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Une étude de 1 Pierre

Si quelqu'un souffre et est émotionnellement épuisé par la souffrance, I Pierre est pour lui. Pierre a écrit cette épître à ceux qui sont au bord du désespoir. Il nous exhorte continuellement à rester fermes face aux épreuves. Nous vous encourageons à nous rejoindre dans cette série de 19 leçons sur ce livre édifiant du Nouveau Testament.

Leçon 14. Une étude de I Pierre. Le Christ triomphant

C’est l’un des passages les plus difficiles à comprendre du Nouveau Testament. 

I Pierre 3:18-22: “Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau. Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ, qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.”

Voici une liste des sujets abordés par Pierre en seulement cinq versets: 

Le Christ est mort pour les péchés une fois pour toutes afin de nous amener à Dieu.

Il est mort et a été rendu vivant spirituellement (ou dans l’Esprit). 

Il a prêché aux esprits en prison.

Ces esprits ont désobéi à l’époque de Noé, lors de la préparation de l’arche. 

Seules huit personnes ont été sauvées dans l’arche.

Ils ont été sauvés par l’eau. 

L’eau symbolise le baptême. 

Le baptême nous sauve.

Mais pas par un lavage extérieur, mais par le gage d’une bonne conscience à l’égard de Dieu. 

Le baptême nous sauve par la résurrection du Christ.

Le Christ est maintenant assis à la droite de Dieu.

Toutes les puissances spirituelles lui sont désormais soumises.

Le simple fait d’écrire cette liste la rend confuse. 

De quoi Pierre parle-t-il exactement?

Raccourcissons donc un peu la liste: 

Le Christ est mort.

Il a prêché aux esprits en prison. 

Huit personnes ont été sauvées dans l’arche. 

Les eaux de crue représentent le baptême.

Le baptême sauve par la résurrection du Christ. 

Le Christ est maintenant assis à la droite de Dieu.

C’est mieux, mais ce n’est pas très clair. La seule pensée qui traverse ce passage a trait à Jésus-Christ.

Pierre veut souligner que, de même que le Christ a souffert injustement, de même nous pouvons souffrir injustement. Il utilise l’histoire de Noé presque comme une « illustration secondaire », comme pour dire: « Ce qui est arrivé à Jésus (et à Noé, d’ailleurs) peut t’arriver et t’arrivera ».

Si nous mettons de côté la partie concernant Noé (pour le moment), il nous reste quatre déclarations concernant Jésus-Christ:

Il est mort (v. 18).

Il a prêché (v. 19).

Il est ressuscité des morts (v. 21).

Il est assis à la droite de Dieu (v. 22). 

Ce passage est entièrement consacré à Jésus.

Notons que ce qui commence par la souffrance se termine par le triomphe.

Nous passons à côté de l’essentiel si nous nous attardons sur la partie concernant le déluge de Noé. 

Rappelez-vous ceci: Noé a été rejeté, mais il a fini par être justifié. C’est une petite illustration de ce qui est arrivé à Jésus d’une manière importante. Il a été crucifié, mais il est maintenant assis à la droite du Père.

Et ces deux histoires illustrent ce qui arrive à ceux qui suivent le Christ.

Ce qui commence par l' »agonie de la défaite » (une souffrance injuste) se termine par le « frisson de la victoire » (la justification par le Christ triomphant).

C’est l’idée maîtresse de ce passage.

Pierre nous présente quatre éléments de la victoire triomphante du Christ.

I.  Il est mort pour nos péchés 

I Pierre 3:18: “Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit.”

Pierre affirme cinq faits importants concernant la mort du Christ.

Tout d’abord, c’était une mort horrible.

Le mot « mort » au verset 18 ne désigne pas seulement la mort physique, mais aussi une souffrance terrible.

Deuxièmement, il s’agit d’une mort sacrificielle. 

Il est mort « pour les péchés”.

Notons attentivement la façon dont Pierre l’exprime. Il n’est pas mort pour ses propres péchés, car il n’a jamais péché. Il était le seul homme parfait qui ait jamais vécu. Jésus est mort pour nos péchés.

Troisièmement, il s’agit d’une mort qui ne peut être répétée.

Lorsque Pierre dit qu’il est mort « une fois pour toutes », il veut dire que la mort du Christ était suffisante pour tous les temps et ne pouvait donc jamais être répétée par quelqu’un d’autre.

Le Christ lui-même ne pouvait pas mourir à nouveau pour nos péchés. Ce que le sang des taureaux et des boucs n’a jamais pu faire, Jésus l’a fait en mourant sur la croix. 

Jésus est mort le jour de la Pâque juive. Les spécialistes estiment que 250 000 moutons sont tués chaque année à l’occasion de la Pâque. Mais ce grand fleuve de sang animal n’a jamais pu reproduire ce que Jésus a accompli lorsqu’il est mort sur la croix pour nous.

Quatrièmement, il s’agit d’une mort substitutive.

Sa mort a été « le juste pour les injustes”.

Il a pris notre place, il a porté notre honte. Il a payé le prix de tous nos péchés. 

C’est ce que Jésus a fait pour nous.

Il a pris la peine de nos péchés et se l’est infligée à lui-même.

Cela explique pourquoi le Christ a dû mourir. Il n’est pas mort comme un bon exemple, il n’est pas mort pour nous apprendre à vivre ou à mourir. Il est mort parce qu’il a pris notre punition sur lui.

Cinquièmement, il s’agit d’une mort réconciliatrice.

Il est mort pour nos péchés, à notre place, afin de nous amener à Dieu.

Dans l’Ancien Testament, un voile épais séparait le lieu saint du lieu très saint. Le voile rappelait visuellement que personne d’autre que le souverain sacrificateur ne pouvait entrer en présence de Dieu, et qu’il ne pouvait le faire qu’une fois par an, uniquement le jour des expiations, et uniquement avec le sang d’un taureau ou d’un bouc. 

Lorsque Jésus est mort, le voile s’est déchiré, signifiant que sa mort ouvre la porte à quiconque croit pour venir à Dieu.

II.  Il a prêché aux esprits en prison 

I Pierre 3:19: “dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison.”

De nombreuses questions se posent à ce sujet.

Qui sont ces « esprits » et quand, où et comment Jésus leur a-t-il prêché? 

Le verset 20 nous donne une partie de la réponse.

I Pierre 3:20: « qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau. »

Cela aide un peu, mais pas beaucoup.

Le livre de la Genèse nous apprend qu’à l’époque précédant le déluge, le mal s’était complètement emparé du monde. Dieu a envoyé le déluge en réponse à la méchanceté rampante et incontrôlée de cette époque. Les hommes n’ont pas seulement rejeté Dieu, ils l’ont fait par défi, ouvertement et violemment.

Comment le monde créé par Dieu a-t-il pu se dégrader si totalement et si rapidement? 

Genèse 6:1-2: “Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent.”

Il existe plusieurs explications à ces versets.

L’interprétation la plus ancienne suggère que l’expression « fils de Dieu » fait référence aux anges qui se sont rebellés contre Dieu (nous les appellerions des démons), ont habité des corps humains, ont épousé des femmes humaines et ont donné naissance aux « néphilims » du verset 4, qui errent sur la terre comme d’anciens tyrans et tyranneaux.

L’expression « fils de Dieu » dans l’Ancien Testament, dans toutes ses autres occurrences, se réfère toujours uniquement aux anges. Cette interprétation s’accorde très bien avec Genèse 3:15, qui souligne la longue « guerre » de Satan contre la « semence de la femme » qui finira par produire le Messie.

Genèse 3:15: “Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.”

Quel meilleur moyen de détruire le Messie à venir que de corrompre complètement la race humaine par l’introduction du démonisme?

Et c’est vraiment l’interprétation la plus ancienne.

C’est ainsi que les érudits juifs qui ont traduit l’Ancien Testament en grec (la Septante) comprenaient le texte environ deux siècles avant la naissance du Christ.

Cette interprétation nous aide à comprendre deux passages énigmatiques du Nouveau Testament.

En effet, si Dieu n’a pas épargné les anges lorsqu’ils ont péché, mais s’il les a jetés en enfer et les a enfermés dans des puits de ténèbres, réservés pour le jugement, et s’il n’a pas épargné le monde ancien, mais s’il a préservé Noé, prédicateur de la justice, avec sept autres, lorsqu’il a fait venir le déluge sur le monde des impies, il n’a pas non plus épargné le monde ancien.

2 Pierre 2:4-5: “Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement; s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur un monde d’impies.”

Jude 6-7: “qu’il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure; que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel.”

Ces deux passages décrivent un jugement très sévère à l’encontre de certains anges qui ont non seulement péché, mais qui ont aussi « abandonné leur demeure”.

Notons que dans le premier passage, les anges sont mentionnés en premier, puis vient Noé et le déluge.

Dans Jude, l’expression « comme » associe les anges à l’histoire de Sodome et Gomorrhe. Et quel était le péché de Sodome et Gomorrhe?

Il s’agissait d’une forme d' »immoralité grossière » qui consistait à rechercher une « chair étrangère ». Il ne s’agit pas seulement d’une référence à l’homosexualité.

Genèse 19 nous apprend que les hommes de Sodome et Gomorrhe étaient prêts à violer les deux visiteurs angéliques apparus sous forme humaine.

Si l’on met tout cela bout à bout, on obtient ce qui suit: Avant le déluge, certains anges se sont rebellés contre Dieu et sont entrés dans des corps humains sous forme de possession démoniaque, prenant pour eux des épouses humaines.

La cohabitation qui en résulta produisit une forme de progéniture maléfique qui parcourut la terre sous la forme de géants, de tyrans et d’artisans d’un mal énorme. Pour cet horrible péché, les anges ont été envoyés dans le gouffre des ténèbres profondes et le monde de l’époque de Noé a été anéanti par le grand déluge.

Il est utile de rappeler que les Évangiles nous apprennent que les démons ont besoin de corps à habiter. 

Lorsque la « légion » de démons a été chassée du démoniaque Gadaréen dans Marc 5, elle a supplié qu’on lui permette d’entrer dans un troupeau de porcs.

Puisque nous savons que de telles choses sont possibles, il ne faut pas s’étonner que le rejet total de Dieu ait conduit à un péché sexuel bizarre et à une explosion de mal sans précédent dans l’histoire du monde.

Qu’en est-il alors de 1 Pierre 3:19?

Jésus a prêché à ces esprits démoniaques et a proclamé sa victoire finale sur eux. Dire qu’il leur a « prêché » ne signifie pas qu’il leur a offert le salut. Le salut est pour les humains, pas pour les anges ou les démons. 

Le verbe « prêcher » signifie faire une annonce publique.

C’est ce que faisait un héraut qui allait de ville en ville pour annoncer les décrets du roi.

Jésus, soit entre sa mort et sa résurrection, soit après sa résurrection, a proclamé sa victoire à ces esprits démoniaques qui s’étaient tant rebellés contre le Seigneur à l’époque de Noé.

III.  Il est ressuscité des morts.

I Pierre 3:20-21: “qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau. Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ.”

Comme Noé était aussi un prédicateur, nous savons que pendant qu’il construisait ce navire massif, il prêchait continuellement à ses contemporains, les avertissant d’échapper au jugement à venir.

Tout le monde l’ignorait, sauf sa propre famille. Lorsque le déluge est arrivé et a recouvert le monde entier, seules huit personnes sont entrées dans l’arche : Noé, Mme Noé, leurs trois fils et leurs femmes. C’est tout.

Tous les autres étaient trop occupés. Ils se mariaient et se donnaient en mariage, mangeaient et buvaient.

Luc 17:26-27: “Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr.”

Comment était-ce à l’époque de Noé ? C’était « comme d’habitude ».

Alors que Noé construit patiemment l’arche et avertit les hommes du jugement à venir, ceux-ci se moquent de lui et disent : « Cela n’arrivera jamais.”

Noé a vécu à une époque très semblable à la nôtre, une époque d’incrédulité sceptique et d’insouciance désinvolte. Plus Noé prêchait, plus ses contemporains se moquaient de lui.

Ils refusaient de croire qu’un déluge mondial était possible. L’idée était tellement ridicule qu’ils ne pouvaient pas prendre Noé au sérieux. Chaque jour qui passait, le vieux Noé passait pour plus idiot que la veille. 

Mais finalement, les cieux s’ouvrirent et la pluie est tombée. 

Lorsque Noé est entré dans l’arche, je suis sûr que ses voisins ont frappé à la porte et ont dit: « Noé, nous sommes désolés. Tu avais raison et nous avions tort. Ouvrez-nous. Laisse-nous entrer. » 

Mais il était trop tard.

Pierre explique ensuite comment cette histoire illustre le salut.

Tout d’abord, l’eau représente le jugement de Dieu. À l’époque de Noé, l’eau a détruit le monde entier, à l’exception de la famille de Noé. C’est l’eau du jugement qui a anéanti l’ancien monde.

Deuxièmement, l’arche représente le salut de Dieu. 

Notons ce que Pierre dit de l’arche dans 1 Pierre 3:20: “qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau. »

Ils ont été sauvés « par l’eau », mais s’ils avaient été « dans » l’eau et non « dans » l’arche, l’eau qui les a sauvés les aurait détruits.

L’eau a effacé l’ancien monde et les a fait entrer dans un monde nouveau. 

Troisièmement, l’eau symbolise le baptême.

Que signifie Peter?

Quelle quantité d’eau a touché Noé et sa famille? Aucune.

L’eau qui les a « sauvés » ne les a jamais touchés. 

L’eau ne les a « sauvés » que parce qu’ils étaient déjà dans l’arche.

Le baptême en lui-même ne peut littéralement sauver personne. 

C’est le Christ qui nous sauve. Le baptême ne peut pas littéralement laver nos péchés. Nous devons venir au Christ par la foi pour être sauvés. Mais le baptême est d’une importance cruciale parce qu’il est le gage d’une bonne conscience envers le Seigneur. Le baptême est comme un serment d’allégeance à Jésus-Christ.

C’est le moment où nous « franchissons la ligne » et prenons publiquement position pour le Seigneur.

La question n’est pas de savoir si nous avons été baptisé, mais plutôt si nous sommes devenu un disciple de Jésus.

Nous ne sommes pas sauvés par l’eau littéralement, pas plus que Noé n’a été sauvé par l’eau littéralement.

Mais l’eau qui a détruit les autres les a sauvés, lui et sa famille, parce qu’ils se trouvaient dans l’arche.

I Pierre 3:21: “Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ.”

Nous n’adorons pas un Jésus mort aujourd’hui. Si c’était le cas, nos espoirs et nos rêves seraient morts avec lui. Nous adorons un Christ ressuscité. Et maintenant, nous voyons à quel point l’image est parfaite.

Les eaux du grand déluge représentent les eaux du baptême, et les eaux du baptême renvoient à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection du Christ.

Descendre une personne dans l’eau représente Jésus enterré dans le tombeau. La faire sortir de l’eau représente Jésus ressuscité des morts. Tout l’évangile se trouve dans chaque baptême, et chaque baptême prêche le message de l’évangile.

IV. Il est monté au ciel

Pierre conclut son témoignage par une dernière déclaration très forte sur notre Seigneur dans I Pierre 3:22: “qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.”

Dans la Bible, la main droite est la position d’honneur et d’autorité.

Être à la droite de Dieu signifie que l’on se trouve dans la position prééminente, la plus haute de tout l’univers. Le Christ est maintenant au ciel parce que son œuvre de rédemption sur terre est maintenant achevée.

Par sa mort et sa résurrection, il a soumis toutes les créatures spirituelles à son pouvoir souverain. 

Le verbe grec traduit par « soumission » signifie s’aligner sous quelqu’un. 

C’est un terme militaire. Le diable doit se ranger sous les ordres de Jésus. Bien qu’il se batte contre lui, il sait qu’il ne peut pas gagner.

Un jour, nous nous inclinerons tous pour l’adorer. Pourquoi ne pas commencer dès maintenant?

La bataille a été gagnée, la guerre est terminée, Jésus est le vainqueur. Le grand Dieu de l’univers est devenu un homme, et cet homme est mort pour moi. Notre Seigneur est assis à la droite du Père dans les cieux, et les démons et le diable lui-même doivent se prosterner devant lui.

Mais voici le meilleur de tous: celui qui est mort pour moi gouverne maintenant l’univers, et il est notre ami. 

Il a créé le soleil brillant, il a formé les étoiles scintillantes et il a mis la lune dorée à sa place. Il est le Christ triomphant. Il est le Sauveur du monde. Et il est notre ami.

Prochaine leçon