvre ! Nous nous contentons d’agir par la foi, selon la Parole de Dieu. Vous pouvez continuer en expliquant à la personne que c’est grâce au sang versé de Jésus que son cÏur a été purifié et le fardeau de son pêché ôté. Elle se mettra probablement à saisir des vérités qu’elle ne comprenait pas auparavant ; c’est en effet par l’Esprit que l’on parvient à saisir les choses de l’Esprit.

Vous êtes maintenant en présence d’un nouveau converti, d’un « nouveau-né », membre de la famille de Dieu, votre frère ou votre sÏur. Votre rôle est dès lors de l’encourager à se nourrir du lait qui lui permettra de se maintenir en vie et de croître. Ces aliments-là, il les découvrira dans la Parole de Dieu. Il faudra en outre qu’il rencontre d’autres croyants afin de pouvoir s’affermir.

Enfin—et c’est là aussi une nécessité—il est indispensable qu’il partage son expérience le plus vite possible en donnant ouvertement le témoignage de ce qu’il vient de vivre ; elle sera ainsi confirmée dans son cÏur et dans sa vie. Le nouveau converti veillera cependant à ne pas dépendre de ce qu’il ressent pour avoir l’assurance du salut ; pour l’instant, ses impressions sont assez vives, mais il doit s’appuyer sur ce que dit la Parole de Dieu. Ce même point est important lorsque la personne n’éprouve rien de particulier et n’a vraiment ni joie ni paix absolues. Il lui est alors demandé de croire ce qu’affirme la Parole de Dieu. Le nouveau converti ayant respecté sa part du contrat, il peut avoir l’assurance que Dieu, qui ne ment jamais, a également respecté la sienne.

La personne nouvellement engagée dans la foi peut désormais s’attendre à de nombreuses surprises agréables, en commençant par les changements qui se produisent dans sa vie. Il se peut même que certaines des habitudes pourtant solidement ancrées disparaissent sur le champ, puisqu’elle est devenue quelqu’un d’entièrement nouveau.

 

Prochaine leçon